Le mois s’est terminé, ce qui veut dire que c’est le moment de faire un flashback ! Si vous êtes nouvelle ici, sachez que c’est une pratique régulière que j’essaye de m’imposer de sorte à pouvoir prendre le temps de la réflexion sur les enseignements du passé avant de poursuivre ma marche de vie. C’est aussi l’occasion de célébrer le fascinant, le ridicule, le sacré et les petites choses. Je vous invite à contribuer à cette réflexion en postant dans l’espace commentaires ce que vous avez vous aussi appris au courant du mois. Nous sommes toutes à différents stades de nos vies et c’est une occasion légère d’avancer toutes ensemble !
Ce que j’ai appris en juillet : demander et accepter le brisement de Dieu est le meilleur cadeau de vie chrétienne qu’on puisse s’offrir.
Jacques 4:6
Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grace aux humbles
Les dernières semaines ont été riches en révélations et en transformations intérieures. Est-ce que ça a été facile? Absolument pas. Est-ce que c’était nécessaire? Définitivement ! Est-ce que c’est salutaire? Infiniment.
J’étais rendue à un point de ma vie où je savais devoir aller au delà de ce que j’étais jusque là, un carrefour où il me fallait choisir une fois pour toutes la voie sur laquelle j’allais désormais demeurer jusqu’à la fin de mes jours. Liberté ou esclavage? Joie ou tristesse? Simplicité ou complications? Foi véritable ou hésitations? Décisions fermes ou compromis? Repos de l’âme ou agitation constante? J’étais fatiguée de vivre une foi en dents de scie, et je voulais vivre la réalité de certains concepts bibliques qui pour moi n’étaient encore que cela : des concepts.
Alors, j’ai cherché, j’ai creusé, j’ai fouillé, depuis un an, sans relâche. Dieu m’a fait comprendre par quoi j’allais devoir passer pour trouver les réponses que je cherchais: le brisement, la crucifixion. Car sans crucifixion, point de mort. Et sans la mort, point de résurrection. J’ai choisi la vie. La vie en abondance que Christ est venue m’offrir, celle qu’on ne peut découvrir qu’après une mort à soi.
Tu veux en connaître le chemin? Le voici, le même que celui de Qui nous disons vouloir être les disciples.
- Cette vie commence par le jardin de Guetsémané, là où on accepte de boire la coupe, de se soumettre au brisement divin : “Père, pas ma volonté, mais la Tienne.”
- S’en suit la crucifixion. Un clou à la fois.
Certains seront enfoncés par des frères et soeurs en Christ, par ceux qui disaient vous aimer. Certains clous seront mérités, d’autres seront purement injustifiés. Vous serez tentée de haïr ceux qui vous les assènent, alors qu’ils ne seront en fait que des instruments de Dieu pour la mort que vous devrez subir. Haïr ou subir en silence? Christ a subi dans le silence… Le silence sera souvent votre arme la plus redoutable pour remporter la victoire, le chemin pour entrer dans la véritable vie. - Puis viendra la mort.
Le vide, le froid, l’incertitude, l’absence… “Que se passe-t-il? Père, m’as-tu oubliée?” Un temps de transition douloureux mais nécessaire. Vous ne verrez rien s’accomplir sous vos yeux. Résistez, bien-aimées ! Résistez à l’envie de vouloir remplir par vous-mêmes ce vide. Dans cette traversée de la vallée de l’ombre de la mort, souvenez-vous qu’Il demeure près de vous, et qu’après la mort vient la résurrection. C’est votre certitude, c’est votre promesse. - Et aussi fidèlement qu’Il fait surgir les saisons, décennies après décennies, le miracle de la résurrection survient !
Rien n’est plus pareil : votre regard sur la vie, sur les autres, sur les choses que vous jugiez capitales, sur les raisonnements sur lesquels vous vous fondiez, sur votre appel, sur Dieu Lui-même… Tout est plus vivant, plus précieux, plus beau, plus coloré, plus frais, plus vrai.
Et puis vous savez. Vous savez qui vous n’êtes plus, vous savez qui vous êtes en Lui. Tout ce à quoi vous vous accrochiez pour tenter de vous définir disparaît pour laisser s’ancrer Sa vérité libératrice. Vous savez que vous pouvez tout par Christ qui vous fortifie. Ce n’est plus un concept, c’est une réalité. Vous entendez battre son coeur; vous vous languissez de réjouir ce dernier. C’est devenu l’unique but de votre vie. Tout le reste, tous les autres n’ont plus d’importance. Tout est à sa juste place. Vous êtes dans son abondance, vous êtes dans sa vie, son Zoé.
Je suis désormais délivrée de chaînes dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Libre d’être qui je suis, de faire ce que j’ai à faire et de vivre ma course sans rien avoir à prouver, ni rien devoir à personne. Libre de choisir une vie à contre-courant, libre de dire non aux voleurs de paix, libre d’aimer sans rien espérer d’autre que de voir l’amour de Dieu se manifester pour les autres à travers l’instrument que je me dispose à être. Libre des compromis. Libre de croire aux promesses de Dieu en dépit des avis pessimistes. Libre des modèles, libre des attentes des autres, libre des modes, libre de la peur, libre d’être libre.
Je ne suis pas très “clés”, mais en voici une pour votre vie : vous ne savez jamais à quel point vous êtes en prison tant que vous n’avez pas réellement osé regarder à vos chaînes. Demandez à Dieu de vous briser et vivez la renaissance dans une vie qui est à mille lieux de celle dont vous vous contentez en ce moment !
J’arrive bientôt au bout du premier quarante jours de jeûne et prière de ma vie. Et je peux le dire: oui, jeûner et prier FAIT la différence. Je croyais savoir, connaître, comprendre… mais j’étais très loin de réaliser tout ce que Dieu tient en réserve pour nos vies ici-bas et qui reste enfermé dans un coffre parce que nous sommes trop aveuglées, trop apeurées, trop auto-centrées, trop formatées pour y avoir accès. Oh, bien-aimées, si seulement vous saviez ce que Dieu peut et veut vous donner dans cette vie !!! Et je ne parle pas de richesses matérielles, mais de tellement plus, tellement tellement plus! Nous vivons en nous limitant et en limitant Dieu, parfois inconsciemment, mais souvent par immaturité. On le limite à des choses matérielles, palpables, insignifiantes… parce que c’est un standard de prospérité que nous vendent des humains qui n’ont qu’une bien piètre conscience de la véritable richesse divine. Quand on permet à Dieu de fixer les standards et de nous façonner de sorte à les atteindre, la véritable Lumière jaillit en nous et tout le reste pâlit en Sa présence !
En juillet, j’ai vu la Face de Dieu. Je suis entrée dans une nouvelle dimension de Sa présence et plus rien ne sera plus jamais pareil. Des changements surviendront prochainement. Ils ont commencé. Et je m’en réjouis.
Et je sais que dans cette vie, on peut courir après tout ce qu’on veut, mais il n’y aura jamais plus grande richesse que celle d’un coeur libre et pleinement reposé en Dieu.
Jean 10:10
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.
Blessings !
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