Bien-aimée modestie : l’habillement

Bien-aimée modestie : l’habillement

Il y a plusieurs mois, je rédigeais un texte de présentation de mon église lorsque la question de l’habillement s’est posée. Nous avions jugé important de préciser aux futurs visiteurs qu’ils étaient libres de se présenter habillés comme bon leur semble. L’église doit être un lieu d’accueil avant tout, un lieu vers lequel tout le monde se sente le bienvenu quelque soit le choix vestimentaire.

Mais si cela vaut pour les non-croyantes et nouvelles converties, qu’en est-il exactement pour les Chrétiennes “confirmées” qui sont censées avoir une meilleure connaissance des attentes de Dieu à ce sujet?

Je veux aussi que les femmes, vêtues d’une manière décente, […] – 1 Timothée 2:9

L’une des plus grandes tristesses de ce monde pour les femmes, à mon sens, c’est la perte de leur identité qui leur fait croire aujourd’hui qu’elles n’ont de la valeur que si elles exposent leur corps. Mais le plus triste c’est de voir de plus en plus de Chrétiennes s’identifier aussi de la sorte. Je touche là un sujet très délicat, je le sais bien. Rassurez-vous, je ne suis pas la reine de la modestie, mais je dois avouer que ces derniers temps, cet été notamment, j’ai difficilement lutté contre ma “surprise” de voir de nombreuses soeurs en Christ habillées comme les femmes du monde. Suis-je devenue trop prude? Trop sectaire? Trop réac’? Moi qui adolescente ne jurait que par des tenues microscopiques, pourquoi suis-je désormais aussi mal à l’aise lorsque je vois des jeunes filles et des mères de famille chrétiennes suivre la mode de l’ultra court, l’ultra serré et l’ultra décolleté qui laisse si peu de place à l’imagination ?

Ma réponse: La Parole de Dieu, ma condition chrétienne et ma responsabilité maternelle.

Aujourd’hui le monde fait des standing-ovations à des stars du porno, des célébrités du show-biz sont adulées et copiées pour leurs tenues vestimentaires toujours plus dépouillées et nos garçons sont constamment exposés à la nudité dans les publicités, sur internet et à la télévision. L’innocence des enfants leur est volée de plus en plus tôt, souvent sous le regard indifférent des parents qui ont adopté cet environnement comme une normalité.

Mais nous Chrétiennes ne sommes pas censées fonctionner ainsi. La Parole de Dieu est claire et nous demande de ne pas être une occasion de chute pour notre frère (Romains 14:13)…

  • Pourtant, nous laissons nos jeunes filles se rendre presque dévêtues aux réunions et camps de jeunesse avec des adolescents en plein bouleversements hormonaux, bombardés par la pornographie et à qui on essaye d’enseigner la pureté et l’abstinence jusqu’au mariage. Ne seront-elles pas une occasion de chute en suscitant en eux des pensées et désirs incontrôlés?
  • Idem pour la soeur célibataire qui se promènera quasi dévêtue devant les maris de ses soeurs en Christ… Ne sera-t-elle pas une occasion de chute en attirant les regards de ces hommes (Matthieu 5:28)?
  • De même, connaissant la perversion qui règne dans ce monde, l’une et l’autre ne se mettent-elles pas en danger en sortant “habillées” ainsi et en attirant des regards pas toujours innocents?
  • Mais aussi, la femme chrétienne mariée qui expose ses attributs à la vue de tous n’envoie-t-elle pas un message de séduction pour les autres hommes? Quelle image donne-t-elle de son mari et quel modèle enseigne-t-elle à ses enfants?

Sachant tout cela, comment se fait-il que nous soyons encore aussi nombreuses à copier chaque tendance, chaque star du monde et à exposer nos précieux corps à la vue de n’importe qui ? Certaines prétexteront la chaleur pour justifier leurs choix dénudés… C’est à se demander comment faisaient les femmes à l’époque biblique qui vivaient dans des pays arides, dans des déserts et qui pourtant ne se promenaient pas nues ! Nulle part il n’est dit dans la bible que certaines soient mortes d’avoir été trop décentes par temps chaud ! À l’époque biblique, les femmes de Dieu étaient reconnues pour leur pudeur et la femme qui craint Dieu aujourd’hui doit être reconnue pour sa décence.

Mais l’habit ne fait pas toujours le moine, j’en conviens.  Nous pouvons être habillées sobrement tout en ayant un coeur sans vertu. Mais la Parole de Dieu nous demande de demeurer sobres et décentes, non seulement dans nos tenues, mais aussi dans nos attitudes. Jouer de sa sensualité déshonore notre corps, envoie le mauvais message, décrédibilise le Seigneur et nous fait causer la chute de nos frères, tout cela en plus de nous mettre en danger. Et si l’apôtre Paul a jugé bon de le mentionner dans ses recommandations aux églises, ce n’est donc certainement pas un sujet à prendre à la légère !  Et qu’on le veuille ou non, en tant que Chrétiennes, la façon dont nous nous habillons en révèle beaucoup sur ce qui nous influence le plus : le monde ou le Royaume de Dieu?

[…], ne se parent ni de tresses, ni d’or, ni de perles, ni d’habits somptueux – 1 Timothée 2:9

Alors, Dieu est-Il contre les bijoux, les jolies coiffures, les vêtements chics ou la beauté en général? Je ne pense pas. Pas si on se réfère à toutes ces femmes citées dans la bible telles que Esther et son année entière de soins de beauté, la femme de valeur et ses vêtements de fin lin ou des femmes comme Sarah et Rachel reconnues pour leur beauté extérieure.

Lorsqu’on prend le contexte de 1 Timothée 2.9, les femmes qui se paraient de tresses, de bijoux, de maquillage et d’habits somptueux étaient généralement des prostituées qui se préparaient de la sorte pour attirer et séduire les hommes. Elles envoyaient ainsi un signal, communiquaient sur leur disponibilité.

De nos jours, les prostituées s’habillent très court pour révéler tous leurs attributs aux potentiels clients qui les choisiront en fonction de l’attrait de ces derniers. Plus elles en montrent et plus ça leur rapporte.

Ainsi, autant à l’époque de Paul il était inconvenant pour une Chrétienne de se vêtir comme une prostituée de l’époque, autant il est inconvenant pour nous Chrétiennes aujourd’hui de nous vêtir comme les prostituées de notre siècle. Nous avons une image à préserver et des vertus de décence et de modestie à incarner.

 mais qu’elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu. – 1 Timothée 2.10

Notre corps est précieux, non seulement parce que Dieu nous l’a soigneusement confectionné et qu’il est le temple de son Esprit, mais aussi parce que nous portons la vie, nous portons ce qu’il y a de plus précieux au monde. Nous pouvons nous habiller décemment et avec pudeur tout en demeurant élégantes et belles. Nous devons enseigner à nos filles qu’elles sont comme un diamant dans son écrin. Ce dernier doit être ouvert délicatement, par la personne à qui on aura soigneusement veillé à l’offrir. Et cette personne n’en mesurera que mieux la préciosité si elle n’a pas déjà eu maintes et maintes fois l’occasion de le découvrir en long, en large et en travers.

Bien-aimées, soyons sobres et modestes tout en incarnant l’élégance et la dignité comme nous le demande le Seigneur. Et veillons avant tout à nous parer de bonnes oeuvres comme il convient à des femmes qui ont fait profession de servir Dieu (1 Tim. 2:10). La charité du coeur et une attitude modeste, voilà le secret de la vraie beauté devant Dieu.

 

Photo de Artem Beliaikin provenant de Pexels

Le plat préféré de Dieu

Le plat préféré de Dieu

Offre en sacrifice à Dieu ta reconnaissance, et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. Fais appel à moi quand tu es dans la détresse: je te délivrerai, et tu m’honoreras.
Psaume 50:14-15

En Afrique, l’une des qualités requises pour une future épouse, c’est de savoir cuisiner. Elle s’assure ainsi, lui dit-on, de “tenir son mari par le ventre” !

Et saviez-vous qu’il existe aussi un moyen de “tenir” Dieu par le ventre ?  Voici la recette pas si secrète qu’Il déguste avec joie et sans modération. Osez la-Lui cuisiner régulièrement!

Ingrédients

– Foi

– Actions de grâces

– Intégrité

– Humilité

Préparation

1. Utilise ta foi pour croire que Dieu existe, qu’Il est bon et que tout ce que tu reçois dans ta vie provient de Lui seul.

2. Incorpore sans modération des actions de grâces quotidiennement que tu Lui exprimes par la prière, par la louange et par ton application à vivre Sa Parole.

3. Veille à respecter les engagements que tu as pris vis à vis de Lui en t’appuyant sur son Saint-Esprit. Tu es vivement encouragée à les noter dans un petit livret. Rappelle-toi qu’Il reçoit toutes les promesses que tu Lui fais, y compris celles que tu formules “en l’air” dans ton désespoir pour le convaincre d’intervenir dans ta situation. Fais de ton mieux pour les respecter (surtout quand il s’agit de repentance!), par égard pour Lui, mais aussi par souci de l’intégrité que ton statut d’enfant de Dieu exige de toi.

4. Lorsqu’Il a agi en ta faveur, veille à bien Lui en attribuer la gloire. Dieu n’aime ni les orgueilleux, ni les vantards, ni les usurpateurs. Aie l’humilité de croire et d’accepter haut et fort que tu n’as rien pu faire et que tu ne pourras jamais rien faire dans ta vie sans Lui.

Une fois ta recette réalisée, sers-la quotidiennement à Dieu avec confiance, fidélité et persévérance. Sers-la-Lui même les jours qui te semblent dénués de tout intérêt, parce qu’ils ne semblent faits que de choses banales. Sers-Lui-en une quantité double ou même triple les jours de grande détresse !

Avec ce plat, tu t’amasses un trésor dans lequel tu pourras puiser les jours de grandes détresses. C’est son plat préféré, Il n’en sera jamais rassasié.

Bon appétit !

Quand croire en Dieu fait trop mal

Quand croire en Dieu fait trop mal

Sa vie chrétienne était loin d’être un long fleuve tranquille. Une fois l’euphorie de la conversion passée, la surprise et la douleur provoquées par les nombreuses épreuves lui ont fait remettre en question son choix de suivre Jésus. Ce n’est pourtant pas comme si elle n’avait pas été avertie. Jésus a été très clair dans Jean 16:33 quand Il lui a annoncé qu’elle aurait des tribulations. Pour autant, le sort semble littéralement s’acharner sur elle. Il n’y a plus de répit. Les coups s’enchaînent et la Présence de Dieu semble s’éloigner. La paix promise dans Jean 16:33 n’est pas sa réalité, ni la victoire de Christ sur un monde qui semble s’écrouler autour d’elle…

Alors la joie des jours heureux cède la place à la tristesse et aux questionnements. Cette douleur est parfois si intense qu’elle en arrive à avoir besoin de ne plus croire en Dieu. Continuer de croire en sa Bonté, en sa Présence, en son Amour, en sa Puissance alors qu’Il semble se refuser à les lui manifester dans ses circonstances devient extrêmement douloureux, presqu’une nargue…

Car oui, la foi peut être extrêmement douloureuse et coûteuse. La marche chrétienne peut être au fil des saisons, extrêmement laborieuse.

Et oui, on peut aussi se sentir extrêmement déçue de Dieu quand la vie qu’on espérait en Lui ou le chemin qu’on pensait suivre selon Sa direction s’obscurcissent douloureusement; quand toutes les semences qu’on s’est évertué à planter dans la prière, le jeûne et le service sacrificiel semblent jetées aux orties par Dieu Lui-même; quand on se heurte inlassablement au silence d’un Dieu qu’on appelle jour et nuit au secours en priant ses promesses et sa Volonté, en vain…

Continuer d’avancer sur un chemin qui lui semble de plus en plus obscur et vain devient alors un véritable défi. Elle regarde de loin et avec une pointe d’envie les promesses de Dieu se réaliser dans la vie des autres et elle finit par croire qu’elle ne fait définitivement pas partie de ses priorités. Les versets d’encouragement perdent de leur sens, la Parole de son attrait. Prier ne représente plus aucun intérêt. Dieu devient celui du livre, celui des autres… Elle perd de son ardeur, de sa passion des débuts et elle se résigne peu à peu à se laisser engloutir par ce qui, semble-t-il, sera désormais sa triste réalité. Entendre de la bouche des “super chrétiennes victorieuses” que “Dieu la forme, la soumet au test…” devient un irritant auquel elle a envie de répondre par une gifle bien sentie. Elle est fatiguée des tests, fatiguée des formations… Elle aspire à un répit, à un peu de clarté, à se sentir réellement utile, à voir ses semences et ses efforts porter du fruit. Oui, dans ces moments là, continuer de croire en Dieu lui fait atrocement mal…

Mais le pire dans tout cela, c’est quand elle réalise avec stupeur que malgré tous ses efforts, elle n’arrive pas à cesser de croire en Lui!

C’est le grand dilemme de la vraie chrétienne, celle qui a réellement été saisie par Christ dont elle est devenue, comme Paul, l’esclave. Elle a beau vouloir lâcher, s’en détourner, rien n’y fait. Elle se surprend régulièrement à continuer d’espérer en Lui vaille que vaille, à guetter ses miracles et interventions dans l’ordinaire de son quotidien, à Lui adresser une prière, soit-elle faite de larmes, de soupirs ou même de hurlements de frustration. Quoi qu’elle fasse, bon gré mal gré, elle s’y cramponne. Le lien à Christ est réel et elle se retrouve à persévérer bien malgré elle.

Elle ne le réalise pas tout de suite, mais la douleur et la déception qu’elle ressent sont un puissant témoignage de ce qu’elle pense précisément ne plus avoir : la foi. La douleur serait-elle aussi intense si Dieu n’avait pas été réel pour elle au point où elle le SAIT capable d’agir dans ses circonstances? Car c’est précisément son apparent refus qui la frustre au point où de ne plus croire en Lui lui semble être un moindre mal.

On ne peut être blessé à ce point que par ceux qu’on aime sincèrement et qui ont la capacité d’atteindre profondément notre coeur.

Et c’est alors qu’elle se souvient…

– Elle se souvient d’avoir accepté de tout perdre si c’était pour Le gagner au moment de sa conversion.
– Elle se souvient d’avoir demandé à Christ de prendre sa vie et d’en faire tout ce qu’Il voulait.
– Elle se souvient d’avoir prié pour le brisement qui lui permettrait d’être un instrument utile et puissant entre Ses mains.
– Elle se souvient d’avoir chanté “Je m’abandonne” à l’église plus d’une fois et de tout son coeur.
– Elle se souvient d’avoir accepté de porter sa croix chaque jour en acceptant de suivre Jésus.
– Elle se souvient d’avoir choisi d’appliquer Matthieu 16:25 en perdant sa vie à cause de Christ plutôt que de la sauver.
– Elle se souvient d’avoir renoncé à sa vie, à ses propres rêves et ambitions pour ne marcher que dans la Volonté de Dieu seul.
– Elle se souvient de L’avoir invité à être Maître du chemin, Seigneur de sa vie et d’avoir choisi de croire que tout ce qui surviendrait n’échapperait pas à son Contrôle.
– Elle se souvient d’avoir renoncé à tout contrôler, ni ce qu’elle produit, ni les fruits qui en découlent et encore moins la mesure des résultats.
– Elle se souvient que son engagement devant Dieu consiste à accepter de mourir chaque jour de mille petites morts intérieures, jusqu’à ce que Christ puisse régner dans tout son être et sans aucun partage.
– Mais elle se souvient aussi d’avoir chanté de tout son coeur “Christ seul me suffit; la croix devant moi, le monde derrière moi“.  Elle ne peut plus revenir sur cette déclaration sincère faite de multiples fois à Dieu, car elle réalise que ses paroles l’ont irrémédiablement engagée devant Lui.

Et oui, croire en Dieu peut faire très mal. Mais ta réalité bien-aimée, c’est que si ta conversion a été sincère, malgré tous tes efforts tu ne pourras te défaire de l’amour que tu as pour Christ et encore moins de celui qu’Il te porte.

Alors, que faire face à la douleur de la foi ?

1. Prends le temps de faire le deuil : le deuil de tes rêves et ambitions, de l’idée que tu t’étais faite de ce que serait ta vie en Christ et de ta relation avec Lui, le deuil de ce que tu croyais que tu aurais construis ou atteint à ce stade de ta vie; le deuil des fruits que tu pensais avoir portés après tout ton investissement et tous tes sacrifices dans la vie de tes enfants, ta vie de couple ou dans le ministère. Pleure ce qu’il faut pleurer, le temps qu’il faudra. Exprime à Dieu ta déception, ta frustration et même tes doutes à son sujet. Contrairement à ce qu’on a pu te faire croire, te questionner sur Dieu, même après de nombreuses années de vie chrétienne, est bon pour ta santé spirituelle. Tes questionnements sont une aspiration à mieux Le connaître, à sortir du statu quo spirituel, et tu l’invites ainsi à te faire de nouvelles révélations. Prends le temps de faire ce deuil, c’est capital.

2. Après ton deuil, lève-toi, prends courage et agis (Esdras 10:4)! Essuie tes larmes et prends la ferme décision d’embrasser ta vie désormais pour ce qu’elle est, pas pour ce qu’elle aurait pu être. Ne te retourne plus sur un passé qui ne peut plus rien t’apporter, mais qui va plutôt te figer, comme la femme de Lot (Genèse 19:26). Mais ne regarde pas trop loin vers un avenir que tu ne peux contrôler.

3. Choisis d’avancer un jour à la fois, chaque jour par la foi. N’attends pas que tout soit clair et toutes les planètes bien alignées. Prends ce que tu as aujourd’hui entre les mains et va, action par action, en faisant la bonne chose suivante et en abandonnant absolument tout entre les mains du Seigneur. Fais du saint détachement ton allié: abandonne absolument tout ce que tu fais à la seule souveraineté de Dieu (utilité, projets, fruits, résultats…)! C’est une clé très efficace pour gagner en paix intérieure, en contentement et en simplicité dans ta vie.

4. Ne te culpabilise pas de ne pas pouvoir prier. Le temps est sans doute venu de garder le silence devant Dieu. C’est aussi une forme de prière, de soumission et d’adoration. Tais-toi et attends. Même si tu ne sais pas ce que tu attends, attends! Mais prends aussi le temps d’écouter et d’observer. Parfois, les réponses de Dieu sont totalement inattendues et différentes de l’idée qu’on s’en faisait.

5. Quand tu pourras recommencer à prier, prie sans relâche pour la bonne perspective, celle qui te permettra de voir dans l’éternité, c-à-d au delà de ce que sont les choses dans ta vie aujourd’hui. Prie pour que la conscience de ce qui t’attend au Ciel pour l’éternité soit plus profonde que la conscience de ce que tu vis dans cette existence temporaire.

Marcher avec Dieu n’est pas facile et les fruits de sa Joie ne sont pas encore la réalité de toutes. Mais ça en vaut la peine. Christ en vaut la peine! L’Éternité en vaut la peine!

Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables.
1 Pierre 5:10

Bénédictions!

Quand la Bible prend la poussière

Quand la Bible prend la poussière

Lorsque le Seigneur m’a appelée à écrire pour les femmes chrétiennes, j’étais enthousiaste et surexcitée à l’idée de partager sur toutes les révélations qu’Il allait me faire! Je dévorais sa Parole jours et nuits. J’étais convaincue que cette faim et cette soif de ses vérités dureraient toujours…

Hélas, comme plusieurs j’imagine, j’ai plus d’une fois traversé ces saisons où l’on réalise avec tristesse que notre sainte Bible a pris la poussière sur l’étagère. J’ai éprouvé de la honte en réalisant que je ne l’avais plus ouverte depuis des mois, et j’ai entendu cette petite voix dans ma tête qui m’interpelait sur mes choix lorsque je prenais la télécommande de ma tv ou mon smartphone, plutôt que la Parole de Dieu posée juste à côté. La vérité, c’est que plus d’une fois dans ma vie chrétienne, j’ai trouvé la Bible ennuyeuse et non attractive pour les circonstances ou l’état d’esprit dans lesquels je me trouvais. J’avais besoin d’un “quick fix”, de solutions rapides et concrètes, visibles et tangibles. Dans ces saisons où j’avais généralement besoin de réponses, la dernière chose que je voulais, c’était d’avoir à “creuser” dans les mystères de la Parole et fouiller dans ce qui semblait alors n’être que de l’abstrait, des énigmes sans fin. Oui, plus d’une fois, la Bible m’a frustrée au point où j’ai consciemment et à répétition choisi Netflix, Facebook ou Instagram, tout ce qui me permettrait de “lobotomiser” mon cerveau plutôt que de méditer la Parole de Dieu. Je sais que ce ne sont pas des vérités que les “bonnes chrétiennes” se permettent d’avouer de nos jours, mais j’ai la conviction que nous passons toutes par de telles saisons dans nos cheminements. Alors si cet article peut vous encourager et vous libérer, gloire à Dieu !

Après une profonde réflexion sous l’éclairage du Saint-Esprit, j’ai pu réaliser que ces saisons de désert n’étaient pas du fait de la Bible en elle-même, mais bien le fait de nombreuses portes que nous ouvrons nous-mêmes dans nos vies spirituelles et qui deviennent des pierres d’achoppement dans notre rapport à la Parole de Dieu.

Si vous n’éprouvez plus aucun attrait ni intérêt pour la méditation biblique, voici quelques raisons pour pourraient l’expliquer, ainsi que des pistes pour régler le problème.

Orgies, crainte, prétextes et paresse spirituelles

Les témoignages de femmes qui courent de conférences, aux retraites, ateliers, formations et autres, mais qui n’ouvrent jamais leur Bible chez elles sont légion. C’est une réalité bien triste qui touche de nombreuses chrétiennes, souvent devenues des “groupies” de certains prédicateurs et prédicatrices. Elles choisissent volontairement d’aller écouter ce que d’autres ont tiré de leur méditation personnelle, plutôt que de donner l’occasion au Saint-Esprit de Dieu de leur parler de manière toute personnelle. Tous ces événements sont bons en soi, mais seulement en tant que compléments de l’intimité qu’on cultive nous-même avec le Seigneur dans la chambre secrète. Parfois, ce choix est justifié par une difficulté à comprendre la Parole à cause de limitations intellectuelles. D’autres l’expliquent par une préférence pour l’oral plutôt que pour l’écrit. Pour d’autres encore, il s’agit simplement de ne pas savoir comment s’y prendre. Et enfin pour d’autres, ces événements et la lecture personnelle se valent, il n’est donc pas question d’en faire tout un plat.

Mais la vérité, c’est que notre société “fast-food” nous a habituées à fuir tout ce qui nous demande un peu trop d’efforts. Nous adoptons donc une certaine forme de paresse spirituelle :  pourquoi étudier la Parole quand il suffit d’un simple clic sur Google pour trouver mille et un enseignements que d’autres ont fait sur le sujet qui nous intéresse?
 
Pourquoi étudier quand même la Parole? Tout simplement parce que nous servons un Dieu qui aspire avant tout à une relation personnelle avec nous! Sa Parole est accessible même aux plus jeunes enfants. Les premiers disciples étaient pour la plupart des hommes et femmes simples et sans éducation comme on l’entend aujourd’hui, et pourtant ils connaissaient, vivaient, enseignaient et propageaient la Parole de Dieu. Les chrétiens des premières églises examinaient chaque jour les Écritures (Actes 17:11). Le Saint-Esprit nous a été donné pour nous aider à comprendre la Parole. Notre compréhension se trouve donc d’abord à l’autre bout d’une simple prière au Saint-Esprit, avant d’être un effort intellectuel.

Ainsi donc, la majorité de ces excuses que nous avons toutes eues à un moment ou à un autre ne tiennent tout simplement pas la route. Se priver du temps dans la Présence de Dieu à méditer sur ce qu’Il nous dit n’aide pas à entretenir une relation intime avec Lui et ouvre la porte à un désert spirituel que nous tentons ensuite de combler de toutes sortes de manières. On perd peu à peu la conscience du pouvoir de la Parole, le feu s’éteint et la Bible prend la poussière sur l’étagère…

La distraction, arme favorite de Satan au 21ème siècle!

Facebook et ses millions de groupes “chrétiens” où les membres se tapent dessus à longueur de journée pour des questions de doctrine en est un exemple déplorable. À chaque fois que je tombe sur des débats inutiles comme : la femme peut-elle prêcher? Porter un pantalon? Porter des mèches ou du maquillage? Le chrétien peut-il boire de l’alcool? Soutenir le mariage gay? Accepter la transfusion sanguine? Se faire incinérer? Danser un autre jour que le dimanche…etc, ce verset dans 2 Timothée 2:23-24 me revient :

Repousse les spéculations folles et stupides, sachant qu’elles font naître des conflits. Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des conflits. Il doit au contraire être plein de bienveillance envers tous, capable d’enseigner et de supporter l’opposition.

Pourquoi donc embarquer dans de vaines discussions et y passer des heures pour faire accepter un point de vue qui au final n’aura aucune réelle valeur ajoutée dans la vie de personne? Je suis toujours attristée de voir autant de chrétiens donner un aussi piètre témoignage de notre Seigneur, tout comme je suis attristée de voir avec quelle facilité l’Ennemi arrive à nous distraire quand, dans ces derniers jours, nous devons plutôt veiller et nous concentrer sur les priorités de Dieu (Salut des âmes, méditation de la Parole, manifestation de l’amour, combat de la foi dans nos réalités souvent difficiles, exercice de nos dons et appel…etc). Le temps passé en ligne dans de vains débats, c’est autant de temps que nous ne passons pas à cultiver notre passion pour la Parole de Dieu!

Les autres distractions peuvent aussi être des choses qui n’en n’ont pas l’apparence et qu’on arrive à légitimer : le travail à outrance (cette nouvelle voiture ne va quand même pas s’acheter toute seule!), les relations (Dieu nous veut sociaux, non?), les loisirs (je vais à la gym 7 jours sur 7 parce que Dieu veut que j’aie des cuisses bien fermes!), etc, etc. Rappelez-vous que tout ce qui prend la première place dans votre vie, cette place qui revient à Dieu seul, est une idole.

De manière générale, toutes les distractions ont l’effet de la junk food sur nous : quand on en mange, on perd en qualité nutritionnelle dans notre alimentation, on devient accro à l’effet qu’elle procure, et comme cet effet n’est que temporaire, on en redemande toujours plus et toujours plus vite. Et peu à peu, on perd le désir pour la nourriture qui contient les bons éléments nutritionnels. Qui voudrait manger des brocolis après avoir mangé un seau de KFC? (les femmes noires me comprendront ! 😉 Qui voudrait étudier la Parole après cinq heures de télévision devant Game of Thrones, ou à scroller frénétiquement sur Instagram pour observer la vie “parfaite” et parfaitement filtrée des autres?

Beaucoup d’entre nous sommes mal nourris spirituellement. Nous ne sommes pas équipés pour les bonnes oeuvres auxquelles Dieu nous appelle, ni pour combattre un Ennemi bien réel qui gagne du terrain dans le monde et dans nos vies face à notre passivité. Nous sommes trop occupées à nous divertir. Nous aimerions trouver la Parole aussi excitante qu’elle semble l’être pour d’autres, mais nous négligeons de faire ce qu’il faut en nous trouvant toutes sortes d’excuses.

Comment régler le problème?

Souviens-toi de ton créateur durant ta jeunesse, avant l’arrivée des jours mauvais, avant d’atteindre les années où tu diras: «Je n’y prends aucun plaisir.» – Ecclésiaste 12:1

1. Tout d’abord, il faut le reconnaître. Parfois on choisit de demeurer dans le déni, car cela nous permet de procrastiner l’effort que nous savons devoir faire. Reconnaître et confesser notre manquement devant Dieu et demander son aide pour ranimer le goût pour sa Parole est la première étape.

2. Bien évidemment, Dieu nous laisse libre de nos choix. Ce sera donc à nous de prendre la ferme décision de faire le ménage dans nos vies pour laisser davantage de place à Dieu et de temps pour étudier sa Parole. Faites une jeûne strict de divertissements, il n’y a pas d’autre option! Coupez la télévision, les réseaux sociaux et toutes les activités sans réelle valeur ajoutée pour votre vie spirituelle. Renoncez aux trois cent enseignements que vous écoutez en boucle sur Internet et qui n’ont pour d’autre effet réel que de rendre confus dans votre tête, d’importants éléments de doctrine.

3. Osez plonger dans la Parole et refaites confiance au Saint-Esprit. Si vous avez cru en Dieu et en la réalité active de son Esprit en vous, alors vous pouvez et devez croire qu’Il n’hésitera pas une seconde à répondre favorablement à votre demande sincère d’être aidée dans la compréhension de sa Parole, dans le renouvellement de votre passion pour cette dernière et dans le choix des enseignements qui vous feront réellement avancer.

4. Le moment “propice”, c’est maintenant !  Demain il sera peut-être trop tard. N’attendez pas un pseudo déclic, ne dites pas que vous allez “prier là dessus” pour savoir si c’est la volonté de Dieu (excuse typique de nombreux chrétiens!) car oui, Dieu veut que vous méditiez sa Parole, ce n’est pas un mystère mais une évidence ! Faites ce que vous avez à faire, car il y va de votre santé spirituelle et de votre relation avec le Seigneur. N’attendez pas que les années et les jours mauvais n’éteignent définitivement les braises qui persistent. Il n’y aura jamais rien de plus important pour le salut de votre âme.

Pour ma part, en 2017, le Seigneur m’a mis à coeur de créer des outils d’aide à l’étude personnelle de Sa Parole pour les chrétiennes de la francophonie, sous forme de journaux d’étude. Le but est de vous encourager à faire confiance au Saint-Esprit, notre Enseignant le plus fiable, mais aussi de vous fournir des méthodes simples qui vous aideront à (re)mettre le pied à l’étrier. Sur mon campusessenciel.com, j’ai volontairement choisi de partager ce que j’appelle des “pistes de méditation”, qui ne sont que le fruit de ce que Dieu me montre personnellement à travers mes études. Elles viennent en complément (et non en substitution) de votre propre étude pour vous apporter d’autres angles de compréhension. Le choix des femmes de la Bible m’a aussi été inspiré, car il est parfois plus facile de ranimer la passion pour la Parole à partir de personnages et de situations auxquelles l’on peut s’identifier. N’hésitez pas à consulter ma boutique sur Amazon.

Ma prière est que vous (re)découvriez la beauté et la puissance de la Parole de Dieu et que Psaumes 119:104 devienne votre réalité quotidienne:

Que tes paroles sont douces pour mon palais! Elles sont plus douces que le miel à ma bouche.

En Lui.

 

 

Brillez, mais brillez donc !

Brillez, mais brillez donc !

J’ai pu mesurer récemment à quel point certains concepts du christianisme post-moderne peuvent nous limiter au lieu de nous aider à devenir ce que Dieu veut faire de nous. Bien-aimées, si vous êtes de celles qui saturent face à ce constant appel à l’éclat et qui ont besoin de savoir que leur vie ordinaire et monotone trouve grâce aux yeux du Seigneur, soyez encouragées par cet article!

Prenons le mot “appel”, par exemple: il est devenu une prison pour la plupart des chrétiennes. On a développé tout un concept autour de ce mot qui est désormais vendu avec force par des “activateurs” de destinées et autres “motivateurs” personnels chrétiens. Une certaine confusion s’installe, un sentiment de culpabilité et d’infériorité pour celles dont les désirs intérieurs et la réalité de vie ne rentrent pas dans le package. Culpabilité et inadéquation, les inévitables conséquences de toute forme de légalisme. Pire, ce mot et tout le concept qu’il renferme nous conduit à mal juger et à mettre dans une boîte notre cheminement de vie : du moment où on s’est fait une idée de notre “appel”, nous rejetons toutes les expériences qui, à nos yeux ne cadrent pas avec cette idée et passons ainsi à côté de précieux équipements que Dieu veut nous donner.

Si on regarde au parcours des personnages bibliques, rares sont ceux que Dieu a gardé dans “un appel” leur vie entière. Il s’agissait la plupart du temps de personnes comme vous et moi que Dieu mandatait pour une mission particulière à un moment précis et pour un temps donné. Le reste du temps, ces personnes vivaient leur vie ordinaire de tous les jours. Leur seule responsabilité : rester disponible et obéir avec promptitude quand Dieu voulait les utiliser. Leur vie ordinaire était remplie de faits ordinaires, d’événements et de situations qui ont contribué à les préparer pour les missions occasionnelles que Dieu allait leur confier, sans qu’ils n’en aient clairement connaissance à l’avance (à part Jésus).

C’est pourquoi, ne méprisez pas votre réalité de vie aujourd’hui. Ne commettez pas l’erreur de juger votre vie à l’échelle des critères du “chrétien d’impact” tel que vendu de nos jours. Bien que le désir de Dieu est que tout chrétien reflète sa Gloire, n’oublions pas que le chemin tracé par Jésus est d’abord celui de la grâce, y compris lorsqu’il s’agit de Le servir. Notre seul et unique appel en tant que chrétiennes, c’est de glorifier Dieu et de marcher dans la sainteté. Et ce ne sont ni les conférences, livres, Lives Facebook, programmes, catalyseurs d’onction et autres éléments d’activation qui feront de vous des servantes selon le coeur de Dieu. C’est votre capacité à Lui rendre un culte agréable, votre disponibilité et votre disposition de coeur qui feront de vous un instrument de choix entre Ses Mains (Romains 12:1).

En effet, servir Dieu est d’abord une question de consécration, de disponibilité et de promptitude à obéir là où nous sommes aujourd’hui, dans la simplicité de notre vie ordinaire. Cet “appel” se traduira pour certaines par des ministères visibles et populaires. Mais pour la plupart, ce service pour Dieu se fera là où les gens vous verront le moins, dans la discrétion et l’anonymat total, dans la monotonie des couches, lessives et biberons ou dans la répétition des gestes devant votre machine à l’usine. “Briller” et “impacter” se fait d’abord auprès des personnes que vous côtoyez tous les jours. Ce sont elles que vous touchez et c’est à votre persévérance à les servir dans les actions répétitives et monotones du quotidien que Dieu regarde et donne de la valeur. Oui, vous avez certainement des désirs, rêves, projets et ambitions qui brûlent dans votre coeur et c’est humain. Mais en vous affranchissant de ce qu’on vous prône en matière de productivité pour le Royaume, vous permettrez à Dieu de transformer votre perspective sur ce qu’Il vous appelle d’abord à être et à faire aujourd’hui. Il vous fera fleurir dans l’obscurité, vous découvrirez le contentement, la liberté et la joie d’une vie de service devant Dieu comme seul témoin, vous acquerrez un équipement indispensable et vous serez jugée digne de confiance pour des choses plus grandes (Matthieu 25:23).

Bien-aimées, ne mettez plus Dieu dans une boîte et apprenez à Le voir dans votre quotidien ordinaire. Vous avez le droit de vous sentir lasse de la vie que vous menez et d’aspirer à autre chose. Mais de grâce, ne méprisez pas ce que vous enseigne la vie que vous menez aujourd’hui, aussi rébarbative puisse-t-elle vous paraître. Ne comparez pas votre chapitre de vie avec celui de quelqu’un d’autre et demandez à Dieu de transformer votre perspective et de vous aider à Le glorifier dans ce que vous faites présentement. Vous êtes là parce que c’est sa Volonté, mais c’est à vous de décider par votre attitude, quel type de fruit vous allez porter. Noé, Abraham, Joseph, David et même Jésus ont tous mené une vie tout à faire ordinaire avant d’être appelés par Dieu pour une oeuvre extraordinaire (plusieurs, pour certains). Votre ordinaire c’est votre terrain de formation, comme l’ont été les pâturages pour Moïse et David, la prison et la maison de pharaon pour Joseph, le quotidien de pêcheurs pour les apôtres et même celui de charpentier pour Jésus.

Ainsi, prenez courage, mamans de jeunes enfants qui ne voient pas le bout des couches et nuits blanches!
Prenez courage, femmes qui oeuvrez dans des métiers peu considérés, mais ô combien importants en église comme dans le monde!
Prenez courage, étudiantes qui hésitez à abandonner devant la difficulté et les incertitudes de votre choix de filière!
Prenez courage, femmes qui consacrez votre vie à bénir et accompagner des êtres qui mépriseront parfois vos sacrifices!

Prenez courage, servantes de Dieu! Sachez que vous contribuez de manière significative à son Royaume, même si vous ne “brillez” pas devant les multitudes. Votre humilité, votre fidélité et votre persévérance sont d’un grand prix devant le Seigneur. Croyez qu’Il n’oublie pas les désirs qu’Il a placés dans votre coeur et qu’Il les réalisera en temps et lieu. Ne vous laissez pas envahir par la pression d’atteindre des objectifs de productivité qui accompagnent souvent les débuts d’année et qui peuplent les discours des “motivateurs”. Persévérez et croyez que ce que vous êtes, faites et vivez n’est pas en vain.

Votre “appel” c’est de permettre à Dieu de faire de vous, en vous et à travers vous, tout ce qu’Il désire, pas de décider du chemin et de l’audience. C’est ainsi que vous “brillez”: dans l’humilité, la grâce et les bénédictions d’une vie abandonnée.

Bénédictions!