LIBRE… des attentes des autres

Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. – Jean 8:32

Dans la vie, il y a des gens qui sont là pour une raison, d’autres pour une saison et d’autres pour la vie. Dieu a fait de nous des êtres relationnels dans le principal but de manifester l’oeuvre de la Croix, l’amour, mais aussi pour nous inspirer et nous édifier les uns les autres.

Oui mais voilà : vivre au contact d’humains imparfaits n’est pas sans risques. On est susceptible de se faire blesser, ou pire, de se rendre prisonnières des autres et donc de lier nos choix et valeurs de vie à leurs attentes. Christ étant venu nous apporter la liberté, il n’y a rien de plus triste pour une chrétienne que de se remettre sous le joug d’un esclavage. Souvenons-nous que chacun rend des comptes pour lui-même, et que vous ne pourrez pas prendre devant Dieu les autres comme prétexte pour justifier le choix d’un autre maître que Christ dans votre vie.

Trop souvent, nous laissons leurs insatisfactions diriger notre vie. Nous nous attelons à répondre à leurs exigences, besoins et caprices, dans le but de leur plaire ou de conserver une amitié bien souvent à sens unique. Nous vivons alors au gré des retours qu’ils nous font sur nos performances. Mais comme disait le sage : “Si tu vis de l’acceptation des autres, tu mourras de leur rejet.”

Vous ne pourrez jamais satisfaire tout le monde. Et c’est quelqu’un qui a longtemps essayé d’atteindre cette chimère qui vous le dit ! Quelque soit la personne que vous essayez de rendre heureuse, il y en aura toujours une qui ne le sera pas de vous. Votre style vestimentaire, votre attitude, la tonalité de votre voix, la façon dont vous vivez votre vie, le choix de votre église, la déco de votre maison, votre personnalité, votre caractère, vos dons… Il y aura TOUJOURS des mécontents.

Vous rappelez-vous de l’immense foule qui acclamait Jésus à son entrée à dos d’âne à Jérusalem? N’est-ce pas la même foule qui a réclamé sa crucifixion quelques jours plus tard ?

Ne vous faites aucune illusion : les gens qui sont pour vous aujourd’hui seront contre vous demain à la seconde où vous ne les satisferez plus. C’est le propre de l’être humain. Accepter cette réalité, c’est se libérer. Car si vous permettez à un tel cycle de prendre cours dans votre vie, vous vous engagez dans une voie de profonde tristesse et de dévalorisation personnelle.

Si Christ ne s’est pas fait aimer de tous, croire et essayer d’y arriver, vous, est non seulement présomptueux, mais tout bonnement illusoire !

La vérité qui vous libère des attentes des autres ?

Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. – Galates 1:10

Réaliser que plaire à Dieu est la SEULE attente que vous ayez à combler de votre vie vous permettra de ne rechercher que l’approbation de Dieu seul, plutôt que celle des autres. Si tu t’alignes aux standards de Dieu, peu importe que tu satisfasses aux attentes de quelqu’un d’autre ou non.

Fais de Christ ton seul maître et tu seras réellement libre, car tu trouveras toujours grâce à ses yeux.

En Lui.

 

 

À lire également

Désert spirituel: 7 moyens d’en sortir

Désert spirituel: 7 moyens d’en sortir

Les déserts spirituels font partie intégrante de la vie du Croyant. Passée l'euphorie qui accompagne la nouvelle naissance, tôt ou tard dans nos parcours de vie chrétienne, nous sommes toutes confrontées à ce douloureux moment où l'on s'interroge sur la réalité ou...

Quel était ton “Pourquoi” ?

Quel était ton “Pourquoi” ?

Et voilà! Janvier est déjà terminé... Oserais-je vous demander où vous en êtes de vos bonnes résolutions du nouvel an ? La question est bien embarrassante pour plusieurs, n'est-ce pas? Pour moi en premier. J'ai eu la tristesse de voir s'évaporer très rapidement toute...

Apprendre à s’aimer: mon parcours

Apprendre à s’aimer: mon parcours

Cet article a été à l'origine posté au printemps 2017. Je le remets en ligne avec quelques mises à jour. Un soir, il y a quatre ans, mon mari me relatait sa conversation avec le chauffeur de l'autobus qui conduisait alors nos enfants tous les matins à l'école. C'est...

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *