par Gina Oum | Méditations
LIRE : Genèse 2:8-9 et 15
8 L’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’est, et il y mit l’homme qu’il avait façonné. L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute sorte, agréables à voir et porteurs de fruits bons à manger. 9 Il fit pousser l’arbre de la vie au milieu du jardin, ainsi que l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
15 L’Eternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour qu’il le cultive et le garde.
Encouragement
Quand l’année défile et que rien de nouveau ne semble se présenter dans votre vie, comment réagissez-vous?
Nous aspirons toutes à la nouveauté et à voir les désirs de notre coeur se réaliser. Nous prions, jeûnons et faisons de notre mieux pour contribuer au changement que nous espérons voir arriver. Mais parfois, on peut être tellement occupé à attendre ce changement qu’on en oublie de profiter du moment présent et des grâces que Dieu nous accorde au quotidien.
Quand Dieu a créé Adam et Ève, Il les a placés dans un jardin où Il avait déjà tout pourvu. Il avait Lui-même planté des arbres qui étaient déjà porteurs de fruits bons à manger. Pour autant, il plaça l’homme dans le jardin pour qu’Il le cultive et le garde!
Dieu aurait pu se contenter d’entretenir Lui-même le jardin, afin d’éviter à l’homme le dur labeur de la culture et de l’entretien. Pourtant, Il ne l’a pas fait, laissant à l’homme la responsabilité d’entretenir ce qui lui avait été donné.
Et c’est pareil dans nos vies. Dieu nous a chacune placées dans le jardin de nos vies quotidiennes et nous demande d’en prendre soin tout en gardant espoir et foi pour les changements qu’on Lui demande. Cultiver notre jardin consiste à vivre pleinement notre présent, à entretenir notre vie spirituelle, nos foyers, mariages, enfants, travail et ministères jour après jour, à être des intendantes intentionnelles des bontés de l’Éternel qui se renouvellent chaque matin. Nous pouvons cesser de mettre en attentes les joies que nous pouvons vivre dès aujourd’hui en adoptant la bonne perspective. Demain prendra soin de lui-même et d’ailleurs, il ne nous est même pas garanti. La vie se déroule dans une multitude de petits instants que nous laissons trop souvent s’échapper parce que nous attendons des circonstances futures dont nous faisons dépendre notre joie et même notre gratitude.
Pour bien cultiver nos jardins, cessons de le comparer à celui des autres. L’herbe est la plus verte là où elle est arrosée. Soyons à l’écoute du Saint-Esprit pour ce qui est du chemin que Dieu nous destine personnellement. Revoyons nos priorités de vie et n’investissons que dans ce qui créé une véritable valeur ajoutée. Privilégions la qualité à la quantité. Alignons nos pensées et nos valeurs sur celles de Dieu et non sur celles du monde, même et surtout si cela nous fait naviguer à contre-courant.
Votre jardin, c’est votre vie de tous les jours avec tout ce qu’elle contient. Vous pouvez choisir de laisser le jardin à la merci des ronces et des mauvaises herbes dans l’expectative d’un futur incertain, ou alors vous pouvez retrousser vos manches, débroussailler et cultiver dans la terre de votre présent, les graines qui feront la récolte de votre futur.
Prier
Merci Seigneur pour le jardin que Tu me donnes. Aide-moi à être plus présente dans mon présent, afin que je ne prenne plus tes Grâces pour acquises et que je sache toujours m’émerveiller devant tes Bontés. Montre-moi comment cultiver et garder mon jardin, afin que mon quotidien ordinaire t’honore. Tu connais tous les désirs de mon coeur pour l’avenir. Aide-moi à Te les abandonner avec foi et à Te faire confiance pour le timing et le processus. Tu me donnes aujourd’hui et je veux le vivre pleinement. Merci pour ta Fidélité. Amen.
Réfléchir
Quelles sont les domaines de votre jardin qui nécessitent une attention particulière de votre part en ce moment? Comment pouvez-vous concrètement les cultiver et les entretenir aujourd’hui?
Mémoriser
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par Gina Oum | Méditations
Offre en sacrifice à Dieu ta reconnaissance, et accomplis tes vœux envers le Très-Haut. Fais appel à moi quand tu es dans la détresse: je te délivrerai, et tu m’honoreras.
Psaume 50:14-15
En Afrique, l’une des qualités requises pour une future épouse, c’est de savoir cuisiner. Elle s’assure ainsi, lui dit-on, de “tenir son mari par le ventre” !
Et saviez-vous qu’il existe aussi un moyen de “tenir” Dieu par le ventre ? Voici la recette pas si secrète qu’Il déguste avec joie et sans modération. Osez la-Lui cuisiner régulièrement!
Ingrédients
– Foi
– Actions de grâces
– Intégrité
– Humilité
Préparation
1. Utilise ta foi pour croire que Dieu existe, qu’Il est bon et que tout ce que tu reçois dans ta vie provient de Lui seul.
2. Incorpore sans modération des actions de grâces quotidiennement que tu Lui exprimes par la prière, par la louange et par ton application à vivre Sa Parole.
3. Veille à respecter les engagements que tu as pris vis à vis de Lui en t’appuyant sur son Saint-Esprit. Tu es vivement encouragée à les noter dans un petit livret. Rappelle-toi qu’Il reçoit toutes les promesses que tu Lui fais, y compris celles que tu formules “en l’air” dans ton désespoir pour le convaincre d’intervenir dans ta situation. Fais de ton mieux pour les respecter (surtout quand il s’agit de repentance!), par égard pour Lui, mais aussi par souci de l’intégrité que ton statut d’enfant de Dieu exige de toi.
4. Lorsqu’Il a agi en ta faveur, veille à bien Lui en attribuer la gloire. Dieu n’aime ni les orgueilleux, ni les vantards, ni les usurpateurs. Aie l’humilité de croire et d’accepter haut et fort que tu n’as rien pu faire et que tu ne pourras jamais rien faire dans ta vie sans Lui.
Une fois ta recette réalisée, sers-la quotidiennement à Dieu avec confiance, fidélité et persévérance. Sers-la-Lui même les jours qui te semblent dénués de tout intérêt, parce qu’ils ne semblent faits que de choses banales. Sers-Lui-en une quantité double ou même triple les jours de grande détresse !
Avec ce plat, tu t’amasses un trésor dans lequel tu pourras puiser les jours de grandes détresses. C’est son plat préféré, Il n’en sera jamais rassasié.
Bon appétit !
par Gina Oum | Méditations
LIRE : Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit. – Psaumes 51:17
ENCOURAGEMENT
Que faites-vous des choses brisées de votre vie? Votre coeur, vos rêves, relations, objets, projets? Nous traînons toutes dans nos débarras physiques et intérieurs les restes d’une vie brisée. Parfois on ne conserve ces restes que le temps de trouver la bonne poubelle pour les jeter…
J’ai appris que toutes les choses brisées n’ont pas nécessairement besoin de finir à la poubelle, même si l’on a les moyens de s’en offrir de nouvelles. Parfois, la joie que procure la restauration d’une chose brisée et la valeur que cette dernière acquiert valent infiniment plus et durent bien plus longtemps que les choses nouvellement acquises. Neuf ne veut pas toujours dire meilleur. Dans votre vie, quand quelque chose cesse de marcher, quand quelque chose se brise, ne pensez pas immédiatement à jeter. Confiez-la à Dieu, le seul véritable Maître du tri et de la restauration.
En fait, un esprit brisé et en morceaux, voilà sa matière première préférée! Plutôt que de jeter, de renoncer ou de chercher des placebos, faites-Lui la meilleure des offrandes: apportez-Lui chaque jour les morceaux brisés de votre être, les miettes de vos rêves et de vos relations. C’est un sacrifice auquel Il prend plaisir, la toile sur laquelle Il se plaira à redessiner une vie à laquelle vous n’osiez même plus rêver. Vous pouvez Lui faire confiance, Il est le Dieu des nouveaux départs!
PRIER
Père, merci de ne pas me jeter comme d’autres le feraient, et de toujours voir le meilleur en moi, même quand je ne suis plus capable de le voir moi-même. Tu ne dédaignes par les morceaux brisés de ma vie. Je te les apporte en guise de sacrifice et je te fais confiance pour me restaurer. Tu es le Dieu de mon Salut, Celui qui me rendra toute ma beauté.
RÉFLÉCHIR
Quels morceaux brisés de votre vie avez-vous besoin de confier aux bons soins de Dieu aujourd’hui?
MÉMORISER
par Gina Oum | Méditations
LIRE : Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur.
– Proverbes 24:16
ENCOURAGEMENT
Il y a quelques semaines, j’ai vécu une situation dont l’imprévisibilité et la brutalité m’ont fait l’effet d’un coup de massue sur la tête et dans le coeur. Après plusieurs semaines de “pourquoi”, d’émotions diverses et de désert, le Saint-Esprit m’a amenée à ré-évaluer la situation sous une perspective nouvelle, afin d’éviter de “jeter le bébé avec l’eau du bain” : oui, j’avais commis des erreurs malheureuses dont je devais désormais tirer d’importantes leçons humaines et spirituelles. Mais tout n’était pas bon à jeter comme je le pensais au coeur de ma douleur. Non, je ne m’étais pas trompée sur ce que je croyais avoir reçu de Dieu et j’avais de nombreuses raisons d’être fière de qui j’étais et du chemin où Il m’avait conduite.
Dans la souffrance provoquée par des circonstances négatives (échec, maladie, pertes, deuils, injustices…), les questionnements surgissent et on a tendance à devenir dure envers soi-même. On noircit tout le tableau, on se sent en échec, on se laisse paralyser par les circonstances et on remet tout en question, y compris soi-même, et même Dieu. On en oublie le chemin parcouru, les réussites et les accomplissements… Vos circonstances ne vous définissent pas.
Quatre choses à faire quand on est tombé sous les coups de la vie ou des autres :
- Embrasser la réalité de la situation. Vivre dans le déni ne fera que prolonger la souffrance.
- Pardonner aux éventuelles personnes impliquées – y compris à soi-même – en (s’)accordant la même grâce que Dieu nous accorde chaque jour.
- Demander à Dieu de transformer notre perspective pour avoir un regard neuf sur la situation.
- S’efforcer de faire une liste des progrès et points positifs de la situation, aussi minimes et difficiles à voir soient-ils.
Enfin, toujours se rappeler qu’en matière de foi et de vie chrétienne, les justes ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais bien ceux qui se relèvent malgré tout après chaque chute, en s’appuyant sur le Dieu souverain dont la Force s’exprime dans notre faiblesse. Tomber ne change pas votre statut d’enfant de Dieu, ne vous disqualifie pas en tant que servante et ne fait pas de vous une chrétienne de seconde zone. Repentez-vous au besoin, mais ne faites jamais de la honte et de la culpabilité votre apanage!
PRIER
Merci Seigneur de m’aimer à mon meilleur comme à mon pire. Merci aussi pour les circonstances douloureuses de ma vie que Tu permets pour ma croissance, tout en sachant que je les traverse avec Toi à mes côtés. Je peux m’appuyer sur Ta force fidèle quand je suis faible et toujours compter sur Toi pour me relever. Demeure la Lumière au bout de mon tunnel qui continuera de me guider un jour à la fois vers la guérison, pour ta Gloire. Amen.
RÉFLÉCHIR
À quel combat êtes-vous tombée récemment? Essayez de faire une liste des points positifs de la situation. Comment Dieu vous encourage-t-Il à vous relever malgré tout?
MÉMORISER
par Gina Oum | Méditations
La femme sage bâtit sa maison […] – Proverbes 14.1
Je garde encore un souvenir très précis de la maison dans laquelle j’ai grandi. Nous nous y étions installés à 7 alors que le toit n’était pas encore posé, ce qui nous a permis de vivre quelques nuits à la belle étoile. Cette maison fût pendant de nombreuses années la risée du quartier, mes parents n’ayant longtemps pas eu les moyens de la terminer. Mais malgré les changements et les conditions dans lesquelles nous y avons vécu, c’est bien là que s’est développée ma vision de la parfaite maison familiale…
Ce rêve devenu obsession me poursuit d’autant plus depuis que j’ai fondé ma propre famille. Mais c’est un rêve qui demeure hors de portée pour nous et qui chaque année qui passe, me fait connaître une grande frustration, je l’avoue. J’ai depuis toujours porté la vision d’une grande maison de famille dans laquelle mes enfants grandiraient, dont ils connaîtraient chaque mur, chaque recoin, où les traditions, enseignements et souvenirs de famille seraient créés, vécus et assimilés ; la maison dans laquelle nos enfants se marieraient, les grandes tablées dominicales dans le jardin ombragé, une maison dans laquelle mon époux et moi vieillirions, cette maison qui deviendrait le repère de toute notre descendance, la «poire pour la soif» de nos enfants et petits-enfants. Je porte ce rêve en moi depuis toujours, et s’il est une seule chose matérielle dont j’ai vraiment toujours rêvé, c’est bien d’une maison à nous.
Je reste convaincue que le Seigneur a placé ce désir en moi. Il va de pair avec le désir de racines et de stabilité dans ma vie. Et je crois aussi que c’est précisément pour cette raison qu’Il a permis que nous déménagions près de dix fois en quatorze ans, toujours pour vivre en location et toujours dans une certaine forme d’instabilité. J’ai connu la frustration de souvent devoir ballotter ces enfants à qui je voulais précisément offrir un cadre de vie et des repères stables. Et nous arrivons aujourd’hui à nos âges, vivant un énième nouveau départ et dans l’incapacité totale de nous projeter dans un avenir proche. Mais Dieu ne permet rien par hasard, j’ai ma leçon à apprendre et je le sais.
Même si mon cœur se serre à chaque fois que je vois une nouvelle saison de patience s’annoncer, j’apprends à faire confiance au Seigneur pour ce qui est des surprises qu’Il me réserve et de son timing. Il m’a démontré son infaillibilité plus d’une fois ! Je me détermine à croire qu’il en sera encore de même pour le désir d’une maison à nous. Et récemment encore, alors que mon cœur se languissait à nouveau de voir ce rêve devenir réalité, dans Sa Parole mon Père a voulu me rappeler l’essentiel. Et c’est cette maison là que je dois m’atteler à construire pour l’instant, avec ferveur et intentionnalité.
C’est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison; elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher. – Matthieu 7:24-26
Et c’est dans cette maison bâtie sur le roc, édifiée par l’homme, mais donnée par Dieu qui inspire tout – la maison de l’obéissance, l’expression par excellence de l’adoration et de la louange qui Me sont dues – c’est dans cette maison que je viens habiter pour y être avec celui que j’aime. Dieu appelle – 12 juin
La première maison que j’ai à construire, c’est celle qui aura une valeur d’éternité. Je dois veiller à la fonder solidement sur le Rocher de la Parole et honorer cette Parole au quotidien par des actes d’obéissance implicite dans les grandes comme dans les petites choses. Poser chaque jour une pierre à mon édification spirituelle de sorte à devenir une chrétienne ferme et inébranlable qui manifeste son désir de plaire au Seigneur et incarne Son amour en toutes circonstances. C’est la maison la plus importante que j’aurais à construire de toute ma vie.
Avoir des désirs matériels n’est pas anti-biblique. Dieu veut que nous jouissions de notre vie ici-bas (Jean 10:10), du moment où nous veillons à l’honorer avec tous nos biens (Proverbes 3:9) et du moment où nous veillons à ne jamais oublier où se situe le véritable trésor (Matthieu 6:21 ).
Pour ma part, je suis bien consciente que le véritable foyer, c’est bien plus que des murs de briques ou de bois. J’ai vu des couples et des familles malheureuses comme les pierres dans des palaces qui leur appartenaient, tout comme j’ai vu des familles heureuses et soudées dans des minuscules logements sociaux. J’ai vu de riches propriétaires refuser l’hospitalité à des personnes dans le besoin, tandis que des “pauvres” offraient sans la moindre hésitation tout ce qu’ils possédaient à leurs invités. La maison que Dieu aime est celle d’un coeur aimant et généreux. Le foyer familial par excellence est celui dont les fondations reposent en paroles et en actions sur le Seigneur. La propriétaire que Dieu aime est celle qui s’appliquera en priorité à nourrir les âmes par son hospitalité de coeur avant d’entretenir les plate-bandes de son jardin potager.
Bien-aimée, tu peux ne jamais avoir à ton nom les quatre murs dont tu rêves, mais tu auras toujours avec toi, la “maison” que tu pourras toi-même bâtir avec sagesse. Elle ne te rendra pas esclave par un emprunt sur trente ans (Proverbes 22:7); tu en acquiers gratuitement la propriété (par le don du Salut qui t’est offert) et tu lui fais prendre de la valeur à faibles coûts (par la foi, l’amour, la connaissance et la mise en pratique de la Parole). Par ailleurs, ta plus-value est d’ores et déjà assurée et tu gagnes en retour ce que ton coeur de chair ne sera jamais capable de concevoir (richesses et récompenses spirituelles, vie éternelle).
Bien-aimée, la maison de ses rêves pour toi, c’est ton coeur. Et c’est principalement de là que jailliront toujours les sources de la vraie vie (Proverbes 4:23).
Bénédictions!
par Gina Oum | Méditations
Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton coeur désire. – Psaumes 37.4
Réussir à donner constamment la première place au Seigneur dans notre vie n’est pas chose aisée. Nous savons que cela nous est commandé et nos cœurs y aspirent sincèrement, mais nous nous faisons sans cesse rattraper par des envies et des désirs matériels qui ont tendance à s’imposer dans nos esprits. Et c’est alors que nous perdons de vue les vraies priorités pour plonger dans les méandres de l’insatisfaction chronique au détriment du contentement auquel nous sommes appelées. Désirs de choses matérielles, désirs d’accomplissement de soi, désirs d’une apparence physique particulière, désirs d’un nouvel emploi, désirs de meilleures circonstances de vie, désirs de ministère, désirs de mariage, désirs de maternité, désirs d’argent, désirs de voyage… Ce sont là autant des prisons qui finissent par prendre le contrôle de notre vie et nous entraînent à nous définir en fonction de leur réalisation et non plus en fonction de Christ.
La vie n’est pas tendre et nous pouvons juger légitime d’aspirer à un minimum de confort. Après tout, Dieu ne veut-il pas que nous jouissions de notre vie ? Notre Dieu qui possède toutes les richesses de la terre ne se languit-il pas de nous en recouvrir ?
OUI MAIS…
- Oui mais nous devons toujours nous souvenir de le faire passer en premier dans nos cœurs, dans nos vies, dans notre quotidien. Pas hier, pas demain, mais aujourd’hui, ici et maintenant ! (Matthieu 22:37 )
- Oui mais nous devons d’abord faire de lui nos délices et c’est seulement après que sa promesse de nous combler de tout ce que notre cœur désire sera accomplie. (Psaumes 37:4)
- Oui mais nous devons veiller à ce qu’il soit notre trésor, car là où est notre trésor, là aussi sera notre cœur. (Matthieu 6:21 )
- Oui mais nous devons apprendre à apprécier de tout notre cœur ce dont il nous comble déjà, car c’est le Dieu qui récompense la gratitude.(Psaumes 50:14 )
- Oui mais nous devons veiller à prendre soin des biens qu’il a déjà confiés à notre responsabilité afin de gagner sa confiance pour qu’il nous en confie d’autres.(Proverbes 3:9 )
- Oui mais nous devons veiller à ce que nos cœurs et nos mains soient ouverts à la charité, car c’est un Dieu qui donne et qui veut que nous fassions preuve de la même générosité vis à vis d’autrui. Si nous ne savons donner quand nous avons peu, nous ne donnerons pas plus quand nous aurons beaucoup.(1 Timothée 6:18 )
- Oui mais nous devons veiller à rester fidèle au « petites choses » qu’il nous confie jour après jour, car de notre fidélité découle notre persévérance ; et la persévérance est une qualité grandement récompensée par Dieu. (Luc 16 : 10 )
- Oui mais nous devons placer entièrement notre confiance en ses promesses, en son amour qui ne demande qu’à nous combler et surtout en son timing en réussissant l’épreuve de la patience. (Romains 4:21 )
- Oui mais nous devons nous rappeler qu’Il ne comblera que les désirs qui s’accordent à sa volonté pour notre vie. Prier la volonté de Dieu, c’est se garantir un exaucement.
Alors, avant de désirer quoi que ce soit d’autre dans nos réalités, veillons toujours à vouloir plus de Jésus dans notre vie ; plus de sa force pour lutter contre les désirs de la chair ; plus de sa sagesse pour n’aspirer qu’aux choses qui en valent vraiment la peine; plus de temps pour apprendre à mieux le connaître et à l’incarner auprès de tous ceux qu’il mettra sur notre route ; plus des fruits de l’Esprit pour gagner en maturité spirituelle et surtout pour élever des requêtes compatibles avec le coeur de notre Père…
Et n’oublions jamais que Dieu n’a aucun problème à donner et que c’est même là l’essence de son caractère. Il est Amour et l’Amour par définition DONNE. Il a fait le plus grand des dons par son fils unique et nous ne pourrons jamais gagner ni lui rendre ce sacrifice, source de notre Salut. Mais pour le reste, nous devrons toujours faire nos preuves en lui démontrant jour après jour notre détermination à faire de lui le numéro 1 de notre vie. Et cela passera inévitablement par notre capacité à nous détacher des choses matérielles, à être reconnaissantes des grâces dont nous jouissons déjà et à devenir maîtresses dans l’art du contentement.
Faisons du Seigneur notre priorité, prions sa volonté et attendons-nous avec confiance à être comblées bien au delà de ce que nous aurons pu imaginer.
En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus. – Matthieu 6 : 32-33
Bénédictions !