La Matière Première Pour Votre Restauration

La Matière Première Pour Votre Restauration

LIRE :  Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un coeur brisé et contrit. – Psaumes 51:17

ENCOURAGEMENT

Que faites-vous des choses brisées de votre vie? Votre coeur, vos rêves, relations, objets, projets? Nous traînons toutes dans nos débarras physiques et intérieurs les restes d’une vie brisée. Parfois on ne conserve ces restes que le temps de trouver la bonne poubelle pour les jeter…

J’ai appris que toutes les choses brisées n’ont pas nécessairement besoin de finir à la poubelle, même si l’on a les moyens de s’en offrir de nouvelles. Parfois, la joie que procure la restauration d’une chose brisée et la valeur que cette dernière acquiert valent infiniment plus et durent bien plus longtemps que les choses nouvellement acquises. Neuf ne veut pas toujours dire meilleur. Dans votre vie, quand quelque chose cesse de marcher, quand quelque chose se brise, ne pensez pas immédiatement à jeter. Confiez-la à Dieu, le seul véritable Maître du tri et de la restauration.

En fait, un esprit brisé et en morceaux, voilà sa matière première préférée! Plutôt que de jeter, de renoncer ou de chercher des placebos, faites-Lui la meilleure des offrandes: apportez-Lui chaque jour les morceaux brisés de votre être, les miettes de vos rêves et de vos relations. C’est un sacrifice auquel Il prend plaisir, la toile sur laquelle Il se plaira à redessiner une vie à laquelle vous n’osiez même plus rêver. Vous pouvez Lui faire confiance, Il est le Dieu des nouveaux départs!

PRIER

Père, merci de ne pas me jeter comme d’autres le feraient, et de toujours voir le meilleur en moi, même quand je ne suis plus capable de le voir moi-même. Tu ne dédaignes par les morceaux brisés de ma vie. Je te les apporte en guise de sacrifice et je te fais confiance pour me restaurer. Tu es le Dieu de mon Salut, Celui qui me rendra toute ma beauté.

RÉFLÉCHIR

Quels morceaux brisés de votre vie avez-vous besoin de confier aux bons soins de Dieu aujourd’hui?

MÉMORISER

Se relever des coups de la vie (ou des autres)

Se relever des coups de la vie (ou des autres)

LIRE :  Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur.
– Proverbes 24:16

ENCOURAGEMENT

Il y a quelques semaines, j’ai vécu une situation dont l’imprévisibilité et la brutalité m’ont fait l’effet d’un coup de massue sur la tête et dans le coeur. Après plusieurs semaines de “pourquoi”, d’émotions diverses et de désert, le Saint-Esprit m’a amenée à ré-évaluer la situation sous une perspective nouvelle, afin d’éviter de “jeter le bébé avec l’eau du bain” : oui, j’avais commis des erreurs malheureuses dont je devais désormais tirer d’importantes leçons humaines et spirituelles. Mais tout n’était pas bon à jeter comme je le pensais au coeur de ma douleur. Non, je ne m’étais pas trompée sur ce que je croyais avoir reçu de Dieu et j’avais de nombreuses raisons d’être fière de qui j’étais et du chemin où Il m’avait conduite.

Dans la souffrance provoquée par des circonstances négatives (échec, maladie, pertes, deuils, injustices…), les questionnements surgissent et on a tendance à devenir dure envers soi-même. On noircit tout le tableau, on se sent en échec, on se laisse paralyser par les circonstances et on remet tout en question, y compris soi-même, et même Dieu. On en oublie le chemin parcouru, les réussites et les accomplissements… Vos circonstances ne vous définissent pas.

Quatre choses à faire quand on est tombé sous les coups de la vie ou des autres :

  1. Embrasser la réalité de la situation. Vivre dans le déni ne fera que prolonger la souffrance.
  2. Pardonner aux éventuelles personnes impliquées – y compris à soi-même – en (s’)accordant la même grâce que Dieu nous accorde chaque jour.
  3. Demander à Dieu de transformer notre perspective pour avoir un regard neuf sur la situation.
  4. S’efforcer de faire une liste des progrès et points positifs de la situation, aussi minimes et difficiles à voir soient-ils.

Enfin, toujours se rappeler qu’en matière de foi et de vie chrétienne, les justes ne sont pas ceux qui ne tombent jamais, mais bien ceux qui se relèvent malgré tout après chaque chute, en s’appuyant sur le Dieu souverain dont la Force s’exprime dans notre faiblesse. Tomber ne change pas votre statut d’enfant de Dieu, ne vous disqualifie pas en tant que servante et ne fait pas de vous une chrétienne de seconde zone. Repentez-vous au besoin, mais ne faites jamais de la honte et de la culpabilité votre apanage!

PRIER

Merci Seigneur de m’aimer à mon meilleur comme à mon pire. Merci aussi pour les circonstances douloureuses de ma vie que Tu permets pour ma croissance, tout en sachant que je les traverse avec Toi à mes côtés. Je peux m’appuyer sur Ta force fidèle quand je suis faible et toujours compter sur Toi pour me relever. Demeure la Lumière au bout de mon tunnel qui continuera de me guider un jour à la fois vers la guérison, pour ta Gloire. Amen.

RÉFLÉCHIR

À quel combat êtes-vous tombée récemment? Essayez de faire une liste des points positifs de la situation. Comment Dieu vous encourage-t-Il à vous relever malgré tout?

MÉMORISER

 

La maison de ses rêves

La maison de ses rêves

La femme sage bâtit sa maison […] – Proverbes 14.1

Je garde encore un souvenir très précis de la maison dans laquelle j’ai grandi. Nous nous y étions installés à 7 alors que le toit n’était pas encore posé, ce qui nous a permis de vivre quelques nuits à la belle étoile. Cette maison fût pendant de nombreuses années la risée du quartier, mes parents n’ayant longtemps pas eu les moyens de la terminer. Mais malgré les changements et les conditions dans lesquelles nous y avons vécu, c’est bien là que s’est développée ma vision de la parfaite maison familiale…

Ce rêve devenu obsession me poursuit d’autant plus depuis que j’ai fondé ma propre famille. Mais c’est un rêve qui demeure hors de portée pour nous et qui chaque année qui passe, me fait connaître une grande frustration, je l’avoue. J’ai depuis toujours porté la vision d’une grande maison de famille dans laquelle mes enfants grandiraient, dont ils connaîtraient chaque mur, chaque recoin, où les traditions, enseignements et souvenirs de famille seraient créés, vécus et assimilés ; la maison dans laquelle nos enfants se marieraient, les grandes tablées dominicales dans le jardin ombragé, une maison dans laquelle mon époux et moi vieillirions, cette maison qui deviendrait le repère de toute notre descendance, la «poire pour la soif» de nos enfants et petits-enfants. Je porte ce rêve en moi depuis toujours, et s’il est une seule chose matérielle dont j’ai vraiment toujours rêvé, c’est bien d’une maison à nous.

Je reste convaincue que le Seigneur a placé ce désir en moi. Il va de pair avec le désir de racines et de stabilité dans ma vie. Et je crois aussi que c’est précisément pour cette raison qu’Il a permis que nous déménagions près de dix fois en quatorze ans, toujours pour vivre en location et toujours dans une certaine forme d’instabilité. J’ai connu la frustration de souvent devoir ballotter ces enfants à qui je voulais précisément offrir un cadre de vie et des repères stables. Et nous arrivons aujourd’hui à nos âges, vivant un énième nouveau départ et dans l’incapacité totale de nous projeter dans un avenir proche. Mais Dieu ne permet rien par hasard, j’ai ma leçon à apprendre et je le sais.

Même si mon cœur se serre à chaque fois que je vois une nouvelle saison de patience s’annoncer, j’apprends à faire confiance au Seigneur pour ce qui est des surprises qu’Il me réserve et de son timing. Il m’a démontré son infaillibilité plus d’une fois ! Je me détermine à croire qu’il en sera encore de même pour le désir d’une maison à nous. Et récemment encore, alors que mon cœur se languissait à nouveau de voir ce rêve devenir réalité, dans Sa Parole mon Père a voulu me rappeler l’essentiel. Et c’est cette maison là que je dois m’atteler à construire pour l’instant, avec ferveur et intentionnalité.

C’est pourquoi, toute personne qui entend ces paroles que je dis et les met en pratique, je la comparerai à un homme prudent qui a construit sa maison sur le rocher. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont déchaînés contre cette maison; elle ne s’est pas écroulée, parce qu’elle était fondée sur le rocher. – Matthieu 7:24-26

Et c’est dans cette maison bâtie sur le roc, édifiée par l’homme, mais donnée par Dieu qui inspire tout – la maison de l’obéissance, l’expression par excellence de l’adoration et de la louange qui Me sont dues – c’est dans cette maison que je viens habiter pour y être avec celui que j’aime. Dieu appelle – 12 juin

La première maison que j’ai à construire, c’est celle qui aura une valeur d’éternité. Je dois veiller à la fonder solidement sur le Rocher de la Parole et honorer cette Parole au quotidien par des actes d’obéissance implicite dans les grandes comme dans les petites choses. Poser chaque jour une pierre à mon édification spirituelle de sorte à devenir une chrétienne ferme et inébranlable qui manifeste son désir de plaire au Seigneur et incarne Son amour en toutes circonstances. C’est la maison la plus importante que j’aurais à construire de toute ma vie.

Avoir des désirs matériels n’est pas anti-biblique. Dieu veut que nous jouissions de notre vie ici-bas (Jean 10:10), du moment où nous veillons à l’honorer avec tous nos biens (Proverbes 3:9) et du moment où nous veillons à ne jamais oublier où se situe le véritable trésor (Matthieu 6:21 ).

Pour ma part, je suis bien consciente que le véritable foyer, c’est bien plus que des murs de briques ou de bois. J’ai vu des couples et des familles malheureuses comme les pierres dans des palaces qui leur appartenaient, tout comme j’ai vu des familles heureuses et soudées dans des minuscules logements sociaux. J’ai vu de riches propriétaires refuser l’hospitalité à des personnes dans le besoin, tandis que des “pauvres” offraient sans la moindre hésitation tout ce qu’ils possédaient à leurs invités. La maison que Dieu aime est celle d’un coeur aimant et généreux. Le foyer familial par excellence est celui dont les fondations reposent en paroles et en actions sur le Seigneur. La propriétaire que Dieu aime est celle qui s’appliquera en priorité à nourrir les âmes par son hospitalité de coeur avant d’entretenir les plate-bandes de son jardin potager.

Bien-aimée, tu peux ne jamais avoir à ton nom les quatre murs dont tu rêves, mais tu auras toujours avec toi, la “maison” que tu pourras toi-même bâtir avec sagesse. Elle ne te rendra pas esclave par un emprunt sur trente ans (Proverbes 22:7); tu en acquiers gratuitement la propriété (par le don du Salut qui t’est offert) et tu lui fais prendre de la valeur à faibles coûts (par la foi, l’amour, la connaissance et la mise en pratique de la Parole). Par ailleurs, ta plus-value est d’ores et déjà assurée et tu gagnes en retour ce que ton coeur de chair ne sera jamais capable de concevoir (richesses et récompenses spirituelles, vie éternelle).

Bien-aimée, la maison de ses rêves pour toi, c’est ton coeur. Et c’est principalement de là que jailliront toujours les sources de la vraie vie (Proverbes 4:23).

Bénédictions!

De qui es-tu prisonnière ?

De qui es-tu prisonnière ?

Il y a tout d’abord des emprises sournoises, du genre qui se tissent au fil des années et auxquelles on se laisse prendre progressivement. Lorsqu’on prend conscience de la réalité de l’emprise, un dur combat pour la délivrance s’engage et cela peut prendre des années pour s’en libérer. C’est le cas lorsque des enfants sont abusés par des parents à qui ils faisaient aveuglément confiance et qui dès l’enfance ont été conditionnés pour satisfaire aux exigences égoïstes de ces derniers ; ce peut être aussi le cas pour ces enfants ou adultes séquestrés pendant de longues années ou vivant en reclus sous l’emprise d’un maître à penser.

Et puis, il y a des emprises sous lesquelles on se retrouve plus ou moins malgré soi, de celles où ce sont les circonstances de la vie qui peuvent nous rendre tributaires de personnes peu scrupuleuses qui n’hésiteront pas à user de leur pouvoir pour faire du chantage ou pour vous détruire. On se retrouve alors à devoir vivre dans une prison mentale qui fait naître beaucoup de frustration et de ressentiment… C’est le cas dans les mariages où l’un des conjoints est abusif ; ou avec des employeurs qui savent avoir le pouvoir sur la situation financière de votre famille ; ou de personnes dont vous êtes contraints de dépendre pour diverses raisons…

Mais les plus incompréhensibles, ce sont les emprises choisies, du genre qu’on se décide volontairement à subir, par paresse, par crédulité, par peur de quitter une certaine zone de confort ou par matérialisme et gourmandise, à l’image des Israélites qui étaient prêts à retourner en esclavage pour satisfaire des envies temporelles… L’emprise où on choisit délibérément de se faire esclave des Hommes.

Quelques exemples :

Il y a plusieurs mois, j’écoutais une prédication très inspirée qui parlait des Chrétiens crédules qui, à force d’idolâtrer une personne finissent par considérer tout ce qu’elle dit comme parole d’évangile au point de perdre les bases élémentaires du bon sens. Il suffira que cette “célébrité-pasteur ” prône une nouvelle loi, tous s’y appliqueront sans même se demander si cette dernière figure ou non dans la bible. J’ai personnellement connu des gens qui se disaient spirituellement supérieurs, mais qui pourtant idolâtraient des prédicateurs controversés et s’interdisaient (en public) de consommer certains aliments parce que l’un d’eux avait décidé de les déclarer impurs…

Une autre fois, j’ai visionné deux vidéos qui m’ont laissée particulièrement perplexe : l’une montrait des chrétiens en train de se ruer aux portes, au péril de leur vie, pour aller brouter du gazon aux alentours de l’église sur l’ordre du « pasteur » qui avait déclaré cette herbe comme étant un cadeau divin spécialement envoyé pour eux. Femmes, enfants, vieillards, femmes enceintes… la scène, particulièrement pathétique, était digne d’un jour de lancement de soldes ! Idem dans la seconde vidéo où l’on voyait des femmes enceintes et des vieillards malades se faire piétiner et frapper du pied par le  “pasteur” qui disait ainsi les guérir du mal qui les habitaient. Tous avec le même dévouement et la même adoration pour un simple mortel…

Et à chaque fois, la même question dans mon esprit : comment peut-on en arriver à se laisser manipuler de la sorte ? La misère explique-t-elle vraiment tout ? Comment peut-on volontairement se mettre ainsi sous le joug d’un homme et ne pas se révolter devant de telles dérives qui n’ont rien à voir avec l’Évangile ? Comment peut-on ainsi laisser insulter le sacrifice de Jésus, mépriser l’impact de la Croix en choisissant de recourir aux « miracles » d’hommes sans scrupules ? Dieu n’a pourtant pas lésiné sur le sacrifice pour mettre à portée de tous sa Parole, accessible à tous et à l’échelle de laquelle nous pouvons juger de l’adéquation des enseignements qu’on reçoit. Et pourtant, nombreux sont ceux qui choisissent de s’abandonner à l’interprétation d’un homme qui, s’il est mal inspiré, n’hésitera pas à détourner la Parole de Dieu à son avantage, faisant de nombreux dégâts dans les vies au passage. Les faux prophètes dont parle la bible sont de plus en plus nombreux, et leurs victimes consentantes le sont malheureusement tout autant…

Beaucoup justifient cet asservissement volontaire du fait de la misère, du désespoir ou de l’ignorance. Moi, je n’arrive tout simplement pas à m’expliquer que tous disposent du même livre, mais que beaucoup choisissent de s’en laisser dicter une autre version et y adhèrent sans en contrôler la pertinence. Et où est le bon sens lorsque tous les jours, des hommes vous encouragent à semer (dans leurs poches), vous promettent monts et merveilles en retour, soi-disant selon la Parole de Dieu (qui a promis l’enrichissement, mais pas forcément matériel), qu’ils jouissent de vos dons, souvent de manière ostentatoire tandis que vous persévérez à vous appauvrir davantage pour leur permettre de poursuivre leur luxueux train de vie ? D’autres vous vendent à coups de discours culpabilisants, des projets farfelus pour lesquelles beaucoup se ruineront des mois durant…

Pour des raisons propres au parcours de chacun, nous pouvons tous un jour ou l’autre nous retrouver sous l’emprise d’une personne ou d’une entité. Pour ma part, il m’aura fallu dix longues années et l’œuvre assidue du Seigneur pour me libérer d’une prison psychologique qui m’a causé de nombreux dégâts dans ma vie. Lorsque j’en témoigne aujourd’hui, beaucoup s’interrogent encore sur les raisons qui m’ont poussée à tolérer cette influence toxique pendant toutes ces années. Je ne me l’explique pas, mais j’en connais les fondements. Je sais néanmoins une chose, c’est que lorsque j’ai connu le Seigneur et goûté à la liberté qu’Il m’a acquise par la Croix, j’ai su que je ne pourrais plus jamais volontairement me placer sous le joug d’un Homme. Et les tentatives de manipulation spirituelle sont les rares occasions au cours desquelles aujourd’hui encore je suis capable de faire ressortir ce qu’il y a de plus sombre en moi.

Pour celles qui pourraient donc en avoir besoin, voici quatre versets pour vous encourager à quitter le joug humain une bonne fois pour toutes. Ils ont eu un impact décisif dans ma vie.

Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. – Jacques 1 : 5

S’il est une prière à laquelle Il réponde systématiquement, c’est bien celle-là. Si vous voulez comprendre la Parole, demandez à Dieu la sagesse. Le verset précise qu’Il la donne à TOUS. Vos pasteurs, aussi brillants soient-ils, ne sont donc pas les seuls à y avoir accès. Il y a différents dons, mais la sagesse est donnée à tous! Ainsi, vous ne pourrez plus justifier votre asservissement volontaire par un manque de connaissances. Vous avez la bible, vous avez Dieu qui vous donne de quoi la comprendre si vous lui demandez, vous n’avez donc plus aucune excuse !

Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit mais mettez les esprits à l’épreuve pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs prétendus prophètes sont venus dans le monde. – 1 Jean 4:1

La sagesse donnée par Dieu vous permettra de comprendre sa Parole. Peut-être pas immédiatement dans sa totalité, mais vous aurez le discernement nécessaire qui vous permettra de confondre les faux prophètes.
Alors que je lui partageais mes premiers pas dans ma nouvelle église, mon interlocutrice me dit : «accroche-toi de toutes tes forces au Pasteur, ne le lâche pas! Accroche-toi au pasteur pour t’en sortir!» Un bien étrange conseil… Ne sommes-nous pas censés nous accrocher à Jésus? Trop de chrétiens continuent d’adhérer à tout et n’importe quoi sans se poser la moindre question ni vérifier la pertinence des enseignements qu’ils reçoivent. Ils font confiance à l’homme qui prêche, oubliant qu’il n’est effectivement qu’un homme et donc par définition un pécheur qui continue d’être soumis aux mêmes tentations que nous tous, notamment à la tentation de prêcher pour sa propre paroisse!
Les vrais pasteurs seront ceux qui vous pointeront toujours vers Jésus, jamais vers eux-mêmes. Les vrais pasteurs seront ceux qui feront de la vraie religion une priorité et qui ne conserveront donc pas pour eux des fortunes indécentes alors que tant de pauvres meurent aux coins de leurs rues (Jacques 1:27 )! Demandez-vous toujours : Jésus aurait-il agi de la sorte? Quand on connaît un tant soit peu le Seigneur, pas besoin d’être un génie pour réaliser que rares sont ceux qui cherchent à l’imiter vraiment dans leur façon de vivre et dans leur manière de prêcher et d’appliquer la Parole. Vous ne pourrez vraiment grandir spirituellement qu’au contact des Chrétiens qui, sans être parfaits, auront néanmoins fait de l’imitation de Jésus-Christ leur priorité. Aucun vrai serviteur de Dieu ne peut servir deux maîtres (Luc 16:13 ).

Vous avez été rachetés à un grand prix: ne devenez pas esclaves des hommes. – 1 Corinthiens 7:23

Se placer sous le joug des hommes, c’est mépriser l’œuvre de la Croix en accordant plus d’importance à ce que prétend pouvoir faire un homme pour vous qu’à la Parole vivante de Christ lorsqu’il a déclaré que tout était accompli. Soit vous croyez en Dieu et Jésus est votre sauveur et Seigneur, soit vous idolâtrez les Hommes. Vous ne pouvez servir deux maîtres et il n’y a pas d’entre deux !

Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. – Romains 14:12

Les esclaves volontaires ont tendance à penser que la responsabilité reviendra au pasteur qui les guide et que lui seul sera jugé s’il s’y prenait mal avec eux. Rien n’est plus faux ! S’il est vrai que les enseignants de la Parole seront jugés plus sévèrement (Jacques 3:1 ), le verset ci-dessus nous dit aussi que nous devrons rendre des comptes pour nous-mêmes. Ainsi, si vous avez fait le choix de demeurer dans une église où l’on vous prêche de faux enseignements, où le blasphème est légion et où le pasteur se positionne en célébrité à idolâtrer, vous devrez rendre compte de ce choix devant Dieu et vous expliquer sur les raisons qui vous ont poussée à choisir la parole d’un homme plutôt que celle de Dieu qui était librement à votre disposition.

Dieu se donne tellement pour qu’on le connaisse et qu’on lui confie nos vies qu’une fois qu’on l’a fait, la moindre des choses serait de s’assurer régulièrement de l’authenticité de notre engagement. Ce ne sera pas premièrement par les œuvres, mais simplement par la place que nous lui octroierons dans nos cœurs. Gardons toujours à l’esprit les souffrances de Christ et les raisons de cette souffrance : pour nous ouvrir les portes du Ciel, nous libérer du péché et nous libérer de tout esclavage. Sachons faire la différence entre la soumission à laquelle il nous appelle, le service et le respect que nous devons à notre prochain, et l’asservissement à des valeurs ou à des Hommes qui nous détournent de son Évangile. Il nous a trop aimé et Il nous est trop fidèle malgré nos manquements pour que nous retournions à un esclavage dont son innommable calvaire nous a libérées.

C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme dans cette liberté et ne vous placez pas de nouveau sous la contrainte d’un esclavage. – Galates 5:1

Bien-aimées, ne nous laissons donc plus emprisonner dans les promesses, discours, styles de vie, popularité, charismes et actions de simples Hommes, mais choisissons comme l’apôtre Paul de nous faire prisonnières de Jésus-Christ, le seul dont l’amour à notre égard restera à jamais pur et désintéressé.

Bénédictions !

Telle que tu es

Telle que tu es

Le trouble identitaire est la stratégie privilégiée de l’Ennemi pour nous empêcher d’embrasser notre véritable identité en Jésus-Christ. Comment s’étonner alors en voyant à quel point cet aspect de la nature humaine est attaqué de nos jours avec la théorie du genre et la dépersonnalisation de l’espèce humaine en général?

Notre société se montre particulièrement cruelle envers les femmes et les standards qui leur sont imposés, et qu’elles se laissent imposer sous la pression féministes et dans l’illusoire objectif d’acquérir un pouvoir, une visibilité.

 Si la mode est aux maigres et que tu es grosse, on te juge faible et dépourvue de volonté.

 Si la mode est à la femme carriériste qui sacrifie tout à l’autel de sa future promotion et que ton seul désir à toi est de rester au foyer et investir dans ta famille, on te juge dépendante et aliénée.

Si la mode est au dernier Iphone à 800€ mais que tu n’as que le Nokia à 49€ avec abonnement, on te juge pauvre et démodée.

Si la mode est au féminisme et à l’égalité entre hommes et femmes mais que ton cœur t’appelle à la modestie et à la soumission, on te plains et on te juge arriérée dans tes valeurs.

Si la mode est au « tout technologique » mais que tu privilégies la vie dans le réel, on te considère comme une extra-terrestre.

Si la mode est aux supers mamans qui semblent (en apparence) toujours tout avoir sous contrôle, mais que tu choisis de lever le pied pour laisser plus de place à la simplicité et à la spontanéité d’une vraie vie, on te juge médiocre et incapable.

Et je pourrais citer une centaine d’autres exemples…

Et malheureusement, tant qu’elles n’ont pas découvert et adopté leur identité en Christ, beaucoup de femmes vivent sous la coupe de ces diktats qui bien souvent s’avèrent destructeurs pour l’image qu’elles ont d’elles-mêmes. Le fait aussi que les femmes aient une tendance naturelle à s’arrêter à leurs défauts et manques plutôt qu’à leurs qualités et dons n’aide pas ! Nous sommes souvent nos propres obstacles, nous clouant régulièrement à la croix des perfections que nous nous efforçons d’atteindre. Nous avançons ainsi dans la vie, avec un sentiment d’inadéquation permanent, croyant à tort que nous ne serons jamais assez bien dans un domaine ou dans un autre. Et cette conception altère gravement notre estime de nous et notre capacité à comprendre et à embrasser le concept de la grâce divine.

Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. – Marc 2 : 17

La perte d’estime de soi, quelqu’en soient les causes, peut avoir des effets nuisibles sur nos vies et sur notre conception de la religion. Nous arrivons dans la foi, souvent en ruines, dévastées par le poids de nos péchés et avec le sentiment d’être « sales ». Et nous sommes nombreuses à hésiter à approcher Dieu tant que nous n’aurons pas fait un ménage suffisant dans nos vies et dans nos cœurs. Une approche parfois inconsciente, mais toujours dramatique.

La bonne nouvelle du Salut par la grâce, c’est que nous n’avons pas besoin d’être « assez bien » pour en bénéficier. Dieu nous accepte telles que nous sommes et Il est précisément venu pour nous, dans l’état dans lequel nous sommes lorsque nous l’approchons. Quel serait l’intérêt de la Croix si nous avions toutes été parfaites ?

Ainsi, à toi qui a tout donné en vain à la société et qui t’interroge peut-être sur ce qui te sera exigé à nouveau pour jouir de cette nouvelle naissance qu’on essaye de te “vendre” à tout prix, saches que je comprends que dans un monde où on te juge constamment suivant le mérite, il n’est pas toujours évident de croire au principe de la grâce divine…

À toi qui es peut-être malheureusement tombée sur des “évangiles bonbons” lorsque tu as commencé à chercher des réponses et qui t’es braquée dès que ton intelligence t’a permis de comprendre l’incohérence de leurs discours, saches que je comprends tes réticences à t’ouvrir à nouveau…

Et à toi qui, malgré tous tes efforts continue de percevoir la Parole de Dieu et la vie chrétienne en général telle une nébuleuse réservée aux érudits de ce monde, saches que je comprends qu’on puisse se sentir complexée et se laisser décourager par une tâche qui semble exiger une intelligence que nous pensons ne pas avoir…

Mais ce que je souhaite par dessus tout que tu réalises ma sœur, c’est que l’amour de Dieu t’est accessible telle que tu es aujourd’hui. Ne laisse pas ton sentiment d’inadéquation te fermer les portes d’une renaissance miraculeuse! Et ne laisse pas quelques fruits pourris contaminer la récolte abondante que Dieu veut t’offrir dans ta vie.

¤ La grâce de Dieu est entièrement gratuite. C’est l’essence même du mot grâce. Ce qui veut dire que tu n’as besoin de RIEN faire et tu n’as pas besoin non plus d’attendre d’être quelqu’un d’autre, d’avoir de meilleures circonstances ou d’avoir tout sous contrôle pour en bénéficier (Romains 11:6). La grâce de Dieu c’est un peu comme le Mcdo: tu viens comme tu es ! Tout ce que tu feras ou seras par la suite, ce sera la résultante de l’action du Saint-Esprit en toi et de ton amour grandissant pour le Seigneur. Ce sera donc naturel, jamais forcé !

¤ La grâce de Dieu est inconditionnelle. Alors tous ceux qui insidieusement te culpabiliseront par leurs discours ou te conditionneront la bénédiction sur ta vie en fonction de ta capacité à semer financièrement et de préférence à leur bénéfice, considère-les comme les faux prophètes contre lesquels la bible nous met justement en garde.

¤ La grâce de Dieu, c’est l’expression essentielle de son amour. Et cet amour est exprimé dans sa Parole. Et cet amour s’est incarné dans la personne et le sacrifice de Christ. Et cet amour est tout ce qu’il y a de plus pur, simple et accessible. Alors ne te laisse pas freiner par tous ceux qui compliqueront volontairement le message et dont le but est souvent de paraître plus intelligent que les autres!

Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. – Romains 5 : 8

Alors oui, je sais que tu dois te dire que tout cela semble trop beau pour être vrai. Et c’est justement l’idée ! Dieu a voulu que ce soit facile, afin que tous puissent en bénéficier, afin que tous la vivent avec simplicité, comme les enfants qu’Il nous appelle à être pour Lui. Rappelle-toi toujours que la logique de Dieu n’est pas celle des Hommes (1 Corinthiens 3 : 19). Là où l’Homme te compliquera la vie, Dieu te la simplifiera toujours, pour te faciliter au maximum une relation avec Lui.

Et si tu as encore besoin d’une image pour mieux te le représenter, regarde à l’amour que tu as ou auras pour tes enfants. Celui qui te fera sauter sous un train sans hésitation si ça cela peut leur sauver la vie et ce, sans qu’ils n’aient eu à faire quoi que ce soit en retour à part exister. C’est un amour encore plus grand que Christ te porte et qu’il t’a exprimé à la Croix : pur, simple, inconditionnel.

  • Cet amour qui submerge ton coeur quand tu regardes ton nouveau-né endormi près de toi… C’est le même et plus encore que Dieu te porte.
  • Le brûlant désir que tu as de ne lui donner que le meilleur lorsque tu prends conscience de la responsabilité qui t’incombe… C’est le même désir et plus encore que Dieu a quotidiennement de te combler.
  • Cette joie qui te fais sourire à pleines dents lorsque tu observes ton enfant déballer le cadeau de ses rêves…. C’est la même joie et plus encore que le Seigneur éprouve à te voir joyeuse et Il fera tout pour sourire à cette vue régulièrement si tu lui fais confiance.
  • Cette persévérance que tu mets à enseigner à ton enfant les bonnes valeurs et le corriger sans relâche malgré sa rébellion parce que tu sais que sa future qualité de vie en dépend… C’est le même objectif que Dieu poursuit lorsqu’Il te reprend et/ou ferme certaines portes dans ta vie. Il te réserve toujours mieux que ce à quoi tu peux t’attendre.
  • Cette capacité que tu as à pardonner les erreurs de ton enfant et à continuer de voir son potentiel, même lorsqu’il t’a déçue… C’est cette même capacité et plus encore que Dieu t’exprime en te pardonnant sans relâche les fautes que tu lui confesses et en te multipliant les opportunités de nouveau départ.

Être une enfant de Dieu, ce n’est ni plus ni moins qu’être l’enfant imparfait que nous avons à la maison et Lui, le parent parfait que nous aspirons à être pour notre enfant (Marc 10 : 15).

Alors, ma soeur, ne laisse pas le monde te dire que tu n’es pas assez bien; ne laisse pas ton passé te dire que tu n’es pas assez bien; ne laisse pas tes ennemis te dire que tu n’es pas assez bien; ne laisse pas Satan te dire que tu n’es pas assez bien…

Tu seras toujours assez bien pour Celui qui n’a pas attendu que tu l’aimes pour tout te donner.
Tu seras toujours assez bien pour Celui qui t’a tout sacrifié sans se laisser freiner par la possibilité que tu pourrais ne jamais l’aimer en retour.

Petite fille, tu as sans doute rêvé du prince charmant qui viendrait sur son cheval blanc te délivrer du danger pour t’emmener dans son royaume où vous vivriez un amour parfait et éternel… Ce n’est pas qu’un rêve de petite fille, c’est une aspiration que Dieu a placée dans ton coeur, car c’est ce qu’il a prévu de longue date pour toi. Ce prince existe. Tout ce qu’Il attend, c’est que tu sautes de la tour en feu pour te jeter avec confiance dans ses bras tendus. Le feras-tu ? Je te le souhaite en tout cas…

Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés ); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. – Ephésiens 2:4-7

Bénédictions !