Bon, on va être honnête : le mot “été” est un bien grand mot pour ce qu’a été cette saison cette année 2017. Pluie, pluie et encore de la pluie. En plein mois d’août, il a fallu remettre un peu de chauffage dans les maisons et sortir les gilets !
Qu’à cela ne tienne, le Seigneur, Lui n’a pas chômé. Et cette saison a été propice à de nombreux enseignements et révélations qui m’aident à m’ajuster pour la suite, aussi bien dans mon cheminement spirituel que dans mon appel.
Sans ordre particulier, voici quelques-unes des choses que j’ai apprises cet été, une habitude simple que j’ai adoptée pour célébrer le sacré, le léger, le fascinant, le ridicule et toutes ces petites choses qui font une vie.
1. La quarantaine est une étape cruciale dans la vie d’une femme
Certes, je n’y suis pas encore, mais je m’en rapproche. Je n’ai jamais eu peur de vieillir et je ne suis pas du genre à falsifier ni cacher mon âge ou mes rides. Mais je dois avouer que je suis sidérée par la multitude de changements qui surviennent dans mon corps, tout particulièrement. J’ai vu défiler ces dernières années avec une certaine légèreté, c’est-à-dire sans trop m’attarder sur les “petits” changements que subissaient mon organisme, mais surtout en pensant que j’avais encore les choses sous contrôle, d’une certaine manière… Mais depuis le début de cette année et plus particulièrement cet été, j’ai l’impression d’être en roue libre. Tout ce qui semblait marcher doit être revu et c’est avec effarement et une certaine nostalgie que je dois désormais redécouvrir ce corps, ce compagnon de route qui semble avoir parcouru tout un trajet sans moi. J’entre donc dans la phase des compléments alimentaires pour combler des carences et trouver un nouvel équilibre hormonal, je dois revoir les routines qui marchaient depuis bon nombre d’années, accorder une attention encore plus rigoureuse à mon alimentation en me faisant violence pour y intégrer désormais des aliments par nécessité et non plus par goût, mais surtout, je dois ralentir le rythme et revoir constamment mes priorités en faisant des choix drastiques au besoin, pour préserver mon équilibre mental, émotionnel et spirituel. Car j’ai aussi observé que tout déséquilibre à ce niveau a des conséquences sur le corps bien plus graves qu’à 20 ou 30 ans. C’est tout un nouvel apprentissage qui a des bons et moins bons côtés: d’une part je suis enthousiaste et curieuse de voir ce que Dieu me réserve pour cette nouvelle étape sur tous les plans, mais d’autre part, dans cette phase de transition, je me sens étrangère à ce nouveau corps et le moindre changement a tendance à me perturber, avec notamment la crainte de la “grosse” maladie…
Mais Dieu est bon et ses voies sont sûres. Il m’aide à m’adapter et il me plaît beaucoup en ce moment de vivre sa présence et son conseil attentionné dans tous ces changements.
2. Blacklist est une série dangereuse pour la qualité de votre sommeil
Netflix a sorti la saison 4 de cette super série, haletante et dangereusement addictive. Et le comble, c’est qu’ils ont gardé le format de 22 épisodes au lieu de 13 qui est le maximum pour les séries de ces dernières années. Résultat: mes nuits se sont faites courtes, et j’ai bien dû me rendre à l’évidence : l’époque où je dormais à 2 heures du matin pour me réveiller fraîche comme la rosée à 6h30 est bel et bien révolue ! Désormais, entre le moment où j’ouvre les yeux dans mon lit et celui où j’arrive effectivement à quitter ce dernier, il se passe au moins 15 minutes ! Et il m’arrive même de descendre l’escalier jusqu’à la machine à café sans être vraiment réveillée avant d’avoir bu la première gorgée. La quarantaine, je vous dit !
Pour en revenir à Blacklist, je recommande vivement la série et cette saison 4 pour les amatrices du style. Elle n’est certes pas révolutionnaire, mais les séries de qualité se font rares.
3. Les chemins de Dieu exigent que nous soyons flexibles et courageuses
Parfois on avance sur un sentier avec la conviction qu’il est dans la volonté de Dieu : ce que j’appelle le fond. Mais bien souvent on peut être dans sa volonté, mais être condamnées pour un temps à marcher à l’aveugle, pas de foi après pas de foi, en suivant la nuée et en s’ajustant à mesure que le Seigneur dévoile la suite du parcours. Et parfois, ces ajustements ressemblent à cette danse qu’on déteste : un pas en avant, deux pas en arrière ! Cette approche peut donner l’impression d’un éternel recommencement, avec la frustration de devoir sans cesse revoir sa copie. Un peu comme un écrivain en herbe qui obtient son premier contrat avec une maison d’édition et qui se voit renvoyer sans cesse son manuscrit pour en revoir la forme tout en conservant le fond.
C’est un peu mon parcours avec ce site. Commencé et revu une bonne dizaine de fois depuis 2011, je me suis finalement décidée à le mettre en ligne en choisissant de m’arrêter sur ce qui semblait au premier abord coller le mieux à mes engagements du moment. Et oui, je l’avoue, j’ai délibérément ignoré cette petite voix intérieure qui m’appelait à adopter une approche que je ne me sentais pas capable d’assumer, et cela pour une raison bien précise : la crainte.
La crainte de l’inadéquation
La crainte du regard des autres
La crainte de ne pas réussir à tout gérer
La crainte de ne pas être aussi productive que je le voudrais… ou pire, que les autres l’attendraient!
La crainte de me rendre esclave d’une mode, d’une tendance perverse très présente dans le monde et qui croît dangereusement dans le milieu du web chrétien…
La crainte… Mais aussi cet éternel besoin de vivre les choses afin de toujours écrire selon mon propre motto : “en vécu et en vérité “.
J’avais aussi besoin de me sentir libre dans ce que j’étais appelée à faire. Et plutôt que d’attendre encore je ne sais combien de temps, j’ai choisi de mettre à disposition ce que j’avais déjà en stock et d’enrichir progressivement au rythme de mes propres expériences.
Mais l’été 2017, mon premier quarante jours de jeûne et prière a trouvé faveur aux yeux du Seigneur. J’ai obtenu des réponses à des questionnements de longue date, mais aussi un équipement supplémentaire pour l’exercice de mon appel sur ce site. J’en ressors avec plus d’assurance, plus de clarté et plus de liberté pour aller enfin dans le sens indiqué, en déposant chaque ligne sur l’autel et en laissant Dieu maître du résultat et de l’impact.
La suite ? Progressivement sur ginaoum.com 🙂
4. La fin du monde serait pour le 23 septembre… encore.
Loin de tourner en ridicule les prophéties eschatologiques (des temps de la fin), je dois bien avouer qu’à force d’entendre toutes sortes de prédictions et interprétations, j’ai fini par ne désirer qu’une chose : tout couper !
Cet été, il y a eu l’éclipse solaire suivie des dévastateurs ouragans Harvey et désormais Irma. Et une tempête solaire est annoncée pour les prochains jours. Oui, la nature se déchaîne et les signes du retour de notre Seigneur se multiplient. Mais voici ce qui m’importe réellement : est-ce que je serai prête à son retour? Serai-je une vierge folle ou une vierge sage (Matthieu 25)? Est-ce que mon maître me trouvera occupée à ses affaires quand Il reviendra (Luc 12:43)? Quel type d’arbre aurai-je été et quels types de fruits aurai-je porté pour sa gloire (Matthieu 7:18) ?
Je ne sais combien nous sommes, mais je fais partie de celles-là qui arrivent à un stade de leur vie où on a besoin que les choses comptent, aient du sens, que les choix soient plus intentionnels, que la vie soit plus significative. On devient alors plus radicale, plus pro-active, plus participante aux changements qu’on veut voir survenir en nous et autour de nous. C’est maintenant qu’on donne vie à nos rêves ou qu’on meurt avec nos regrets. Le temps n’est plus à la foi contemplative ni aux poursuites vaines, illusoires et matérialistes. Le temps n’est plus à se lamenter sur ce qu’on n’a pas, mais à foncer avec ce qu’on a entre les mains. Le temps n’est plus à rêver à ce qui aurait pu être, mais à bâtir ce qui peut encore prendre vie. Le temps n’est plus à l’hésitation ni à la résignation. Le temps est au choix, à la conviction, à la décision et à l’action.
Ça m’a longtemps fait peur. Mais maintenant je veux vivre dans ce temps, pour de vrai.
5. On ne découvre ses capacités qu’en les exerçant.
Dans le cadre de mon ministère à l’église, nous organisons ce mois notre première conférence de femmes. C’est l’inconnue totale et un pas de foi gigantesque pour moi. Il a fallu communiquer, et cette étape a nécessité que je sorte de ma zone de confort, coachée et encouragée par mon cher époux. Je suis très fière du résultat, mais surtout d’avoir osé franchir ce nouveau cap. Cet été, nous nous sommes beaucoup amusés en réalisant cette bande-annonce que je vous invite à regarder.
Et si vous passez par Granby le 30 septembre, vous êtes la bienvenue !
Et vous, qu’avez-vous appris cet été 2017 ?
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