3 principes de l’hospitalité véritable

Le Seigneur me met à coeur de recevoir chez moi, mais…

ma maison est trop petite
– ma vaisselle est dépareillée
– je n’ai pas assez de place
– j’ai des animaux de compagnie
– je ne suis pas forte en cuisine… etc.

J’ai entendu cette phrase à plusieurs reprises depuis le lancement de notre table dans le cadre du ministère des femmes de mon église. Cette petite phrase, complétée de toutes sortes de raisons, révèle les insécurités dont la plupart d’entre nous sommes prisonnières, souvent au point de nous paralyser, y compris dans les oeuvres que le Seigneur nous appelle à réaliser pour son Royaume.

Nous avons toutes à coeur l’hospitalité. Dieu nous a ainsi faites, que nous aimons naturellement nous ouvrir aux autres. Mais l’ennemi nous pousse à bâtir de nombreuses forteresses autour de nos coeurs et de nos vies, en multipliant toutes sortes de déceptions, trahisons, complexes et insécurités qui nous empêchent dorénavant de faire de nos maisons et de nos coeurs l’église aux portes ouvertes qui devrait propager l’amour avec simplicité, comme le faisait Jésus.

Pratiquer l’hospitalité radicale est un choix, un choix à la portée de toutes celles qui ont à coeur de vivre une foi intentionnelle.

Voici 3 principes essentiels de l’hospitalité véritable, à se rappeler pour réussir à dépasser nos craintes et oser vivre régulièrement et spontanément ce commandement si important !

1. Il ne s’agit pas de votre maison

Plus nous avançons dans notre foi, plus nous sommes en quête de relations authentiques que nous pouvons nourrir dans un environnement sécurisant, celui où on se sait écoutée et encouragée sans jugement. Les femmes n’ont pas besoin d’un salon de catalogue de déco, elles ont besoin de vous ! D’une femme suffisamment bien dans sa peau pour s’offrir aux autres, d’une femme qui n’a pas peur de se montrer vulnérable et qui n’hésite pas à mettre de côté sa liste de choses à faire pour partager face à face la réalité de leur vie.
Quand vous ouvrez votre foyer aux autres, c’est une partie de vous que vous offrez, une zone franche qui choisit les relations plutôt que la perfection, un espace où l’autre se sent aimée et valorisée. Les femmes oublieront facilement l’apparence de votre intérieur, mais elles n’oublieront jamais comment vous les avez faites se sentir lorsqu’elles étaient chez vous. Et ça, c’est la plus merveilleuse des semences !

La maison qui pratique l’hospitalité est d’abord celle de votre coeur imparfait, mais parfaitement prêt à aimer.

2. Il ne s’agit pas de vos talents culinaires

Croyez-en mon expérience, la nourriture est loin d’être le plus important ! Quand des femmes se retrouvent intentionnellement dans le but de partager sans masques leur réalité, la dernière chose qu’elles viendront noter, ce sera la qualité de votre cuisine ! Alors oui, c’est tout de même important de proposer quelque chose de bon à manger, mais cela ne doit pas être une source de stress ou un facteur limitant dans votre désir de pratiquer l’hospitalité. La nourriture apporte cette indispensable touche conviviale et contribue à disposer les coeurs au partage. C’est la raison pour laquelle une belle partie du ministère de Jésus se faisait autour des repas. Mais l’essentiel reste et restera toujours l’amour manifesté par l’écoute et par les encouragements qui permettront à l’une et l’autre de repartir meilleure qu’elle n’est arrivée. Alors, sentez-vous libre d’offrir quelques chips, une salade verte ou un poulet rôti acheté tout prêt, ça suffira amplement !

Depuis que nous faisons nos tables, bien que j’aie à chaque fois apprécié le repas servi, mes meilleurs souvenirs restent liés aux bénédictions qu’ont retiré les femmes des différents partages.

3. Il ne s’agit pas de vous

Voici la clé de la véritable liberté en Christ: réaliser qu’il ne s’agit et qu’il ne s’agira jamais de vous personnellement, mais de l’instrument que vous pouvez être entre les mains du Seigneur pour manifester aux autres son amour. C’est tellement libérateur d’aborder le service dans cette perspective ! Cela dispose nos coeurs et crucifie nos doutes, complexes et insécurités. Il ne s’agit pas de nous, il s’agit de Christ à travers nous !

Pratiquer l’hospitalité reste donc avant tout une question de choix: est-ce que je veux servir le Seigneur par tous les moyens qu’il met à ma disposition, oui ou non?

Jésus n’a pas attendu d’avoir le barbecue dernier cri pour cuisiner pour ses disciples sur la berge ! La femme sunamite, bien que riche, ne s’est pas équipée de la dernière vaisselle à la mode pour recevoir le prophète Élisée ! Marthe n’a pas pris de cours de cuisine ni cumulé les livres de grands chefs pour recevoir Jésus ! Et pourtant, quel invité elle recevait !

Bien-aimées, il est tellement important et urgent que nous revenions à la simplicité dans la pratique du coeur de Christ. Nous devons accepter de mourir à la trop haute opinion que nous avons ou voulons donner de nous-mêmes pour revenir à ce qui compte vraiment, à ce qui compte réellement: l’amour. Cet amour ne sera jamais dans le matériel, ni les apparences, ni la réputation. Il sera toujours dans l’expression du coeur, par la présence, par l’écoute, par l’attention, par l’encouragement, par le service humble.

Je suis bénie de voir de plus en plus de femmes oser la table dans mon ministère. Et encore plus bénie de voir comment le Seigneur utilise avec puissance cette modeste oeuvre dans le coeur des participantes! Je ne vous encouragerai jamais assez à faire ce pas à votre tour. Osez et voyez Dieu se manifester dans son église !

Bénédictions !

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