Un rappel nommé Covid-19

Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. – Matthieu 24:42-44 

À l’heure où j’écris ces lignes, le monde entier est en train de combattre une pandémie de Coronavirus qui a déjà fait des milliers de morts dans plusieurs pays. C’est la panique générale, les gouvernements font passer mesures après mesures, les grands rassemblements sont annulés pour une durée indéterminée, les supermarchés sont pris d’assaut pour faire le plein de provisions et les écoles, y compris celles de mes enfants, sont désormais fermées. Le monde a peur et le monde réagit comme il le fait si souvent dans de pareils cas : en comptant sur ses forces, sa planification et ses provisions pour échapper à la maladie, à la mort.

Je suis une mère de famille avec de jeunes enfants qui chaque jour prenaient le chemin de l’école où pendant plusieurs heures, ils côtoyaient des centaines d’autres enfants. Alors bien évidemment, ces jours-ci, à la moindre toux ou au moindre éternuement, la question surgit inévitablement dans ma tête : a-t-il/elle attrapé le virus? Je fais religieusement appliquer les mesures de prévention et je reste à l’affût des nouvelles, ce qui est bien contraire à mon principe “anti-nouvelles” habituel.

Chrétien ou non, il est difficile de passer à côté des interrogations raisonnables que suscite une telle crise. Il serait même totalement irresponsable et égoïste de notre part de choisir de ne pas appliquer les mesures de prudence, sous prétexte que notre Dieu est plus grand que le Coronavirus. Ce n’est pas sans rappeler ces “pasteurs” qui se faisaient volontairement mordre par des serpents pour tenter de prouver la véracité de Marc 16: 17-18. Beaucoup en sont morts, parce qu’ils ont oublié cette parole de Christ : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu (Matthieu 4:7). La sagesse de Dieu nous appelle non seulement à considérer le danger quand il est réel (sans pour autant sombrer dans la paranoïa et vivre dans la peur), mais aussi à respecter les autorités et les mesures qu’elles mettent en place.

Mais revenons au Covid-19.

Alors que je parcourais frénétiquement les dernières nouvelles en me demandant si je devais moi aussi faire ou non des provisions “au cas où”, une chose me frappa : des milliers de personnes se préparent à l’arrivée du virus dans le monde, virus dont on peut prédire et observer la propagation à la région près, mais combien se préparent à l’arrivée de Christ, qui elle sera soudaine et plus radicale?

Croyants ou non-croyants, nous sommes tous concernés, car nous vivons nos vies sans réellement réaliser l’imminence de cet événement qui changera absolument tout et pour toujours. Aucun vaccin, aucune provision, aucun masque, aucune dose de Clorox ou de désinfectant n’y pourra rien. Christ reviendra soudainement et nous serons tous surpris. S’il est une leçon que me rappelle cette pandémie, c’est bien celle de veiller et de me tenir prête, non pas seulement contre le Coronavirus, mais pour rencontrer à n’importe quel instant de ma journée ou de ma nuit, mon Seigneur à Qui je devrai rendre des comptes : serais-je prête (Matthieu 24:44)? Me trouvera-t-Il occupée aux affaires qu’Il m’a confiées (Matthieu 24:46)? Serais-je de ceux qu’Il reconnaîtra comme Siens quand ils diront “Seigneur, Seigneur“(Matthieu 7:21)? Mieux encore, me dira-t-Il: “Gina, bonne et fidèle servante, entre dans la joie de ton Maître (Matthieu 25 : 21)?” Ou encore:  “Gina, je suis fier de toi, car tu as combattu le bon combat, tu as terminé la course, tu as gardé la foi (2 Timothée 4:7)?

Alors oui, je dois absolument prendre en compte les alertes et précautions mondiales au sujet de ce dangereux Covid-19 qui se propage à la vitesse grand V, mais je dois aussi me rappeler qu’Il y a tout autant, voir plus imminent que lui : le retour du Seigneur ou même simplement une mort soudaine, possible à n’importe quel instant et de mille façons autres que par le Coronavirus. La véritable question à se poser est : serez-vous prête? La véritable question à se poser pour les chrétiens tièdes ou pour les non-croyants, c’est : “Où passerai-je mon éternité ?” Parce que vous pourrez échapper au virus grâce à toutes les précautions d’usage, mais aucun de nous n’échappera à ce moment décisif qui clarifiera la trajectoire de notre prochaine vie. Car en effet, qu’on le croit ou non, il y aura bien une autre vie après celle-ci. Et la crainte d’attraper le Coronavirus ne sera rien à côté de celle que l’on ressentira si on se retrouve face à Christ sans avoir la certitude de son Salut.

Appliquons donc à tout prix les consignes d’usage pour éviter le virus et sa propagation. Servons notre Dieu, et Il bénira notre pain et notre eau et éloignera la maladie du milieu de nous (Exode 23:25). Élevons l’Éternel qui est effectivement au dessus de cette pandémie. Mais que ce Covid-19 soit un rappel pour nous tous que nos jours sont comptés et que ceux-ci peuvent s’arrêter sans qu’aucune couverture médiatique ne nous aide à nous y préparer.

Christ vous attend pour un Salut gratuit et une vie éternelle sans Coronavirus à ses Côtés. Et ça, vous pouvez y avoir accès dès aujourd’hui.

Le jour du Seigneur viendra comme un voleur [dans la nuit]. Ce jour-là, le ciel disparaîtra avec fracas, les éléments embrasés se désagrégeront et la terre avec les oeuvres qu’elle contient sera brûlée. – 2 Pierre 3:10

Photo par Edwin Andrade on Unsplash

À lire également

Petit projet maison : mes chaises de comptoir

Petit projet maison : mes chaises de comptoir

Voici un petit projet que j'ai réalisé il y a quelques mois. Je suis une grande adepte des meubles seconde-main pour des raisons de prix, mais aussi parce je peux librement laisser cours à ma créativité sans dépenser une fortune. Nous venions d'emménager dans notre...

J’ai 37 ans et j’ai réussi

J’ai 37 ans et j’ai réussi

Dans quelques jours, je vais fêter mes 37 ans. Et comme chaque année à la même date, le même bilan s'impose : où en suis-je de ma vie ? Quels progrès ai-je effectués ? Quel regard est-ce que je pose sur la vie ? Mais plus important encore, à quoi dois-je mesurer mon...


Pourquoi et comment je fais le carême


Pourquoi et comment je fais le carême

Il y aura deux types de lecteurs pour cet article : ceux qui liront dès le titre avec la conviction d’avoir trouvé une de ces chrétiennes  « catholisée » qui n’a rien compris à l’Évangile de Jésus-Christ. Ils penseront trouver dans cet article de quoi me jeter la...

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *