par Gina Oum | LeadHer
Le dictionnaire Larousse définit le mot ambition comme étant le désir ardent de posséder quelque chose, de parvenir à (faire) quelque chose; ou encore le désir ardent de gloire, d’honneurs et de réussite sociale.
Or dans Jacques 1:14, il nous est dit
Mais chacun est tenté quand il est attiré et entraîné par ses propres désirs.
De prime abord, l’ambition, lorsqu’elle est mue par des motivations charnelles est donc contraire à la Parole de Dieu. Elle est l’expression de désirs personnels et révélatrice de la volonté du coeur. Or Jésus nous dit dans Matthieu 15:19
En effet, c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, l’immoralité sexuelle, les vols, les faux témoignages, les calomnies.
Et comme pour enfoncer le clou, Jérémie 17:9 nous rappelle que
Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ?
C’est pourquoi Jésus nous recommande dans Matthieu 26:41
Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible.
On ne peut donc se fier aux seuls désirs de notre coeur pour juger de la réalité d’un appel de Dieu sur notre vie.
Néanmoins, lorsque nous sommes nées de nouveau, nous avons reçu le Saint-Esprit de Dieu si bien que les désirs et la volonté du Seigneur ne sont plus censés nous être inconnus.
Tous les enfants de Dieu ont un appel général sur leur vie que nous révèle Sa Parole. Quand cette dernière nous commande quelque chose, c’est la volonté de Dieu, point final! De manière générale, les Chrétiennes n’ont donc pas à chercher de midi à quatorze heures ni ailleurs que dans la bible pour savoir ce que le Seigneur attend d’elles.
Il s’agit donc principalement :
– d’aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même (Marc 12:33)
– de pratiquer la religion pure et sans tâche (Jacques 1:27)
– d’aider les personnes dans le besoin (Matthieu 25:35-40)
– d’être reconnaissante (1 Thessaloniciens 5:18)
– de faire de bonnes oeuvres (Ephésiens 2:10)
– de combler les besoins des saints (1 Corinthiens 12:7)
– de prier avec persévérance (Ephésiens 6:18)
– d’être un en Christ (1 corinthiens 12: 12,13)
– de rechercher la paix (Romains 12:18)
– d’annoncer l’Évangile (Matthieu 28:19)
Mais le Seigneur peut en effet choisir de se montrer plus spécifique sur la manière dont telle ou telle personne devra employer ses dons pour contribuer à l’avancement du Royaume. Qui et pourquoi ? C’est son choix ! Avoir un appel particulier sur sa vie n’est donc pas forcément une généralité; et ceux qui en ont un portent une importante responsabilité devant Dieu. Lorsque nous regardons donc au succès des femmes de Dieu qu’on admire, n’oublions pas non plus de réaliser le poids de l’engagement qu’elles ont devant Lui.
Ainsi donc, la différence entre l’ambition et l’appel est que la première est motivée par des désirs charnels, tandis que le second s’accorde à la volonté de Dieu. Et oui, on peut avoir de l’ambition pour Dieu à condition de veiller constamment à demeurer dans sa volonté, dans son timing et résister à la tentation de suivre notre propre plan. Ce type d’ambition s’appelle le zèle et la Parole de Dieu nous y encourage, tant que nous avons les bonnes motivations:
Romains 12:11
Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez le Seigneur.
Alors, comment savoir si mon projet est un appel ?
Étape 1: assurez-vous d’être dans la bonne disposition, c-à-d:
– être née de nouveau (Matthieu 21:32)
– demeurer dans la Parole de Dieu (Psaumes 119:105; Josué.1:8)
– persévérer dans la prière (1 Thessaloniciens 5:17)
– faire renouveler son intelligence et donc sa capacité de discernement (Romains 12:2)
– être consacrée (1 Thessaloniciens 4:3; Psaumes 119:9)
– demander la sagesse (Jacques 1:5)
– être patiente (Psaumes 37:7)
Étape 2: évaluez votre idée ou projet
Voici quelques suggestions de questions à se poser pour préciser la réalité de votre appel.
– Est-ce que le projet s’accorde à la Parole de Dieu ?
– Le projet sert-il mon prochain? L’aide-t-il à grandir spirituellement ?
– Le projet contribue-t-il à faire avancer le Royaume de Dieu ?
– Le projet glorifie-t-il Dieu ou me sert-il à me mettre en avant ?
– Est-ce que tous mes dons et talents seront mis à contribution pour sa réalisation ?
– Le projet me fait-il marcher dans l’obéissance au Seigneur et croître dans ma relation avec Lui?
– Le projet me parait-il trop grand ou trop important pour pouvoir y arriver sans Dieu ?
– L’idée s’impose-t-elle de manière répétitive (par le biais de personnes, par des songes, des circonstances qui se répètent…etc)?
– Les expériences marquantes de ma vie peuvent-elles servir à la réalisation du projet ?
Si vous avez pu répondre “oui” à toutes ces questions, il y a de bonnes chances que le projet que vous portez soit un appel. Mais cela ne sera confirmé que par la prière, par votre témoignage intérieur et par la manière dont les choses se mettront en place pour vous permettre de construire pas à pas. Restez attentive aux directives de l’Esprit et restez connectée au Seigneur à chaque étape du processus.
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Qui que tu sois, d’où que tu viennes et quel qu’ait été ton parcours, si tu as placé ta confiance en Dieu, sache qu’Il a un plan pour ta vie et des oeuvres qu’Il te destine spécifiquement à pratiquer !
Éphésiens 2:10 nous dit:
Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
Quels types d’oeuvres ?
L’oeuvre que nous sommes appelées à réaliser peut être de n’importe quelle nature et peut se développer aussi bien dans l’église que dans le monde, dépendamment de là où Dieu nous veut. Elle ne cadrera donc pas forcément avec l’idée qu’on se fait de l’appel au ministère et qui repose généralement sur ce que d’autres ont établi comme référence. L’oeuvre en question impliquera également l’utilisation de nos dons naturels et spirituels, et le processus de sa réalisation ressemblera à un vaste terrain d’apprentissage pour différents aspects de notre propre caractère.
C’est quoi une vision ?
La vision est une révélation suivie d’une conviction que Dieu donne au sujet d’une oeuvre à réaliser pour le glorifier et pour l’avancement de son royaume. Dieu nous la révèle de différentes manières : prophéties, impressions, songes, Rhéma, lectures… Elle est ensuite confirmée à plusieurs reprises soit par la Parole, des personnes, des situations de vie ou directement par une parole de connaissance qui nous est donnée. Il en résulte toujours une forte conviction qui nous poursuit et demeure inébranlable dans notre coeur, même si notre contexte change.
Vision vs. direction
La vision te permet de savoir où Dieu veut que tu ailles, même si elle ne t’en révèle pas forcément ni le processus ni les moyens. La vision reste ferme, mais la direction, elle, peut être flexible, car dépendante des besoins sur lesquels Dieu veut se concentrer.
Par exemple : dans une ministère de femmes, la vision peut être ” aider les femmes à croître en Christ “. En revanche, la direction pour l’année 1 serait ” accentuer sur la prière “; année 2 : ” accentuer l’unité et les liens fraternels “. Année 3 : ” accentuer sur le service “… ainsi de suite. Ces différentes directions concourent toutes à l’accomplissement de la vision.
Pourquoi la vision est importante
La Parole nous dit que quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein (Proverbes 29:18).
La vision permet donc d’identifier le couloir de la course que nous avons à mener, un peu comme les athlètes. En restant dans notre couloir, on reste sur notre destinée personnelle, on garde le bon focus et on évite les détours et accidents de parcours dus aux sorties de couloir.
En tant que chrétiennes, Dieu nous appelle toutes à des oeuvres dites ” génériques “. Mais Il nous en destine à nous en particulier, nous ayant spécifiquement équipées pour les réaliser. Raison pour laquelle il est primordial de découvrir cet appel propre et de consacrer notre vie à y répondre pour en réaliser le but, sinon nous passons une vie entière à errer ici et là, ne trouvant jamais de véritable sens à notre vie.
Sache aussi que Dieu a toujours un objectif. Il ne fait rien au hasard et ta vie n’est donc le résultat d’un accident ! Tu as donc une destinée propre!
Comment découvrir la vision pour mon ministère ?
1. Lis ta bible.
Dieu se révèle au travers de sa parole. Prend du temps pour l’étudier et tu verras que des versets, notions et concepts clés auront tendance à faire davantage écho dans ton coeur que d’autres.
2. Prie.
Demande et demande encore à Dieu de te révéler son appel sur ta vie. La chose CAPITALE à savoir ici, c’est que Dieu te la révèle à toi d’abord, puis elle peut ou non être clarifiée et confirmée par une tierce personne ! Fais donc très attention à ces ” prophéties ” qui te poussent à t’engager dans une voie désignée par un homme et non par Dieu et qui peuvent te faire perdre de précieuses années de ta vie.
Généralement, Dieu confirme l’appel à travers Sa Parole, un autre croyant ou une profonde paix intérieure.
3. Écoute et observe.
Dieu te confirmera ton appel de différentes manières. Il est très créatif, alors, sois attentive au moindre signe, à la moindre parole ou à la moindre circonstance qui te mettra ” en situation “. Prends des notes et demande constamment au Saint-Esprit de t’éclairer.
3 caractéristiques d’une vision qui vient de Dieu
1. Est conforme à la Parole
2. Rejoint ou complète la vision de ton église locale
3. Répond à un besoin, que tu sois capable de l’identifier avec précision ou non
Attention donc ! Ce n’est pas parce qu’une idée t’excite ou te semble originale qu’elle est forcément de Dieu ou que c’est toi qui es appelée à la réaliser. Pense à David : Il était excité à l’idée de réaliser un temple majestueux pour Dieu, mais Dieu avait destiné cette oeuvre à son fils Salomon.
Formuler et communiquer la vision
Une vision doit pouvoir être comprise et mémorisée facilement, pour toi-même, mais aussi pour les personnes concernées directement ou indirectement. Généralement, on recommande de la formuler en une phrase, maximum deux.
Par exemple, une vision pour un ministère d’étude biblique serait : ” notre vision est d’équiper les frères et soeurs pour les amener à une meilleure étude et compréhension de la Parole de Dieu “. Court, simple, facile à retenir et à communiquer !
Tu dois communiquer la vision :
– à ton pasteur (si tu veux opérer dans le cadre de ton église locale)
– à ton comité (si tu veux fonctionner avec une équipe)
– à ta cible (les personnes vers qui s’adresse ton ministère)
Plus la vision sera simple, mieux elle sera facile à communiquer, mieux les gens la comprendront. Pour autant, leur adhésion sera aussi dépendante de la manière dont tu la communiqueras. Si tu manques d’assurance, es confuse, n’as aucun objectif à court et moyen terme, n’as aucun début d’idée sur le ” comment ” au moment où tu partages la vision, il y a de grandes chances que personne ne suive. Quand c’est Dieu qui t’appelle, Il t’équipe Lui-même. Et c’est alors que tu fonces avec assurance et détermination, car tu sais que si Dieu est pour toi, nul n’est contre toi !
Découvrir la vision pour son ministère est donc premièrement fonction de l’intimité que tu as avec Dieu et du soin que tu mettras à la découvrir en la lui demandant par le biais de la prière et d’un coeur entièrement désireux de faire sa volonté, de suivre ses plans. Sonde donc ton coeur et fuis les motifs discutables comme la recherche d’une gloire personnelle, d’un statut, d’une reconnaissance, pour ” briller “…etc. Dieu sonde nos coeurs et parfois, Il nous laisse dans la confusion sur nos quêtes tant que nous n’avons pas ajusté nos motivations profondes. Si donc tu veux une vision pour faire comme la soeur X qui a un grand ministère, ou ” pour montrer ” à ceux qui doutaient de toi que Dieu t’a ” validée “, ou alors parce que tu espères secrètement que ce sera la roue de la fortune, tu n’as pas les bonnes motivations. Dieu ne partage sa gloire avec personne! Et si c’est ce que tu cherches avant tout, dis-toi bien que tu auras pour seule récompense les louanges des hommes dont tu te seras rendue esclave.
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Peu après ma conversion, le Seigneur m’a mis à coeur d’oeuvrer pour les femmes et par ricochet pour la famille. C’en est devenu une obsession. Plus j’avançais dans ma vie et dans mes douleurs et plus cet appel se précisait dans mon coeur. Et Il est bien placé pour savoir à quel point j’en ai ris jaune, car la famille était bien l’un des domaines dans lequel je me sentais en échec total dans ma vie. Mais Il le dit Lui-même:
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel. Esaïe 55:8
S’il y a bien une douleur qui demeure profonde dans ma vie, c’est celle de n’avoir pas eu la famille que j’espérais autour de moi. Tout ce dont j’ai pu rêver, tout ce que j’ai jadis pu imaginer de ce que serait ma vie d’adulte avec mes frères et soeurs une fois que chacun de nous aurait fondé sa propre famille ne s’est jamais réalisé. Au contraire, les fossés se sont creusés, pour diverses raisons mais notamment pour incompatibilités de valeurs. Sans compter les multiples autres douleurs de femmes que j’ai pu rencontrer ces 19 dernières années…
Alors, imaginer que j’allais devoir oeuvrer à l’encouragement et à l’édification de qui que ce soit dans ce sens me paraissait clairement risible. Et pourtant, c’est au coeur de mes plus profondes douleurs sur le sujet que j’ai été le mieux en mesure d’apporter mon aide et mon soutien à des personnes qui en avaient besoin, et ce bien plus d’une fois.
L’une d’elles m’a servi de manière très inattendue: la perte de ce bébé que j’avais conçu après 6 longues années de confusion…
Je parlais récemment avec une amie de France que j’avais perdu de vue depuis mon départ pour le Canada. J’étais partie peu de temps après la perte tragique de son bébé. C’est une amie bien entourée d’une famille aimante, d’une mère adorable et de soeurs solidaires. Mais par un malheureux concours de circonstances, le jour où elle perdait son bébé, elle était seule sur son lit d’hôpital, écoutant la vie quitter peu à peu le corps de ce précieux être qu’elle portait… Et j’étais avec elle au téléphone pendant ce tragique moment. À l’autre bout du fil, mon amie me rappelait désormais cet instant de sa vie qu’elle n’oublierait jamais, tant pour ce qu’elle vivait que, selon ses dires, pour ce que je vivais avec elle. J’étais là quand son union battait de l’aile, j’étais là quand elle vivait la pire douleur d’une mère. Je ne me rappelle plus vraiment ce que je lui disais, ni comment je le disais. Je me rappelle mes larmes, je me rappelle la douleur comme si cet enfant avait été le mien, je me rappelle l’intensité et l’authenticité du moment. Elle aussi se rappelle. Elle se rappelle que j’ai été là pour elle et qu’ “elle n’aurait jamais cru qu’une personne puisse porter sa souffrance comme je l’ai portée ce jour là avec elle.” Elle reste profondément marquée par ma “présence” en ce triste jour, tandis que jusqu’à ce qu’elle me le dise, je n’avais pas mesuré l’impact de mon implication à cet instant précis de son existence. Ce jour là, j’ai porté son fardeau, j’ai pleuré avec elle après avoir ri avec elle quelques mois auparavant à son mariage (Romains 12:15).
Souvent, un retour extérieur nous est nécessaire pour réaliser à quel point Dieu nous utilise, mais aussi pour avoir ce moment “Wow !” où l’on réalise que nos souffrances n’ont pas été vaines. Dieu se sert de nos meurtrissures pour en guérir d’autres, tout comme les meurtrissures de Christ nous ont guéries (Ésaïe 53:5).
Et c’est à travers de nombreux retours de femmes que j’ai aidées par mes paroles, par mes témoignages, par mon soutien, par mon écoute dans les temps difficiles et alors que tout le monde les abandonnait, que j’ai appris que de nos plus profondes douleurs peuvent naître nos plus importants ministères.
Le domaine qui vous cause le plus de chagrin depuis toujours est celui-là même au coeur duquel le Seigneur vous équipe pour encourager et édifier celles qui passeront par les mêmes épreuves que vous.
Bien-aimées, quelque soit ce que tu traverses en ce moment, changer ta perspective sur tes circonstances pourra faire toute la différence. Dans ton épreuve, en te positionnant telle une combattante qui rassemble les armes pour combattre plus tard aux côtés de celles qui vivront les mêmes défis, tu déjoues les plans de l’Ennemi et tu te disposes à vivre Romains 8:28 qui te dit:
Du reste, nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan.
Quand Dieu permet une chose dans ta vie, c’est généralement pour pouvoir s’en servir pour en sauver plusieurs. Cela fait partie de ton appel dans son plan ! De ton parcours peut naître ton ministère. Tu n’es un témoignage édifiant que dans tes victoires en Christ face aux épreuves. Or sans épreuves, point de victoires ! C’est pourquoi, je t’encourage à ne jamais écouter les faux évangiles qui te font croire que la vie chrétienne est une vie pavée de merveilles, que Dieu est ton distributeur automatique personnel de bénédictions à la demande et que les épreuves et autres difficultés ne touchent que les rebelles à sa Parole ! Il n’est point de témoignages sans victoire et point de victoire sans combat ! Les Chrétiens qui ne rencontrent aucune épreuve sont ceux que l’Ennemi laisse tranquille. Or s’il les laisse tranquilles, c’est qu’Il sait pouvoir encore les gagner facilement. Si ton coeur est réellement soumis au Seigneur, le Malin reviendra sans cesse à la charge pour essayer de te déstabiliser. Si Dieu avait voulu nous donner une image idyllique de la marche chrétienne, il n’aurait certainement pas choisi la Croix du Calvaire pour son propre fils. Il ne nous aurait pas averties de manière récurrente sur le fait que nous aurions inévitablement des tribulations dans ce monde (Jean 16:33) et Il n’aurait pas systématiquement fait référence à la foi comme étant un “combat” qui exigerait courage et persévérance tout au long de notre vie sur terre (Actes 14 : 22).
[Car] Oui, vous avez besoin de persévérance pour accomplir la volonté de Dieu et obtenir ainsi ce qui vous est promis. Hébreux 10:36
Ainsi, toutes les fois où tu te sens inutile, où ton coeur se languit de pouvoir servir le Seigneur, commence par cesser de comparer ta position à celle de la soeur qui semble avoir un appel clair et épanouissant. Regarde à ton vécu, regarde à tes blessures. Non pas pour t’apitoyer dessus, mais pour relever les clés spirituelles qui ont conduit à ta victoire de sorte à pouvoir les transmettre à d’autres ! Les femmes qui ont besoin d’écoute, d’encouragement, de soutien et de témoignages de victoires authentiques ne manqueront jamais. Elles auront besoin de pouvoir s’identifier à toi pour croire en la réalité de l’action du Seigneur dans la vie de femmes ordinaires. Et pour cela, tu devras rester authentique, vraie et transparente sur la réalité des douleurs et difficultés qui ont jonché ton parcours dans l’attente de l’intervention visible de Dieu, et ne jamais prétendre être la “super chrétienne” joyeuse et victorieuse 365 jours par an ! Personne n’est dupe et l’efficacité de ton ministère dépendra aussi de ta capacité à faire tomber le masque de la pseudo-perfection que nous les femmes chrétiennes arborons si facilement de nos jours !
Prie le Seigneur afin qu’Il te montre comment utiliser tes souffrances pour sa Gloire et je peux te promettre, avec la certitude que me donne son Esprit, qu’Il multipliera les opportunités de ministère sur ton chemin. Un ministère discret ou plus “visible”, de personne à personne ou pour une multitude, mais toujours et uniquement pour sa gloire !
Alors souris, car dans tes circonstances aujourd’hui, tu détiens les clés d’un ministère qui te permettra d’impacter pour le Royaume ! Offre tes souffrances et regarde Dieu agir à travers elles !
Mes frères et soeurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement qualifiés, sans défaut, et qu’il ne vous manque rien. Jacques 1: 2-4
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Vous aimez votre église, les messages vous édifient et vous challengent dans votre foi et vous avez pour passion d’encourager les autres à approfondir la Parole par eux-mêmes et à la mettre en pratique dans les différentes saisons de leur vie ? Devenez animatrice de groupe de croissance !
De quoi ai-je besoin ?
– De volonté
– D’amour pour le Seigneur et pour les autres
– De disponibilité et de rigueur
– D’un minimum d’organisation
– Du sens de l’hospitalité
– De messages à partir desquels organiser vos partages
– De votre bible (avec si possible des commentaires bibliques)
Comment s’y prendre ?
1 – Remettez à Dieu votre projet et ne doutez pas un seul instant qu’Il soit pour, sachant qu’Il nous appelle à approfondir Sa Parole.
2 – Si vous fréquentez une église, faites part de votre projet au leadership avant de vous lancer.
3 – Constituez un groupe de personnes (unisexe ou mixte), de 6 à 12 personnes maximum.
4 – Définissez un calendrier de vos rencontres, ainsi que le lieu, la fréquence et les modalités.
5 – Choisissez-vous un(e) partenaire co-animatrice (teur), en cas d’indisponibilité de votre part ou si le besoin se présente de multiplier le groupe.
6 – Définissez une approche type pour les partages qui vous permettra de les préparer plus facilement et plus rapidement.
7 – Sélectionnez les messages que vous voulez explorer : ce peut être la prédication du dimanche de votre pasteur ou tout autre enseignement pertinent que vous trouverez en audio ou en vidéo, autour d’un thème précis ou non.
8- Invitez les membres et lancez-vous ! Prévoyez boissons et grignotines (snacks) lors de vos rencontres, ça aide à la convivialité !
Quelles sont mes responsabilités ?
– Entretenir la vie dans le groupe entre les rencontres. Ce peut être en envoyant par diverses moyens technologiques des encouragements sous forme de versets aux différents membres de votre groupe, par exemple. Vous pouvez aussi encourager les autres membres à faire pareil.
– Se reposer sur Dieu par la prière régulière pour votre groupe, afin que Dieu encourage personnellement chaque membre à approfondir Sa Parole
– Être suffisamment transparente et encourageante pour inviter les membres du groupe à oser partager sans masques dans un cadre sécurisant.
– Travailler à maintenir la confidentialité des échanges
– Animer avec patience, amour, humilité et compassion
– Rester stable, fiable et constante : pas de rencontres au gré de votre humeur ou de vos hobbies !
Bon à savoir
Prévoyez une durée maximale de 2 heures pour vos temps de rencontre, dont au moins 10 minutes pour détendre l’atmosphère avant de rentrer dans le vif du sujet. Les coeurs seront mieux disposés au partage. Tenez compte du temps imparti au partage quand vous élaborez les questions, surtout si vous commencez par écouter un enseignement audio ou vidéo.
Vous pouvez télécharger ici une FICHE MODÈLE dont vous pourrez vous inspirer pour vos animations. Ce modèle est bâti à partir d’un passage biblique. Si vous utilisez la prédication de votre pasteur, élaborez des questions d’approfondissement à partir de cette dernière.
Bénédictions !
Vous animez un groupe de croissance? Partagez votre expérience dans les commentaires pour encourager les autres !
par Gina Oum | LeadHer
Avec la prolifération des mégachurches qui proposent des cultes qui ressemblent de plus en plus à des méga shows télévisés, la pression est de plus en plus forte pour les églises de plus petite taille qui n’ont pas les moyens d’investir dans la technologie ou dans les looks “tendance” des leaders. Et la réalité, c’est que le Chrétien d’aujourd’hui associe la réussite spirituelle à la taille de l’église, au nombre de ses membres, à la célébrité et à l’opulence du pasteur ou à la qualité du show proposé chaque dimanche ! Heureusement, de nombreux leaders persistent à préserver la priorité à la Parole de Dieu. Mais ce siècle ne leur facilite pas la tâche…
La Parole nous en avait avertis, avec une recommandation claire :
En effet, un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine. Au contraire, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule d’enseignants conformes à leurs propres désirs. Ils détourneront l’oreille de la vérité et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en tout, supporte les souffrances, accomplis la tâche d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. 2 Tim. 3-4
Si toutes les mégachurches ne sont pas superficielles pour autant, il n’en demeure pas moins qu’en tant que leader de ministère, la tentation de recourir davantage à des moyens et programmes de divertissement plutôt que d’édification est bien réelle. C’est pourquoi il est primordial de ne jamais céder à la pression, même si la fréquentation de votre ministère diminue, et même si les personnes que vous ciblez ne semblent désirer que ce type d’approche. Dieu ne fera jamais passer le divertissement (ni la prospérité matérielle !) avant la prospérité spirituelle des âmes. Et il est de notre devoir de nous aligner et de rester fermement ancrée à cette vérité.
À mes débuts, j’ai fait une petite enquête d’opinion orale. J’étais super motivée et la vision de Dieu résonnait comme un écho dans mon coeur jours et nuits: “Je veux que ce ministère soit un hôpital spirituel pour mes filles“. Dans ma naïveté, j’étais partie du principe que si Dieu avait précisé cet aspect, c’est parce qu’il y avait un réel besoin déjà à l’intérieur même de l’église. Et j’avais commis l’erreur d’en conclure que ce besoin était identifié par les concernées, de même que le désir ardent de le combler. Grave erreur ! À la question de savoir ce qu’elles attendraient d’un ministère de femmes, les premières réponses ont toutes été du même acabit : fun, sorties entre filles, fun, activités détente en plein air, fun, fun, fun ! J’ai bien failli abandonner l’idée de me lancer, parce que la vision que je portais n’allait vraiment pas prioritairement dans ce sens. Et puis, le Saint-Esprit m’a éclairée sur quelques points :
1. J’avais tiré des conclusions trop hâtives, basées sur une petite minorité.
2. Le besoin de légèreté est un besoin réel pour les femmes d’aujourd’hui qui ont des quotidiens très exigeants. Nous donnons beaucoup de nous-mêmes chaque jour et avons très peu d’occasions de nous relâcher et de nous ressourcer à notre tour.
3. Les besoins spirituels sont réels, mais souvent les concernées ne le réalisent pas elles-mêmes. Elles sont tellement habituées à “fonctionner” avec ces manques qu’elles ne se demandent même plus comment faire autrement.
4. Le ministère des femmes a une vieille réputation de “club social de bavardages entre dames”. Il me revenait d’en proposer la version post-moderne. Les femmes interrogées se sont limitées à cette image, simplement parce qu’elles n’avaient jamais vu le ministère fonctionner autrement.
Ces révélations m’ont permis de prendre un certain recul et de me retrousser les manches. Oui, j’allais devoir penser à des activités divertissantes qui apporteraient une certaine légèreté à celles qui sont dans une saison de vie compliquée; mais non, je n’allais pour autant pas faire l’impasse sur la priorité d’édification. Viendrait qui viendrait ! Christ s’attend à trouver une épouse qui veille spirituellement, et en tant que leader chrétienne, mon devoir est de m’assurer que cette exigence biblique reste d’actualité.
Voici le profil “fonctionnel” du ministère des femmes au 21ème siècle que mon expérience et mes observations m’ont permis de dégager. Il prend en compte les réalités de notre époque, les besoins des femmes d’aujourd’hui et les technologies.
1. Structuré, mais allégé : évitez de proposer dix milles activités et programmes !
2. Les études bibliques restent l’élément fondamental.
3. Les rencontres de groupes se font avec régularité : hebdomadaires, bi-mensuelles, mensuelles…
4. Un seul grand événement annuel tel qu’une conférence ou une retraite. Pour les organisatrices, ce genre d’événement est très éprouvant.
5. Deux ou trois événements de moyenne envergure pour rassembler autour d’une thématique. Par exemple : événement de prière, club de lecture, thème saisonnier, événement d’évangélisation…
6. Utilisation des médias sociaux pour informer, communiquer, garder le ministère vivant et atteindre les non-chrétiennes là où elles se retrouvent. Ils peuvent aussi servir à former des groupes virtuels qui permettent une plus grande flexibilité dans les agendas des femmes très occupées.
En tant que leader, nous devons exercer l’art de l’observation afin de rester pertinentes dans nos approches. La bonne leader, c’est aussi celle qui sait se remettre en question et se réactualiser en tenant compte des besoins, du contexte et des moyens dont elle dispose. Notre siècle va très vite et c’est devenu un véritable challenge d’en suivre tous les changements. D’où le but de notre ministère qui vous équipe, vous accompagne , vous édifie et vous informe avec le plus de pertinence possible, pour faire de vous des leaders redoutablement armées !
Un coeur intelligent acquiert la connaissance, et l’oreille des sages la recherche. – Proverbes 18:15
Bénédictions !