Mamans, voici la révélation qui vous libérera

Mamans, voici la révélation qui vous libérera

C’est une expérience particulière comme il m’en arrive parfois d’en vivre avec le Seigneur.

Je suis une mère et malheureusement, par définition, je suis souvent inquiète pour mes enfants surtout lorsque ceux-ci sont confrontés plus tôt que prévu à divers challenges de vie. Mon cœur se brise à chaque fois que je les sais en danger, à chaque fois que je les vois meurtris, à chaque fois que je suis violemment frappée par mes limites pour les protéger…

Mon fils aîné est arrivé au Québec avec enthousiasme et pressé de découvrir cette nouvelle culture dont on lui avait fait l’éloge. La désillusion a été violente, pour lui comme pour nous. Racisme, violence, insultes à répétition, brimades, intimidation, exclusion, injustice… Dès le début, le calvaire s’est annoncé et au bout de deux années, les choses n’ont fait qu’empirer. Désemparée, j’ai crié et supplié Dieu de m’inspirer pour la suite. Avec 4 enfants et un seul salaire, nous ne pouvions pas nous permettre financièrement une école privée. La seule option humaine, c’était l’école maison jusqu’à son entrée au pré-universitaire. Mais pour avoir déjà fait cette expérience, nous savions que ce n’était pas non plus une option à prendre à la légère quant aux implications qu’elle entraînait pour toute la famille.

Alors j’ai prié. Presque tous les jours, sur le même sujet. À chaque fois qu’il rentrait de l’école, blessé physiquement ou mentalement, je criais à Dieu de me montrer la voie, de m’indiquer le choix à faire. Je voyais mon fils décrocher peu à peu des études et je n’arrivais pas à me résoudre à observer, impuissante. Je le voyais changer d’attitude vis à vis de nous, de ses frères, multiplier les mauvaises habitudes, les mauvais choix, avec la crainte que ces nouveaux caractères ne s’installent définitivement.

Jusqu’au jour où j’ai changé ma prière… Désespérée comme seule une mère peut parfois l’être, je me suis adressée à Dieu en ces termes :

« Seigneur, me voici encore en train de te poser les mêmes questions, d’attendre les mêmes indications, les mêmes conseils quant au choix à faire pour cet enfant que tu m’as confié. Tu m’as dit que je pouvais compter sur toi pour me guider mais tu restes silencieux depuis ! Maintenant, moi je te dis que si tu continues de me laisser dans l’obscurité à ce sujet, ne viens pas me reprocher après d’avoir mal fait avec ces enfants que tu m’as confiés. Car j’ai demandé ton aide et tu n’as pas répondu! Moi j’ai fait ma part, j’ai fait appel à toi. Ne viens rien me reprocher s’il tourne mal  alors que tu aurais pu m’inspirer quelque chose ! »

À vrai dire, je ne sais pas si je dois avoir honte de cette prière ou si je dois être «fière» de l’authenticité de cette dernière. Ce n’était pas une menace, mais le cri du cœur d’une mère à son Père Tout-Puissant. La réponse a été immédiate, sur deux jours, et par le biais de 2 textes provenant de mes dévotions matinales.

Extrait 1« Laissez-moi le soin de démêler et de résoudre les problèmes de chaque vie. Laissez-Moi le soin d’amener les âmes à la connaissance dont elles ont besoin. Contentez-vous de les conduire jusqu’à Moi, leur Créateur, et remettez-vous-en à moi pour le reste. Reposez-vous sur la certitude que je puis redresser tout ce qui a été faussé. » – Dieu appelle, 13 mai.

Et comme pour confirmer, voici le texte d’une autre dévotion, le lendemain.

Extrait 2 « Jésus a lui aussi grandi dans une petite ville : Nazareth. Un certain Nathanaël a demandé ceci le concernant : « Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? » (Jn 1.46). Jésus a lui-même prouvé que cela était possible, car même s’il a grandi dans un lieu sans importance, cela ne l’a pas empêché d’être le personnage le plus important de toute l’histoire. […] Ce que nous devenons compte plus que l’endroit d’où nous venons. – Notre pain quotidien, 14 mai.

Mon seul et unique rôle en tant que mère consiste donc à conduire l’âme de mon fils à Dieu. Je n’ai à me préoccuper ni du type d’école, de quartier, de ville dans lesquels il évolue si j’ai déjà fait de mon mieux pour lui offrir un bon environnement de vie. Je dois quotidiennement abandonner le contrôle de sa destinée au Seigneur et me souvenir qu’il pourra toujours tout redresser !

Ce n’est peut-être pas une découverte pour certaines, mais pour moi cette révélation est salvatrice ! J’ai côtoyé des chrétiennes qui ne jurent que par la ville chic et le petit cercle bourgeois dans lesquels elles évoluent pour assurer le devenir de leurs enfants et qui me regardaient de haut du fait que ma famille vive dans une ville à la mauvaise réputation dans laquelle pour rien au monde elles ne seraient venues s’installer. Je vivais avec la frustration cachée de ne pouvoir offrir un meilleur environnement à mes enfants, une meilleure école, et d’handicaper ainsi leur avenir. Recevoir la révélation que ni mon exemple, ni le cadre de vie familial, ni l’église, ni le type d’école, ni le type de quartier… ne seront JAMAIS un gage de réussite (même s’ils y contribuent) pour l’avenir de nos enfants me libère de la pression que je m’étais imposée de combler à ma manière tous les manques sur ces divers aspects. Mon rôle n’est donc pas de polir à tout prix l’environnement de mes enfants, mais de les abandonner avec confiance à Dieu qui fera éclore leur destinée quelque soit le cadre, la ville, le lieu où ils ont grandi, quelque soit l’école qu’ils ont fréquentée.

L’histoire de Anne et de son fils Samuel dans 1 Sam.2:12-19 en est une autre illustration. Cette mère qui avait crié à Dieu pour avoir un fils alors qu’elle souffrait de sa stérilité nous encourage grandement à miser uniquement sur le Seigneur pour ce qui est du devenir de nos enfants.  Alors que le fils tant attendu lui avait été donné, Anne n’a pas hésité une seule seconde lorsqu’il s’est agi de remplir la promesse de consécration de ce fils qu’elle avait faite à Dieu. Et pourtant, l’environnement corruptible dans lequel son précieux garçon était appelé à grandir aurait pu en décourager plus d’une!

En effet, bien qu’Eli était à l’époque le grand prêtre du Tabernacle, ses propres fils s’étaient illustrés par leur manque de respect vis à vis de Dieu, par leur avidité et par leur corruptibilité. Anne aurait pu se montrer réticente à l’idée d’envoyer son enfant de 3 ans vivre dans un tel environnement et sous la responsabilité d’un homme qui visiblement n’avait pas su inculquer les bonnes valeurs à ses propres enfants ! Mais sa foi en Dieu lui a donné la force d’aller au bout de sa promesse, force qu’elle a puisée par le biais d’une fervente prière maternelle. Elle savait que seul Dieu était capable de vaincre les forces maléfiques auxquelles Samuel serait exposé.

La bible nous encourage à fuir les forces du mal autant que possible. Mais parce que nous vivons dans un monde corrompu gouverné par le Malin (1 Jn.5:19), nous ne serons jamais capables de protéger nos bien-aimés des pressions et tentations exercées par les non-croyants. Bien qu’il ait grandi dans un environnement néfaste, Samuel est devenu un homme de Dieu qui a positivement influencé son peuple. L’exemple de Anne qui s’est adonnée à la prière fervente plutôt que de se laisser guider par ses craintes en essayant de tout contrôler par elle-même nous montre la puissance de la prière pour protéger nos enfants des mauvaises influences du cadre dans lequel ils sont appelés à vivre. La fidélité et l’obéissance de Anne envers Dieu lui ont valu de belles récompenses. Jadis stérile, elle enfanta 5 autres enfants après lui.

Depuis cette révélation, je me sens sereine et mon rôle auprès de mes enfants, loin de me paraître plus facile, me semble dorénavant beaucoup plus clair. Certes, nous avons à lutter contre le monde et les valeurs contradictoires auxquelles sont exposés nos enfants, réussir à leur transmettre notre foi ; les guider pour qu’ils s’identifient à leur tour à Christ; leur incarner l’amour de Dieu quotidiennement et sans relâche… Ce n’est pas une mince affaire et nous n’avons pas toujours de Eli à qui confier leur éducation. Mais nous avons l’assurance parfaite que si nous mettons tout notre cœur à accomplir prioritairement cette tâche, nous aurons le soutien, le secours et les directives de Dieu à chaque pas, car nous aurons fait de Sa priorité en matière éducationnelle, notre priorité.

Bien-aimées, lâcher-prise sur nos enfants et consacrer toute notre énergie à leur faire connaître Dieu est le cœur de notre appel en tant que mère, en tant que parents. Oui, nous devons les encourager à poursuivre de bonnes études et à donner le meilleur d’eux-mêmes dans le travail. Et non, nous n’avons pas à faire le super gâteau d’anniversaire, ni à acheter le joujou dernier cri et les vêtements de la dernière mode, ni habiter dans le quartier hyper tendance et se ruiner dans les écoles privées les mieux cotées pour faire de nous de bonnes mères. Nous devons encourager nos enfants à poursuivre l’excellence pour la seule gloire de Dieu, jamais pour coller aux critères de ce monde et rechercher la reconnaissance de celui-ci. Et par dessus tout, nous ne devons jamais omettre de les couvrir chaque jour de nos prières maternelles qui sont d’un grand prix devant Dieu. De notre foi, de notre obéissance, de notre confiance en Dieu et de la ferveur de nos prières dépendent leur destinée. Dieu nous a donné ce pouvoir, usons-en sans restriction pour le bien de nos enfants. C’est notre mission, et c’est la plus importante qui soit !

Bénédictions !

6 mensonges que vous croyez au sujet de la prière

6 mensonges que vous croyez au sujet de la prière

Avouons-le : le “Priez sans cesse ” ne demeure encore qu’un rêve pour la majorité d’entre nous.
Et lorsqu’une soeur nous confie qu’elle passe en moyenne une heure à prier chaque jour, nous oscillons entre scepticisme et envie, et nous la classons dans la catégorie des “super chrétiennes.”
La prière est pourtant la clé qui nous ouvre les portes du Ciel. Alors comment se fait-il que nous soyons aussi réticentes à l’utiliser ? Probablement parce que nous croyons aux mensonges de l’Ennemi sur le sujet !

En voici 5 des plus répandus :

1. Je n’ai pas le temps de prier

Pensez-vous sincèrement que Dieu n’était pas au courant que vous auriez des quotidiens chargés et de nombreuses attentes sur votre dos à peine les yeux ouverts chaque matin, lorsqu’Il a institué la prière comme mode de communication avec Lui ? Le souci, c’est que nous avons adopté cette idée reçue selon laquelle la prière doit se tenir à un temps précis, dans une durée précise, avec des mots précis, dans une posture précise! Et aussi encourageant soit le film “War room”, il peut nous laisser cette fausse impression de la nécessité d’un lieu de prière précis. Du coup, on attend que toutes les conditions soient réunies et comme cela n’arrive jamais, on procrastine ce moment et on sombre corps et âme dans le stress et la confusion mentale!

La vérité : Dieu veut faire partie de chaque instant de nos journées. Créer une intimité avec Lui, c’est accepter de l’inclure dans tout ce que nous faisons : en récurant les toilettes, en changeant une couche, en conduisant pour nous rendre au travail, en planchant sur nos examens de fin de session, sur notre lit d’hôpital, en nous maquillant…etc. Nous aurons toujours le temps de prier quand nous aurons compris que la prière doit faire partie de nous et non pas de notre liste des choses à faire.

2. Je ne suis pas en état de prier

J’aime les Psaumes du roi David en ceci qu’ils expriment tout l’éventail émotionnel de l’être humain. Mais mieux que cela, ils nous prouvent qu’il n’est pas nécessaire d’attendre d’être dans un état particulier pour s’adresser au Seigneur. Dieu attend qu’on vienne à Lui telles que nous sommes : en colère, en pleurs, frustrées, découragées, souillées par le péché, désespérées, heureuses, amoureuses, fortes, faibles, apeurées, fatiguées…etc. Je sais que dans certaines églises on enseigne que les émotions ne doivent pas faire partie de l’attirail de la chrétienne victorieuse, mais rien n’est plus faux ! Qui donc a créé les émotions? Qui donc nous affirme être fort lorsque nous sommes faibles ? Qui donc nous dit qu’on peut se réjouir de nos faiblesses (2 Cor. 12:10)?

La vérité : David était un homme selon le coeur de Dieu (Actes 13:22). Et l’une des raisons à cela, c’est qu’il n’a jamais nié ce qu’il éprouvait, il n’a jamais porté de masque et a suffisamment cru en l’amour et en la miséricorde de Dieu pour venir au pied de son trône tel qu’il était.

3. Dieu n’écoutera pas mes prières

L’Ennemi ne manquera jamais une occasion de vous décourager dans la prière, parce qu’il sait à quelle force celle-ci vous donne accès. L’un de ses moyens privilégiés sera de vous rappeler sans cesse vos péchés pour arriver à vous faire penser que vous êtes indigne de vous présenter devant Dieu avec votre espoir et vos requêtes.

La vérité : il n’y a aucun de vos péchés que le sang de Christ ne puisse laver pour vous permettre de vous présenter devant Dieu avec l’assurance d’être pleinement pardonnée en Christ ! Repentez-vous et priez avec foi et confiance en la justice de Dieu, sans quoi vous videz la Croix de son sens (1 Jean 1:9).

4. Je ne sais pas prier

Je ne compte plus le nombre de personnes à m’avoir affirmé ce propos et je l’ai moi-même dit à maintes reprises, surtout après une séance de prière en groupe. L’éloquence de certaines dans la prière peut nous faire éprouver des complexes et nous faire croire à tort que leurs prières percent davantage le Ciel que les nôtres, souvent gauches et en apparence incohérentes.

La vérité : Dieu se fiche de l’éloquence dans la prière ! Tout ce qui Lui importe, c’est la sincérité, l’humilité et la foi qu’on y met. La parabole du Pharisien et du collecteur d’impôts dans Luc 18 l’illustre bien. Alors, préoccupons-nous davantage du fond que de la forme lorsque nous prions !
Et pour les fois où aucun mot ne sort, Dieu a pourvu à la solution par son Esprit qui intercède pour nous par des soupirs (Rom.8:26).

5. Prier ne fera aucune différence

On parvient souvent à cette conclusion lorsqu’on vit la douloureuse épreuve du désespoir, celle où tout semble perdu parce que toutes nos prières semblent rester lettre morte. Là encore, notre Ennemi ne se privera pas de nous rappeler dans ce temps de confusion, toutes nos prières inexaucées pour accentuer notre découragement et semer le doute dans nos esprits.
Prier demande de la persévérance. Dieu ne demande qu’à se glorifier dans nos circonstances, mais souvent la réponse est délayée dans le temps à cause d’un combat spirituel dont nous n’avons même conscience (voir Daniel 10), ou alors parce que nous choisissons de ne pas voir la réponse, car elle ne correspond pas à celle que nous attendons.

La vérité: la prière fait la différence ! Dieu exauce les prières du juste qui sont en accord avec sa volonté et ses priorités. Aujourd’hui, certains enseignent que Dieu est un distributeur personnel de bénédictions qui cède à nos moindres désirs, si bien que plusieurs entrent avec cette illusion dans la vie chrétienne. Il y a des conditions à l’exaucement des prières et Dieu apporte différentes types de réponses, en accord avec ses objectifs, sa volonté et ce qu’Il juge meilleur pour nous. Oublier ces critères, c’est mettre Dieu dans une boîte et croire à une chimère spirituelle!

6. Mes requêtes sont insignifiantes

Encore un des méfaits de la comparaison…
Face à nous, des gens prient pour vaincre leur cancer, pour ressusciter un mort, pour les besoins d’un ministère de grande envergure, pour sauver une âme égarée dans les méandres du péché… Et tout d’un coup, notre prière pour avoir de quoi remplacer la pièce qui immobilise notre seul moyen de transport devient bien dérisoire. On choisit alors de se taire et de mobiliser nos forces pour les grandes batailles qui semblent valoir plus la peine que la nôtre.

La vérité : Il n’y a pas de petite prière ! Dieu veut que nous lui confiions toutes nos requêtes. Il ne fait pas de favoritisme, ni entre les personnes, ni entre les requêtes de prière. C’est un autre mensonge de l’Ennemi qui veut vous garder loin de la provision divine et vous devez  absolument lutter contre (Phil.4:6)!

Pendant 2 ans, j’ai essayé en vain de revenir à mes cheveux naturels, mais je ne trouvais aucune méthode qui respecterait mon budget. Je me rasais la tête, je revenais au naturel pour retomber dans le défrisage tout aussi rapidement. Jusqu’au jour où j’ai osé prier pour cela, une prière timide, presque honteuse parce que j’avais moi-même jugé ma requête superficielle face aux grandes urgences de ce monde. Et pourtant, Dieu m’a exaucée. Et depuis maintenant cinq ans, je vis mes cheveux au naturel, quasiment sans frais d’entretien et ils n’ont jamais été aussi beaux ! Je confirme qu’il n’y a pas de petites prières !

La prière n’est pas une question de performance et nous ne devons jamais préjuger de ce que Dieu veut entendre ou pas de notre bouche. Tout ce que vous lui direz avec un coeur sincère et humble sera pris en compte. Par contre, Il résistera aux prières orgueilleuses et égocentriques à l’image de celle du Pharisien dans Luc 18 !

Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir compassion et de trouver grâce pour être secourus au moment opportun. – Hébreux 4:16

Bénédictions !

10 étapes clés vers la guérison intérieure

10 étapes clés vers la guérison intérieure

La plupart d’entre nous sommes venues au Seigneur dans le désespoir…

Pour ma part, des années à vivre sous le poids d’un jugement négatif constant ainsi que d’exigences destructrices m’avaient conduite à perdre totalement confiance en moi et en ma capacité à faire quoi que ce soit de bon et de satisfaisant dans la vie. Une prison psychologique qui m’a détruite de longues années et qui m’a empêchée d’être la femme, l’épouse et la mère que le Seigneur m’appelait à être. J’avais goûté à la liberté de Christ après ma conversion dans certains aspects de ma vie. Mais le plus lourd, celui qui me retenait prisonnière, allait demander une approche particulière et je n’en ai réellement pris conscience que des années plus tard. Des années à errer dans ma foi, à procrastiner mon appel par crainte d’inadéquation, à douter des choix que je faisais et qui me semblaient pourtant inspirés, à vivre dans la colère et le ressentiment vis à vis de moi-même, et même dans la honte d’une part de n’avoir pas satisfait aux exigences, et d’autre part de n’avoir pas réussi à quitter la prison par mes propres moyens.

Il aura fallu un ensemble de circonstances et les bonnes personnes placées par Dieu sur mon parcours pour vivre l’une des expériences spirituelles les plus puissantes de mon existence. Les racines étaient bien plus profondes que je ne l’avais imaginé et les ramifications s’étendaient bien plus loin encore. Mais je peux annoncer aujourd’hui que je suis délivrée, par la grâce de Dieu. Le processus de guérison se fait en plusieurs étapes, mais j’ai passé la plus difficile et j’en ressens déjà les fruits dans ma vie et dans ma relation avec Dieu et avec les autres.

Alors, pour celles qui comme moi voudraient sortir du cycle de l’échec et de la malédiction dans leur vie, pour celles qui voudraient entrer dans la vraie guérison intérieure qu’est venu nous apporter le Seigneur, voici 10 étapes que j’ai jugées essentielles dans le cadre de mon propre parcours personnel pour y parvenir.

1. Se faire aider par un groupe de confiance qui priera pour la délivrance de manière spécifique.

J’ai prié longtemps toute seule dans mon coin pour y parvenir, sans résultat. Les chaînes étaient toujours plus lourdes et même s’il me semblait qu’elles faisaient moins de dégâts en moi, il n’en demeure pas moins que les blessures restaient ouvertes et les attaques perpétuelles, bien que moins spectaculaires par leurs effets, étaient bien réelles et continuaient de m’empoisonner.

C’est mon mari qui un jour a fait une analogie intéressante sur le sujet. Il comparait ma situation aux pièges à souris. On emploie un raticide pour neutraliser ces dernières. Au début, elles en mangent et meurent presque immédiatement. Puis, au fur et à mesure, leur organisme finit par s’habituer au poison. Elles développent une certaine tolérance. Le poison ne les tue plus immédiatement, mais cela ne change en rien la nature de ce dernier. Il continue de les ronger et de les détruire de l’intérieur. Cela prendra plus de temps qu’au début, mais l’issue sera la même: le poison les tuera.

Ma guérison devait passer par un pas d’humilité de ma part, celui qui consiste à oser être vulnérable et à partager les tréfonds de mon cœur avec de parfaits inconnus et avec la foi que c’est Dieu lui-même qui les avait mandatés pour cette action. Cette étape exige un courage et une authenticité sans réserves. Devant un groupe d’anciens, chrétiens engagés et confirmés depuis au moins une trentaine d’années, reconnus pour leur foi et pour les fruits dans leurs ministères, j’ai vidé mon cœur. Ils ont prié avec foi et ferveur pour ma délivrance et Dieu est venu Lui-même à ma rencontre. J’en suis ressortie bouleversée, consciente d’être dorénavant entrée dans une nouvelle saison de ma vie chrétienne et enfin libre d’être la personne que je suis appelée à être.

2. Déposer ses fardeaux en continue au pied de la croix.

Une fois les chaînes brisées, le plus important c’est de continuer à vider son cœur devant Dieu. Ne commettez pas l’erreur d’accumuler encore les douleurs, blessures, frustrations qui vous feront murmurer et à nouveau porter des fardeaux qui vous empêcheront d’entrer dans votre destinée. Priez en continue et soyez authentique devant Dieu !

3. Attendre avec confiance pendant le temps de convalescence. Ne pas essayer de se définir soi- même une identité et encore moins à travers le regard de quelqu’un d’autre.

C’est l’étape que j’ai jugée la plus difficile, du fait de mon impatience chronique.
Sachez que vous ressentirez un vide extrêmement profond. Vous avez été libérée de ce qui vous faisait du mal, mais il faudra du temps pour combler le vide par quelque chose de bon. Ce temps de latence peut s’avérer déstabilisant. C’est un peu comme une droguée qui entame une cure de désintox. Elle est libérée de la drogue mais vit la douleur des effets de manque. C’est une période de transition qui laisse la porte ouverte à de nombreux pièges et tentations.

Pour ma part, j’ai très mal vécu cette période et c’est celle que l’Ennemi à choisi pour m’accabler de maux et maladies divers. J’avais soudain le sentiment d’être abandonnée par Dieu. Délivrée et puis quoi ? Qui suis-je ? Que dois-je faire maintenant ? Les questions étaient nombreuses et le plus dur c’était d’attendre sans chercher à se définir soi-même, sans se définir en fonction de ce qu’on croit devoir être, mais plutôt attendre que l’identité que Dieu nous a réservée fasse surface peu à peu. Cette étape exige un lâcher-prise total sur toutes les repères humains et matériels qu’on a pu avoir jusqu’ici.

4. Aspirer à être plutôt qu’à faire, car il s’agit de découvrir sa nouvelle identité en Christ

Nous vivons dans la culture du « je fais, donc je suis ». Et malheureusement, même dans nos églises, on est plus encouragé à Faire pour Dieu plutôt qu’à Être pour Dieu. Or, toute action, même faite pour Dieu, reste vaine si on est vide à l’intérieur et qu’on le fait pour les mauvaises raisons et avec les mauvaises motivations.

Connaître son identité en Christ et agir en rapport avec cette identité nous fera agir avec authenticité et donc en vérité devant Dieu.

5. Se refaire une santé physique

Notre corps est le temple de l’Esprit. Nous devons donc en prendre un grand soin. Après des années d’errance, de souffrance physique, mentale, émotionnelle, prendre le temps de se refaire une santé et une beauté est toujours salutaire. Prenez soin de vous, prenez des vacances, allez chez le coiffeur, à la manucure, osez un nouveau style… Faites-vous du bien au moral et au physique sans soucis du qu’en dira-t-on. Il n’y a aucune vertu dans la négligence!

6. Oser de nouvelles choses

Vous avez toujours voulu faire certaines choses, mais ne vous êtes jamais sentie suffisamment en confiance pour vous lancer ? C’est l’occasion ! Sortez de chez vous, visitez des lieux intéressants, lisez un nouveau livre, essayez-vous à l’écriture, au dessin, à la peinture, engagez-vous dans un nouveau ministère, cuisinez de nouvelles recettes… Osez répondre aux inspirations que vous recevez et vous multiplierez ainsi les occasions de découvrir les talents que vous a attribué le Seigneur et les moyens de les utiliser.

7. Venir en aide aux personnes dans le besoin

Lorsqu’on sert des personnes en souffrance, cela nous aide à relativiser un peu sur les nôtres et à être moins auto-centrées. Lorsqu’on le fait de tout notre cœur, on découvre réellement la joie du service et on fait un pas de plus vers Dieu par la pratique de la vraie religion (Jacques 1.27).

8. Tenir un journal de renaissance

C’est un formidable moyen de se souvenir des grâces et interventions de Dieu dans notre vie. On peut y avoir régulièrement recours lorsqu’on traverse ensuite des moments difficiles, pour se rappeler la fidélité de Dieu par le passé, pour mesurer ses progrès spirituels et pour s’édifier soi-même. Dieu a exigé des Israélites qu’ils se remémorent de leur sortie d’Egypte et que ce souvenir soit passé de générations en générations (Deutéronome 4:10, Deutéronome 7:19). Et aujourd’hui encore, nous gardons les récits de l’Ancien Testament pour tirer des leçons du passé, bien que nous vivions sous la nouvelle alliance en Christ. Votre journal de renaissance sera votre mémoire de la fidélité de Dieu. Consignez-y votre gratitude, les révélations spirituelles que vous recevez, les expériences et conseils édifiants, etc.

9. Prendre des décisions fermes

Nous pouvons parfois être nos propres obstacles. C’est pourquoi, lorsque Dieu ferme une porte, nous devons demeurer fermes, cesser de cogner à ladite porte et ne pas ouvrir au mal qui s’évertue à frapper. Les tentations seront nombreuses, mais nous avons notre part d’efforts à faire pour notre propre guérison. L’un d’eux consiste à tenir ferme pour ne plus replonger dans les vieilles habitudes et relations qui ont contribué à nous enchaîner. Parfois c’est juste pour un temps, parfois c’est pour la vie.

10. Oser la vraie liberté

Les hommes et femmes de Dieu qui m’inspirent le plus dans ma vie ne sont absolument pas ceux et celles qui s’efforcent hypocritement de paraître forts et inébranlables en public et dans leurs discours, alors qu’ils ne le sont en rien en privé. Ceux et celles qui m’inspirent n’ont pas peur d’être vulnérables et ils vivent en vérité, en public comme en privé, sans se soucier des regards extérieurs, parce qu’ils ont acquis l’assurance de leur identité en Christ et ne se définissent plus à travers le regard de personne. Là se situe la vraie liberté. Celle qui vous fait placer le regard de Dieu sur vous au dessus de tous les autres regards, y compris le vôtre. Demeurez en Christ, accrochez-vous au potentiel qu’Il définit en vous, acceptez vos limites, acceptez vos différences, ne comparez ni vos douleurs ni vos combats et efforcez-vous d’être ce qu’Il vous appelle à être en tant que femme, épouse et mère.

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La guérison n’est jamais un processus facile et Dieu prendra toujours le temps de parfaire son œuvre en chacune de nous. Ne vous laissez pas décourager par l’étendue de la tâche. Parfois, on peut se sentir tellement dévastée qu’on peine à croire qu’on finira par se reconstruire ! Rien n’est impossible à Dieu (Luc 1:37 ). Et pour peu qu’on dispose nos cœurs à un nouveau départ, il n’est aucune ruine sur laquelle Il ne soit capable de reconstruire un magnifique château.

Oui, vous pouvez être cette femme belle de cœur, généreuse et douce que l’on voit en vous.
Oui, vous pouvez être cette mère patiente et engagée qui sacrifie volontairement et intentionnellement sa vie pour ses enfants ; Oui, vous pouvez être cette épouse aimante, respectueuse et soumise qui contribuera à reconstruire votre couple.

Vous pouvez être tout ce à quoi votre cœur aspire en tant que personne. Laissez Dieu faire, contentez-vous de vous disposer à sa chirurgie réparatrice et acceptez de vous soumettre à son scalpel, afin qu’Il retire les tumeurs cancéreuses de votre vie.

Les plus beaux arbres sont ceux dont on aura régulièrement élagué les branches malades.

L’Éternel sera constamment ton guide, il répondra à tes besoins dans les endroits arides et il redonnera des forces à tes membres. Tu seras pareil à un jardin bien arrosé, à une source dont l’eau n’arrête jamais de couler. Grâce à toi, on reconstruira sur d’anciennes ruines, tu relèveras des fondations vieilles de plusieurs générations. On t’appellera réparateur de brèches, restaurateur de sentiers fréquentés. – Es.58: 11-12

Bénédictions !

La vie de prière de Jésus

La vie de prière de Jésus

Jésus priait beaucoup. En fait, tout au long de son ministère, on le voit prier pour rendre grâces, pour intercéder, pour des miracles.. etc. Pourquoi le faisait-Il alors qu’Il était un avec Dieu ? Pour nous enseigner le rapport de dépendance à entretenir avec Notre Père et pour nous révéler non seulement Sa Puissance, mais aussi son désir d’exaucer ses enfants. Malgré toutes les exigences de son ministère, malgré les demandes qu’Il recevait de parts et d’autres, Jésus prenait toujours le temps de s’arrêter et de prier pour obtenir l’aide et la force de poursuivre en résistant aux différentes tentations, car Il avait compris qu’il n’y a rien pire que d’essayer de “tourner à vide” pour nous mettre en échec dans notre mission.

Et 2000 ans plus tard, Il demeure l’exemple à suivre plus que jamais dans nos quotidiens bousculés.

Voici 10 exemples qui illustrent la vie de prière de Jésus et que nous sommes clairement invitées à imiter.

Extrait en partie du livre “Praying Jesus way” de Brian J Dodd

1. Jésus croyait en l’efficacité de la prière

Demandez et l’on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et l’on vous ouvrira. En effet, toute personne qui demande reçoit, celui qui cherche trouve et l’on ouvre à celui qui frappe. Qui parmi vous donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain? Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent? Si donc, mauvais comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, votre Père céleste donnera d’autant plus volontiers de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Matt. 7:7:11

2. Jésus s’isolait pour prier

Quand il l’eut renvoyée, il monta sur la montagne pour prier à l’écart et, le soir venu, il était là seul. Matt. 14:23

Voir aussi: Luc 5:16, Matthieu 6:6, Marc 1:35-36

Ne vous contentez donc pas du dimanche ou des soirs de prière à l’église ! L’intimité que nous sommes appelées à développer avec le Seigneur se fait dans le lieu secret (Matt. 6:18), là où nous pouvons librement nous repentir et exprimer nos émotions en profondeur sans craindre le jugement. Même sollicitée par vos enfants en bas-âge, essayez de vous isoler avec régularité pour faire le plein de forces pour chacune de vos journées !

3. Jésus priait avant de prendre des décisions importantes

À cette époque-là, Jésus se retira sur la montagne pour prier; il passa toute la nuit à prier Dieu. Quand le jour fut levé, il appela ses disciples et il en choisit parmi eux douze auxquels il donna le nom d’apôtres. Luc 6:12-13

4. Jésus ne se contentait pas de prier, Il agissait par la foi active !

Nulle part dans la bible on ne voit Jésus inactif, même après ses 40 jours de jeûne et prière ! Pour celles donc qui pensent qu’elles peuvent se contenter toute une vie d’un ministère d’intercession, ce n’est pas le modèle que Jésus nous donne ! Tous les chrétiens sont appelés à prier, à intercéder ET à agir !

En effet, de même que le corps sans esprit est mort, de même la foi sans [les] oeuvres est morte. Jacques 2:26

5. Jésus équilibrait entre prières personnelles (voir point 2) et prières partagées

Environ huit jours après avoir dit ces paroles, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il monta sur la montagne pour prier. Luc 9:28

Voir aussi Luc 9:18 Un jour, Jésus priait à l’écart et ses disciples étaient avec lui. Il leur posa cette question: «Qui suis-je, d’après les foules?»

6. Jésus priait en chansons

Après avoir chanté les psaumes, ils se rendirent au mont des Oliviers. Mc 14:26

7. Jésus priait avant les repas

Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la prière de bénédiction. Puis il rompit les pains et les donna aux disciples afin qu’ils les distribuent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Mc 6:41

8. Jésus priait pour ses disciples

Désormais je ne suis plus dans le monde, mais eux, ils sont dans le monde, tandis que je vais vers toi. Père saint, garde-les en ton nom, ce nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous. […] Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les préserver du mal. […] Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Jn 17: 11, 15, 24

9. Jésus priait pour rendre grâce

À ce moment même, Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit: «Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te suis reconnaissant car c’est ce que tu as voulu. Lc 10:21

Voir aussi Matthieu 11:25 À ce moment-là, Jésus prit la parole et dit: «Je te suis reconnaissant, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et les as révélées aux enfants.

10. Jésus intercède toujours pour nous

De même l’Esprit aussi nous vient en aide dans notre faiblesse. En effet, nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais l’Esprit lui-même intercède [pour nous] par des soupirs que les mots ne peuvent exprimer. Et Dieu qui examine les coeurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est en accord avec lui qu’il intercède en faveur des saints. Rom. 8:26, 27

Par conséquent, il peut aussi sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu à travers lui, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Héb. 7:25

Soyons des imitatrices de Jésus-Christ en matière de prière !

Bénédictions !

Le véritable but de la vie

Le véritable but de la vie

Quel est le but réel de la vie? Pourquoi suis-je sur terre? Qu’attend Dieu de moi? C’est l’éternelle question à un million de dollars que nous sommes toutes amenées à nous poser un jour ou l’autre, lorsque nous réalisons avec tristesse le vide laissé par toutes ces choses qu’on croyait cruciales et qu’on avait choisi de poursuivre, parfois pendant de très longues années.

Adolescente, je menais une vie sereine. Longtemps, je n’ai pas eu à me préoccuper de ce que j’avais à faire de ma vie. Mes parents s’en étaient chargés et avaient pris soin de bien définir mon avenir et mon parcours. J’avais certes quelques rêves d’enfant, une vision plus ou moins réaliste de la manière dont je voulais vivre les choses, mais sans plus. Le but de ma vie était de devenir celle que mes parents attendaient de moi.

Et puis vint mon entrée dans la vie adulte, qui s’est faite de manière assez brutale. Du jour au lendemain, je me suis retrouvée à devoir gérer des aspects dont je ne soupçonnais pas vraiment l’existence, beaucoup de contraintes en même temps, des responsabilités auxquelles je n’étais pas préparée, des pressions que mon jeune âge et l’urgence de ma situation ne me permettaient pas d’assumer. Vint aussi le moment où une voix intérieure se mit à me faire réaliser que mes aspirations profondes différaient de celles que je m’étais engagée à suivre. Je me suis retrouvée prise entre deux feux : écouter la voix intérieure ou écouter mes parents ; écouter la voix intérieure ou écouter ma raison ? Et nous arrivons toutes un jour ou l’autre face à ce type de choix : voix intérieure ou raison?

J’ai choisi d’écouter la voix intérieure malgré les nombreux challenges qui s’en suivraient et qui n’ont pas manqué. Et il m’a fallu une décennie entière pour réussir enfin à être en paix avec ce choix difficile, mais qui me permet aujourd’hui d’écrire ces lignes avec vécu et vérité. J’ai vécu la peur de l’échec, l’angoisse permanente de passer à coté de ce pour quoi je suis réellement faite, la crainte de commettre des erreurs que je ne pourrais pas rattraper par la suite, la terreur de ne pas porter du fruit, de poursuivre les mauvais objectifs, d’épouser le mauvais mari, d’avoir les mauvais enfants, d’habiter la mauvaise maison, d’avoir les mauvais amis, d’être une mauvaise personne, de faire les mauvaises études, de vivre dans le mauvais pays, de choisir la mauvaise déco… La peur. Oh, je peux témoigner avec force aujourd’hui que c’est la redoutable arme employée par l’Ennemi, précisément lorsque l’on se retrouve à un carrefour de sa vie. Cette peur qui paralyse, cette peur qui m’a longtemps paralysée dans bien des domaines de ma vie.

C’est pourtant le simplissime secret que nous sommes nombreux à vouloir compliquer, nous imposant souvent une quête sans issue de laquelle nous ressortons découragées et déçues. Le simplissime secret d’ une vie heureuse et accomplie, révélé depuis toujours par le Dieu du bonheur et de la simplicité.

Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. – Jean 13:34

Dieu nous aime au delà de tout. Dieu nous aime envers et contre tout. C’est cet amour sans bornes qui l’a poussé à nous envoyer, puis à offrir en sacrifice son propre fils unique sur la Croix, afin que nous soyons sauvés. Le Salut en Jésus-Christ est un don entièrement gratuit, une grâce accordée en toute simplicité à tous ceux qui le reconnaissent comme Seigneur et Sauveur dans leur vie.

Mais cette nouvelle naissance nous engage aussi dans un processus de changement qui implique le respect des commandements, ce qui sera la marque de l’amour que nous portons à notre tour à Dieu. Jésus, par sa vie parfaite, sa mort et sa résurrection a pourvu en tous points à ce dont nous avions réellement besoin pour connaitre le bonheur et entrer dans la grâce de Dieu. En tant que Chrétiens, nous sommes et avons donc désormais tout en Christ. Nous sommes dorénavant placés à différents stades de vie et équipés de dons divers, afin de combler à notre tour les besoins de notre prochain.

Dieu se sert de nous pour atteindre notre prochain et il se cache donc derrière chacune de nos vocations, aussi “insignifiante” puisse t-elle paraître à nos yeux, de sorte que chaque service rendu à notre prochain soit sacré, parce qu’en réalité, c’ est Dieu lui même qui travaille à travers nous pour combler les besoins de celui ou de ceux que nous servons. Et c’est là que se révèle le véritable but de notre existence.

Voilà pourquoi je reste perplexe face à la vocation de certaines églises qui fonctionnent par “cercles privilégiés”, qui abhorrent le service aux incroyants et qui fonctionnent telles des monarchies autocentrées. Où est l’idée de partage, d’ouverture, de compassion prônée par Jésus lui-même pendant son ministère ? N’a t-il pas dit n’être pas venu pour les bien-portants, mais plutôt pour les malades (Marc 2:17)? Quel autre message que l’intolérance véhiculons-nous en œuvrant exclusivement dans le petit milieu confortable et privilégié que nous offre notre église, plutôt que d’aller vers le prochain pour qui l’on sera peut-être l’unique “Jésus” qu’il sera amené à rencontrer de sa vie ?

Le service à Dieu au travers du service à notre prochain EST le véritable but de notre existence.

Et ce prochain se trouve au plus près de nous, avant de se trouver à Djibouti, au Soudan, à Madagascar ou à Tombouctou !

Et ce service consistera en une multitude de “petites choses” avant de consister en la construction d’une école, d’une mégachurch ou d’un voyage missionnaire à dix mille kilomètres de chez soi !

Qui est mon prochain? Quels sont ses besoins? Comment puis-je les combler? Voilà les trois préoccupations primordiales d’une vie en Christ qui assure bonheur et épanouissement.

Un exemple concret pour nous les femmes :
– Qui est mon prochain? Marc, mon mari.
– Quels sont ses besoins? Il a besoin de linge propre et d’un bon repas à la fin de sa journée de travail. J’essaye de combler ces besoins en faisant des lessives régulières et des plats maison aussi souvent que possible.

Autre exemple :
– Qui est mon prochain? Esteban, mon fils. J’ai été appelée à être sa maman.
– Quels sont ses besoins? À cause d’une malformation visuelle découverte tardivement, j’ai dû faire le choix il y a plusieurs années de le déscolariser en plein milieu d’année pour assurer un suivi plus approprié de sa rééducation et une approche plus personnalisée de son éducation. Le Seigneur a presque complètement restauré sa vue aujourd’hui. Gloire à Dieu !!!

Dernier exemple :
– Qui est mon prochain? Mes lectrices.
– Quels sont leurs besoins? Elles ont besoin d’être encouragées dans leur rôle de femmes, de mères et d’épouses chrétiennes, dans leur spiritualité et dans leur choix de devenir des femmes intentionnelles dans un monde qui ne leur facilite pas toujours la tâche. Je les encourage par mes expériences, mes apprentissages, mes témoignages et quêtes personnelles, au travers de ma passion pour l’ écriture qui me vient de Dieu.

Celui qui est fidèle dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l’est aussi dans les grandes. Si donc vous n’avez pas été fidèles dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables ? Luc 16:10-11

Je sais par expérience que le bonheur ne se trouve pas dans le grands accomplissements, ni dans les richesses tape à l’ œil, sinon il n’y aurait pas autant de riches malheureux et suicidaires. La vraie richesse se trouve dans cette multitude de petites choses que l’ on doit souvent faire de manière répétitive et intentionnelle, c’est-à- dire sans jamais en perdre de vue le sens profond. Un exercice souvent compliqué sur la durée, surtout pour nous les mères de famille, lorsqu’on doit changer une couche, veiller un enfant malade nuits après nuits, ramasser des dégâts de table ou répéter une consigne pour la énième fois de la journée ! J’ai appris que le bonheur se trouve en faisant le choix de la simplicité et du don de soi gratuit dans tous les domaines : un sourire, une présence, le plat préféré cuisiné avec amour, un coup de fil, une visite de soutien à une voisine esseulée… J’ai appris enfin que le véritable bonheur se trouve dans toutes ces choses que l’argent ne peut acheter : l’amour inconditionnel, la santé, le contentement, la paix intérieure, le véritable respect, le temps, l’estime de soi et les souvenirs précieux qu’on emporte avec soi.

Alors, bien-aimées, prenons courage! Ne cherchons plus le but de notre vie. Dieu l’a voulu simple. Il n’est point caché, il ne s’agit guère d’une quête mystérieuse et il ne s’amuse pas à nous voir errer, telles des souris dans un labyrinthe.

Le but de notre vie est de rendre Dieu vivant pour tous ceux qui nous entourent au travers de l’amour et des services que nous rendons, chacune avec les dons qui nous ont été attribués.

Dieu est derrière chaque geste, chaque action posée avec la bonne motivation de cœur. Et lorsque, prises dans nos inévitables doutes, nous Lui poserons la question de savoir ”mais quand t’ai-je réellement servi Seigneur, moi qui n’ait fait que des tâches insignifiantes toute ma vie? ” Nous entendrons cette réponse de sa part: ”Toutes les fois que [tu] as fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que [tu] l’as fais ”(Matt 25:45).

Prenez le temps de regarder cette publicité, si vous ne l’avez déjà fait. Inspirante, profonde et magnifique dans son message.

Bénédictions !