Mamans, menez le combat!

Mamans, menez le combat!

S’il m’a fallu plusieurs années pour réussir à réellement embrasser mon appel de mère de famille, lorsque je regarde à ce qui se déroule sous nos yeux aujourd’hui, je rends grâce d’avoir pu le faire et de mieux réaliser désormais les enjeux et le rôle que j’ai à jouer à mon niveau pour le Royaume de Dieu.

Avez-vous remarqué l’acharnement dont le monde actuel fait preuve pour détruire la famille et le plan de Dieu pour cette dernière ? Avez-vous comme moi remarqué que nous courons chaque jour plus vite vers notre autodestruction, souvent sous le regard indifférent ou naïf de ceux et celles qui peuvent faire une différence?

Lorsque Dieu a créé le mariage et la première famille, Il exprimait ainsi l’importance que cette dernière aurait sur toute la civilisation. La famille devait être la première église, avec les parents comme pasteurs et les enfants comme fidèles qui prendraient à leur tour les rôles de pasteurs auprès de leurs propres familles. Peupler la terre d’hommes et de femmes qui aimeraient Dieu et transmettraient ses valeurs et commandements à leur progéniture, afin d’hériter tous ensemble d’un nouveau Royaume malgré le péché originel, voilà ce qu’a toujours été le plan de Dieu pour les Hommes, pour les familles. La famille est si importante pour Dieu qu’on la retrouve dans les notions de famille spirituelle, de mariage, d’époux et d’épouse en référence à Christ et Son église… Oui, la famille est le point de départ du plan de Dieu pour l’humanité.

Ainsi, nous ne devrions pas être surprises de voir que c’est précisément cette dernière que le monde actuel et celui qui le dirige visent particulièrement. Le projet de destruction de l’Ennemi ne fait plus de mystère et aujourd’hui, nous lui ouvrons tellement les portes de nos propres foyers qu’il ne prend même plus la peine de se cacher. Le diable se révèle au grand jour, parce qu’il n’y a plus grand monde pour lui barrer la route et au contraire, on lui déroule le tapis rouge. Et comme dans toutes les dictatures et régimes communistes qu’il a manipulés avant nos pseudos démocraties actuelles, la cible principale ne fait aucun mystère, car il sait pertinemment que toute idéologie se forge à partir d’elle : les enfants.

  • Rentrée 2015 : à son premier cours d’histoire, mon fils se retrouve face à un enseignant qui pendant deux heures s’évertuera, à coups de blasphèmes et de propos déplacés, à prouver à tous les enfants de sa classe qui croient en Dieu à quel point ils sont stupides. Il en profitera pour les encourager vivement à lire le livre qu’il s’est appliqué à écrire durant des mois pour “prouver” l’inexistence de Dieu et qui est disponible, avec la bénédiction de la direction de l’école, pour tous les élèves à la bibliothèque scolaire…
  • Rentrée 2015 toujours, de nouveaux cours d’éducation à la sexualité sont imposés dans les établissements scolaires, dès l’âge de 3 ans ! Objectif clairement assumé : éduquer nos enfants aux nouvelles moeurs de la société “progressiste” que sont l’homosexualité, la théorie du genre et la banalisation de l’avortement. On contraint les parents à accepter et on insulte ceux qui auront le malheur de revendiquer leur droit à transmettre leurs propres valeurs à leurs enfants. Si de surcroît ces valeurs sont chrétiennes, elles seront jugées arriérées et anti-progressistes. Pour rappel, la campagne de propagande était lancée depuis quelques mois avec force lorsque les enfants se sont vus “encouragés” à porter des bracelets en guise de soutien au mariage homosexuel, ou lorsqu’ils ont été forcés de subir des mois durant, des campagnes d’affichage indécentes sur les murs de leurs établissements scolaires.
  • Été 2015: nous voyons un peu partout dans le monde des initiatives qui font froid dans le dos:

– une nouvelle série télévisée américaine destinée aux adolescents sera lancée en grandes pompes pour la rentrée. Lucifer y est la star principale et y est représenté comme un mec “cool” et pas si méchant que ça, juste un gars un peu incompris qui ne chercherait finalement que sa rédemption… Dans un monde où les jeunes s’identifient énormément à ce qu’ils perçoivent par le biais des médias, c’était probablement le coup à jouer pour banaliser l’Ennemi…

–  Un peu partout dans le monde, on remarque une mobilisation sans précédents des antéchrist qui réclament à coups de manifestations et plaintes juridiques le retrait de tous les symboles religieux : les croix accrochées depuis des décennies sur des monuments, les tablettes des 10 commandements représentées depuis tout aussi longtemps au Capitol, l’interdiction aux équipes et coachs de prier avant les événements sportifs, le retrait de versets sur les insignes de shérifs et voitures de police, les demandes de fermeture de pages Facebook d’administrations qui auront eu le malheur de partager des versets à leurs abonnés…pour ne citer que ces exemples.

–  Aux États-Unis, on célèbrera en grandes pompes l’inauguration d’une statue représentant Lucifer et des enfants qui le regardent avec adoration. De nombreuses familles se presseront pour la célébration qui sera relayée et banalisée par de nombreux médias.

  • Été 2015 en Europe : une exposition dont certains tableaux représentent le diable tenant dans ses bras une enfant nue fera grand bruit. Les gens seront révoltés, mais l’exposition ne sera point annulée et fera même salle comble pendant plusieurs jours…
  • Et depuis quelques années, on observe un recrudescence de la violence infantile, des enfants qui n’hésitent plus à tuer et faire tuer leurs parents parce que ces derniers leur ont confisqué leurs joujous technologiques, des objets qui les possèdent au point de les transformer en tueurs. Pour avoir lu de nombreux témoignages d’anciens agents sataniques sauvés par Christ avec pour mission de mettre en garde contre les techniques du diable, je sais que l’une de ses approches privilégiées pour la jeune génération passe par les technologies. Et quand on voit les files d’attente et les sacrifices que beaucoup font pour s’offrir le dernier Iphone à la mode dont ils font ensuite dépendre leur vie et celle de ceux qui ont le malheur de les en priver, on constate que cette stratégie fonctionne à merveille de nos jours !

Ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d’autres. Leur point commun: les familles, les enfants. Le but affiché? Transformer les références dès le berceau et faire passer le mal pour le bien, les déviances pour une norme approuvée par tous. La famille est plus que jamais la structure à abattre, et c’est la raison pour laquelle c’est précisément au coeur de nos familles que nous pouvons riposter, pour reconstruire notre culture et mettre en échec les plans de l’Ennemi.

Malheureusement, nous sommes encore trop nombreuses à ne pas prendre la pleine mesure de cette responsabilité. Nous continuons de chercher nos épanouissements personnels à l’extérieur de nos foyers ou dans des choses frivoles et à considérer notre appel maternel comme une tâche subalterne alors que Dieu nous a confié le rôle le plus important qui soit.

La plupart des grands hommes et grandes femmes qui ont marqué l’histoire du monde tel que nous l’avons connu ou tel que nous en avons entendu parler dans ses heures de gloire avaient reçu des fondements solides, des valeurs qui leur avaient été transmises par leurs parents avec foi et persévérance, valeurs qui se sont ancrées si profondément en eux et dont ils ont tant pu observer les bienfaits qu’ils se sont appliqués leur vie durant à les mettre en place pour construire une société, une civilisation dont leurs descendants étaient fiers. Jusqu’à ce que les nouveaux courants modernes surgissent, l’information et la perte des valeurs… Le foyer a toujours été et restera toujours le point de départ de la culture. Nos descendants à nous seront-ils fiers de la société que nous leur laisserons? Si nous voulons une meilleure société, une meilleure culture et une moisson abondante pour le Seigneur, nous redonnerons au foyer son importance, ses lettres de noblesse et nous lui accorderons toute l’attention et l’investissement qu’il exige. Et il est désormais plus urgent que jamais d’opérer ce revirement, à l’heure où le monde entame un pas décisif vers sa déchéance.

Le temps est venu de saisir l’importance de notre rôle. Parce que ce rôle est capital pour le Seigneur, il doit l’être d’autant plus pour nous ! L’avenir de nos enfants et la moisson de Dieu ne sera pas uniquement dépendante de nos églises que nous fréquentons en famille le dimanche matin, mais principalement de l’église que nous avons chez nous, dans nos foyers. Et nous les mamans avons un rôle d’influence crucial qui exigera de nous intention, foi, rigueur et persévérance. Notre travail ne se fait pas à corps et à cris dans des manifestations publiques pour faire changer les moeurs, mais nous les changeons dans le silence de nos foyers, à l’abri des regards et des louanges et à travers chaque petit choix, chaque petit geste et chaque petite leçon que nous transmettons avec application aux futurs soldats de Dieu.

Le jour où j’ai réalisé à quel point le rôle d’une maman était capital pour le Royaume de Dieu est le jour où Dieu a réellement commencé à m’équiper pour le remplir et tenir face à l’adversité.

Tout bon combattant commence par étudier les angles d’attaque de son ennemi. Il ne peut se permettre de les nier s’il veut remporter la victoire.

Nier le déchaînement actuel des puissances des ténèbres dont l’objectif est de détruire nos familles, nos enfants et la famille de Dieu, c’est faire preuve d’une grande naïveté. L’apôtre Pierre nous dit:

Soyez sobres, restez vigilants: votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. – 1 Pierre 5 : 8

Et l’apôtre Paul confirme aux Éphésiens cette réalité en ces termes :

En effet, ce n’est pas contre l’homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. – Éphésiens 6:12

Prendre la mesure de cette réalité est désormais urgent et capital. Nous avons un devoir de veille dans nos foyers, nous devons protéger les âmes de nos enfants avec la même férocité dont nous ferions preuve si un lion menaçait leur vie physique, ouvrir les yeux sur le combat qui se déroule dans l’arène de nos vies.

Nous devons être conscientes…

– conscientes que le danger est réel et que dans nos quotidiens visibles, nous menons aussi un combat qui se déroule dans l’invisible et que notre adversaire ne nous fera aucun cadeau. Ni à nous, ni à nos enfants, ni à nos couples, ni à nos familles;

– conscientes des réalités de notre culture actuelle, son bruit, son influence et son degré d’intrusion dans nos foyers provenant de sources multiples et variées auxquelles nous ouvrons parfois nous-mêmes la porte…

– conscientes que notre vocation d’épouse et de mère exige que notre époux et nous-même prenions intentionnellement la responsabilité de l’éducation de nos enfants;

– conscientes que d’autres y sont parvenues avant nous et que nous avons, en tant que Chrétiennes, un devoir de transparence, de partage, de témoignage et de soutien dans nos différents challenges et dans la poursuite de nos objectifs communs;

– conscientes que le degré d’érosion de la vérité est à un point tel dans les esprits et les coeurs qu’il faut puiser continuellement dans la divine puissance pour maintenir le mal hors de nos foyers et persévérer dans la construction de ceux-ci;

Oh, ne vous y trompez pas ! Je sais quel cocktail de patience, de persévérance et d’intentionnalité cela exige, mais surtout la conscience d’une lutte perpétuelle contre notre chair qui aura souvent tendance à nous faire jeter l’éponge au moindre obstacle! Depuis quatre ans, nous sommes chez nous dans la délicate phase de l’adolescence avec tous ses challenges et cet article, je l’écris aussi pour m’édifier moi-même et pour garder à l’esprit la nécessité et l’importance de mener et de poursuivre le combat. Car c’est un bon combat. Le combat dans la foi pour les âmes est le seul combat qui vaille la peine d’être mené dans cette vie et c’est notre principale mission en tant que Chrétiens. À quoi cela nous servira-t-il d’évangéliser le monde si c’est pour manquer à notre premier devoir d’évangélisation au sein de nos foyers?

Le coeur de nos familles est le point de départ. Nous ne pourrons pas nous plaindre de voir nos enfants rejeter Dieu si nous n’avons pas été intentionnelles lorsqu’il fallait leur apprendre à le connaître. Nous ne pourrons pas nous plaindre des valeurs qu’ils adoptent si nous avons laissé le monde leur inculquer les siennes. Nous ne pourrons pas nous plaindre de les voir adopter des discours d’hommes et de femmes perdus si nous avons négligé de leur montrer le Chemin, la Vérité et la vraie Vie !

Reconstruire notre culture sera donc une affaire de famille. Pas une affaire d’intellectuels, ni de médias, ni de politiciens. L’église y contribuera beaucoup, mais les véritables fondements seront posés par nous en tant que mères déterminées à reconnaître et à embrasser contre vents et marées, l’appel le plus important de nos vies; des mères prêtes à enfiler les gants pour tenir dans l’arène face à l’Ennemi et combattre avec assurance et persévérance, car équipées d’une extraordinaire puissance divine qui les aura précédées de tout temps.

Tu me donnes de la force pour le combat, tu fais plier sous moi mes adversaires. – Psaumes 18:40

Bien-aimées mamans, il n’y aura jamais dans vos vies plus noble et plus nécessaire combat que celui que vous mènerez à genoux pour les âmes de vos enfants, puis debout, de vos mains, par la multitude d’actes humbles, modestes et altruistes que vous poserez chaque jour pour eux, avec l’amour comme unique et éternel moteur.

Bénédictions !

Devenir intentionnelle en 7 étapes

Devenir intentionnelle en 7 étapes

Lorsque j’ai donné ma vie au Seigneur, j’ai ressenti un puissant besoin de vivre une vie qui fasse dorénavant du sens. C’est même devenu une obsession, notamment à partir du moment où nous avons tout perdu et expérimenté la manne du Ciel peu après notre conversion. Nous avons connu une retraite forcée dans un gîte rural qui au final nous a été salvatrice et nous a permis de définir une nouvelle vision de notre vie de couple et de famille en accord avec ce que nous vivions spirituellement.

Lorsque le Seigneur nous a restaurés, il était dorénavant hors de question pour moi de faire des choses ou même d’acquérir des choses qui n’auraient aucune utilité réelle. Je suis devenue une obsédée de la signification avec un désir sincère que ma vie, mes actes et mes paroles aient réellement une utilité le temps de ma présence ici-bas. J’ai décidé de devenir intentionnelle.

J’ai fait de multiples recherches pour savoir ce que cela signifiait vraiment que d’être intentionnelle et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce terme revêt dans le monde une signification différente pour chacune et est à l’origine d’un nouveau courant de modes diverses : minimalisme, frugalité, organique…etc. J’ai alors entrepris de comprendre ce que cela signifiait pour une femme chrétienne d’être intentionnelle et mes recherches ont toutes conduit à une seule conclusion:

Vivre intentionnellement, c’est mener consciemment et délibérément une vie qui produise du bon fruit pour la gloire de Dieu.

  • Il s’agit de développer consciemment et avec constante notre relation avec Dieu au moyen de disciplines spirituelles;
  • il s’agit de vivre sa vie suivant le plan que Dieu a réservé à chacune dans une parfaite liberté en Christ, c’est-à-dire même si nos choix paraissent non-conventionnels aux yeux des autres ;
  • il s’agit d’être authentique vis à vis de soi-même et de faire les choix conscients qui nous conviennent et conviennent à notre famille en nous basant sur nos principes et valeurs bibliques ;
  • il s’agit d’agir avec conviction, obéissance et persévérance et de faire les pas de foi qui nous conduisent à entrer dans notre destinée et à préparer celle des êtres placés sous notre responsabilité;
  • il s’agit de faire le choix d’une vie significative, d’une vie utile qui servira le Royaume de Dieu à absolument tous les niveaux, dans tous types de ministères;
  • il s’agit de faire le choix permanent de la simplicité, de goûter au bonheur de vivre plus avec moins et de s’imprégner en continue des réalités aux valeurs éternelles.

Vivre intentionnellement, c’est donc principalement une question de choix à faire et de disciplines à adopter, de ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à une vie, ainsi que le choix des moyens et la détermination qu’on met en œuvre pour atteindre ses objectifs de vie.

Et pour moi, vivre intentionnellement, c’est aussi vivre SIMPLEMENT !

Ces dernières années et après de nombreux passages à vide, je me suis astreinte à trouver les outils qui me permettraient de simplifier au maximum ma vie et de vivre aussi pleinement que possible cette dernière en demeurant dans Sa paix, et ce quelques soient les circonstances que je traverse. C’est une quête permanente qui exige discipline, intentionnalité et persévérance. C’est un combat difficile, mais c’est aussi une quête qui porte de nombreux fruits et bénéfices, notamment sur le plan spirituel. On apprend à faire le ménage dans nos valeurs et priorités pour donner plus de place à Dieu. On gagne ainsi en perspective, en assurance et en paix intérieure. Pourquoi ? Simplement parce qu’on acquiert une meilleure conscience du plan de Dieu pour notre vie, de notre potentiel et des moyens que Dieu met à notre disposition pour vivre une vie abondante.

Dieu nous appelle à faire un bon usage de notre temps, de nos biens et de notre vie et nombre de choses que nous poursuivons au quotidien nous éloignent précisément de cet appel. Alors, si vous aussi vous souhaitez devenir plus intentionnelle, voici quelques étapes qui vous aideront à faire votre virage à 180 degrés !

1. Sachez qui vous êtes et acceptez-vous telle que Dieu vous a faite.

Vous ne pourrez jamais vivre intentionnellement si vous n’avez pas pleinement adopté votre identité en Christ. Or nous avons toutes ce travers de nous arrêter à ce que les autres pensent de nous, ainsi que ce besoin naturel de nous sentir aimée et acceptée. Et nous sommes souvent prêtes à de nombreux compromis avec le monde pour nous assurer une place dans le groupe auquel nous souhaitons appartenir. Nous finissons inévitablement esclaves du regard des autres, esclaves des valeurs d’une société instable et le miroir nous renvoie inévitablement un jour l’image d’une femme que nous ne connaissons pas.

Être une enfant de Dieu c’est accepter de vivre à contre-courant de la société, c’est apprendre à nous voir à travers son seul regard et donc accepter de ne pas être aimée de tout le monde. C’est aussi choisir de vivre en accord avec ses croyances et pas en fonction de ce qui est populaire, et rester vraie en toutes circonstances. Vous aurez ainsi l’assurance que ceux qui vous approcheront vous aimeront pour qui vous êtes vraiment et vous encourageront toujours à évoluer dans le cadre de vos valeurs.

2. Faites le ménage !

Nous avons toutes un passé dont nous ne sommes pas forcément très fières. Nos vieilles outres sont pleines de vieux vin qui a tourné au vinaigre ! Or la Parole de Dieu est claire : on ne peut mettre de vin nouveau dans une vieille outre (Matthieu 9:17 ). Vous ne pourrez donc jamais vivre intentionnellement si vous conservez de vieilles habitudes et encombrez votre vie des choses négatives du passé. Faites un ménage drastique, aussi bien dans vos biens, dans vos références, dans vos relations que dans vos pensées. Sans remords, jetez, vendez ou donnez les biens dont vous n’avez pas un réel usage pour un cadre de vie plus simple et plus aéré ; mettez fin aux relations toxiques et/ou sans réelle valeur ajoutée, abandonnez toutes les références qui n’ont porté aucun fruit dans votre vie et adoptez des pensées positives et productives. Un esprit négatif n’a jamais construit une vie positive !

3. Définissez vos nouvelles valeurs, votre mission de vie familiale et votre philosophie de vie personnelle.

La vie en Christ n’est compliquée que pour celles qui ne sont pas prêtes à s’y engager pleinement. La complication vient d’une vie à cheval entre les valeurs du monde et les valeurs de Dieu. Or la Parole de Dieu est claire et tranchante sur ce qu’elle attend de nous, des valeurs suivant lesquelles nous devons vivre et des choix que nous devons faire au quotidien. Dieu a voulu son message simple et il demeure simple même si tant et tant de personnes persistent à le compliquer inutilement. Nos valeurs doivent être fondées sur Christ et sur le modèle qu’Il nous a apporté : amour inconditionnel de Dieu, amour et service à son prochain, sacrifice de soi. Si vous partez de ce simple fondement pour redéfinir votre vision de vie, vous aurez sans aucun doute tout bon !

4. Priez souvent et simplement et obéissez aux indications du Seigneur.

Vous ne rentrerez dans votre destinée que si vous faites suffisamment de place à Dieu dans votre cœur pour vous la révéler. Et cette révélation ne peut survenir que dans une intimité profonde et permanente, le plus souvent possible et à l’abri des bruits et distractions du monde. Mettre régulièrement de côté un temps avec Dieu, prier spontanément avec foi et avec le cœur, surmonter ses craintes et obéir avec zèle est l’unique moyen de découvrir et de vivre notre appel personnel. Résultat, on connaît le bonheur d’une vie accomplie, parce qu’on aura poursuivi des buts clairs et utiles en nous appuyant sur le bon support.

5. Vivez en accord avec vos nouvelles valeurs.

C’est une chose que de redéfinir qui nous sommes, que de mettre par écrit tous nos révélations, valeurs et ambitions nouvelles; c’en est une autre que de les vivre ! Entrez dans l’action et commencez immédiatement à entreprendre les changements nécessaires. Dieu ne fera pas tout à votre place et Il attend souvent de nous un pas de foi. Certes, certains changements s’avéreront plus difficiles à faire que d’autres, mais par la foi et avec une disposition de cœur qui laisse la place à la correction et à la restauration, nous pourrons toujours compter sur Dieu pour nous guider et nous donner le courage de faire ce qui doit être fait. Mais gardez toujours à l’esprit que le changement est progressif. Il se fait rarement du jour au lendemain ! Regardez à vos progrès et prenez un jour à la fois, un changement à la fois. Poursuivez la course et ne regardez jamais en arrière (Philippiens 3:13).

6. Adoptez des habitudes et traditions qui rythmeront votre vie et celle de votre famille.

L’année spirituelle des Israélites s’articulait autour de célébrations et traditions que Dieu leur avait imposées par l’intermédiaire de Moïse. L’un des moyens les plus efficaces de construire une vie intentionnelle et d’adopter de nouvelles habitudes c’est de mettre en place des routines, rituels et traditions pour vous-mêmes et pour toute la famille. Cela permet d’adopter un nouveau rythme et d’implémenter de nouveaux repères. Et c’est un excellent moyen de reconstruire une unité familiale : fêtes particulières, vacances et sorties en famille, recettes de famille, rituels de coucher, d’anniversaires, horaire quotidien, disciplines spirituelles telles que la prière, la méditation, le Sabbat, l’étude la la Parole…etc.

7. Construisez un environnement intentionnel qui véhicule vos valeurs et enseigne vos enfants de manière subliminale.

Faites de votre cadre de vie le reflet de vos croyances et valeurs. Tout chez vous doit avoir un sens et une utilité réelle. Vivre intentionnellement, c’est aussi donner une usage à chacune de vos possessions et ne pas accumuler des choses pour le simple plaisir de posséder. Mettez à contribution votre environnement pour transmettre vos valeurs à vos enfants et vivez-y en incarnant lesdites valeurs au quotidien. Par exemple, ne saturez pas votre foyer de technologies diverses si votre but est de limiter l’influence du monde; ne couvrez pas vos enfants de jouets et cadeaux divers si votre but est de leur apprendre la valeur des choses; ne faites pas l’impasse sur la discipline si votre but est d’en faire des êtres responsables; décorez vos murs de versets si votre but est de leur enseigner la Parole…etc. Faites les choix qui conviennent à votre famille du moment où, par soucis de cohérence, ces choix s’alignent sur les principes de vie auxquels vous dites adhérer.

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Vivre intentionnellement exigera de vous patience, courage, authenticité, persévérance et diligence. L’intentionnalité est un principe indissociable de la sagesse à laquelle Dieu nous appelle : être sage dans les choix que nous faisons chaque jour, être intentionnelle dans la manière dont nous appliquons ces choix dans tous les domaines de notre vie. Ce principe est encore plus important pour les mères de famille chrétiennes dans la mesure où nous sommes un important facteur d’influence dans la vie de nos enfants. Adopter une démarche intentionnelle dans nos foyers c’est donc s’engager délibérément à incarner et à refléter Christ à chaque instant, en toutes circonstances et en toutes occasions; c’est saisir toute opportunité de faire briller sa lumière pour semer les bonnes graines dans les coeurs de nos enfants. Et c’est la démarche de ma vie, celle que j’ai à coeur de vous inspirer à travers mes écrits.

Si vous ne transmettez pas vos valeurs à vos enfants, un autre leur transmettra les siennes. – Frank Sonnenberg

Bénédictions !

Femme d’influence

Femme d’influence

Beaucoup de femmes se lèvent tous les matins avec un sentiment d’inadéquation dans un domaine ou dans un autre de leur vie. Nos cœurs se languissent de vivre un plein épanouissement mais surtout, notre moral a besoin de savoir que nous ne faisons pas qu’exister, mais que nous avons réellement un impact positif sur notre monde.

La société liste d’innombrables attentes pour les femmes aujourd’hui. Sa seule position au foyer ne suffit plus à la valoriser, alors que pendant des décennies, c’est du foyer et du labeur sacrificiel de nombreuses mamans que sont issus les grands hommes et femmes qui ont posé les fondements de nos sociétés, et même si ces fondements sont désormais jetés aux orties au profit de valeurs qui précipitent chaque jour un peu plus le monde dans le gouffre.

Désormais, la femme court partout… sans aller nulle part! Mais surtout, le sentiment de vide et d’inutilité l’habite en permanence, car même si elles accomplissent en apparence beaucoup de choses, rares sont celles qui éprouvent réellement le sentiment de créer une valeur, un impact durable et éternel.

C’est pourquoi il est important pour nous les femmes chrétiennes de nous souvenir que nous ne devons pas nous mesurer à l’échelle des valeurs du monde. Si notre influence commence dans nos familles, son rayonnement lui s’étend tout autour de nous. Nous ne serons peut-être pas toutes des prix Nobel de la paix ou présidentes de la République; nous ne serons certainement pas toutes récompensées devant les caméras pour nos bonnes œuvres à travers le monde… mais notre rôle reste capital, aujourd’hui plus que jamais. Et il ne réside pas dans notre productivité quotidienne, mais bien dans notre désir et notre capacité à influencer positivement les êtres qui ont été placés sous notre responsabilité (époux et enfants), mais aussi ceux qu’Il place quotidiennement sur notre parcours de vie.

Il y a influence et influence…

Dans le mariage par exemple, beaucoup d’épouses chrétiennes comprennent mal le concept de la soumission et s’interdisent d’émettre le moindre avis ou de donner le moindre conseil sous prétexte que c’est l’homme le chef de famille et qu’il doit décider de tout. Dieu a cependant créé la femme pour être une «aide» pour l’homme (Genèse 2:18 ). Homme et femme sont inspirés du même Esprit et l’épouse peut sans aucun doute positivement influencer son mari, du moment où elle le fait avec sagesse et pour le bien-être général du couple et de la famille, et non pour ses intérêts propres. Il en va de même avec nos enfants si en tant que mères nous nous évertuons à donner le bon exemple et à transmettre de bonnes valeurs. Et il en va aussi de même dans toutes nos relations, que ce soit dans le monde ou dans l’église.

Car en effet, l’influence peut prendre différents visages…

Elle peut être destructrice si nous n’avons pas la bonne motivation de cœur. Les femmes sont réputées pour être manipulatrices. Dans la bible, les exemples de telles femmes qui ont conduit à la perdition des hommes qui leur faisaient une confiance aveuglée par l’amour sont nombreux : celui de Salomon qui malgré sa grande sagesse s’est laissé négativement influencer par ses épouses païennes; l’histoire de Dalila et Samson avec sa fin tragique en est également un des plus parlants (Juges 16).
Côté enfants, nous avons l’exemple d’Hérodiade qui manipula sa fille pour obtenir la tête de Jean-Baptiste (Marc 6:21-28); ou celui d’Athalie qui régna à la manière cruelle et idolâtre que lui avait enseignée sa mère Jézabel (2 Rois 11)…

Dans l’église, nous avons l’exemple de Saphira qui s’est comprise par désir de bien paraître aux yeux des autres (Actes 5: 7-10).

Les mises en garde contre de telles femmes dans la Parole de Dieu sont nombreuses. Et tout autour de nous, nous connaissons toutes au moins une femme qui, sous l’emprise de mauvais désirs (désir de reconnaissance et de louange de la part des autres, désir d’appartenance à un cercle particulier, cupidité financière, désir d’un statut particulier…) a accepté de nombreux compromis aux conséquences spirituelles dévastatrices.

Aspire à inspirer avant d’expirer.

En revanche, l’influence peut s’avérer fortement positive et salvatrice si les motivations sont pures et si le Seigneur demeure au centre et non pas notre propre gloriole personnelle. Là aussi dans la bible, les bons exemples sont nombreux : Esther qui a positivement influencé le roi pour son peuple (voir livre Esther) ; la mère du Roi Lemuel, l’auteur du célèbre Proverbes 31 sur la femme de valeur; et l’un des plus marquants, Eunice et Loïs, la mère et la grand-mère de Timothée qui sans avoir recherché de grade ou de statut particulier dans la société ou à l’église se sont faites pour mission de lui enseigner la Parole. Grâce à leur influence positive, Timothée est devenu un des leaders évangéliques qui a a eu le plus d’impact sur sa génération pour la gloire de Christ (2 Tim.1:5 ; 3:14-17).

Ainsi donc chères soeurs, vous avez peut-être le sentiment aujourd’hui de ne pas être en position d’avoir un impact valable, mais sachez que vous êtes à la parfaite position pour influencer quelqu’un! Vous n’avez qu’une seule chose à faire : disposer votre coeur à vous laisser librement et spontanément utiliser par le Saint-Esprit, par obéissance et avec courage et audace! 

Par le témoignage de votre vie, le service simple et constant, l’hospitalité, les paroles de vie, une présence bienfaisante, l’amour de Christ manifesté en toutes circonstances, vous pouvez influencer n’importe qui, mais surtout vos enfants de sorte à ce qu’ils deviennent des guerriers de foi et des serviteurs zélés pour le Seigneur. Vous élevez peut-être le futur « Timothée » ou la future “Esther” de sa génération ! Votre rôle de femme et de mère chrétienne est important. L’impact que vous aurez ne se fera peut-être pas de votre vivant, mais il vaut la peine que vous y consacriez toute votre énergie en gardant toujours à l’esprit une vision d’éternité. Les exemples d’Eunice et de Loïs, d’Esther, de Tabitha, de la femme du Proverbes 31, de la sunamite pour ne citer que ceux là, nous démontrent que si on persévère par la foi et les actes simples d’amour et d’obéissance, nous pouvons faire une réelle différence quelque soit notre contexte de vie aujourd’hui.

Matthieu 5: 14-15
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut pas être cachée, et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.

Bénédictions!

Mamans, reprenez un peu de grâce !

Mamans, reprenez un peu de grâce !

De la pizza pour le souper… encore. C’est le cœur lourd que je rentre sous la douche, avec l’espoir de voir ma culpabilité emportée dans le siphon par les filets d’eau qui coulent lentement le long de mon corps. ” Tu es certainement la pire mère au monde”, me murmure en boucle l’ennemi… Je repense à cette photo récemment partagée sur Facebook où l’on voit deux femmes dans leur cuisine respective et ce qu’elles mangent: celle à la cuisine équipée dernier cri mais qui commande des pizza au dîner,  et celle qui n’a qu’un coin dans sa cour mais qui cuisine un repas complet pour sa famille sur un foyer de fortune. Je suis la première femme. La culpabilité me ronge. Je me sens ingrate face à mes bénédictions et je ne vois plus que ces dernières forces qui m’ont manqué pour offrir à ma famille le repas équilibré que je m’étais déterminée à réaliser tous les jours de ma vie. Je ne regarde plus à tous les efforts que j’ai déployés en ménage et courses diverses, ou à réconforter une amie en détresse,  ou à rassurer un bébé souffrant et angoissé,  ou à méditer sur le plan de Dieu pour ma vie… Je n’ai d’yeux que pour cet échec,  et je me laisse définir en tant que mère par lui. Combien sommes-nous,  mamans, à réagir ainsi quotidiennement face à nos manquements?

Lorsque l’on a à cœur d’être une mère intentionnelle, l’une des armes privilégiées de l’ennemi pour nous en détourner sera sans aucun doute la culpabilité. Il nous culpabilisera de ne pas en faire assez, il se moquera de nos tentatives gauches et désespérées de faire les choses différemment ; il ricanera à chaque fois que nos résolutions de patience et de douceur s’envoleront face à notre petit récalcitrant… Et même lorsque nous essaierons de nous plonger dans la Parole de Dieu pour y puiser réconfort et encouragement, comme une arme, il arrivera à la détourner de sorte qu’on n’y verra plus qu’un ensemble d’exigences à rajouter dans notre déjà très longue liste de choses à faire et à être. Oui, de nombreuses femmes vous le diront : la culpabilité fait des ravages dans le cœur de nombreuses mères. Et les réseaux sociaux y contribuent énormément par les images « idéales » que beaucoup s’efforcent de renvoyer et que nous consultons et commentons le cœur serré. Les ravages sont tels qu’aujourd’hui, on peut observer de nombreux mouvements sur la toile qui encouragent les mamans blogueuses à être plus authentiques dans ce qu’elles partagent de leur vie, une révolution qui fait du bien, surtout lorsque l’on constate que nous ne sommes pas les seules à avoir une pile de linge sale en attente, un évier qui déborde, des valises sous les yeux et les derniers kilos de grossesses qui persistent ; ou que nous ne sommes pas les seules à opter pour du “prêt à manger”, plutôt que pour du tout fait-main à l’occasion de l’anniversaire du petit dernier ; ou que nous ne sommes pas les seules à souffler de soulagement dans le silence de la maison une fois qu’ils sont tous couchés ! Oui, nous aimons toutes nos enfants. Et oui, nous rêvons toutes de pouvoir tout faire parfaitement. Et non, nous n’y arrivons pas. Et pourtant, inlassablement, nous essayons de nous surpasser chaque jour un peu plus pour finir tous les soirs dans la même spirale de la frustration et du découragement face à la liste des choses qu’il reste à faire.

J’apprends encore régulièrement à mes dépens cette dure leçon de la nécessité du lâcher-prise. J’essaye néanmoins depuis quelques temps de m’accrocher à une réalité immuable : Dieu bénit TOUS mes efforts, aussi minimes soient-ils. Il regarde à mon cœur, il connaît mes intentions et aspirations ; il voit la persévérance dont je fais preuve en me levant chaque matin avec la même détermination à atteindre mes objectifs d’intentionnalité de ma journée. Mais il voit également mon orgueil, celui qui chaque jour me laisse penser que je pourrai tout faire par mes propres forces à condition de mieux m’organiser. Chaque matin la même résolution, et chaque soir le même constat d’échec : je me refuse la grâce que Dieu m’accorde pourtant au quotidien et je ne le laisse pas être le maître de mes journées. Quoi d’étonnant à ce que je ne sorte jamais de la spirale ?

Ce soir là sous la douche, j’entendis la Voix de la paix me murmurer de lui confier les rennes. Je l’entendis me rassurer sur le fait que j’en avais fait assez et que je n’étais pas condamnée pour ce que je n’avais pas réussi à faire. Elle me rappela que la vie d’une mère n’est pas une course à la performance, mais un ode à la persévérance. Cette même voix me rappela que la culpabilité n’est jamais de lui et que je devais rendre grâces pour le fait que mes enfants, peu importe ce qu’ils mangeaient, ne se coucheraient pas le ventre vide. Et cette même voix me confrontait à une douloureuse réalité : je me mesurais encore beaucoup trop à l’échelle du monde et il fallait que cela cesse  impérativement pour réussir à rentrer dans la grâce. Je devais cesser d’avoir des exigences que lui n’avait pas vis à vis de moi et m’offrir enfin la grâce d’un quotidien abandonné en toute confiance entre ses mains.

Depuis ce jour, j’arrive à faire taire la voix de l’ennemi. Je me note chaque lundi une liste de choses à faire pour la semaine et non plus pour la journée. Je prie et demande au Seigneur chaque matin de faire de ses priorités, mes priorités. Je fais du mieux que je peux en fonction des occasions qui se présentent. Je me détermine à traiter chaque événement, chaque action, chaque tâche, chaque interruption comme étant prévus par Lui. L’arme de culpabilité m’atteint ainsi de moins en moins. Et si à l’heure du dîner nous devons manger de la pizza pour la cinquième fois de la semaine parce que la petite dernière a élu domicile dans mes bras, je me dis simplement que personne n’en mourra et je passe au jour suivant. Quand on a souffert de perfectionnisme aggravé comme j’en ai souffert, c’est une immense grâce de réussir enfin à lâcher-prise ainsi. Et c’est une grâce qui m’a été offerte et que je choisis désormais de m’offrir chaque jour de ma vie.

Sous la douche, la douce Voix me souffla une dernière chose : ” l’important, c’est l’amour. Le plus important, ce sera toujours l’amour. Pas celui du monde qui se mesure au « faire » ou à des choses matérielles, mais celui qui s’offre inlassablement avec patience, bonté et persévérance. Le plus important, c’est la multitude de graines que tu sèmes chaque jour avec amour, c’est ce qui anime ton cœur de mère et ton sincère désir de Me glorifier dans ton ministère des petites choses “.

Psaumes 33:22
Éternel, que ta grâce soit sur nous lorsque nous espérons en toi!

Bénédictions !

7 attitudes maternelles inspirées par Jésus

7 attitudes maternelles inspirées par Jésus

J’ai longtemps eu du mal à m’identifier aux récits de la bible. Je n’arrivais pas à faire mienne la Parole de Dieu et encore moins dans les circonstances et challenges quotidiens que je devais relever. J’étais déjà mère de famille quand j’ai connu le Seigneur et je n’avais pas le recul nécessaire sur mes lectures pour m’approprier la Parole dans mon rôle de maman. Jésus était bien Dieu pour moi, mais il était avant tout un homme. Pas homme dans le sens fait de chair et de sang, mais homme dans le sens masculin, donc différent de la femme que j’étais. Je savais que je devais l’imiter mais je ne savais pas comment « féminiser » cette imitation. En fait, je crois tout simplement que j’avais beaucoup plus compliqué l’approche qu’elle ne l’était en réalité…

Et puis, je me suis prise à chercher dans la vie de Jésus des traits qui se rapprochaient de ce que je vivais au quotidien en tant que mère et qui me permettraient ainsi d’observer la façon qu’il avait eu de gérer les situations, puis de l’imiter en conséquences. Mes découvertes furent assez instructives tant au niveau des situations vécues que des solutions adoptées. En voici quelques unes…

1. Jésus était sollicité sans arrêt.

On l’agrippait par les vêtements (Marc 5:27-28), on hurlait son nom à tue-tête et en boucle (Luc 18:38-39), il était sollicité au point de ne parfois pas avoir le temps de prendre ses repas (Marc 3:20) ; et il s’endormait de fatigue, dans l’inconfort (Luc 8:23).

Parallèle : ai-je vraiment besoin d’en faire un, chères mamans d’enfants en bas-âge ? Nos enfants nous tiraillent par tout bout de tissu qu’ils réussissent à attraper, ils nous appellent en boucle pendant des heures pour attirer notre attention, nous devons continuellement répondre en temps et en heures à mille et uns besoins au point de souvent en oublier de manger, le soir nous nous effondrons d’épuisement sur le comptoir de la cuisine… Et j’en passe !

La solution de Jésus : il gardait à disposition un moyen d’escapade (Marc 3:9) et il s’évadait régulièrement pour puiser force et direction auprès du Père, mais j’imagine aussi pour se reposer un peu (Luc 6:12 ; Jean 6:15 ; Matthieu 14:23 ).

Application : mamans, réservez-vous du temps pour prendre soin de vous, vous reposer, sans culpabiliser et SANS les enfants ! Vous ne serez d’aucune utilité à personne si vous êtes épuisée et sur les nerfs et vous ne rendrez certainement pas gloire à Dieu si vos tâches deviennent des corvées!

2. Jésus s’adonnait aux tâches ingrates malgré son statut (Jean 13).

Le Seigneur, Dieu fait chair, le Roi des rois incarné… lavait les pieds à ses disciples et cuisinait pour eux sur des foyers de fortune. Il a choisi d’incarner l’amour non seulement en se sacrifiant à la Croix, mais aussi dans les petits services de tous les jours.

Parallèle : il n’y a rien de plus formateur que le quotidien d’une mère de famille pour apprendre l’humilité et la persévérance ! Nous devons régulièrement assumer des tâches ingrates mais nécessaires et notre rôle est bien souvent peu valorisé. Au fil du temps et des répétitions, même les meilleures d’entre nous ont pu ressentir frustration, perte d’estime de soi et parfois même amertume et regret face aux sacrifices consentis.

La solution de Jésus : servir avec le bon esprit, c-à-d celui de la servante qui sert avant tout le Seigneur avec fidélité dans les grandes comme dans les petites choses. Incarner l’amour dans les petits actes du quotidien.

Application : apprenons à voir Dieu dans toutes les tâches qui requièrent notre attention. Si nous ne perdons jamais de vue pour qui nous le faisons et pour quelle finalité, nous réussirons à aborder les tâches les plus rébarbatives du quotidien avec la joie du cœur qui veut glorifier le Seigneur !

3. Jésus cuisinait pour ses amis et les moments les plus importants de son ministère se sont souvent déroulés autour d’un repas.

Parallèle : pendant des décennies, dans nombre de cultures, le repas familial était un incontournable pour la santé et la vie de famille. C’est autour de la table qu’on s’enquérait du vécu quotidien des uns et des autres, qu’on échangeait sur des rêves et projets communs, qu’on rendait grâces à Dieu, qu’on transmettait les bonnes manières. C’était aussi l’occasion pour la famille de maintenir le lien après des journées passées séparés les uns des autres. C’est la raison pour laquelle on apprenait très tôt aux femmes à cuisiner et les repas à l’extérieur étaient de rares exceptions. Aujourd’hui, à l’heure du “toujours plus vite”, il est bien loin le temps des douces mijotées ou des barbecues de Jésus au bord du lac (Jean 21:9-13)!

La solution de Jésus : les temps ont changé mais les effets bénéfiques d’un bon repas cuisiné avec amour pour les siens et partagé dans la bonne humeur ne se démentent pas. C’est un langage d’amour universel qui dispose favorablement les cœurs au partage et à l’enseignement.

Application : mamans, votre quotidien n’est pas toujours évident mais faites des repas en famille, lorsque cela est possible, une absolue priorité. Rien ne vaut des petits plats maison faits par maman et autour desquels se réunit la famille pour renforcer les liens ! Il n’est pas nécessaire que ce soit de la haute cuisine. Allez au plus simple, privilégiez toujours les odeurs, les saveurs et la simplicité pour marquer les esprits de joyeux souvenirs. Votre famille se souviendra toujours des plats que vous aurez pris le temps de leur concocter. Ne sous-estimez pas la puissance de la mémoire olfactive !

4. Jésus gardait les yeux sur l’importance de son sacrifice et son devoir d’obéissance et de dépendance au Père.

Il était venu pour une mission bien spécifique et il ne l’a jamais quittée de vue ! Il ne manquait aucune occasion d’enseigner, de transmettre et d’incarner l’amour de Dieu auprès de ceux qui le suivaient. Il gardait en permanence une vision d’éternité.

Parallèle : à force de courir du matin au soir d’une occupation à une autre, nous finissons par vivre davantage dans “l’urgent” que dans “l’important”. Mais à bien y regarder, un grand nombre de choses dont nous chargeons nos journées ne compte pas vraiment. C’est la raison pour laquelle nous les terminons souvent frustrées et insatisfaites.

La solution de Jésus : aligner ses priorités sur celles du Père, afin de s’assurer que tout ce qu’on fait soit réellement nécessaire, important et avec une valeur d’éternité.

Application : faisons le tri. Nos enfants n’ont pas besoin d’aller à 50 activités extra-scolaires, tout comme nous n’avons pas besoin de multiplier mille et un engagements à l’extérieur de nos foyers. En tant que mères de famille, nous avons une mission claire et à visée éternelle : éduquer dans les voies du Seigneur, les âmes qui nous ont été confiées. Au final, seules les âmes comptent et elles seules seront éternelles. Assurons-nous de faire les choix qui nourrissent ces âmes, dans une totale dépendance et obéissance à Dieu.

5. Jésus gérait différents caractères et personnalités.

Nous avons beaucoup à apprendre de la manière dont Jésus fonctionnait avec ses disciples. Les 12 avaient chacun des personnalités et caractères propres et dépendaient d’un éducateur. Jésus connaissait les qualités et défauts de chacun. Il les a néanmoins tous enseignés avec patience, douceur et persévérance; il les a corrigés avec amour et a beaucoup privilégié l’exemple comme mode d’enseignement. Il avait deux objectifs majeurs à leur endroit : leur croissance spirituelle et leur bien-être physique essentiel, ce dernier leur permettant d’assurer les missions qui leur étaient confiées.

Parallèle : nos enfants sont nos 12, avec chacun un caractère propre! Nous aimerions toutes qu’ils nous ressemblent davantage, ce qui faciliterait grandement notre mission d’éducation en nous permettant d’adopter un modèle passe-partout. Mais Dieu les a voulus différents et uniques et c’est un challenge quotidien avec lequel nous devons composer.

La solution de Jésus : le Saint-Esprit ! Il nous l’a laissé pour que ce dernier nous aide à développer les fruits qui nous permettent d’agir comme Jésus, non seulement avec nos enfants mais aussi dans l’ensemble de nos relations.

Application : nous naissons rarement avec la douceur, la bonté, la patience, la persévérance, la maîtrise de soi, la tempérance… comme qualités innées. Bien souvent, nous apprenons à les développer face aux challenges et nos enfants en sont de grands ! Pour une mère, il n’ y a pas meilleur champs d’apprentissage que celui que nous offre le terrain de l’éducation quotidienne. Imitons Jésus et privilégions la satisfaction des besoins essentiels (et non: les I-trucs et autres joujous technologiques en tous genres n’en font pas partie !). Faisons régulièrement appel au Saint-Esprit et nous aurons à coup sûr un impact positif sur le caractère de nos enfants, les futurs ouvriers de la moisson divine !

6. Jésus connaissait l’art du contentement et faisait avec ce qu’il avait sous la main.

Jésus n’était pas homme à faire des manières et il se montrait systématiquement reconnaissant au Père pour la moindre petite chose. Ses actions de grâces libéraient la puissance divine et la grâce surabondait par la suite, mais toujours à partir de choses simples et de son coeur reconnaissant. La multiplication des pains et des poissons en est un exemple parmi d’autres (Marc 6:41-44).

Parallèle : l’insatisfaction chronique est un mal qui frappe beaucoup en ce 21ème siècle. Rares sont celles qui arrivent à voir quotidiennement le verre à moitié plein. Nous voyons plus facilement ce qui nous manque que ce que nous avons, si bien qu’au lieu de rendre grâces, nous nous plaignons et crions à Dieu pour combler nos désirs.

La solution de Jésus : la reconnaissance ouvre la porte aux bénédictions. La simplicité s’attache à l’essentiel. Dieu pourvoit en priorité à notre essentiel.

Application : il nous revient de savoir faire la part des choses entre nos besoins et nos envies. Nous avons aussi la responsabilité d’enseigner cette nuance à nos enfants. Par ailleurs, nous ne devons jamais oublier que la priorité de Dieu pour nous sera toujours notre croissance spirituelle, puis la satisfaction de nos besoins essentiels tels que le manger, le boire et le toit. Avec ces 3 choses seules, nous avons de quoi rendre grâces quotidiennement et c’est alors que Dieu comblera avec joie et empressement les désirs de nos coeurs (Psaumes 50:23), selon sa volonté et selon son timing.

7. À Gethsémané, Jésus a connu la solitude, la peur, la trahison, l’ingratitude, l’angoisse, la tristesse… (Matthieu 26).

Parallèle : en tant que mères, nous connaissons bien ces émotions. La solitude lorsqu’on se sent incomprises par une société ou par d’autres femmes qui nous dévalorisent, la peur face aux problèmes rencontrés par nos enfants à l’extérieur, l’ingratitude et le manque de considération des autres face aux sacrifices auxquels nous consentons chaque jour, le doute quant à notre méthode d’éducation et aux types de fruits qu’elle portera…etc.

La solution de Jésus : s’armer de courage et de détermination. Il n’a pas nié ses sentiments, mais ne s’est pas fait diriger par eux non plus. Il a exprimé son désarroi au Père et son mécontentement à ses amis. Mais il a choisi l’obéissance et s’est abandonné aux mains de Dieu. Sa valeur venait du Père, pas de ceux qui allaient le maltraiter, ni même de l’image qu’avaient ses disciples de lui. Jésus n’a jamais perdu de vue que son but ultime était de remplir sa mission pour la gloire de Dieu et cela a suffit à lui faire surmonter les émotions liées à son épreuve à venir.

Application : le coeur d’une mère connait diverses saisons et est soumis à de nombreuses turbulences. C’est l’appel le plus important qui soit et l’ennemi multipliera les actions pour nous faire échouer dans cet appel. Assurons-nous d’être toujours bien équipées pour surmonter les obstacles. Et pour cela, nous devons quotidiennement nous alléger de nos fardeaux au pied de la Croix pour revêtir ensuite l’armure des femmes de Dieu : la foi, le courage et la détermination !

Bénédictions !