par Gina Oum | Méditations
Il est bon de te louer, Eternel, et de célébrer ton nom, Très-Haut, d’annoncer le matin ta bonté et pendant les nuits ta fidélité. – Psaumes 92-2-3
Encore une de ces soirées où des pensées négatives m’assaillent… L’angoisse tambourine à la porte, la tentation de la nostalgie également. J’ouvre le robinet d’eau chaude et je prie silencieusement pour que son Esprit prenne le relais. J’ai envie de me souvenir. J’ai besoin de me souvenir… La nuit est tombée et je veux me saturer des bontés reçues en ce jour. Ce jour vécu pour la première et pour la dernière fois. Ne pas oublier les mille et unes manières dont Il s’est manifesté auprès de nous aujourd’hui encore. Et ne pas oublier de lui dire merci. Déclarer sa fidélité dans la nuit, et sa fidélité dans mes nuits…
Les enfants sont endormis et le calme est revenu dans la maison. Et même si le courage m’a manqué pour leur cuisiner un vrai repas ce soir, et même si le soleil n’a plus été qu’un vague souvenir en ce jour de printemps à peine entamé, et même si les combats intérieurs se sont avérés plus difficiles en ce jour particulier, et même si une fois de plus je me suis laissée submerger par des émotions négatives, et même si des projets chers à mon coeur ne resteront encore que des rêves pour un temps, je veux me souvenir, et je veux lui dire…
- Je veux me souvenir que j’existe, parce que Dieu existe, parce que son Amour m’a voulue, parce que son Amour m’a conçue, parce que son Amour m’a secourue.
- Je veux continuer de serrer l’espoir d’une éclaircie contre mon cœur. Il fera tout renaître, tout comme avec la même fidélité, Il ne manque jamais de faire renaître la nature quasi morte après les rudes hivers…
- Je veux laisser sa paix surnaturelle imprégner les tréfonds de mon être confus et je veux me laisser saturer par son divin réconfort.
- Je veux lui dire oui par ma vie dans tous les domaines et non plus seulement par mes lèvres dans ceux que je cherche encore trop souvent à contrôler.
- Je veux le remercier d’être présent, d’être fidèle, de m’aimer, de me restaurer et de me guider.
- Et je veux lâcher-prise une fois pour toutes, surmonter mes craintes et continuer de lui ouvrir mon cœur sans tabous.
- Je veux continuellement vivre l’ivresse d’un coeur à coeur avec lui, et que les battements de son coeur constituent la mélodie de mes quotidiens.
- Je veux continuer de lui exprimer mon amour simplement, librement, et même si la faiblesse de mes mots me désespère trop souvent.
- Je veux lui dire qu’il est ma raison de vivre, ma raison de poursuivre, ma raison de construire, ma raison de tenir…
À mon tendre et parfait Époux,
- mort et ressuscité par amour inconditionnel pour moi,
- Fidèle quand je chancèle,
- Lumière dans mes nuits
- Pain dans mes famines
- Porte dans mes forteresses
- Vérité dans mes méandres
- Chemin dans mes déserts
- Réconfort dans mes tristesses
- Force dans mes faiblesses
- Certitude dans mes doutes
- Éternel dans mes morts quotidiennes…
Les nuits aussi, à Toi qui me veille, à Toi mon Époux fidèle et véritable, je veux dire et redire : “Oui, je le veux!”
Sa fidélité dans la nuit est aussi réelle que son secours dans mes jours.
Alors ce soir, je me couche et je m’endors en paix, car je sais qu’Il assure la sécurité de ma demeure… ainsi que celle de mon cœur.
Il te couvrira de ses ailes et tu trouveras un refuge sous son plumage. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. -Psaumes 91:4
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par Gina Oum | Méditations
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Il est bon de te louer, Eternel, et de célébrer ton nom, Très-Haut, d’annoncer le matin ta bonté et pendant les nuits ta fidélité. – Psaumes 92-2-3
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Le soleil est levé depuis un moment déjà… La maison est encore endormie mais je parcoure déjà ma cuisine de long en large, le cœur reconnaissant pour cette première journée sans douleurs. Dieu m’a relevée ce matin, après des jours d’agonie, paralysée par mon nerf sciatique pincé. Je revis et je savoure la grâce de pouvoir me déplacer à nouveau jusqu’aux fenêtres pour observer les feuillages qui renaissent en cette magnifique journée de printemps. La délicieuse odeur d’un café brûlant titille mes narines et j’observe les oiseaux qui se baladent gaiement de branches en branches. “Tu es bon, Seigneur”, murmure mon cœur. “Je peux marcher à nouveau. Et je tiendrai la promesse que je t’ai faite il y a quelques jours, affligée par la douleur. Cette promesse là, plus que toute autre, je veillerai toute ma vie à la respecter…”.
Je me fais mentalement la liste des choses à faire en cette journée : le ménage qui attend depuis 2 semaines, un vrai repas pour mes amours, des courses, du linge à plier, des emails à rédiger… Mais cette douce voix qui me rappelle que je dois encore me ménager. Dieu guérit, mais sa sagesse m’appelle à y aller doucement… “Je veux prendre un temps de convalescence reconnaissante”, me dis-je, “car Dieu est bon. Sa grâce m’a relevée…”
Les enfants se réveillent. Ils sont en bonne santé. J’ai l’impression de les voir réellement pour la première fois depuis des jours ! Et ils ont survécu sans moi… Oui, je suis importante mais avec et sans moi, Dieu prend soin d’eux mieux que je ne le ferais jamais. Je dois gagner en humilité quant au rôle que je m’obstine à avoir dans leur vie, cette volonté de tout contrôler, cet orgueil de croire que tout s’écroulera si je suis absente. Ils ont survécu. Mieux : ils ont vécu ! Dieu a pourvu à l’essentiel… Sa bonté a abondé sur eux, une fois de plus.
J’embrasse doucement leur visage déjà tout éveillé. Ils sentent bon, ils sont magnifiques, doux, innocents… Je mesure la grâce de pouvoir les voir, de pouvoir les prendre dans mes bras, et de pouvoir me déplacer jusqu’à la cuisine pour leur préparer le petit-déjeuner… Combien de femmes n’ont pas pu faire ces simples gestes ce matin ? Dans quelques minutes, ils partiront pour l’école, nourris, habillés proprement. Ils prendront l’autobus, passeront leur journée à l’extérieur, et rentreront le soir sous un toit où ils partageront un repas en famille et se coucheront dans un lit. Je le sais, parce qu’à chaque milliseconde de leur journée, Dieu sera avec eux. Les anges de l’Éternel monteront la garde autour de leur corps et de leur âme. Je le sais, parce que mon Dieu est vivant…
Ils montent dans l’autobus. Je les remets comme tous les matins à mon Père pour leur journée, et j’acquière comme tous les autres matins, la douce certitude que mon coeur de mère peut demeurer en paix : nous sommes couverts par sa grâce, enveloppés par sa bonté. Aujourd’hui non plus, elles ne feront pas défaut.
Ils sont partis. Je m’installe lentement sur le fauteuil blanc du salon, mon café à la main. Mon époux se prépare à descendre pour sa journée de travail. Je regarde cet homme qui inlassablement a pris le relais sur la vie de la maison, enchaînant nuits blanches, travail et tâches ménagères sans jamais se plaindre. Les mots peinent à sortir de ma bouche. Ils semblent trop faibles pour lui exprimer ma reconnaissance pour l’engagement dont il fait preuve pour notre famille… et pour moi. Chaque soir, avec patience et compassion, il a prié et m’a massé la jambe malade, souffrant avec moi, implorant la grâce de Dieu pour ma santé. Je l’aime plus qu’aucun mot ne saurait décrire… Et là encore, l’immense bonté de Dieu, pour avoir mis un tel homme à mes côtés.
Je regarde mes deux derniers qui jouent joyeusement sur le plancher en bois. Je repense à ces derniers jours où la douleur m’a aveuglée sur les grâces immenses dont je suis comblée. Je culpabilise d’avoir pleuré, je culpabilise d’avoir ressenti de la frustration, je culpabilise pour mes pensées et paroles déplacées… Je mesure mes limites, je mesure mon inconsistance face à l’épreuve de la chair attaquée. Et je regarde à la bonté de Dieu, celle qui ne m’a pas accordé cette guérison en fonction de mon “mérite” ou de la “grandeur” de ma foi. Mais par la grâce, purement et simplement par la grâce…
LOUER
Oui Seigneur, j’annoncerai le matin tes bontés, celles qui recouvrent avec fidélité toutes mes iniquités.
Et aujourd’hui, point de ménage, point d’agitation. Je veux prendre le temps d’une convalescence reconnaissante, m’asseoir en ta présence et consacrer cette journée en actions de grâces pour ton incommensurable bonté.
Louez l’Éternel, car Il est bon ! Oui, sa bonté dure éternellement ! – Psaumes 118.1
Bénédictions !
par Gina Oum | Méditations
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1 Corinthiens 10:12
Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber.
MÉDITER
On croit souvent à tort que ce verset concerne surtout ceux qui semblent “arrivés” spirituellement, ces stars chrétiennes qui chutent par l’orgueil né de leur pouvoir d’influence, de l’argent, de leur popularité, du succès de leur ministère ou de leurs diplômes de théologie.
Le fait est que, nous sommes toutes concernées, que ce soit quand nous faisons un progrès spirituel ou quand nous remportons une victoire sur l’ennemi ou sur notre chair, ou même quand nous réalisons un projet qui nous tenait très à coeur, ou quand nous sommes parvenues à l’équilibre de vie auquel nous aspirions ardemment.
La réalité, c’est que nous avons un ennemi qui rôde et qui saisit la moindre faille pour s’engouffrer et nous déstabiliser. Nous sommes son terrain de jeu favori et il ne lésine pas sur les moyens pour assurer sa réactivité. Dans les moindres avancées de notre vie, nous ne devons JAMAIS baisser la garde !
Il y a quelques mois, j’ai été frappée de plein fouet et j’ai très mal vécu cet affront, en colère contre moi même tout particulièrement. Le Seigneur m’avait avertie, parce que c’était une situation récurrente qui se reproduisait avec une incroyable précision. Et pourtant, pour la 4ème fois de suite, j’ai baissé ma garde, trop occupée à célébrer la fidélité de Dieu et l’exaucement à mes prières. Et ça n’a pas manqué : j’ai été frappée de plein fouet, bêtement prise par surprise. Quand j’ai demandé au Seigneur pourquoi je me retrouvais sans cesse dans cette situation, pour la première fois, Il m’a mise face à la porte que j’avais laissé grande ouverte dans ma vie et par laquelle le Malin se faisait un plaisir d’entrer et de prendre ses quartiers ! Et le pire dans tout cela, c’est que dans mon aveuglement, je n’avais même pas remarqué que c’était toujours la même porte qui était empruntée, et que j’avais laissée grande ouverte depuis plus d’une décennie !
Tout cela pour vous dire, bien-aimées, que nulle n’est à l’abri d’une chute. Consciemment ou non, nous pouvons être nos propres pierres d’achoppement. Nous nous enfermons parfois dans des références héritées ou choisies qui, tant qu’elles fonctionnent en apparence ne nous permettent pas de voir en quoi elles sont dangereuses pour nos âmes. Ce peut être dans notre conception de l’éducation de nos enfants, nos motivations dans une oeuvre, notre vision de l’église ou de la vie chrétienne en général ou même notre relation à notre époux. Nous pouvons connaître les règles à appliquer, mais nous pouvons en dévier, même inconsciemment.
Prendre garde à ne pas tomber demande une attention de tous les instants. Et je vous l’accorde, ce peut être épuisant!
La bonne nouvelle c’est que nous avons un Dieu patient et persévérant qui ne se lasse jamais de mettre les choses en lumière et d’apporter son secours pour nous protéger de l’ennemi, mais aussi bien souvent de nous-mêmes. Quand vous vous retrouvez régulièrement attaquée dans le même domaine, demandez à Dieu de vous montrer quelles portes vous avez laissées ouvertes et faites votre part pour les fermer définitivement. Certaines portes sont plus difficiles à refermer que d’autres, car elles impliquent un renoncement à des références qui vous semblaient bonnes, à des attitudes et attentes qui vous semblaient justifiées et légitimes, à un aspect de votre caractère que vous considériez comme une force… Mais rien de tout cela n’est compatible avec le plan et les commandements de Dieu, sinon l’ennemi ne pourrait pas s’en servir pour vous atteindre.
La durée du processus de clôture sera dépendante de votre promptitude à vous caler aux lois divines. Par votre repentance et votre empressement à obéir pour rentrer dans son plan parfait, Dieu se fera un plaisir d’honorer votre démarche. La chute ne sera plus votre partage, mais vous pourrez au contraire témoigner d’une marche stable et triomphante avec Jésus-Christ !
PRIER
Seigneur, garde-moi dans une vigilance de tous les instants. Accorde-moi de discerner les tactiques de l’ennemi, mais aussi les occasions de chute qui se présentent à moi du fait de ma propre négligence ou de mes références défaillantes. Fais de moi la vierge sage qui veille et que tu trouveras prête à ton retour.
Au nom de Jésus. Amen.
À TON TOUR
Évalue tes références dans tous les domaines importants de ta vie. S’alignent-ils sur ce que dit la Parole de Dieu? Quels changements sais-tu devoir faire? Quelles portes dois-tu désormais fermer ? Demande et reçois l’aide du Saint-Esprit.
par Gina Oum | Méditations
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1 Corinthiens 10:13
Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter.
MÉDITER
Face à l’épreuve qui nous mène au bout de nous-mêmes, nous avons souvent recours à cette parole du Seigneur pour nous réconforter. Et ça marche, la plupart du temps. On se retrouve encouragé à persévérer, dans l’attente de la délivrance qui surgira telle la lumière au bout du tunnel…
Et il est là le hic : consciemment ou non, on s’attend à une réponse qui ira à l’opposé de notre souffrance, le remède qui viendra soulager la douleur, vaincre le mal pour ensuite laisser la place au bien-être général.
Mais qu’en est-il quand le “moyen d’en sortir” nous amène dans encore plus de souffrance ? La tentation est alors grande de céder à la colère, au ressentiment, de crier à l’injustice! Alors qu’on appelle à Dieu pour nous sortir du malheur, sa réponse semble vouloir nous y plonger davantage. Pourquoi, Seigneur ?
Dans Genèse 16, Agar a dû fuir sa maîtresse Sarah qui la maltraitait et enceinte, elle s’est retrouvée seule dans le désert. Que lui a demandé Dieu ? De retourner au lieu de sa misère et d’obéir à sa maîtresse! Dieu l’y a fait demeurer, le temps nécessaire, avant l’ultime départ et la bénédiction (grande descendance).
Dans Daniel chapitre 3, Shadrak, Méshak et Abed-Nego se sont injustement retrouvés prisonniers dans la fournaise. Mais plutôt que de les en sortir, Dieu les y a fait demeurer le temps nécessaire… Avant la délivrance miraculeuse.
Face aux situations difficiles que nous traversons, ce que Dieu permet comme moyen d’en sortir ne fait pas toujours de sens pour nous. Mais il est important de se rappeler que derrière ces exigences qui peuvent à première vue sembler injustes se cache un plan qui nous dépasse et le miracle d’une délivrance, d’une restauration qu’on n’espérait plus. La tentation serait le désir d’abandonner face à une situation qui nous fait souffrir et qui ne semble pas vouloir changer malgré nos efforts et nos prières. Le moyen d’en sortir, c’est la soumission au plan divin, l’obéissance et la persévérance même quand notre logique humaine nous encourage à la fuite. Le moyen d’en sortir peut aussi être le moyen par lequel Dieu nous transformera en profondeur, afin de nous faire réaliser que notre soumission à Sa volonté était la clé du changement pour lequel nous priions.
Le moyen d’en sortir peut être celui qui affûtera notre obéissance et notre dépendance à Dieu. Le moyen d’en sortir ne nous plaira pas toujours, mais il fera souvent de nous les participantes aux miracles pour lesquels on prie ardemment.
Bien-aimée, avant de fuir ce mariage qui te draine, ce travail qui t’exploite, ce ministère qui t’épuise, cette amitié à sens unique, cette église qui te déçoit à cause de ces chrétiens qui t’y maltraitent, vérifie d’abord si Dieu n’attend pas de toi que tu demeures dans la fournaise. Et si oui, quelles leçons spirituelles veut-Il t’en faire tirer. Quel aspect de ton caractère veut-Il transformer? Quelles actions attend- Il de toi?
Dieu ne tente personne, mais il peut permettre à la tentation de perdurer jusqu’à ce que tu en tires les leçons nécessaires à ta croissance. Adopter au plus tôt la bonne perspective en atténuera les effets. Ta promptitude à oser un regard honnête sur toi-même, à te soumettre comme Christ à la volonté du Père quoi qu’il t’en coûte et à obéir aux directives de l’Esprit et aux commandements est ce qui déterminera la durée de ta misère.
Et rappelle-toi que les transformations spirituelles les plus profondes seront également les plus coûteuses pour ta chair.
PRIER
Père éternel, Tes voies sont parfois difficiles, mais j’ai la foi qu’elles concourent à mon bien. Comme mon frère Christ à Gethsémané, je choisis de me soumettre à Ta volonté, car je sais qu’après la crucifixion vient la résurrection. Permet dans ma vie tout ce que Tu jugeras nécessaire à la réalisation du plan que Tu me destines. Je te le demande au nom précieux de Jésus. Amen.
À TON TOUR
Es-tu prête à payer le prix de la crucifixion pour le miracle que tu espères?
Y a-t-il une chose que le Seigneur t’appelle à faire en ce moment, mais que tu ne cesses de procrastiner?
Ce pas de foi est très probablement la clé qui déverrouillera ton miracle. Rappelle-toi que Dieu te précède en toutes choses et qu’Il récompense toujours le courage du coeur qui choisit de lui faire entièrement confiance.
par Gina Oum | Méditations
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Jonas chapitre 1, dans l’Ancien Testament
MÉDITER
Connaissez-vous le principe de Jonas (Jonas 1)?
C’est un principe très intéressant à observer. Jonas avait été appelé par Dieu, mais il ne souhaitait pas vraiment répondre à l’appel. Il a tenté de multiples détours mais a fini dans le ventre d’un poisson !
Dieu peut parfois Lui-même permettre certains détours dans nos vies pour nous enseigner des leçons importantes qui nous équiperont pour l’appel qu’Il nous destine. Ces détours font donc partie de Son plan et nous savons Ses chemins parfaits, même s’ils nous semblent obscurs de notre point de vue humain.
Mais comme Jonas, nous pouvons nous-mêmes nous imposer des détours en fuyant régulièrement devant les appels, mais aussi devant les rappels à l’ordre de Dieu. Nous fuyons lorsqu’Il nous appelle pour une mission qui nous semble trop lourde à porter et nous fuyons lorsqu’Il nous rappelle à l’ordre quand nous nous égarons dans le péché, l’inconsistance et le compromis. Nous vivons ainsi de vains détours dans le “ventre de nos circonstances” et devant un Dieu omniscient qui finit toujours par nous rattraper !
L’expérience m’a appris que si nous choisissons de fuir Dieu, nous devons nous attendre être dévorées tôt ou tard par nos circonstances ! Et ces circonstances prennent souvent la douloureuse apparence d’un désert spirituel dont on ne semble jamais voir le bout.
Répondre à l’appel de Dieu ou réagir par la repentance à ses rappels n’est pas toujours évident et j’en sais quelque chose ! On ne se sent pas qualifiée, on a peur de l’immensité de la tâche ou on a honte de s’être fait prendre ! L’important c’est de se rappeler que Dieu n’appelle pas les qualifiés mais qu’Il qualifie toujours les appelées, en son temps et à sa manière. Mais aussi que plus l’appel semble effrayant, plus le rappel semble brutal et persistant, plus nous avons l’assurance qu’Il sera à nos côtés pour y répondre efficacement et nous restaurer au besoin.
Aujourd’hui, demandons à Dieu de nous révéler les aspects de notre vie où, comme Jonas, nous avons tendance à Le « fuir ». Que ce soit en refusant d’aimer comme Il le demande, en refusant de pardonner, en nous adonnant au péché, en baignant dans le compromis ou l’immoralité, en manquant d’intégrité, en refusant de nous soumettre à nos maris, en médisant sur nos soeurs, en négligeant notre relation avec Lui ou même en vivant au dessus de nos moyens, nous fuyons toutes les appels et rappels de Dieu et nous avons toutes besoin de Son secours pour ne pas finir dévorées par les pièges que nous aurons nous-mêmes bâtis autour de nos vies.
PRIER
Seigneur, accorde-moi l’humilité de toujours me repentir de ma désobéissance, et la grâce de la délivrance du « ventre de la rébellion ».
À TON TOUR
Que fuis-tu en ce moment? Derrière quels prétextes te caches-tu pour ne pas répondre aux appels ou rappels de Dieu?
Souviens-toi qu’Il oeuvre pour ton bien et son amour pour toi est son unique motivation. Ne te prive plus des bénédictions qu’Il brûle de te donner, réponds à son appel et épargne-toi d’inutiles détours de vie.
par Gina Oum | Méditations
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2 Corinthiens 1: 22
Il nous a aussi marqués de son empreinte et a mis l’Esprit comme un gage dans notre coeur.
MÉDITER
En juillet 2017 s’est tenu, comme chaque année, un festival d’arts dans ma région. De nombreux peintres anonymes se sont rassemblés pour réaliser des chefs-d’oeuvre et faire découvrir à la population leurs différentes créations. Ils seront nombreux à en acheter pour décorer les murs de leur maison, certaines seront signées, d’autres pas…
Notre Dieu créateur est un artiste qui a pris le soin délicat de nous réaliser dans les moindres détails. Et lorsque nous devenons enfant de Dieu, Il appose son empreinte, sa marque de fabrique, sa signature. Nous sommes complètement à Lui et Il est totalement à nous. Il est désormais le seul à avoir tous les droits sur notre vie, sur notre coeur et sur notre destinée. Et nous savons sans l’ombre d’un doute qu’Il n’a que notre bien à coeur. Fidèle, aimant, stable, sûr… Tout ce que l’homme ne sera jamais de ce côté-ci de la vie.
Alors comment se fait-il que, bien que nous soyons une oeuvre d’art signée de la main du Maître, nous permettions encore à tout et n’importe qui et quoi de nous redessiner et de faire de nous une vulgaire contrefaçon?
Bien-aimée, à chaque fois que tu te places sous le joug d’un homme quel qu’il soit, tu lui permets de contrefaire l’oeuvre d’art de Dieu que tu es.
À chaque fois que tu laisses tes circonstances te définir et transformer ta personnalité dans le mauvais sens, tu permets à l’Ennemi de te contrefaire et d’apposer sa signature sur toi.
À chaque fois que tu suis les courants, pensées, valeurs et modes du monde, tu permets à ce dernier de te banaliser dans la masse, alors que tu es le chef-d’oeuvre du Dieu vivant.
Bien-aimée, tu es l’ouvrage de l’Éternel et tu portes la signature de Jésus-Christ. Dans un monde où tout le monde essaye de s’approprier une part de nous, si ce n’est la totalité de notre être pour des motifs souvent discutables, il est capital que tu te rappelles que tu portes sur toi la signature d’un seul maître.
Tu n’es pas un paillasson sur lequel n’importe qui peut venir s’essuyer les pieds.
Tu n’es pas un récipient vide que n’importe qui viendra souiller de doctrines, valeurs et pensées anti-bibliques.
Tu mérites d’être traitée avec soin, délicatesse, amour et respect. Mais n’oublies pas que cela se fera aussi à la mesure de la considération que tu auras pour toi-même. Il ne s’agit pas de se pavaner avec orgueil et en se montrant hautaine. Non. Il s’agit de savoir qui tu es en Jésus-Christ aujourd’hui, peu importent tes erreurs du passé, et que tu ne retournes plus à ton vomi telle une insensée (Proverbes 26:11).
Tu portes en toi l’Esprit de Dieu, alors sois une femme de discernement qui vérifie à la lumière de la Parole tout ce qui lui est enseigné. Sois une femme sage qui s’occupe de ses propres affaires, tient ferme pour ses valeurs, tient sa langue et son corps en bride, se comporte et agit avec modestie et se bouge pour contribuer au royaume de Dieu, parce qu’elle n’est sait qu’elle a beau être une oeuvre d’art, elle n’est pour autant pas de celles qu’on se contente d’accrocher à un mur !
Dans un monde de contrefaçon, – y compris dans le milieu chrétien du 21ième siècle – dire de ta bouche qui tu es ne suffit plus. Il est important que cette vérité s’enracine en toi, que cette vérité se lise sur ta vie, et que cette vérité te rende suffisamment forte pour ne plus permettre à rien ni à personne d’autre de signer le chef-d’oeuvre en Jésus-Christ que tu es.
PRIER
Père, je te demande pardon pour toutes ces choses ou personnes à qui j’ai permis de contrefaire l’oeuvre que je suis en Toi. Marque-moi de Ton sceau et de ta divine empreinte, afin que tous reconnaissent que je suis Ta fille, porteuse de Ta lumière. Affermis ma foi en Toi et assois mon assurance en l’identité que mon doux Seigneur Jésus m’a acquise à la Croix.
À TON TOUR
Quel ménage as-tu besoin de faire autour de toi et en toi, afin de redonner à Dieu la place et l’autorité que Lui seul a le droit d’avoir sur toi ?
Il n’y a que quand tu Lui donnes la place qui lui est due dans ton coeur et dans ta vie que tu pourras réellement expérimenter tous les fruits de Sa présence. Rappelle-toi, Dieu ne partage pas et n’accepte pas le compromis spirituel. Pour vraiment vivre en Lui et pour Lui, tu vas devoir renoncer à tout le reste. La question est : le veux-tu ?