Quelle heure est-il à la montre de Dieu ?

Quelle heure est-il à la montre de Dieu ?

 Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure.  – Matthieu 25:13

Nous vivons dans des temps troublés qui doivent nous rappeler l’urgence de regarder l’heure à la montre de Dieu.

Récemment, nous avons vu Israël perdre le soutien de certains de ses alliés dans sa guerre contre le Hamas. Se pourrait-il que ce soit l’accomplissement d’une des prophéties bibliques ? Zacharie 12:3 nous avertit en effet que dans les derniers jours, toutes les nations se tourneront contre Israël. Cet isolement croissant d’Israël est un signe des temps qui doit nous rappeler que nous devons être plus vigilantes que jamais. C’est un appel à sortir de notre complaisance, à fortifier notre foi et à nous engager pleinement dans la mission que Christ nous a confiée.

Car nous nous laissons en effet si facilement distraire par les soucis quotidiens et par les divertissements incessants que notre culture moderne nous offre ! Nous scrollons et zappons à longueur de journée. Nous planifions nos vacances et courons après les dernières tendances et célébrités. Nous menons des guéguerres de territoires et perdons le sommeil pour des réalités sans valeur. Nous sommes hélas bien semblables à la génération de Noé :

En effet, dans les jours précédant le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé est entré dans l’arche. Ils ne se sont doutés de rien jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous. Il en ira de même au retour du Fils de l’homme. — Matthieu 24:38-39

Mais Jésus nous exhorte à rester vigilantes. La parabole des dix vierges dans Matthieu 25:1-13 illustre parfaitement cette exhortation. Cinq vierges étaient sages et avaient apporté de l’huile pour leurs lampes, tandis que les cinq autres étaient folles et ne s’étaient pas préparées. Lorsque l’époux est arrivé, seules les vierges sages étaient prêtes pour les noces. Jésus conclut cette parabole en disant : « Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l’heure. » Nous devons être comme les vierges sages, garder nos lampes allumées et être prêtes à accueillir notre Seigneur à tout moment.

Regarder l’heure à la montre de Dieu, c’est donc comprendre que le temps est précieux et que chaque instant compte. Nous ne savons pas quand Jésus reviendra, mais les signes sont là pour nous rappeler de vivre chaque jour comme si c’était le dernier. Cela signifie sortir de la distraction et du divertissement pour nous concentrer sur ce qui est vraiment important : affermir notre foi et accomplir la mission que Christ nous a confiée. Veiller signifie également être conscientes des temps dans lesquels nous vivons. Jésus a réprimandé les Pharisiens et les Sadducéens pour ne pas savoir discerner les signes des temps. Nous devons être attentives aux événements mondiaux, non pas pour vivre dans la peur, mais pour comprendre que chaque événement fait partie du plan de Dieu. Ce faisant, nous demeurons conscientes et nous nous rappelons l’urgence de notre mission.

Enfin, veiller signifie aussi vivre une vie de sainteté et de service. Pierre nous rappelle que, sachant que tout ce que nous voyons sera dissous, nous devons être des hommes et des femmes de conduite sainte et pieuse qui attendent et hâtent l’avènement du jour de Dieu. Nous devons donc vivre chaque jour avec l’intégrité, l’amour et le service qui témoignent de notre foi en Christ. Nos actions et notre comportement doivent refléter notre anticipation du retour de Jésus.

Ne nous laissons donc pas distraire par les plaisirs et  par les soucis de ce monde. Rappelons-nous que notre véritable maison est au ciel et que notre temps ici-bas est limité. Nous devons utiliser ce temps pour fortifier notre foi, pour nous encourager mutuellement et pour accomplir la mission de Dieu. Jésus nous dit dans Jean 9:4  qu’il nous faut travailler, tant qu’il est jour; la nuit vient, où personne ne peut travailler. Le temps de travailler pour le Royaume de Dieu, c’est maintenant !

Prends donc le temps chaque jour de regarder l’heure à la montre de Dieu. Passe du temps dans la prière, médite Sa Parole et demande au Saint-Esprit de te guider. Reste vigilante et alerte, et sois prête à répondre à l’appel de Dieu à tout moment.

Le retour de Jésus est imminent, nous devons être prêtes.

En Lui.

 

 

 

Était-ce vraiment la Pentecôte ?

Était-ce vraiment la Pentecôte ?

Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre.  – Actes 1:8

Il y a quelques jours, en parcourant Instagram, je suis tombée sur le post d’une sœur qui partageait une vidéo d’un récent événement chrétien auquel elle avait participé. Un commentaire accompagnait la vidéo : “Ça c’est la Pentecôte !”.

Les images révélaient une ambiance électrique, un public nombreux et en transe, une musique enflammée et un prédicateur tout aussi “en feu”. Un spectacle impressionnant à première vue, mais une question s’est imposée à moi en regardant ces images :  Est-ce vraiment ça, la Pentecôte ? Entendons-nous bien : j’aime cette soeur et son ministère m’a bénie plus d’une fois. Mais je sais aussi qu’elle est diplômée en études bibliques et qu’elle sait donc exactement comment la Bible décrit la Pentecôte. Alors qu’entendait-elle exactement par cette affirmation? La Pentecôte biblique a-t-elle une nouvelle définition en 2024?

D’après ma Bible, la Pentecôte est ce moment puissant où le Saint-Esprit est descendu sur les disciples pour leur donner la force de prêcher l’Évangile avec audace et de témoigner de Jésus-Christ. Actes 2:1-4 décrit cette scène incroyable :

Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. Ils furent tous remplis du Saint-Esprit et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

C’était un événement qui allait donc bien au-delà d’une simple expérience émotionnelle. C’était la naissance de l’Église, équipée par le Saint-Esprit pour accomplir la mission que Jésus lui avait confiée. Le véritable signe de la Pentecôte n’était pas seulement le phénomène spectaculaire des langues de feu ou des langues étrangères, mais la transformation radicale et l’audace des croyants pour proclamer l’Évangile. Pierre, qui avait récemment renié Jésus, se leva et prêcha avec une telle puissance que trois mille personnes furent ajoutées à l’Église ce jour-là.

Comparons cela à certaines célébrations modernes dans nos églises. Aujourd’hui, beaucoup associent la Pentecôte à des manifestations spectaculaires : des concerts de louange où les émotions sont à leur comble, des moments de transe collective. Bien sûr, la louange et l’adoration sont des éléments merveilleux et essentiels de notre foi. Mais nous devons nous demander : est-ce que cette effusion d’émotions reflète vraiment ce que la Pentecôte signifiait pour les premiers disciples ?

La puissance de la Pentecôte, telle que décrite dans Actes, était transformative et dirigée vers la mission. Le Saint-Esprit ne venait pas seulement pour donner des sensations fortes, mais pour équiper les croyants afin qu’ils soient des témoins efficaces de Jésus-Christ. Cette puissance devait les pousser à sortir, à prêcher, à guérir, à servir et à établir des communautés de foi.

En se basant donc sur ce qu’en dit clairement la Bible, que signifierait une véritable Pentecôte en 2024 ?

Imaginons une Église où chaque croyant, rempli du Saint-Esprit, serait tellement transformé qu’il ou elle ne pourrait pas s’empêcher de partager l’amour de Christ. Une Église où la puissance du Saint-Esprit se manifeste non seulement par des moments de louange exaltée, mais aussi par des vies changées, des cœurs guéris, des relations restaurées et des communautés impactées par l’amour de Dieu. Une véritable Pentecôte aujourd’hui serait marquée par une nouvelle passion pour l’Évangile, par un amour ardent pour les autres et par une détermination à servir les nécessiteux. Ce serait une Église qui sort de ses bâtisses luxueuses pour toucher les cœurs, pour aller vers les marginaux, pour être la lumière du monde et le sel de la terre. Nous verrions des actes de générosité radicale, des efforts de justice sociale, des engagements envers les pauvres et les opprimés. Nous serions des témoins vivants de la résurrection de Jésus, pas seulement par nos paroles, mais  aussi et surtout par nos actions.

Mais ce ne sont pas tout à fait les fruits de la Pentecôte que nous voyons dans notre Église occidentale d’aujourd’hui, n’est-ce pas? Ce que nous voyons, c’est une Église chrétienne de plus en plus gangrenée par les valeurs du monde. Nous voyons l’orgueil spirituel des “vieux” chrétiens qui méprisent les jeunes convertis, nous voyons des leaders narcissiques qui se livrent à des guerres de pouvoir comme des rois et roitelets; nous voyons l’hypocrisie et l’individualisme à outrance, la quête des bénédictions matérielles et temporelles, mais aussi une grande solitude des membres en souffrance. Trop souvent, ces attitudes ternissent le témoignage de l’Église et éloignent les gens de la véritable essence de la foi chrétienne. Une véritable Pentecôte nous appelle à la repentance et à la transformation. Nous devons laisser le Saint-Esprit travailler en nous pour déraciner ces mauvaises herbes et faire place aux fruits de l’Esprit.

Une Église remplie du Saint-Esprit serait humble, servant, authentique et communautaire. Elle ne chercherait pas à briller par des exploits humains, mais à glorifier Dieu par des vies transformées. Les leaders seraient des serviteurs, suivant l’exemple de Jésus qui a lavé les pieds de ses disciples. L’hypocrisie céderait la place à l’authenticité, et l’individualisme à la solidarité et à l’entraide.

Lorsque nous nous réunissons pour célébrer la Pentecôte, au delà de la musique et des états de transe, demandons plutôt à Dieu de renouveler notre passion pour Son œuvre. Prions pour une effusion du Saint-Esprit qui nous pousse à sortir de notre zone de confort et à partager l’Évangile avec audace. Cherchons des opportunités pour servir, pour aimer et pour apporter la paix de Christ dans un monde brisé. Une véritable Pentecôte se voit dans les fruits de l’Esprit en action et dans des leaders et organisateurs qui ont le courage de rappeler aux chrétiens que leur responsabilité et leur mission doit aller au-delà de leur participation à leurs événements.

Enfin, n’oublions jamais que la Pentecôte est aussi une promesse pour chacun de nous. Le Saint-Esprit n’est pas réservé à une élite spirituelle ou à des moments exceptionnels. Il est notre compagnon quotidien, notre guide, notre consolateur et notre source de puissance. Chaque jour, nous pouvons vivre une petite Pentecôte en demandant à Dieu de nous remplir à nouveau de Son Esprit pour que nous soyons Ses témoins là où Il nous a placées.

Que la Pentecôte 2024 — et toutes celles qui suivront — soit donc une saison de renouveau spirituel pour nous toutes. Que nous soyons des femmes remplies de la puissance du Saint-Esprit, prêtes à porter du fruit pour la gloire de Dieu et à être Ses témoins fidèles dans notre monde d’aujourd’hui, en commençant par l’Église.

En Lui.

 

Le fruit véritable

Le fruit véritable

Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.  – Jean 15:5

La définition très biaisée du “succès” dans nos sociétés et dans nos églises nous pousse trop souvent à mesurer notre valeur et notre succès au moyen de nos accomplissements visibles et tangibles. Que ce soit dans nos ministères, dans nos carrières ou même dans la manière dont nous gérons nos foyers, nous tombons facilement dans le piège de penser que ce sont les résultats extérieurs qui comptent le plus. Jean 15:5 nous rappelle cependant une vérité essentielle : ce n’est pas nous, mais Christ en nous, qui produit le véritable fruit.

Lorsque Jésus dit « Je suis le cep, vous êtes les sarments », Il nous place dans une perspective où notre rôle est avant tout de demeurer en Lui. Demeurer en Christ, c’est rester connectée à Lui, s’abreuver de Sa Parole, vivre dans Sa présence quotidienne. Cette intimité avec le Seigneur est la source de tout fruit véritable. Ce fruit n’est pas nécessairement visible à l’œil nu. Il ne se mesure pas en termes de réalisations spectaculaires ou de reconnaissance humaine. Au contraire, il se manifeste souvent dans des moments ordinaires, dans des actes ordinaires de fidélité, de bonté, de patience et de service humble.

Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi. — Galates 5:22-23

Dieu valorise le fruit de l’Esprit. Les qualités mentionnées ci-dessus ne sont pas produites par nos propres efforts, mais par l’action du Saint-Esprit en nous, tandis que nous demeurons en Christ. Parfois, nous pouvons nous sentir frustrées de ne pas voir des résultats immédiats de nos efforts. Pourtant, ces fruits sont comme des graines qui poussent silencieusement dans le jardin de notre cœur. Ces graines enfouies sous terre sont invisibles au début, mais avec le temps, elles germent et portent un fruit abondant.

Mais que signifie réellement demeurer en Christ ?

Imaginez une vigne : les sarments doivent rester attachés au cep pour recevoir la sève vitale qui leur permet de porter du fruit. Nous devons de même rester attachées à Jésus, dépendre de Lui pour notre force, notre sagesse, notre foi et notre amour. Lorsque nous y parvenons, Il promet que nous porterons « beaucoup de fruit ». Cela signifie que notre vie sera remplie de Ses qualités, de Son caractère et de Ses œuvres.

Le succès selon Dieu, contrairement à ce que notre société pourrait nous faire croire, n’est donc pas lié à la quantité de nos réalisations visibles, mais à la qualité de notre relation avec Christ. Une femme qui demeure en Christ, qui se nourrit de Sa Parole et qui se laisse guider par Son Esprit, est une femme qui réussit aux yeux de Dieu. Que nous soyons engagées dans un ministère public, que nous travaillions à temps plein, ou que nous prenions soin de notre famille à la maison, ce qui compte, c’est notre fidélité à demeurer en Christ et à refléter Son amour dans tout ce que nous faisons.

C’est pourquoi, une mère qui passe ses journées à s’occuper de ses enfants, à gérer les tâches ménagères et à soutenir son mari sera sans doute méprisée par le monde, mais aux yeux de Dieu, ses efforts seront tout sauf insignifiants et invisibles. Dieu voit chaque acte de service de cette femme, chaque moment de patience et de tendresse, et Il les considère comme des fruits précieux. Il en est de même pour celle qui travaille dans un emploi exigeant, ou pour celle qui est engagée dans un ministère public. Ce qui compte, ce n’est pas la visibilité ou la reconnaissance, mais le cœur avec lequel la femme accomplit son travail et sa dépendance à Christ pour chaque tâche, car de toutes les façons, sans Lui, nous ne pouvons rien faire. Nous pouvons en effet nous épuiser à essayer de tout faire par nous-mêmes, mais c’est seulement en demeurant en Christ et en laissant Son Esprit agir en nous que nous porterons du fruit durable. Cette réalité nous invite à une vie de prière, de confiance et de soumission totale à Dieu.

Le véritable succès selon Dieu, c’est donc lorsque nous faisons toutes choses « comme pour le Seigneur et non pour des hommes » (Colossiens 3:23-24). Cela signifie que nous devons accomplir nos tâches quotidiennes avec diligence et joie, en sachant que notre récompense vient du Seigneur et non des hommes. Cette perspective change tout. Elle nous libère de la pression de devoir prouver notre valeur par des réalisations extérieures et nous permet de nous concentrer sur ce qui est vraiment important : notre relation avec Dieu et la manière dont nous reflétons Son amour autour de nous.

Peut-être que tu traverses une saison où tu te sens découragée, où tu penses que tes efforts sont vains, que tu n’es pas assez ou que tu n’accomplis rien de significatif ? Ne perds pas courage ! Souviens-toi que Dieu voit ton cœur, Il voit tes luttes et tes efforts et Il valorise chaque petit acte de foi et de service. Continue de demeurer en Lui, de t’attacher à Sa Parole et de vivre chaque jour en dépendant de Sa force.

Tu es précieuse aux yeux de Dieu, pas pour ce que tu fais, mais pour qui tu es en Lui. Laisses-toi aimer et guider par Lui.  Que le Seigneur te remplisse de Sa paix et de Sa joie, et qu’Il te montre chaque jour les petites et grandes manières dont tu portes du fruit pour Sa gloire.

En Lui.

 

Tu peux changer le monde

Tu peux changer le monde

Que Christ habite dans vos cœurs par la foi… — Éphésiens 3:17

Lorsque tu t’arrêtes un instant et que tu te regardes véritablement, que vois-tu ?

Souvent, nous préférons ne pas trop nous attarder sur cette introspection, car nous avons la crainte de ce que nous pourrions découvrir. Pourtant, c’est seulement en regardant honnêtement dans le miroir de notre âme que nous pouvons commencer à comprendre ce qui doit être changé. La société tente de masquer ces vérités avec des solutions temporaires et superficielles. Les initiatives sociales, bien que nécessaires et louables, ne peuvent pourtant toucher le cœur de nos problèmes. Pourquoi ? Parce qu’il y a un défaut inhérent dans notre nature humaine. Nous avons tous une inclinaison naturelle à nous détourner de ce qui est bon et juste. C’est une conséquence de notre état de rébellion contre Dieu, une condition qui a existé depuis le début de l’humanité. Prendre conscience de ce fait est la première étape vers la transformation. Nous devons admettre que nous ne pouvons pas nous changer par nos propres forces. Nos tentatives humaines de réforme échouent souvent parce qu’elles ne parviennent pas à atteindre la racine du problème : notre besoin de réconciliation avec Dieu.

Éphésiens nous exhorte à laisser Christ habiter dans nos cœurs par la foi. Cette présence divine n’est pas symbolique, elle est concrète et elle engendre une transformation radicale de notre être intérieur. La foi en Christ n’est pas une adhésion passive à un ensemble de croyances, mais c’est une relation dynamique et vivante avec le Sauveur. C’est en Lui seul que nous pourrons trouver le pouvoir de changer, de renouveler notre esprit et notre cœur.

Le vrai changement commence donc toujours à un niveau personnel. Avant de pouvoir espérer transformer notre société, nous devons nous nous-mêmes vivre une transformation. Cette dernière est un processus quotidien et continuel de soumission et de renouvellement. En invitant Christ à habiter en nous, nous permettons à Sa lumière de révéler les coins sombres de notre âme, de guérir nos blessures et de renforcer nos faiblesses.

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. — Éphésiens 2:8-9

Il est essentiel de comprendre que ce processus de transformation n’est pas le résultat de nos propres efforts, mais de la grâce de Dieu à l’œuvre en nous. La grâce est ce don immérité qui nous est offert, non pas parce que nous le méritons, mais parce que Dieu nous aime. Cette grâce transforme, renouvelle et restaure. Elle nous permet de dépasser nos limites humaines et de vivre selon la volonté de Dieu.

Ainsi, ce n’est que lorsque suffisamment d’individus sont transformés par la puissance de Dieu que la société commence à changer. Les transformations personnelles s’additionnent et créent un effet d’enchaînement capable de révolutionner des communautés entières. Le monde n’a pas seulement besoin de réformes sociales,  il a besoin de personnes transformées qui incarnent véritablement l’amour, la justice et la paix de Christ. C’est seulement alors que nous verrons un véritable changement durable.

Les personnes transformées trouvent également la paix intérieure dans leur relation personnelle avec Dieu. Cette paix, qui surpasse toute compréhension, est le fruit de se savoir réconcilié avec le Créateur. Cette paix libère des angoisses et des incertitudes qui caractérisent tant de vies modernes. En se connectant quotidiennement à la Source divine, ces personnes trouvent la force, la sagesse et la direction nécessaires pour naviguer dans ce monde troublé, et elles parviennent à y vivre avec le sain et saint détachement qui caractérise ceux qui ont réellement un impact pour Christ.

Regarder dans le miroir de notre âme peut être une expérience douloureuse, mais c’est un pas nécessaire vers la guérison et la transformation. Reconnaître notre besoin de Dieu, inviter Christ à habiter dans nos cœurs par la foi et permettre à Sa grâce de nous transformer, sont les clés d’un changement authentique. En nous changeant nous-mêmes, nous devenons des agents de changement dans notre société. Le vrai nous, celui qui est enraciné en Christ, est la réponse à une société malade. Car c’est en Lui que nous trouvons notre véritable identité, notre paix et notre force pour transformer le monde selon la mission qu’Il nous destine.

Tu peux changer le monde, en commençant par te changer, toi.

En Lui.

 

 

Dieu ne fait pas d’erreurs

Dieu ne fait pas d’erreurs

C’est pourquoi je me glorifierai bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. — 2 Corinthiens 12:9

Dans les moments les plus sombres de notre existence, lorsque la souffrance et la maladie s’abattent sur nous par exemple, il est facile de se sentir abandonnée et de perdre espoir. Pourtant, c’est précisément dans ces moments de vulnérabilité que la présence de Dieu se fait la plus proche et la plus tangible. Allongées sur notre lit de douleur, nous découvrons un aspect particulier de la tendresse divine, une douceur qui allège notre fardeau et rafraîchit nos âmes fatiguées.

Dans Sa compassion infinie, Dieu transforme notre lit de souffrance en un lieu de réconfort. Il ajuste les oreillers de nos inquiétudes, lisse les draps de nos angoisses et apporte un souffle nouveau à notre esprit troublé. Il est ce parent aimant qui veille sur nous, qui essuie délicatement nos larmes, qui apaise nos craintes avec Sa présence rassurante et nous enveloppe de Son amour immuable.

La souffrance, bien que douloureuse et souvent incompréhensible, n’est jamais dépourvue de sens dans le plan divin. Comme un jardinier qui taille et émonde ses rosiers, parfois même en coupant des branches en apparence productives, Dieu intervient dans nos vies avec une précision infaillible. Chaque coupure, chaque taille est faite avec un objectif précis : notre croissance et notre bien-être ultimes.

Pensez au jardinier avec ses sécateurs qui se penche sur le rosier avec une attention minutieuse. À première vue, ses actions peuvent sembler sévères, voire destructrices. Pourquoi enlever des branches qui portent des fleurs ? Pourquoi infliger de telles coupes à une plante en pleine santé ? Pourtant, le jardinier sait que cette taille est nécessaire pour que le rosier puisse croître plus fort, produire des fleurs plus belles et plus abondantes. La coupe d’une plante productive a pour but de permettre une croissance plus vigoureuse. De la même manière, Dieu, dans Son infinie sagesse, sait exactement ce dont nous avons besoin pour nous épanouir pleinement. La mutilation à laquelle Il nous soumet a pour but de nous conformer davantage à l’image de Christ. Les épreuves et les afflictions ne sont pas des erreurs dans le plan de Dieu, mais des outils qu’Il emploie pour nous façonner, pour nous rapprocher de Lui et pour révéler Sa puissance à travers nos faiblesses. C’est pourquoi les épreuves, bien que douloureuses, sont toujours des occasions pour nous de nous approcher de Dieu, de ressentir Sa présence de manière plus palpable et de comprendre la profondeur de Son amour.

Rappelons-nous donc que la main de Dieu ne glisse jamais. Il ne fait jamais d’erreurs. Chaque mouvement, chaque intervention dans nos vies est parfaitement orchestré pour notre bien ultime. Parfois, nous ne pouvons pas voir le tableau d’ensemble et la douleur peut obscurcir notre vision. Mais nous devons avoir foi en la sagesse divine et en la bienveillance de Dieu qui sait ce qui est le mieux pour nous.

L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et Il sauve ceux qui ont l’esprit abattu. — Psaume 34:18

Dans ces moments de souffrance, nous sommes appelés à nous glorifier de nos faiblesses, car c’est précisément là que la puissance de Christ repose sur nous. Nos infirmités deviennent des occasions pour la grâce de Dieu de se manifester pleinement. Lorsque nous sommes faibles, c’est alors que nous sommes fortes en Christ. Cette perspective nous permet de voir nos épreuves non pas comme des malédictions, mais comme des bénédictions déguisées, des opportunités pour grandir en foi et en dépendance à Dieu.

Ainsi, dans nos moments de détresse, souvenons-nous que nous sommes entre les mains d’un jardinier aimant et sage. Chaque coup de sécateur, chaque épreuve est une partie de Son plan parfait pour nous transformer à l’image de Son Fils. Acceptons avec humilité et confiance la taille divine, sachant que, bien que cela puisse être douloureux, cela conduit à une vie plus abondante et à une relation plus profonde avec Dieu. Dieu est proche de toi, même (et surtout) dans tes moments de plus grande vulnérabilité.

Le Seigneur, ton Dieu, est au milieu de toi, un héros qui sauve. Il fera de toi Sa plus grande joie. Il gardera le silence dans Son amour ; Il aura pour toi des transports d’allégresse. — Sophonie 3:17