par Gina Oum | Méditations
Psaume 1 :1-3 (S21)
1 [Heureuse la femme] qui ne suit pas le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, 2 mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Eternel et la médite jour et nuit! 3 [Elle] ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau: il donne son fruit en sa saison, et son feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu'[elle] fait lui réussit.
Bon à savoir
Ce passage est celui que le Seigneur a inspiré en 2014 pour le ministère Fusion’Elles. La vision était de former une communauté de femmes au coeur droit devant Lui, bien disposées les unes envers les autres, qui auraient une passion pour sa Parole et qui seraient solides dans leur foi et des « influenceuses » de qualité quelques soient les défis des saisons qu’elles traversent. C’est toujours notre coeur derrière ce ministère.
Que dit le passage ?
La solidité de notre foi et les fruits que nous produirons dans les différentes saisons de notre vie dépendront de la place qu’on aura accordée à la Parole de Dieu, plutôt qu’à celle des hommes.
Que signifie le passage ?
Il est de notre responsabilité de choisir notre entourage et le type de conseils que nous écoutons et suivons. Seule la Parole de Dieu connue et méditée est notre plus sûr ancrage. Ce n’est que par elle que nous saurons tirer le meilleur profit de chaque saison de notre vie.
Que signifie le passage pour moi?
Il est très tentant de constamment s’abreuver de nouvelles diffusées dans les journaux ou des avis des uns et des autres partagés sur les réseaux sociaux. Tout cela me distraie et le temps que j’y consacre est du temps en moins pour la seule chose qui m’édifie vraiment : la Parole de Dieu. Je dois revoir mes priorités et me montrer intentionnelle dans ce que je vais laisser diriger ma vie, influencer mon humeur ou bâtir mes convictions. Le fruit de ma saison viendra soit des Hommes dont j’aurai suivi le conseil imparfait, soit de Dieu dont la Parole est le plus sûr engrais pour ma croissance dans cette vie. Je dois aussi me rappeler que par mon attitude et ma disposition de coeur, je contribue à la qualité de la communauté d’Église que je désire expérimenter pour favoriser ma croissance spirituelle et relationnelle.
À faire
Dans quelle saison spirituelle êtes-vous? Connaître votre saison vous aide à mieux écouter Dieu, la direction de son Saint-Esprit et à savoir quel type de fruit vous êtes appelée à porter. Faites le test !
par Gina Oum | Méditations
Jean 15 : 1-4 (LSG)
1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. 2 Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. 3 Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. 4 Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Bon à savoir
Jean est celui que la Bible appelle aussi « Fils du tonnerre » ou « le disciple que Jésus aimait ». Jean avait environ 25 ans quand Jésus l’appela et il était auparavant un disciple de Jean-Baptiste. Il a écrit son Évangile pour prouver que Christ était le Messie promis et le Fils de Dieu. La foi en Christ est centrale à son message.
Que dit le passage ?
La vie du sarment provient du cep et la vie du cep est dans le sarment. Christ étant le cep par excellence, le sarment accroché à Lui produit du bon fruit, mais non sans passer par la nécessaire étape de l’émondage.
Que signifie le passage ?
Jésus est le seul à qui le chrétien doit s’attacher. C’est uniquement par Lui que nous pouvons produire du fruit que le Père se plaira à récolter. Mais il est important de comprendre qu’on n’émonde que les arbres féconds qui portent du fruit afin qu’ils en portent encore plus.
Que signifie le passage pour moi?
Les épreuves et la souffrance que Dieu permet dans ma vie me rappellent que je porte du fruit, sinon je ne serais bonne qu’à être jetée au feu. Seuls les sarments féconds sont émondés. L’émondage me prouve que je ne suis pas un sarment stérile et flétri. Dieu veut amener le sarment que je suis à son plein potentiel. Je dois au contraire me questionner lorsque ma foi n’est plus éprouvée, car elle est appelée à croître sans cesse. Par la foi, je peux me réjouir de l’oeuvre de Dieu en moi dans ma saison d’émondage, même si je ne comprends pas tout ce qu’Il fait.
par Gina Oum | Méditations
Dieu nous parle abondamment à travers la nature et tout particulièrement en automne, pour peu qu’on prenne le temps d’observer et d’écouter.
L’automne est en effet une saison très riche en enseignements divins. Il est synonyme :
- de changement, à l’image des feuilles qui changent de couleur;
- de dépouillement, à l’image des branches qui se dénudent peu à peu;
- de grâce, à l’image des pluies abondantes, symbole biblique de grâce;
- de quiétude, à l’image de la grisaille et du froid qui s’installent et nous invitent à ralentir et à apprécier le doux confort de nos foyers chauffés.
Vivre l’automne sans s’arrêter sur ce qu’il nous enseigne serait donc un pur gâchis, vous ne croyez pas? Pourquoi ne pas s’inspirer de la Création durant cette saison pour répondre à l’appel divin?
Voici 4 questions que je vous invite à explorer personnellement, afin de ne rien manquer de ce que Dieu fait et veut faire dans votre vie durant cette saison.
1. À quel changement vous appelle-t-Il ?
Dieu nous accepte telles que nous sommes, mais Il nous aime trop pour nous laisser là où nous sommes. Comme tout bon parent pour son enfant, Il veut que nous croissions en beauté, en sagesse, en foi, en amour… en tout ce qui nous permettra de bien Le représenter ici-bas. Il y a donc forcément un changement intérieur auquel Il nous appelle. Mais lequel ? Prenons le temps de le découvrir !
2. De quoi devez-vous vous dépouiller ?
En d’autres termes, qu’est-ce qui occupe tellement notre vie présentement au point de prendre la première place qui revient à Dieu seul? De quelle mauvaise habitude ou attitude devons-nous enfin nous débarrasser? À quel péché devons-nous renoncer? Quelles priorités devons-nous réévaluer? De quel “bagage” mental devons-nous nous défaire? De quels objets devons-nous désencombrer nos maisons? Souvenons-nous qu’il faut que les anciennes feuilles tombent avant que Dieu ne puisse en faire renaître des nouvelles.
3. C’est le mois de l’action de grâce. De quoi sera constituée votre liste de gratitude envers Dieu ?
Sa pluie de grâce a encore surabondé dans nos vies. Dieu est digne de notre reconnaissance ! Si nous avons le temps de planifier le menu familial de l’action de grâce, nous pouvons en trouver pour faire une liste de gratitude. Le jour de l’action de grâce, ne nous limitons donc pas à la dinde et à la tarte aux pacanes ! Faisons la liste la plus détaillée possible.
4. Comment allez-vous poursuivre la quiétude en automne ?
La paix du chrétien ne vient ni des circonstances, ni du matériel, mais du contentement et de sa confiance inébranlable en Dieu. Comment prendrons-nous concrètement le temps, en automne, pour nous rapprocher de Lui et pour cultiver intentionnellement cette confiance?
Ne gâchons pas nos automnes. Dieu se trouve aussi au coeur de cette saison, et Il nous invite à prendre place avec Lui sur le banc de la réflexion intentionnelle qui nous aidera à entretenir une foi vivante.
La voulons-nous?
par Gina Oum | Croire
La culpabilité est un sujet que je connais bien. Pendant des années, j’ai vécu sous ce joug au point de faire nombre de choix qui m’ont desservie et desservi ma famille. Les conséquences ont été terribles : la dépression, la perte de confiance en moi et l’idolâtrie en sont trois des plus destructrices. Lorsque Christ est entré dans ma vie, la première chose que j’ai réellement pu expérimenter, c’était la liberté qu’Il venait m’offrir. Du jour au lendemain, de nombreuses chaînes que je traînais depuis une décennie se sont brisées et j’ai su que plus jamais je ne pourrais laisser quoi ou qui que ce soit me priver de cette liberté. C’est un cadeau merveilleux qui m’a été offert par son sang et que je me dois de chérir plus que tout.
Il y a plusieurs mois, je parcourais le web lorsque je suis tombée sur une vidéo partagée par un pasteur. C’était un medley de cantiques très connus dont les paroles avaient été détournées pour soi-disant interpeller les Chrétiens sur leur hypocrisie vis à vis de Dieu. On s’y moque de ceux qui ne louent que le dimanche, de celles qui arrivent trop bien coiffées, maquillées ou manucurées à l’église et qui se voueraient donc un culte personnel… Et j’en passe. Ce partage m’a perturbée, tout simplement parce que j’ai trop bien vu et appris qu’il ne fallait jamais juger aux apparences et encore moins juger au cœur des gens. La Parole de Dieu est très claire à ce sujet, et pourtant, nombre de chrétiens s’estimant au dessus des autres ont adopté la culpabilité, la moquerie et le jugement pour faire passer des opinions personnelles. Et de ce que je sais, ce n’est pas le cœur de Dieu !
Moi, l’Eternel, j’explore le coeur, j’examine les reins pour traiter chacun conformément à sa conduite, au fruit de ses agissements. – Jérémie 17 : 10
Pour ce qui est de l’apparence physique, je sais que beaucoup s’appuieront sur 1 Pierre 3:3 pour justifier leur jugement.
Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d’or, ou les habits qu’on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.
Cachée dans le cœur… Ces mots sont d’une importance capitale et ils sont nombreux à les oublier. Tout se passe dans le cœur. Et qui sait ce qu’il y a dans le cœur d’autrui si ce n’est Dieu?
L’apôtre Paul met ici en garde les Chrétiens qui se fient à leur habit pour faire d’eux des moines! Si vous misez sur votre apparence pour faire de vous quelqu’un de pieux ou prouver aux autres à quel point vous êtes béni, vous avez tout faux. Car Dieu ne regarde pas à cela, Il regardera encore et toujours à votre cœur.
C’est pour cela qu’une approche comme celle de cette vidéo partagée me dérange…
- La femme qui arrivera bien coiffée et maquillée à l’église le dimanche sera-t-elle moins croyante que celle qui arrivera débraillée ? Qui sait si pour elle, prendre soin de son apparence extérieure est un moyen d’honorer le Seigneur ? Qui connaît son cœur si ce n’est Dieu ?
- L’homme qui se tiendra debout les bras croisés sans jamais desserrer les lèvres pendant la louange sera-t-il un Chrétien moins “bouillant” que celui qui gardera les bras levés pendant une heure ? Qui sait s’il loue ou non le Seigneur dans son intimité et au quotidien ? Qui connaît son cœur si ce n’est Dieu ?
- La jeune fille perdue qui fait ses débuts dans la foi, mais qui lutte encore pour se libérer des diktats sociaux qu’elle affiche par un look jugé “déplacé” aura-t-elle une démarche moins sincère que celle qui aura scrupuleusement respecté le guide vestimentaire de la chrétienne parfaite ? Qui connaît son cœur si ce n’est Dieu ?
- Le père de famille qui ne pourra venir à l’église qu’un dimanche sur deux parce qu’il cumule trois emplois pour faire vivre les siens et qui somnolera peut-être un peu pendant le culte aimera-t-il moins le Seigneur que celui qui n’a qu’un enfant, est financièrement à l’abri du besoin et a des horaires suffisamment aménagés pour multiplier les engagements à l’église ? Qui connaît son cœur si ce n’est Dieu ?
Tout cela pour dire que nous devons nous garder de juger les autres, car nous ne connaissons pas leur cœur et nous ne voyons toujours qu’un côté de la médaille. Cette vidéo et les gens qui ont choisi de faire passer un message en la partageant ont vraisemblablement oublié la Parole de Matthieu 7 : 1-2 qui nous dit :
Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Ils ont aussi oublié qu’ils sont eux aussi concernés par la Parole de Romains 3:10 :
comme cela est écrit: Il n’y a pas de juste, pas même un seul;
Et tous ceux qui se laissent emprisonner par les attentes humaines qui leur sont imposées mettent l’opinion des Hommes avant celle de Dieu. Et cela, c’est de l’idolâtrie.
Car en effet, autant il est déplacé pour des Chrétiens de condamner des frères et sœurs sur la base de ce qu’ils jugent ne pas rentrer dans leur manuel personnel du parfait chrétien, autant le fait de donner la primauté au jugement des autres sur nous, même s’il est pastoral, est condamnable aux yeux de Dieu. Qu’on veuille l’admettre ou non, on fait ainsi inévitablement passer le regard des autres avant celui de Dieu et nous vivons ensuite notre foi dans une foncière hypocrisie.
Exemples
- Si toute la semaine, je me maquille et manucure mais que le dimanche, pour donner une apparence pieuse j’arrive à l’église toute négligée pour que le pasteur voit que je fais passer Dieu avant mon apparence, je suis hypocrite et je marche à la culpabilité.
- Si malgré tous mes efforts, je n’arrive pas à me centrer sur la louange ce dimanche matin, mais que je hurle les paroles, sans aucune profondeur et en gesticulant dans tous les sens parce qu’il faut que je paraisse “bouillante” malgré tout, je suis hypocrite et je marche à la culpabilité.
- Si toute la semaine je me ruine la santé au ministère, mais que dès que je donne un verre d’eau à mon prochain je le chante sur tous les toits et je le lui rappelle à tout bout de champs pour le rendre redevable et pour être loué pour ma générosité, je suis hypocrite et je marche à la louange des autres.
- Si tout simplement je change ce que je suis pour coller aux critères que m’impose un homme ou pour faire partie d’un cercle privilégié et sans en avoir reçu la conviction de l’Esprit, je suis hypocrite !
Alors, oui. Les Chrétiens tièdes, ça existe. Mais c’est entre Dieu et eux, car avec notre limite humaine, jamais nous ne pourrons savoir ce qui se passe réellement dans le cœur de quelqu’un. Le frère super impliqué à l’église, qui récite la bible en dormant, qui est de tous les ministères et que nous citons volontiers en exemple termine peut-être toutes ses soirées devant des films pornographiques ! La sœur pieuse et impliquée, toujours disponible, prête à soutenir et à encourager et que nous citons volontiers en exemple entretient peut-être une relation adultère depuis des années. Oui, nous devons nous interpeller intérieurement, nous devons nous corriger les uns les autres comme nous le demande la Parole, mais jamais dans un esprit de jugement et de condamnation ou pour essayer de transformer une personne à notre image. Ce n’est guère de l’amour que d’exiger de l’autre qu’il soit votre clone et de le condamner s’il demeure fidèle à ce qu’il reçoit de Dieu, c’est de l’orgueil.
Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. – Romains 3:23
Notre rédemption viendra de Christ seul, pas de ce que nous aurons réussi à satisfaire aux attentes de quelqu’un d’autre. Alors, arrêtons de dire “Amen” et “gloire à Dieu” telles des ponctuations à tout bout de champs ! Apprenons à nous servir de la sagesse que Dieu nous donne pour porter des réflexions éclairées et ne pas adhérer à tout et n’importe quoi sous prétexte que c’est une célébrité pastorale qui l’a dite. Celui-là même dont vous buvez chaque parole et chaque opinion sera jugé comme vous et il ne lui est pas demandé moins qu’à vous. Au contraire, il a une responsabilité vis à vis de Dieu sur la manière dont il guide les brebis du Seigneur et sur les motivations qui animent son cœur lorsqu’il le fait ! Il n’est par ailleurs pas plus proche du Ciel que vous et il n’a pas plus la faveur de Dieu que vous. La bible est claire à ce sujet (Romains 2:11), car devant Dieu il n’y a pas de favoritisme. Nombreux sont ceux qui se glorifient en se plaçant au dessus des autres de part leur titre ou du haut du piédestal sur lequel nous pouvons les mettre par notre refus de garder une sage distance sur les pouvoirs qu’on leur attribue. Nous nous rendons esclaves de leur jugement et modelons notre foi et ses manifestations en fonction de leur regard et de leurs exigences, exigences qu’ils ne s’appliquent pourtant pas forcément à eux-mêmes. Il est bien loin, le principe d’humilité qui nous rappelle pourtant Marc 10:44
Et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous.
Bien-aimées, soyez convaincues de votre identité en Christ et ne laissez jamais personne vous en priver. Votre référence doit être la Parole de Dieu et rien d’autre, et vous devez tout évaluer à la lumière de cette référence et oser rejeter ce qui s’en écarte et cela d’où et de qui que ça provienne ! Car de toutes les manières, tout ce qui est humain est par définition susceptible d’être entaché tant que nous vivons encore dans notre chair et dans ce monde. Votre foi doit être une foi libre, libre des exigences et jugements humains, soumise au seul regard et au seul jugement divin.
Assurons-nous donc toujours d’avoir un cœur droit devant le Seigneur. Ayons sa Parole pour seule référence et ce quelques soient les opinions que peuvent avoir les autres de nous, de nos attitudes, de notre apparence, de ce qu’on mange, de la manière dont on se tient pendant la louange ou même des tableaux qui décorent les murs de notre maison ! Vous n’avez rien à prouver à personne. Adoptez les paroles de l’Apôtre Paul lorsqu’il dit :
Pour ma part, il m’importe très peu d’être jugé par vous ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne me juge pas non plus moi-même. Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais ce n’est pas pour autant que je peux être considéré comme juste. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. C’est pourquoi ne portez aucun jugement avant le moment fixé, avant le retour du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres et il dévoilera les intentions des cœurs. Chacun recevra alors de Dieu la louange qui lui revient. – 1 Corinthiens 4:3
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