Merci pour tes grâces “banales”

Merci pour tes grâces “banales”

Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté et pour ses merveilles en faveur des hommes! Qu’ils offrent des sacrifices de reconnaissance et qu’ils racontent quelle est sa façon d’agir avec des cris de joie!

— Psaume 107: 21-22

Il y a plusieurs années, durant notre temps de prière et de partage hebdomadaire, une soeur m’avoua se sentir embarrassée lorsqu’elle m’entendait remercier Dieu pour des choses « banales » durant nos échanges. Selon ses dires, il ne lui était jamais venu à l’esprit de rendre grâce au quotidien pour le souffle de vie renouvelé, pour son frigo plein, pour son accès aux soins de santé, à l’éducation ou pour le chauffage dans sa maison. Pour elle, c’étaient des « évidences ». Il lui semblait plus pertinent de remercier Dieu pour les « grandes choses » telles que le miracle d’une guérison, la réussite à un examen difficile, la protection de Dieu lors d’un accident, etc. Je l’ai encouragée à remercier pour toutes ces « petites » choses que Dieu nous donne avec fidélité au quotidien, car s’Il ne le faisait pas, nous ne serions pas là pour vivre les « grandes » choses qu’Il nous réserve.

Je crois que d’une certaine façon, le fait d’avoir grandi dans un environnement très éloigné du confort occidental m’a aidée à réaliser très tôt que le « banal » des uns est le luxe dont d’autres n’osent même pas rêver. Et par la grâce de Dieu, je n’ai jamais perdu cette notion, malgré mes nombreuses années de vie en Occident et le confort dont je jouis dorénavant. Mais je dois constamment rester sur mes gardes, car ce confort peut justement s’avérer une pierre d’achoppement en contexte d’action de grâce. On finit par banaliser et par prendre pour acquis des grâces de Dieu, car elles nous paraissent trop « évidentes ».

Cette année, prenons le temps de faire la liste la plus détaillée possible des « petits » et « grands » bienfaits de Dieu, même et surtout ceux qui nous semblent banals et faisons en sorte de dépasser la formule générique du « Merci Seigneur pour tes multiples grâces dans ma vie. » Montrons à Dieu que nous avons fait l’effort de reconnaître sa Présence dans nos quotidiens à travers les multiples « clins d’oeil » qu’Il nous a envoyés, et ce même si nous sommes encore en attente du « grand miracle ». Réalisons que nous aimons un Dieu extraordinaire qui prend d’abord plaisir à se révéler dans notre ordinaire et que son Amour se révèle à travers la fidélité avec laquelle Il comble nos besoins les plus primaires : 

  • la provision qui se renouvelle dans ton frigo malgré l’inflation n’est pas une chose banale;
  • tes proches toujours présents malgré une pandémie qui en a emporté plusieurs n’est pas une chose banale;
  • ce bouton sur le mur qu’il te suffit d’appuyer pour réchauffer ton logement quand des sans-abris n’auront qu’une simple couverture pour se réchauffer cet hiver n’est pas une chose banale;
  • ces deux jambes sur lesquelles tu peux te tenir pour te déplacer, ces yeux avec lesquels tu peux lire ce texte ou admirer les merveilleuses couleurs de l’automne… ne sont pas des choses banales.

Oui, nous vivons dans un monde de consommation, mais en tant que chrétiens, faisons attention à ne pas traiter Dieu comme un vulgaire pourvoyeur de choses « banales ». 

Cette action de grâce, prenons la ferme décision de ne ni banaliser, ni précipiter ce moment où nous exprimerons notre reconnaissance au Seigneur, afin de pouvoir déguster plus rapidement nos abondantes victuailles. Louons l’Eternel pour sa bonté et pour ses merveilles en notre faveur ! Offrons-Lui des sacrifices de reconnaissance et racontons en détails quelle est sa façon d’agir avec des cris de joie!

Joyeuse action de grâces !

Quel est ton mot ?

Quel est ton mot ?

Qu’est-ce que c’est ?

Choisir un mot-thème (ou mot-phare) pour l’année est une pratique est très populaire depuis le début des années 2000. Elle vient en remplacement des traditionnelles résolutions que l’on prend pour la nouvelle année. Tous ont en effet fait le même constat : les résolutions, ça ne marche pas. Il s’agit donc de choisir et/ou de se laisser inspirer un mot qui, une fois remis à Dieu dans la prière, guidera toute notre année dans tous les domaines de notre vie.

Pourquoi adopter dans cette pratique ?

Parce qu’elle aide de façon très concrète à devenir plus intentionnelle. On ne se laisse plus balloter par les vents contraires durant l’année, mais on apprend à « lire » dans chaque situation de notre quotidien, ce que Dieu veut nous enseigner au sujet du thème que l’on a choisi.

C’est une pratique intéressante particulièrement dans notre contexte de pandémie où toutes nos habitudes peuvent êtres chamboulées du jour au lendemain. Il n’y a rien de plus triste que de se laisser porter de manière défaitiste par les événements et les décisions d’autrui lorsqu’on est chrétien. Cette pratique permet de garder les yeux fixés sur l’oeuvre de Dieu dans nos vies, oeuvre qu’Il effectue au travers de toutes les circonstances que nous affrontons.

Mon expérience de mots-phares

J’ai adopté cette pratique en 2011 avec le mot « Simplifier » auquel tous les événements de ma vie à ce moment là et tous les « clins d’oeil » de Dieu me ramenaient sans cesse. Je l’ai donc écrit en gros sur un tableau que je conservais sur le mur principal du salon et je l’ai appliqué à tous les domaines : pensées, alimentation, temps avec Dieu, ménage, achats, divertissements, lectures, relations, conversations, etc. Les fruits ont été stupéfiants, si bien que j’ai conservé cette pratique jusqu’à aujourd’hui. Au fil des années, j’ai donc exploré des mots tels que : contentement, foi, équilibre, paix, gratitude, position… Il m’arrive même de préciser le mot en cours d’année, selon la direction que Dieu me donne dans mon cheminement avec Lui. En décembre 2021 par exemple, j’ai reçu le mot « Reset » qui m’a beaucoup guidée pour découvrir ce que Dieu attendait de moi pour 2022. Et cette année, mon mot est : discipline.

Note : Dieu a TOUJOURS pris très au sérieux le mot qu’Il m’inspirait. Avec une troublante régularité et pour chaque mot, j’ai eu à traverser des situations qui m’ont permis de vivre intensément la signification biblique du mot en question.
À. Chaque. Fois.

Comment choisir mon mot-phare?

1. Écoutez votre vie

Si vous prenez le temps d’examiner votre année précédente, vous verrez qu’Il y a certainement un thème récurrent qui a constamment refait surface dans votre quotidien, une aspiration particulière ou un besoin particulier qui s’est fait très présent dans votre coeur (paix, silence, foi, grâce, amour, force, stabilité, patience, identité, présence, restauration, relation, courage,  solitude, audace, etc.) Cette aspiration profonde qui s’est répétée sans cesse, c’est très probablement le Saint-Esprit qui vous l’inspire, alors considérez-la! Notez le mot ainsi que quelques versets clés qui s’y rapportent et que vous pourrez méditer et mémoriser tout au long de l’année.

2. Remettez à Dieu dans la prière

Que vous ayez ou non déjà un mot à l’esprit, prenez le temps de prier pour demander à Dieu de confirmer ce mot ou de vous en inspirer un, si vous n’en n’avez pas. Dans les jours qui suivent, soyez très attentive aux signes qu’Il vous enverra. Vous pouvez aussi tout simplement choisir votre propre mot, relatif à un aspect de votre vie que vous désirez travailler particulièrement avec Dieu cette année. Si c’est l’option que vous retenez, remettez ce mot à Dieu dans la prière et demandez-Lui de vous enseigner tout au long de l’année sur le sujet.

Comment s’y prendre pour les objectifs et moyens ?

Listez des objectifs précis et par domaine ainsi que des moyens concrets pour les atteindre. Dieu nous appelle à poursuivre constamment un objectif de croissance et de maturité, alors c’est cette finalité qu’il faut constamment viser.
Voici ma méthode personnelle pour les définir:

  • J’utilise Luc 2:52: “Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâcedevant Dieu et devant les hommes.”
  • De ce verset, je dégage 4 domaines de croissance: mental (sagesse), physique (stature), spirituel (devant Dieu), relationnel (devant les Hommes).
  • Pour chaque domaine, je me pose la question “Que vais-je entreprendre pour grandir dans ce domaine cette année? “. Je définis une liste d’objectifs précis et réalistes (trois maximum par domaine), ainsi que les moyens que je compte mettre en oeuvre pour initier un changement concret, dans le délai choisi (trimestre ou saison).

Exemple
Domaine de croissance : spirituel
Objectif #1: ranimer ma passion pour l’étude de la Parole
Moyen #1: faire une étude biblique (en présentiel avec le groupe Première Ligne ou en parcourant les méditations sur les femmes de la Bible sur fusion-elles.com, par exemple)

Quelques idées de mots pour cette nouvelle année

Abondance – Aventure – Disponibilité – Authenticité – Équilibre – Courage – Audace – Bénédiction – Célébration – Confiance – Compassion – Changement – Transformation – Engagement – Générosité – Paix – Confiance – Connexion – Créativité – Joie – Pardon – Abandon (à Dieu) – Consécration – Foi – Focus – Liberté – Espoir – Briller – Grâce – Amitié – Humilité – Intégrité – Intentionnalité – Service – Amour – Organisation – Écoute – Action – Joie – Apprendre – Persévérance – Passion – Présence – Guérison – Croissance – Relations – Simplicité – Sourire – Force – Entière – Fleurir – Oui – Enracinée – Intendance – Vivre – Communion – Renaissance – Prière – Délivrance – Forme – Épanouissement…

Téléchargez la carte mentale pour définir et développer votre mot-phare.

La vraie liberté

La vraie liberté

Jean 8:31-36

31 Alors il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: «Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, 32 vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.» 33 Ils lui répondirent: «Nous sommes la descendance d’Abraham et nous n’avons jamais été esclaves de personne. Comment peux-tu dire: ‘Vous deviendrez libres’?» 34 «En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, toute personne qui commet le péché est esclave du péché. 35 Or, l’esclave ne reste pas pour toujours dans la famille; c’est le fils qui y reste pour toujours. 36 Si donc le Fils vous libère, vous serez réellement libres.

Bon à savoir

Si vous voyez des lettres rouges dans votre Bible, c’est Jésus qui parle. Aussi, lorsque vous voyez l’expression « En vérité, en vérité », cela signifie que Jésus veut que nous écoutions attentivement, parce qu’il est sur le point d’énoncer une vérité d’une importance capitale. La répétition dans la Parole est synonyme d’emphase.

Que dit le passage ?

Jésus a une conversation avec des personnes au sujet de ce qui est réel et sur la manière d’expérimenter la vraie liberté. Il dit que ses paroles sont LA vérité dont nous avons besoin pour expérimenter la vraie liberté.

Que signifie le passage ?

La vérité, c’est la parole de Christ. Si donc nous demeurons dans sa parole (« demeurer dans » signifie simplement « être proche de »), nous connaîtrons non seulement la vérité, mais aussi la vraie liberté.
Ainsi, la seule façon d’expérimenter la vraie liberté c’est d’être proche de la vérité, ce qui signifie suivre Jésus et mettre en pratique ce qu’il dit. Vraie Liberté = marcher avec Jésus comme une vraie disciple.

Que signifie le passage pour moi ?

Quand je me sens submergée par le péché dans ma vie, je peux expérimenter la liberté en suivant Jésus. Pas seulement une liberté temporaire, mais une liberté qui peut durer toute ma vie. Cette liberté ne s’acquière que lorsque je me concentre sur Lui et que je garde précieusement sa Parole. Elle me permet de cultiver une étroite relation avec Christ et d’expérimenter la délivrance de tout péché auquel je suis confrontée. La Bible est un des biens les plus précieux et puissants que Dieu ait mis à ma disposition pour communier de manière personnelle avec Lui et pour me délivrer du péché et faire de moi une fille de Dieu qui reste pour toujours dans Sa famille.

Quand je m’égare

Quand je m’égare

Psaume 51 (S21)

1 Au chef de choeur. Psaume de David,2 lorsque le prophète Nathan vint chez lui après son adultère avec Bath-Shéba. 3 O Dieu, fais-moi grâce conformément à ta bonté! Conformément à ta grande compassion, efface mes transgressions! 4 Lave-moi complètement de ma faute et purifie-moi de mon péché, 5 car je reconnais mes transgressions et mon péché est constamment devant moi.6 J’ai péché contre toi, contre toi seul, j’ai fait ce qui est mal à tes yeux. *C’est pourquoi tu es juste dans tes paroles, sans reproche dans ton jugement. 7 Oui, depuis ma naissance, je suis coupable; quand ma mère m’a conçu, j’étais déjà marqué par le péché. 8 Mais tu veux que la vérité soit au fond du coeur: fais-moi connaître la sagesse dans le secret de mon être! 9 Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur, lave-moi, et je serai plus blanc que la neige! 10 Fais-moi entendre des chants d’allégresse et de joie, et les os que tu as brisés se réjouiront.11 Détourne ton regard de mes péchés, efface toutes mes fautes! 12 O Dieu, crée en moi un coeur pur, renouvelle en moi un esprit bien disposé! 13 Ne me rejette pas loin de toi, ne me retire pas ton Esprit saint! 14 Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne!15 J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent et les pécheurs reviendront à toi. 16 O Dieu, Dieu de mon salut, délivre-moi du sang versé, et ma langue célébrera ta justice.17 Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche proclamera ta louange. 18 Si tu avais voulu des sacrifices, je t’en aurais offert, mais tu ne prends pas plaisir aux holocaustes.19 Les sacrifices agréables à Dieu, c’est un esprit brisé. O Dieu, tu ne dédaignes pas un coeur brisé et humilié. 20 Dans ta grâce, fais du bien à Sion, construis les murs de Jérusalem! 21 Alors tu prendras plaisir aux sacrifices de justice, aux holocaustes et aux victimes tout entières; alors on offrira des taureaux sur ton autel.

Bon à savoir

Dans l’Ancien Testament, les gens offraient des holocaustes d’animaux pour se faire pardonner leurs péchés par Dieu, parce que le sang était le prix à payer. Jésus a mis fin à ce type de sacrifices en devenant le sacrifice ultime et parfait dont nous avions besoin. Son sang a réglé notre dette envers Dieu une fois pour toutes et c’est pourquoi l’on peut dire « Christ est mort pour nous ». Cette réconciliation est possible pour quiconque croit en Lui.

Que dit le passage ?

Le roi David demande à Dieu d’avoir pitié de lui parce qu’il sait qu’il a fait quelque chose de mal. David s’humilie autant que possible et reconnaît son péché devant Dieu. Nous sommes de même appelés à nous repentir constamment et avec sincérité de nos fautes et de tout ce que nous faisons qui déplaît à Dieu.

Que signifie le passage ?

Il n’y a qu’une seule manière d’obtenir le pardon de Dieu et elle est toute simple: il suffit de Lui demander. Lui seul peut arranger les choses et purifier notre conscience, mais pour cela il faut que notre confession soit authentique et notre repentance sincère. Se repentir signifie implique de se détourner du péché que l’on a commis. Le pardon et la grâce de Dieu ne sont donc pas des « permis de pécher ». Le Seigneur regarde au coeur, alors même si nous sommes en prise avec un péché duquel on a du mal à se débarrasser, nous devons être sincères dans notre repentance et demander son aide pour en être libérer quand c’est trop difficile par nous-mêmes, mais tout en faisant notre part.

Que signifie le passage pour moi ?

L’amour de Dieu m’assure que je peux m’approcher avec assurance du trône de la grâce afin d’obtenir compassion et de trouver grâce (Héb.4:16) et qu’il n’y a plus aucune condamnation sur ceux qui sont en Jésus-Christ (Rm 8:1). En tant qu’enfant de Dieu, je peux donc être certaine d’être pardonnée de toutes mes iniquités lorsque je m’approche de Dieu avec un coeur sincère et repentant. En retour, par amour pour Lui et par reconnaissance pour sa grâce, je fais de mon mieux pour mener une vie qui L’honore et qui réjouisse son coeur de Père. Le péché fera toujours partie de ma vie tant que je vivrais sur cette terre, mais je ne m’y adonnerai plus volontairement. Je garde mon coeur et je veille sur mes voies. J’aligne ma vie sur les préceptes du Seigneur et j’apprends à discerner les pièges de l’Ennemi qui ne manquera pas d’essayer de me faire chuter.

Un choix s’impose

Un choix s’impose

1 Rois 18: 20-21 (LSG)

20 Achab envoya des messagers vers tous les enfants d’Israël, et il rassembla les prophètes à la montagne du Carmel. 21 Alors Elie s’approcha de tout le peuple, et dit : Jusqu’à quand clocherez-vous des deux côtés ? Si l’Eternel est Dieu, allez après lui; si c’est Baal, allez après lui! Le peuple ne lui répondit rien.

Bon à savoir

Avant cela, l’Éternel avait décrété trois ans et demi de sécheresse et de famine par l’intermédiaire du prophète Élie dans tout le pays, afin de punir le peuple à cause de son idolâtrie. Achab et son épouse Jézabel régnaient. Cette dernière avait fait tuer tous les prophètes de l’Éternel et avait imposé Baal et Astarté comme idoles dont le culte était assuré par plus de 850 prophètes.

Que dit le passage ?

Le peuple d’Israël était partagé entre l’Éternel et les faux dieux imposés par leur roi. Élie les confronte afin qu’ils se positionnent une fois pour toutes.

Que signifie le passage ?

Il n’y a que deux camps : Celui de Dieu et celui des idoles. Dieu n’admet ni la tiédeur, ni le christianisme à temps partiel. Soit nous le suivons Lui, et alors nous appliquons ses préceptes à tous les domaines de notre vie, soit nous suivons nos idoles et nous vivons selon les passions de notre coeur. Nul ne peut servir deux maîtres à la fois.

Que signifie le passage pour moi ?

Je peux avoir tendance à balayer le mot « idole » en le limitant aux actions des Israélites dans l’Ancien Testament, mais je dois toujours me souvenir que l’être humain pécheur, y compris moi, est naturellement porté à tout adorer sauf Dieu. Les idoles ne sont donc pas seulement des statues devant lesquelles je me courbe, l’idole c’est tout ce qui prend la première place dans ma vie, la place qui ne doit être réservée qu’à Dieu seul.

Je dois aussi me rappeler que même les bonnes choses telles que la famille, le travail, le ministère, les études, les relations, etc, peuvent devenir des idoles si elles phagocytent mon temps, mon énergie et mes ressources au point où Dieu, sa Parole et ma communion avec Lui passent au second plan. Je ne pourrai jamais valablement prétexter être trop occupée à gérer le don pour justifier ma négligence envers le Donateur. En tant que chrétienne, je dois donc cesser de « clocher des deux côtés », entre mes passions, mes occupations et Dieu, et me décider fermement à Le faire passer en premier, c’est-à-dire avant FaceBook, avant mon émission TV préférée, avant toute distraction, toute relation et toute « occupation », qu’elle soit légitime ou non. Dieu veut régner sans partage dans ma vie et j’ai tout à gagner en Lui donnant la place qui lui revient de droit.