par Gina Oum | LeadHer
Avez-vous déjà fait l’expérience du tablier? Vous seriez surprise de l’effet qu’il aurait sur votre perspective !
Toutes les femmes le savent et le vivent à différents degrés : la routine répétitive de la gestion d’un foyer peuvent parfois laisser vide et découragée, même la femme la mieux intentionnée au monde. Entre ménage, cuisine, vaisselle, lessives, repassage, courses, bains, rendez-vous médicaux, devoirs scolaires, nuits blanches, changement de couches, allaitement, biberons… les tâches n’en finissent tout simplement pas. Pas de vacances pour la mère de famille, mais surtout pas de variation. Tout doit être fait pour assurer le bon fonctionnement du foyer, et bien souvent, l’âme finit par s’appesantir face à ces responsabilités sans fin.
Je connais bien cette réalité, parce que cela presque dix-huit ans que je la vis. J’avais fait le choix de rester à la maison après la naissance de mes enfants, avec le projet très ambitieux de devenir la parfaite femme Proverbes 31. Il ne faisait aucun doute dans mon esprit que la répétition des tâches quotidiennes serait continuellement une douce mélodie pour mon âme, tandis que le désir de bâtir un foyer intentionnel pour la gloire de Dieu me suffirait à toujours tout entreprendre avec le plus grand des enthousiasmes. Je me trompais.
Devoir laver les toilettes toutes les semaines, changer des couches des années durant, enfant après enfant, laver des biberons, moucher des nez, imaginer des repas qui seraient enfin mangés, refaire le ménage deux heures après avoir passé la matinée à le faire, nettoyer la salle de bain constamment prise pour une piscine ou théâtre continu des batailles de dentifrice… Oui, après plusieurs années à répéter les mêmes gestes, à remplir ma to-do list des mêmes tâches chaque semaine et à faire les mêmes recommandations jamais respectées, j’ai fini par réaliser mes tâches quotidiennes, non dans la joie et la bonne humeur comme je pensais naïvement que ce serait toujours le cas, mais dans les murmures et la rancoeur.
Jusqu’à ce que j’essaye le tablier…
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Je n’aimais pas les couleurs que prenait mon coeur désormais partagé entre le bonheur d’avoir une maison vivante et une famille pour laquelle d’autres prient, et l’amertume que je ressentais à devoir répéter les mêmes tâches. Je n’y prenais plus aucun plaisir. Je n’arrivais pas à me forcer et je me condamnais de mon attitude que je jugeais ingrate vis à vis de Dieu. J’ai alors exposé mon coeur devant le Seigneur tout en Lui demandant de changer ma perspective.
Un jour, alors que j’errais entre les rayons d’une grande surface, je reçus la conviction d’acheter un tablier ménager. Je n’en avais jamais possédé et j’étais la première étonnée de ce soudain désir d’en avoir un. Une fois rentrée, je l’ai plié puis rangé dans une armoire sans plus y penser, pendant plusieurs semaines. Un matin, alors que j’essayais de me conditionner mentalement à reprendre “l’inspirante” routine du lavage des toilettes, je me souvins soudain du tablier. En le mettant, la parole de Luc 16:10 résonna dans ma tête :
Celui qui est fidèle dans les petites choses l’est aussi dans les grandes […]
Je fus soudainement saisie d’un nouvel enthousiasme nourri par un profond désir de montrer à Dieu à quel point je désirais être fidèle dans ces petites choses qu’Il me confiait. Je n’ai jamais lavé les toilettes de ma maison avec autant de joie que ce jour-là . Tout en frottant, je m’imaginais Jésus en train de me regarder, l’air approbateur et le visage souriant. Mieux encore, avec le tablier, je me sentais “en mission”, je me sentais professionnelle et déterminée. Tout d’un coup, ma liste de tâches du jour devenait la chose la plus importante à accomplir. C’était MA responsabilité et je devais l’honorer. Je ne le faisais pas dans les murmures, mais avec un sens missionnaire. Je le faisais pour Dieu, mais aussi par amour pour les miens. Tout en faisant mon ménage, je n’avais plus que la pensée de mes enfants habillés dans du linge propre, ou se lavant dans une salle de bain nettoyée ou mangeant des repas confectionnés avec amour. Le tablier rendait mon rôle “officiel”, aussi important que celui d’un PDG d’une grande multinationale et Dieu transformait ma perspective. Colossiens 3:23 est d’ailleurs venu renforcer cette perspective et la conviction que la tâche de ramasser avec fidélité des jouets pour la millième fois, de changer des couches pour la trois-centième fois ou de nettoyer du vomis pour la vingtième fois de la journée était aussi importante aux yeux de Dieu que la prédication d’un évangéliste qui conduirait dix âmes au Seigneur dans la même journée.
Dieu ne fait pas de hiérarchie dans le service. Il regarde à la disposition de coeur et à la fidélité avec laquelle on fait les choses. Il regarde à la motivation et à la persévérance quelque soit la tâche. Le bon et fidèle serviteur qui entre dans la joie de son Maître n’est jugé ni à la quantité de ses oeuvres, ni à leur qualité, ni à la valeur que leur en attribuent les Hommes. Le bon serviteur est celui qui aura été fidèle en peu de choses (Matthieu 25:23), et qui aura fait toute chose comme pour le Seigneur et non pour les Hommes (Colossiens 3:23).
Le tablier fut un activateur inattendu, puis l’emblème de l’importante mission que Dieu me confie pour mon foyer. Dieu a transformé ma perspective négative par sa Parole et me donne chaque jour le courage d’accomplir tout ce qui contribue à faire de ma maison un sanctuaire pour mes bien-aimés. Je prends ce rôle très au sérieux. Il m’arrive encore occasionnellement de me frustrer face à l’immensité de la tâche, mais je me rappelle toujours la grâce de la provision abondante de Dieu pour ma famille et pour moi :
- J’ai une vaisselle à laver parce que j’ai eu un repas à manger.
- J’ai du linge à plier parce que mes enfants ont de quoi s’habiller.
- J’ai une maison à ranger parce que j’ai un toit au dessus de ma tête.
- J’ai des courses à faire parce que j’ai de quoi les payer.
- J’ai des rendez-vous médicaux parce que j’ai accès aux soins.
- J’ai des devoirs à superviser parce que mes enfants ont accès à l’éducation.
- J’ai une maison régulièrement désordonnée parce que j’ai des enfants en bonne santé qui y vivent, qui s’y épanouissent et qui y créent des souvenirs.
Je peux choisir cette perspective ou je peux choisir de me plaindre. Une chose est certaine, les murmures ne feront pas disparaître les tâches à accomplir et la procrastination non plus. Si la saison dans laquelle vous êtes présentement vous semble éternelle, dites-vous qu’elle ne durera pas. Il y en aura d’autres avec d’autres défis, mais les tâches resteront les mêmes. La meilleure façon de les vivre sera de changer votre regard sur elles.
Quand je suis tentée de murmurer, je me souviens que le plus précieux cadeau que je puisse offrir à ma famille en dehors d’un bon témoignage de foi, c’est celui de bâtir intentionnellement un foyer qui sera un havre de paix, un refuge loin des horreurs du monde, un cadre qui leur permettra d’être nourris dans tous les domaines et de s’épanouir, un lieu de ressourcement où ils pourront librement être eux-mêmes. Les tâches ménagères, bien que répétitives et rébarbatives, sont mes précieuses semences qui contribuent à différents niveaux à la qualité de leur vie, qualité qui sera une fondation capitale pour leur développement et leur futur. Et c’est pour cette raison, femmes, que ce que vous faites dans vos foyers est important, quoi qu’en pense le monde. Si vous cultivez la bonne perspective, vous comprendrez l’importance et la portée éternelle de ce que vous faites et serez immensément reconnaissante d’être l’intendante des grâces que Dieu vous accorde. La gratitude nous fera tout voir sous un nouveau jour et le tablier sera la cape de l’héroïne de votre foyer que vous aurez choisi d’être !
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par Gina Oum | LeadHer
Vous aimez recevoir, découvrir de nouvelles personnes et vous voulez mettre au service de Dieu votre don d’écoute et de compassion? Osez un programme original qui apportera une nouvelle dynamique dans votre église ! Essayez “Elles à Table” et regardez Dieu restaurer des vies sous votre toit !
Ce ministère repose sur le fondement de Actes 2:46 :
Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur…
Il s’agit de remettre au goût du jour la valeur de l’hospitalité au coeur de l’église. Il s’agit d’offrir aux femmes un moyen de se reconnecter les unes aux autres et de partager librement sur la réalité de leur parcours de vie chrétienne autour d’un repas simple et dans une ambiance authentique et conviviale.
LA RÉALITÉ
Le quotidien chargé des femmes leur laisse peu de temps pour développer des relations, alors même que leur coeur y aspire plus que jamais. Et même dans les églises, elles sont de plus en plus nombreuses à se languir de connexions saines et vraies, et à rêver d’une communauté de soeurs désireuses d’ouvrir leur coeur et l’intimité de leur saison de vie.
Elles à table, c’est donc la générosité d’une âme qui ouvre son foyer, l’hospitalité d’un coeur qui invite à partager. C’est la simplicité d’un repas, des histoires de vraie vie, des conversations authentiques et fondées sur Jésus, des rires, peut-être quelques larmes, du temps passé ensemble, en vérité et sans jugement. Et à la fin, des coeurs heureux, rassasiés et infiniment reconnaissants.
QUI EST CONCERNÉ ?
Elles à table, c’est pour celles qui sont en quête d’authenticité et d’ouverture et qui croient en l’hospitalité comme un moyen d’offrir un coin de leur monde à des âmes fragilisées, à des cœurs brisés et à des corps épuisés en quête d’écoute et de partage. C’est une opportunité pour celles qui veulent aller au delà des politesses du dimanche à l’église et faire de leur lieu de vie une église aux portes ouvertes. C’est pour celles qui en ont marre de la superficialité des relations que nous expérimentons dans notre siècle et qui désirent vivre l’église comme Jésus l’incarnait et comme les premiers chrétiens la vivaient, en misant sur ce qui en faisait la force (Actes 2:46).
DANS LES FAITS
Sur le fondement de Actes 2:46 : 2 heures – 4 questions – 6 femmes , autour d’un repas simple.
Vous ne pourrez certainement pas faire le tour de toutes les questions existentielles en 2 petites heures, mais ce sera une amorce, un brise-glace qui permettra de développer des relations plus profondes par la suite. Il s’agit d’une initiative de femmes qui s’accueillent, s’édifient et s’encouragent, font de leurs différences une force et réalisent qu’elles ont en commun le plus important: leur foi en Dieu.
CE QUE ELLES À TABLE N’EST PAS
- Elles à table, ce n’est pas un concours de la meilleure hôtesse de l’année. L’idée c’est aussi de mettre un terme à ce qui nous divise régulièrement nous les femmes : la comparaison, le jugement, la critique, la médisance, les complexes… et de revenir à la simplicité et à la générosité du coeur de Christ.
- Elles à table, ce n’est pas un groupe-vie. Il ne s’agit pas de revenir sur le sermon du dimanche matin qui reste toujours assez générique, mais bien d’aborder des sujets qui touchent à la réalité des femmes et qui permettent des échanges en vécu et en vérité, dans le respect de la saison de vie de chacune.
LE COMMENT
- Priez pour que le Saint-Esprit vous mette à coeur des femmes que vous devez inviter (des femmes de votre église, de votre travail, de votre quartier, les mamans de l’école de vos enfants, etc).
- Développez une série de 4 questions autour d’un verset ou d’un thème biblique.
- Choisissez une recette simple pour organiser vos tables en Marie plutôt qu’en Marthe (Luc 10), c’est à dire avec simplicité pour vous permettre de vous rendre disponible pour la meilleure part : l’écoute et le partage.
- Distribuez vos invitations : maximum 6 femmes, y compris vous !
- Recevez en toute simplicité et croyez en l’action du Saint-Esprit dans le coeur de chacune à mesure que vous échangez autour des questions.
Je veux vous encourager à rejoindre cette vision du coeur de Christ en invitant des soeurs de vos communautés et églises locales à “rompre le pain” chez vous. Incarnons Jésus en ouvrant nos portes et nos coeurs à des femmes qui en ont besoin autour de nous. Devenons intentionnelles en prenant soin d’elles. Exerçons notre don de l’amitié tout en partageant l’espérance de l’Évangile avec celles qui rêvent de découvrir à quoi ressemble l’amour véritable, à celles qui ont besoin de voir l’amour de Dieu en action. Soyons une famille pour celles qui n’en n’ont pas et offrons la même mesure d’amour que celle que nous recevons chaque jour du Seigneur.
Quand vous ouvrez votre maison et invitez des femmes à votre table, vous êtes littéralement une réponse de Dieu pour beaucoup d’entre elles.
En Lui.
par Gina Oum | LeadHer
J’ai pu mesurer récemment à quel point certains concepts du christianisme post-moderne peuvent nous limiter au lieu de nous aider à devenir ce que Dieu veut faire de nous. Bien-aimées, si vous êtes de celles qui saturent face à ce constant appel à l’éclat et qui ont besoin de savoir que leur vie ordinaire et monotone trouve grâce aux yeux du Seigneur, soyez encouragées par cet article!
Prenons le mot “appel”, par exemple: il est devenu une prison pour la plupart des chrétiennes. On a développé tout un concept autour de ce mot qui est désormais vendu avec force par des “activateurs” de destinées et autres “motivateurs” personnels chrétiens. Une certaine confusion s’installe, un sentiment de culpabilité et d’infériorité pour celles dont les désirs intérieurs et la réalité de vie ne rentrent pas dans le package. Culpabilité et inadéquation, les inévitables conséquences de toute forme de légalisme. Pire, ce mot et tout le concept qu’il renferme nous conduit à mal juger et à mettre dans une boîte notre cheminement de vie : du moment où on s’est fait une idée de notre “appel”, nous rejetons toutes les expériences qui, à nos yeux ne cadrent pas avec cette idée et passons ainsi à côté de précieux équipements que Dieu veut nous donner.
Si on regarde au parcours des personnages bibliques, rares sont ceux que Dieu a gardé dans “un appel” leur vie entière. Il s’agissait la plupart du temps de personnes comme vous et moi que Dieu mandatait pour une mission particulière à un moment précis et pour un temps donné. Le reste du temps, ces personnes vivaient leur vie ordinaire de tous les jours. Leur seule responsabilité : rester disponible et obéir avec promptitude quand Dieu voulait les utiliser. Leur vie ordinaire était remplie de faits ordinaires, d’événements et de situations qui ont contribué à les préparer pour les missions occasionnelles que Dieu allait leur confier, sans qu’ils n’en aient clairement connaissance à l’avance (à part Jésus).
C’est pourquoi, ne méprisez pas votre réalité de vie aujourd’hui. Ne commettez pas l’erreur de juger votre vie à l’échelle des critères du “chrétien d’impact” tel que vendu de nos jours. Bien que le désir de Dieu est que tout chrétien reflète sa Gloire, n’oublions pas que le chemin tracé par Jésus est d’abord celui de la grâce, y compris lorsqu’il s’agit de Le servir. Notre seul et unique appel en tant que chrétiennes, c’est de glorifier Dieu et de marcher dans la sainteté. Et ce ne sont ni les conférences, livres, Lives Facebook, programmes, catalyseurs d’onction et autres éléments d’activation qui feront de vous des servantes selon le coeur de Dieu. C’est votre capacité à Lui rendre un culte agréable, votre disponibilité et votre disposition de coeur qui feront de vous un instrument de choix entre Ses Mains (Romains 12:1).
En effet, servir Dieu est d’abord une question de consécration, de disponibilité et de promptitude à obéir là où nous sommes aujourd’hui, dans la simplicité de notre vie ordinaire. Cet “appel” se traduira pour certaines par des ministères visibles et populaires. Mais pour la plupart, ce service pour Dieu se fera là où les gens vous verront le moins, dans la discrétion et l’anonymat total, dans la monotonie des couches, lessives et biberons ou dans la répétition des gestes devant votre machine à l’usine. “Briller” et “impacter” se fait d’abord auprès des personnes que vous côtoyez tous les jours. Ce sont elles que vous touchez et c’est à votre persévérance à les servir dans les actions répétitives et monotones du quotidien que Dieu regarde et donne de la valeur. Oui, vous avez certainement des désirs, rêves, projets et ambitions qui brûlent dans votre coeur et c’est humain. Mais en vous affranchissant de ce qu’on vous prône en matière de productivité pour le Royaume, vous permettrez à Dieu de transformer votre perspective sur ce qu’Il vous appelle d’abord à être et à faire aujourd’hui. Il vous fera fleurir dans l’obscurité, vous découvrirez le contentement, la liberté et la joie d’une vie de service devant Dieu comme seul témoin, vous acquerrez un équipement indispensable et vous serez jugée digne de confiance pour des choses plus grandes (Matthieu 25:23).
Bien-aimées, ne mettez plus Dieu dans une boîte et apprenez à Le voir dans votre quotidien ordinaire. Vous avez le droit de vous sentir lasse de la vie que vous menez et d’aspirer à autre chose. Mais de grâce, ne méprisez pas ce que vous enseigne la vie que vous menez aujourd’hui, aussi rébarbative puisse-t-elle vous paraître. Ne comparez pas votre chapitre de vie avec celui de quelqu’un d’autre et demandez à Dieu de transformer votre perspective et de vous aider à Le glorifier dans ce que vous faites présentement. Vous êtes là parce que c’est sa Volonté, mais c’est à vous de décider par votre attitude, quel type de fruit vous allez porter. Noé, Abraham, Joseph, David et même Jésus ont tous mené une vie tout à faire ordinaire avant d’être appelés par Dieu pour une oeuvre extraordinaire (plusieurs, pour certains). Votre ordinaire c’est votre terrain de formation, comme l’ont été les pâturages pour Moïse et David, la prison et la maison de pharaon pour Joseph, le quotidien de pêcheurs pour les apôtres et même celui de charpentier pour Jésus.
Ainsi, prenez courage, mamans de jeunes enfants qui ne voient pas le bout des couches et nuits blanches!
Prenez courage, femmes qui oeuvrez dans des métiers peu considérés, mais ô combien importants en église comme dans le monde!
Prenez courage, étudiantes qui hésitez à abandonner devant la difficulté et les incertitudes de votre choix de filière!
Prenez courage, femmes qui consacrez votre vie à bénir et accompagner des êtres qui mépriseront parfois vos sacrifices!
Prenez courage, servantes de Dieu! Sachez que vous contribuez de manière significative à son Royaume, même si vous ne “brillez” pas devant les multitudes. Votre humilité, votre fidélité et votre persévérance sont d’un grand prix devant le Seigneur. Croyez qu’Il n’oublie pas les désirs qu’Il a placés dans votre coeur et qu’Il les réalisera en temps et lieu. Ne vous laissez pas envahir par la pression d’atteindre des objectifs de productivité qui accompagnent souvent les débuts d’année et qui peuplent les discours des “motivateurs”. Persévérez et croyez que ce que vous êtes, faites et vivez n’est pas en vain.
Votre “appel” c’est de permettre à Dieu de faire de vous, en vous et à travers vous, tout ce qu’Il désire, pas de décider du chemin et de l’audience. C’est ainsi que vous “brillez”: dans l’humilité, la grâce et les bénédictions d’une vie abandonnée.
Bénédictions!
par Gina Oum | LeadHer
Un leader chrétien est un serviteur, qui possède la crédibilité et les compétences pour influencer des personnes dans un contexte précis, afin qu’elles suivent la direction que Dieu donne. __ Aubrey Malphurs
Réussir à influencer les autres dans le bon sens n’est pas une mince affaire ! De nombreux éléments rentrent en considération et si l’on ne peut contrôler ce que les autres choisissent de penser de nous, nous pouvons néanmoins nous assurer de rassembler de notre côté tous les critères qui nous rendront irréprochables devant Dieu dans l’exercice de notre ministère. Nous devons nous assurer d’être crédibles !
La crédibilité se définit comme étant le caractère de quelqu’un qui est digne de confiance. Et comme nous le savons toutes, la confiance, ça se construit ! Lorsqu’on s’engage donc dans le ministère, il est primordial de bâtir son capital crédibilité pour mettre toutes les chances de réussite de notre côté. Car autant le Seigneur bénit les oeuvres auxquelles Il nous appelle, autant nous avons notre part de responsabilité sur la manière dont nous allons incarner le coeur de Dieu dans notre appel pour inspirer et influencer le plus de monde possible dans Ses voies. Exercer le ministère, c’est travailler en équipe avec Dieu et avec les autres pour rassembler au delà des barrières culturelles, raciales et générationnelles.
Comment bâtir son capital crédibilité ?
1. Par le caractère
C’est l’ensemble des qualités distinctes, bonnes ou mauvaises, que possède une personne. Ces qualités reflètent ce qu’elle est (son être) et influencent ce qu’elle fait (son comportement). Le caractère est donc d’une importance capitale et c’est la raison pour laquelle le Seigneur met un point d’honneur à nous transformer dans notre être, de sorte à ce que notre caractère soit semblable à celui de Christ et que nous influencions donc les autres dans ce même objectif. Votre caractère déterminera votre capacité à travailler en harmonie avec les gens et vous rendra sensibles aux besoins et à la direction de Dieu pour votre ministère.
Il est donc primordial de faire preuve d’humilité. Nous avons toutes un ou plusieurs aspects de notre caractère qui peuvent devenir des freins dans notre ministère. Faites votre introspection et demandez au Saint-Esprit de vous révéler les zones sur lesquelles vous devez travailler. Faites aussi un bilan régulier et célébrez vos progrès, aussi lents soient-ils. Vous ne changerez pas tout en un jour, mais Dieu récompensera votre humilité et la constance de vos efforts !
Pour cette raison même, faites tous vos efforts afin d’ajouter à votre foi la qualité morale, à la qualité morale la connaissance, à la connaissance la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, à la persévérance la piété, à la piété l’amitié fraternelle, à l’amitié fraternelle l’amour. En effet, si ces qualités sont en vous et se développent, elles ne vous laissent pas inactifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 2 Pierre 1: 5-7
2. Par les compétences
On prend toujours plus facilement au sérieux une personne qui possède les compétences dans le domaine dans lequel elle veut exercer, plutôt que la brasseuse de vent qui finit toujours par révéler ses limites !
Certaines compétences sont innées et relèvent des dons spirituels et naturels. D’autres s’acquièrent par l’apprentissage, par les études et par l’expérience sur le terrain. Là encore, l’humilité prévaut, car c’est grâce à elle que nous resterons alertes et disposées à apprendre de tout et de tous pour combler nos lacunes.
Pour se lancer dans le ministère, il nous faut donc faire une liste objective de toutes nos compétences, puis nous entourer des bonnes personnes pour les compétences dont nous ne disposons pas. Ne vous surestimez surtout pas, car vous finirez inévitablement par vous faire rattraper !
Maintenant donc, frères et soeurs, vous avez appris de nous comment vous devez vous conduire et plaire à Dieu, [et c’est ce que vous faites]; de même nous vous le demandons et nous vous y encourageons dans le Seigneur Jésus: progressez encore. 1 Thessaloniciens 4:1
3. Par la ferveur
Personne n’est inspirée par une leader qui donne l’impression d’aller à l’abattoir à chaque fois qu’on la voit dans l’exercice de son ministère. Oui, il y a des coûts et sacrifices dans tous les appels et cela peut avoir un impact non négligeable sur notre physique et sur nos émotions. Néanmoins, la passion est ce qui nous permettra de nous engager dans la durée, avec un feu sans cesse renouvelé. Mais c’est aussi elle qui façonnera le regard que les autres poseront sur nos oeuvres. Si nous reflétons l’amertume et le découragement, ceux que nous voulons toucher ne verront aucun intérêt à rejoindre un ministère qui ne fera aucune différence dans leur vie de tous les jours. En revanche, si nous reflétons la joie et l’enthousiasme par notre courage, notre assurance et notre conviction d’appel, il y a de bonnes chances que cela inspire autour de nous et fasse un effet boule de neige !
De notre ferveur (réelle et affichée) dépendra donc l’image de marque de notre ministère.
Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez le Seigneur. Romains 12:11
4. Par les méthodes
Une vision et des objectifs clairs, des moyens humains et matériels clairement répertoriés, ainsi que la régularité dans le fonctionnement, seront des clés de voûte pour votre ministère. En tant que leader, vous devez donc avoir une habileté à la planification, afin d’éviter les approches “dernière minute” qui laissent un effet ” pression ” et une image de désorganisation. En étant claire et structurée, les gens comprendront mieux le sens de votre appel et ils seront aussi plus motivés et plus aptes à vous accompagner à différents niveaux.
5. Par la communication
La crédibilité du leader passe aussi par sa communication. Elle doit être capable d’adapter son discours au contexte dans lequel elle opère. Là encore il ne faut laisser entrer en ligne de compte ni la culture, ni le statut social, ni nos acquis académiques. Les gens doivent pouvoir nous comprendre sans avoir le sentiment qu’on les prend de haut. Ils doivent pouvoir se sentir à l’aise de communiquer avec nous en ayant la certitude qu’on fait l’effort de les atteindre. Enfin, ils doivent pouvoir se sentir rassurés de la manière dont nous représentons le ministère en dehors des murs de notre église. Notre communication doit donc pouvoir s’adapter en fonction des personnes et des besoins. Cette flexibilité est généralement grandement appréciée et contribue à un meilleur rapport de proximité, que ce soit avec votre équipe ou avec les personnes que votre ministère cible.
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La crédibilité se bâtit donc essentiellement sur des éléments qui restent plus ou moins à notre portée. Et pour ceux qui ne le sont pas humainement parlant, ils le deviennent quand on les demande humblement à Dieu dans la prière.
Il est également important de noter qu’être crédible ne vous mettra pas à l’abri des erreurs. Vous restez humaine ! La bonne attitude de coeur et les bonnes actions vous feront cependant facilement inverser la vapeur et rétablir votre crédibilité au besoin.
5 étapes pour rétablir sa crédibilité
En rien et pour personne nous ne voulons représenter un obstacle, afin que notre service soit sans reproche.
2 Cor. 6:3
- Avouez votre erreur
- Assumez votre responsabilité
- Adressez des excuses
- Acceptez les conséquences
- Agissez afin de remédier à la situation
Enfin, rappelons-nous que Dieu n’appelle pas les qualifiées, mais qu’Il qualifie les appelées. Si donc vous vous engagez dans un projet pour lequel vous avez réellement été appelée, votre passion fera la majeure partie du travail, car elle libèrera votre volonté. Et quand on donne notre volonté et notre disponibilité à Dieu, Il nous équipe pour nous rendre capables d’accomplir de grandes choses pour la Gloire de son Nom !
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Un leader chrétien est un serviteur, qui possède la crédibilité et les compétences pour influencer des personnes dans un contexte précis, afin qu’elles suivent la direction que Dieu donne. – Aubrey Malphurs
J’observe avec une certaine fascination la prolifération des coachs spirituels sur Facebook. Il semblerait y en avoir un ou une nouvelle à chacune de mes connexions !
Si comme dans tout, il y a du bon et du moins bon, une constante demeure sur laquelle on s’accorde tous : aussi spirituelle sois-tu, tu ne pourras pas faire l’impasse sur les compétences pour mener à bien l’oeuvre que le Seigneur te confie !
D’après Aubrey Malphurs, la compétence se décline en savoirs (connaissances), en savoir-faire (pratiques) et en savoir-être (comportements relationnels), ainsi qu’en des aptitudes physiques. Elle est acquise, mise en œuvre ou non sur le poste pour remplir les tâches qui sont attendues. Elle se distingue en cela du potentiel qui serait une “compétence en devenir”.
En d’autres termes, bien-aimée, la bouteille d’huile de Jérusalem que ton pasteur déversera sur ta tête ne suffira donc pas à t’équiper pour le ministère, quel qu’il soit. Rappelle-toi que Dieu a voulu que notre relation avec Lui se bâtisse et fonctionne en partenariat. Il t’équipera de la base, mais tu auras la responsabilité de l’enrichir en gardant un coeur enseignable et en travaillant sur différents aspects de ta personne qui démontreront ton sincère désir d’être un instrument utile aux Mains du Seigneur et ce, quelque soit ton appel. Et même si tu débutes le ministère sans les compétences, si tant est que tu es sincère dans ta démarche et que tu le fais pour Lui, attends-toi à ce que Dieu t’équipe par tous les moyens qu’Il jugera nécessaire pour que Sa gloire ne soit pas ternie!
Ainsi donc, de quoi se compose les compétences ?
1. Des dons spirituels et naturels
C’est notre équipement de base et nous l’avons toutes reçu. Si vous êtes une créature de Dieu, vous avez des dons naturels comme par exemple un don pour la musique, l’écriture, la couture, le jardinage, la peinture…etc. Si vous êtes une enfant de Dieu, vous avez reçu le don du Saint-Esprit lors de votre nouvelle naissance et vous avez été équipée de dons spirituels. C’est un fait. Si vous en doutez parce que vous trouvez “humble” de vous dévaloriser, c’est donc que vous doutez de votre propre Salut ! Vous pouvez ne pas encore avoir découvert vos dons spirituels, mais une chose est certaine, c’est que née de nouveau, vous en avez au moins un!
Les dons spirituels sont listés dans 1 Corinthiens 14.
1 Pierre 4.10
Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu; si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen!”
2. Des savoirs ou connaissances
Si vous êtes arrivée au Seigneur pour vivre dans une salle d’attente jusqu’à ce que le train du ciel passe, oubliez l’idée d’être une leader ! À l’école de Dieu, il n’y a ni vacances, ni année sabbatique, ni arrêt maladie, ni retraite ! On doit aimer apprendre et chercher à apprendre. Mais pas pour le plaisir d’emmagasiner des connaissances et devenir des obèses spirituelles, mais pour l’objectif de les mettre en pratique. Ne vous asseyez donc jamais sur vous acquis, gardez votre coeur “enseignable” et votre oreille spirituelle alerte pour toutes les occasions d’apprentissage que Dieu fera se présenter à vous.
3. Des savoirs-faire et expériences
C’est la dimension la plus souple. Vous acquérez ce qu’il faut sur le terrain. La seule chose que cela exigera de vous, c’est une grande capacité au pas de foi, pour oser donner vie aux projets que Dieu vous met à coeur, même si au départ vous n’avez absolument aucune idée du comment vous y parviendrez. La prière sera votre alliée et Dieu pourvoira en idées et en moyens, du moment où vous refusez de vous laisser limiter. Pour autant, pas de folie des grandeurs ! Vous faites pour Dieu et selon Dieu, pas pour épater la galerie.
4. Des savoirs-être ou caractère/comportements
C’est ce qui sera le plus décisif dans votre aptitude au leadership, et c’est ce que Dieu travaillera le plus en vous à travers le service que vous rendrez.
Pour cette raison, Il permettra toutes sortes de défis autour de vous, qu’ils soient relationnels, spirituels ou émotionnels pour vous façonner et pour vous équiper. Vous apprendrez l’humilité, le don de soi, la maîtrise de soi face à l’injustice, aux fausses accusations et aux trahisons par exemple, la gestion des conflits et plein d’autres aspects qu’Il jugera utile de vous faire apprendre pour la tâche à laquelle Il vous appelle. Vous serez attaquée de toutes parts, ferez face à une incessante opposition : c’est l’incontournable épreuve du feu qui révélera si oui ou non vous avez le profil de l’emploi.
Servir le Seigneur avec tout ce dont Il nous équipe est un privilège. Enrichir cet équipement par l’humilité d’un coeur qui ne s’assoit jamais sur ses acquis est une responsabilité. Dieu bénira et multipliera toujours les efforts que nous ferons de notre côté dans la poursuite de l’excellence qu’Il est en droit d’attendre de nous. Acquérons les compétences et faisons-le pour sa seule gloire.
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Le pas de foi…
Dans la réalité chrétienne, il y a celles qui attendent toute une vie un mouvement ou un signe de Dieu, et il y a les disciples 1 Tim. 2:10, celles qui ont compris qu’en tant que femmes qui ont fait profession de servir le Seigneur, elles sont désormais le mouvement de Dieu, celui que le monde a besoin de voir à travers des oeuvres bonnes qui ont été préparées à l’avance pour que nous les pratiquions (Eph. 2:10).
À quelle catégorie appartenez-vous ?
Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi; et moi, j’ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres. Jq. 2:18
Les jours sont mauvais (Eph. 5:16). Je fais partie de celles qui croient fermement que le retour de Christ est très proche et qu’Il appréciera de nous voir plus que jamais emplies de zèle pour l’avancement du Royaume.
Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! Je vous le dis en vérité, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir. Lc. 12:37
Ainsi, si après réflexion et prière vous avez la conviction de votre appel, osez le pas de foi et sautez ! N’attendez pas que toutes les conditions soient rassemblées, car elles ne le seront jamais. C’est bien le principe du pas de foi. Si vous aviez tous les éléments à l’avance et une vision claire de tout le chemin, de quel usage serait votre foi ? Le Royaume de Dieu a besoin de servantes zélées qui agissent par une foi audacieuse parce qu’elles savent que le Dieu qu’elles servent est grand, bon et puissant et qu’Il ne leur fera jamais défaut dans les oeuvres qu’Il approuve.
Le courage n’est pas l’absence de peur, mais la volonté d’agir malgré la peur. Halee Gray Scott
4 conseils essentiels pour un pas de foi réussi
1. Armez-vous spirituellement
Comment ? Par le biais de la prière et même d’un jeûne et prière pour remettre votre projet entre les mains du Seigneur et vous garder alimentée en continue. Demandez également à des personnes de confiance de vous soutenir dans la prière. Gardez à portée de main des versets qui vous fortifient, vous encouragent et vous rappellent les promesses de Dieu dans vos oeuvres (Jos. 1:9, Prov. 16:3; Rm 8:28, Jer.29:11, És. 40:31, Col. 3:23-24, Lc. 8:15, Ps. 19:12, És.41:10… entre autres).
2. N’anticipez aucun résultat
L’absence de résultats visibles à nos yeux peut facilement décourager, mais cela ne signifie pas que Dieu ne fait pas prospérer notre oeuvre. Ce que vous allez entreprendre sera aussi important pour les autres que pour vous-même en terme de croissance spirituelle. Et je sais par expérience que Dieu se sert de nos appels pour façonner prioritairement nos coeurs. Gardez donc soigneusement cette réalité à votre esprit avant de vous lancer ! Laissez les résultats à Dieu et concentrez-vous sur ce que cette oeuvre vous apprend sur Lui, sur ce qu’elle transforme en vous et sur la manière dont vous allez vous en servir pour édifier les autres. Et n’oubliez pas qu’il s’agit de Son projet avant tout et que vous n’en êtes que l’instrument. Faites confiance à son timing et laissez-Lui le contrôle !
Il y a dans le coeur de l’homme beaucoup de projets, Mais c’est le dessein de l’Eternel qui s’accomplit. Prov. 19:21
3. Adoptez d’avance la bonne perspective
Embrassez les imprévus. Placez-vous fermement dans l’état d’esprit qui abandonne le contrôle du ministère à Dieu ou alors vous vous découragerez bien avant l’heure ! Cela signifie que vous devez vous attendre à ce que les choses ne se passent pas toujours telles que vous les aviez programmées. Préparez-vous aux surprises, aux changements de dernière minute, aux interruptions. Acceptez-les comme des pierres dispensées par le Seigneur pour contribuer à la construction de l’édifice.
4. Attendez-vous à une certaine solitude
Une amie me faisait remarquer récemment qu’il n’était pas juste de ma part de m’attendre à ce que les autres aient le même engagement que moi dans le ministère, tout simplement parce qu’ils ne saisiraient jamais la profondeur de la vision, car c’est à moi qu’elle avait été donnée. Elles pourraient tout au plus contribuer à sa réalisation, mais à condition que je donne les bonnes directives après avoir montré l’exemple. Ce conseil clairement inspiré a sonné comme une révélation dans mon coeur ! Jusque là, je me frustrais du fait que les autres ne semblaient pas comprendre le potentiel du ministère pour notre église et pour le Royaume. Cela me rendait amère et entamait grandement ma patience et ma motivation.
En tant que leader, vous devrez accepter le fait que vous seule porterez la vision et que seul Dieu pourra décider ou non de la transmettre. Les autres sont des contributrices à la réalisation de la vision, tout comme vous. Vous vous sentirez souvent seule dans cette réalité et il vaut mieux y être préparée à l’avance.
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Vos débuts dans le ministère se feront dans la paix si vous avez réussi à adopter la bonne approche : oser le pas de foi et abandonner le contrôle à Dieu. Rappelez-vous que vous n’êtes qu’un instrument et que tout ce que vous avez à faire, c’est de rester consacrée et vous rendre disponible coeur, corps et âme pour le service au Seigneur et aux Saints. Rappelez-vous aussi de tout instrument, pour un usage prolongé nécessitera un nettoyage et un réajustement réguliers. Oeuvrer dans le ministère demande du courage, mais aussi l’humilité de laisser Dieu nous façonner à l’image de Christ, quoi qu’il en coûte. Et ce, pour notre bien et pour celui de tous ceux qu’Il mettra sur notre chemin.
N’attendez plus, c’est le bon moment !
Romains 12:11
Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez le Seigneur.
Bénédictions !