Cultive ton jardin

Cultive ton jardin

LIRE : Genèse 2:8-9 et 15
8 L’Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l’est, et il y mit l’homme qu’il avait façonné. L’Eternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute sorte, agréables à voir et porteurs de fruits bons à manger. 9 Il fit pousser l’arbre de la vie au milieu du jardin, ainsi que l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
15 L’Eternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour qu’il le cultive et le garde.

Encouragement

Quand l’année défile et que rien de nouveau ne semble se présenter dans votre vie, comment réagissez-vous?

Nous aspirons toutes à la nouveauté et à voir les désirs de notre coeur se réaliser. Nous prions, jeûnons et faisons de notre mieux pour contribuer au changement que nous espérons voir arriver. Mais parfois, on peut être tellement occupé à attendre ce changement qu’on en oublie de profiter du moment présent et des grâces que Dieu nous accorde au quotidien.

Quand Dieu a créé Adam et Ève, Il les a placés dans un jardin où Il avait déjà tout pourvu. Il avait Lui-même planté des arbres qui étaient déjà porteurs de fruits bons à manger. Pour autant, il plaça l’homme dans le jardin pour qu’Il le cultive et le garde!

Dieu aurait pu se contenter d’entretenir Lui-même le jardin, afin d’éviter à l’homme le dur labeur de la culture et de l’entretien. Pourtant, Il ne l’a pas fait, laissant à l’homme la responsabilité d’entretenir ce qui lui avait été donné.

Et c’est pareil dans nos vies. Dieu nous a chacune placées dans le jardin de nos vies quotidiennes et nous demande d’en prendre soin tout en gardant espoir et foi pour les changements qu’on Lui demande. Cultiver notre jardin consiste à vivre pleinement notre présent, à entretenir notre vie spirituelle, nos foyers, mariages, enfants, travail et ministères jour après jour, à être des intendantes intentionnelles des bontés de l’Éternel qui se renouvellent chaque matin. Nous pouvons cesser de mettre en attentes les joies que nous pouvons vivre dès aujourd’hui en adoptant la bonne perspective. Demain prendra soin de lui-même et d’ailleurs, il ne nous est même pas garanti. La vie se déroule dans une multitude de petits instants que nous laissons trop souvent s’échapper parce que nous attendons des circonstances futures dont nous faisons dépendre notre joie et même notre gratitude.

Pour bien cultiver nos jardins, cessons de le comparer à celui des autres. L’herbe est la plus verte là où elle est arrosée. Soyons à l’écoute du Saint-Esprit pour ce qui est du chemin que Dieu nous destine personnellement. Revoyons nos priorités de vie et n’investissons que dans ce qui créé une véritable valeur ajoutée. Privilégions la qualité à la quantité. Alignons nos pensées et nos valeurs sur celles de Dieu et non sur celles du monde, même et surtout si cela nous fait naviguer à contre-courant.

Votre jardin, c’est votre vie de tous les jours avec tout ce qu’elle contient. Vous pouvez choisir de laisser le jardin à la merci des ronces et des mauvaises herbes dans l’expectative d’un futur incertain, ou alors vous pouvez retrousser vos manches, débroussailler et cultiver dans la terre de votre présent, les graines qui feront la récolte de votre futur.

Prier

Merci Seigneur pour le jardin que Tu me donnes. Aide-moi à être plus présente dans mon présent, afin que je ne prenne plus tes Grâces pour acquises et que je sache toujours m’émerveiller devant tes Bontés. Montre-moi comment cultiver  et garder mon jardin, afin que mon quotidien ordinaire t’honore. Tu connais tous les désirs de mon coeur pour l’avenir. Aide-moi à Te les abandonner avec foi et à Te faire confiance pour le timing et le processus. Tu me donnes aujourd’hui et je veux le vivre pleinement. Merci pour ta Fidélité. Amen.

Réfléchir

Quelles sont les domaines de votre jardin qui nécessitent une attention particulière de votre part en ce moment? Comment pouvez-vous concrètement les cultiver et les entretenir aujourd’hui?

Mémoriser

 

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Ralentir … pour mieux jouir de votre vie

Ralentir … pour mieux jouir de votre vie

J’atterris en Allemagne par un froid matin de février 1999. Je venais de quitter le pays qui m’avait vu naître et grandir en partie, dans une température avoisinant les 40 degrés Celsius. Inutile de dire que le choc a été brutal pour mon organisme. Mais il l’a été encore plus pour la conception que j’avais jusqu’ici de la vie. J’entends encore ma soeur s’agacer du temps que je mettais à manger, à cuisiner et surtout à marcher. Elle me répétait souvent que j’aurais du mal à fonctionner dans mon nouveau monde si je ne m’habituais pas à “courir”, pour tout et tout le temps.

Un vieux dicton dit ceci : “Les Suisses ont la montre, mais l’Africain a le temps.” Et une chose est sûre, j’ai en effet vécu en Afrique et en France à un rythme bien différent de celui que j’allais découvrir dans mon nouveau pays! J’ai grandi bercée par les douces mélodies de Francis Cabrel, un éternel nostalgique du bon vieux temps où on savait encore donner de la place à la vraie vie. J’ai grandi en imaginant ma future vie d’adulte dans le calme de la campagne, entourée d’arbres et d’eau, mes soirées dans la douceur d’un feu de bois, les tablées dominicales en famille dans le jardin ombragé, les déjeuners matinaux dehors, au chant des oiseaux et la table garnie de pain frais et de confiture d’abricots faits maison. J’ai imaginé mes futurs enfants accueillis par l’agréable odeur d’une tarte aux pommes à leur retour de l’école. Je les voyais jouer dans le jardin en mangeant des mûres à même les arbustes, grimpant aux arbres comme je l’ai fait tant de fois sur le manguier et les goyaviers de mon père. J’ai imaginé mes filles (j’étais convaincue d’en avoir deux!) fermant les yeux de bonheur à la dégustation d’un gaspacho de papaye rouge citronné ou en mordant dans une tranche de pain de seigle tout frais sorti du four et tartinée de beurre salé. J’ai imaginé les soirées en famille près du feu, faites de rires, de jeux et de câlins chatouilleux. Voilà la vie à laquelle j’ai aspiré depuis l’âge de dix ans. Inutile de dire que mon âme n’était définitivement pas faite pour ce monde en constante agitation.

Mais j’ai quand même essayé. Pendant des années, dans un pays puis dans l’autre, m’efforçant de croire que la course, le bruit, le mouvement et l’occupation constants faisaient les Hommes qui font une vraie différence, qui ont un réel impact dans le monde, les Hommes qui ont tout compris de la vie moderne. Mais cette nouvelle réalité n’a jamais rejoint mon âme et l’a détruite peu à peu.

Quand le Seigneur est entré dans ma vie, par reconnaissance pour mon Salut, je me suis sentie comme un “devoir” de me servir vite et beaucoup de mes dons pour Le glorifier. Et tous les discours sur “le chrétien d’impact, performant, efficace, rentable, utile ” ont vite fait de remplacer la pression du monde par une autre pression. J’ai cru que c’est ce que Dieu attendait de moi et je me suis mise beaucoup de pression pour m’assurer de ne rien manquer, de bien répondre à l’appel, de ne pas “enterrer le talent”, de poursuivre l’excellence. Je n’avais rien compris.

Peu à peu, la Vérité de Dieu s’est installée en moi à mesure que j’apprenais à connaître Jésus et à étudier vraiment le modèle de vie qu’Il nous a laissé et qui est totalement aux antipodes de ce qu’on voit aujourd’hui. Et surprise! Jésus n’était jamais pressé. Nulle part dans la bible il n’est fait mention qu’Il a seulement couru ou fait quoi que ce soit dans la précipitation. Jésus n’a jamais “performé”, ni pour impressionner, ni pour se faire accepter, ni pour se bâtir une réputation, ni par crainte de “manquer” la mission, l’appel ou de ne pas se servir de ses dons de manière optimale, ni pour prouver son excellence, ni pour coller à des standards de société. Jésus a pris le temps : le temps de s’arrêter pour parler, pour guérir, pour manger, pour embrasser des enfants, pour souligner des éléments de la nature, pour enseigner, pour dormir dans la barque, pour prier, pour méditer. Même l’annonce de la mort de Lazare ne l’a pas brusqué. Jésus prenait le temps. Le temps d’aimer, surtout. Aimer Dieu et aimer les Hommes en les enseignant à son sujet. Et la seule pression jamais ressentie par Lui, celle dans jardin de Gethsémané, n’était pas liée à une performance, mais à un douloureux acte d’obéissance devant lequel n’importe quel autre homme aurait abdiqué.

Après ces révélations, j’ai trouvé la paix et j’ai compris que le type de vie auquel la petite fille de dix ans aspirait me venait de Dieu. Il m’a donné une âme qui aspire à être présente dans mon présent pour n’en manquer aucun des délicieux moments. Une âme qui aspire à la simplicité et qui sache ralentir et s’arrêter pour observer, écouter, ressentir, goûter… À quoi nous servent nos sens si nous ne prenons pas le temps d’explorer les informations qu’ils nous renvoient? Dieu les a créés pour une raison. Mais dans nos courses constantes, nous manquons l’essentiel.

Ralentir est un choix courageux que vous pouvez faire dès aujourd’hui si vous avez l’impression de passer à côté de l’essentiel de votre vie. Vous n’avez peut-être pas les mêmes rêves que moi à l’âge de dix ans. Peut-être vous plaisez-vous dans les grandes villes au milieu du bruit, de l’agitation, des deadlines, de la productivité, des sorties avec les amis, etc. Peut-être vous sentez-vous “vivante” face aux multiples défis à relever au travail, à l’école. Mais posez-vous la question : quel est l’état réel de votre âme au milieu de tout cela? Parce qu’une chose est sûre : notre âme n’a pas été conçue pour vivre dans une constante agitation. Elle a été conçue pour vivre dans une communion, pas avec nos occupations diverses, mais avec Dieu et son Royaume parmi nous. Ce Dieu et ce Royaume, vous les trouvez dans le murmure, dans les enfants, dans le lieu secret, dans le silence, dans la barque, dans le désert, dans un trésor caché dans un champ, dans le grain de moutarde, dans le levain… Le remarquez-vous? Vous trouvez Jésus dans les petites choses que vous ne pouvez voir que si vous vous arrêtez pour les regarder, et dans des lieux où le bruit et l’agitation sont absents. La communion demande du temps, de l’espace, du silence, de l’attention et de la paix.

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Pour information, mes aspirations d’enfant n’ont été que partiellement réalisées et ralentir ma vie est une lutte de tous les instants, un processus constant. C’est un choix qui peut demander des sacrifices, mais ce choix en vaut la peine.

Alors concrètement, pourquoi faire le choix de ralentir ?

  • Ralentir pour être mieux en raccord avec le modèle de vie que nous a laissé Jésus. La Parole nous dit la Vérité sur la vie, ainsi que ce que nous pouvons faire de cette Vérité. Ralentissez pour une meilleure communion avec votre Dieu.
  • Ralentir pour mieux profiter de cette vie belle et unique dont Il vous fait cadeau. Elle aura une fin. (Re)venez à l’essentiel, à ce qui compte vraiment.
  • Ralentir pour mieux recevoir, écouter votre vie et celle des autres, goûter, apprécier, découvrir, s’émerveiller, aimer, construire.
  • Ralentir pour permettre à votre âme de respirer, pour vivre de manière plus intentionnelle en ne cultivant que ce qui apporte une réelle valeur ajoutée à votre vie. Et non, l’argent, le statut social, le succès selon les Hommes n’en font pas partie.
  • Ralentir pour recevoir sa Paix, son Amour, sa Grâce, pour vivre avec un un réel but.
  • Ralentir pour prendre le temps de vous émerveiller devant sa Nature, devant sa Création, le show exceptionnel qu’Il déploie tous les jours devant nous et que peu prennent encore le temps d’observer et qui fait pourtant tant de bien à l’âme !
  • Ralentir pour réaliser que vous êtes une créature merveilleuse et qu’Il n’attend de vous ni la performance, ni même l’excellence, mais que vous veniez simplement et pleinement à Lui.
  • Ralentir pour vivre vos grâces et exprimer votre reconnaissance. Comment pouvez-vous en effet être reconnaissante pour des choses que vous ne prenez jamais le temps d’apprécier pleinement, parce que vous vivez pour une gratitude future que vous ne ressentirez -en tout cas, le croyez-vous- que si vous réalisez ou obtenez telle ou telle chose?
  • Ralentir pour arracher les racines de l’urgence et le sentiment que tout est une urgence. Alignez-vous sur les priorités de Dieu, pas celles des Hommes.

Bref, ralentir pour cesser de suivre le rythme d’une société qui accepte de vivre dans la tyrannie de l’urgence, qui valorise la suractivité tout en vendant drogues et comprimés pour camoufler les maux de l’âme qui tente de suivre un rythme pour lequel elle n’a jamais été faite.

Bien que je ne sois pas tout à fait dans le contexte dont je rêvais enfant, j’essaye chaque jour de vivre dans le Repos du Seigneur et je me sens de plus en plus en accord avec ce que je suis et avec Dieu. J’apprends à recevoir sa Paix et non plus celle que je cherchais dans mes activités ou à une époque, dans les antidépresseurs. Mon âme se désencombre. Elle redevient capable de recevoir et d’apprécier les petits moments de la vraie vie qui se déroulent dans mes jours ordinaires. Je déballe chaque journée comme le précieux cadeau qu’elle est. Mon premier café du matin? Je le savoure dans le calme en appréciant chaque arôme. Le ménage? Je le fais lentement, intentionnellement, en m’appliquant fidèlement à mon ministère des petites choses. Le pain? Il n’est pas toujours fait-maison, mais bien que je l’aie banni de mon alimentation principale, je me le permets de temps à autre et je savoure chaque instant, de sa confection à sa dégustation. Je prends le temps de le tartiner généreusement de beurre salé ou de Vache- qui-Rit et d’écouter la croûte craquer sous mes dents. Le lever du soleil? J’observe ses reflets sur le lac et sur les arbres, je le photographie, je rends grâce de le voir une journée de plus. Ma douche du soir ? J’apprécie avec gratitude chaque goutte d’eau chaude qui détend mes muscles fatigués. Mes enfants ? Je prends le temps de passer mes mains de leurs cheveux, de lire chaque expression dans leurs yeux, d’embrasser les fronts, joues et ventres, d’écouter leurs petites histoires, d’observer chaque expression sur leurs visages quand ils goûtent un nouvel aliment ou chaque ombre, même furtive qui cache une peine intérieure. Je trie drastiquement et je définis moi-même, en fonction de la qualité de vie que je poursuis désormais, ce qui est urgent et ce qui ne l’est pas. Je ne suis plus esclave, ni de mon agenda, ni des pressions du monde, y compris chrétien, ni de personne. Je commence et vis chaque journée en prenant la Main de mon ami Jésus et en Le laissant me guider dans la balade de ce que Lui -même définit comme étant la vraie vie, la seule qui compte finalement.

Vers quoi courez-vous? Que poursuivez-vous? Que vous apporte ce que vous obtenez? Quel est l’état de votre âme?

Ralentissez et faites le choix de profiter enfin de votre vie.

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Ce que je retiens de la dernière décennie

Ce que je retiens de la dernière décennie

Une nouvelle décennie a débuté et après l’effervescence des fêtes et du début d’année, j’ai pensé qu’il serait intéressant de réfléchir à ce que je voulais garder des dix dernières années : les leçons les plus importantes et les décisions les plus significatives que j’ai prises. Les voici ci-dessous, sous forme condensée et sans ordre particulier. Ce n’est pas tout ce que j’ai appris ou vécu, mais ce qui a fait la plus grande différence.

1. Simplifier ma vie

La démarche a commencé en 2011 alors que nous venions d’emménager dans un microscopique appartement, après ce que je qualifie d’année la plus difficile de notre vie. Nous avons été forcés de nous débarrasser de 80% de nos affaires, et pour survivre mentalement aux événements, j’ai dû  prendre la décision ferme de simplifier ma vie dans tous les domaines. La démarche se poursuit et j’en apprécie grandement les fruits qui me permettent une meilleure qualité de vie.

2. Déménager au Canada

C’était le rêve de toute une vie, notre Canaan qui chaque année en France semblait s’éloigner davantage. Mais alors que nous n’y croyions plus, Dieu a ouvert une porte et nous voilà arrivés presque du jour au lendemain, tous frais payés et prêts à recommencer une nouvelle vie. Mais à Canaan aussi, il y avait des géants à combattre… Ces combats ont été très formateurs et nous ne regrettons rien. La qualité de vie que nous avons ici se rapproche beaucoup de celle dont nous avions toujours rêvé pour notre famille. Une immense grâce de Dieu.

3. Changer mon alimentation et retrouver ma santé

Après des années à cumuler les kilos et les problèmes de santé, à appliquer religieusement tous les conseils nutritionnels qu’on nous vend à corps et à cris et à procrastiner des décisions de santé que je savais devoir prendre, j’ai choisi d’aller à contre-courant et d’adopter une approche Low carb – High fat (alimentation faible en sucres et élevée en bons gras). J’ai aussi fait le nécessaire au niveau médical et chirurgical pour venir à bout de problèmes chroniques de santé. Aujourd’hui, j’ai retrouvé la forme de mes vingt ans et je revis physiquement. Merci Seigneur !

4. Oser répondre à mon appel

En quittant la France, j’avais sur le coeur une révélation pour un ministère auquel j’étais très loin d’être spirituellement, humainement et émotionnellement capable de répondre. Deux ans plus tard, après un temps d’équipement, de prière et de restauration, j’ai pu sortir de ma zone de confort et aller avec la force et la direction que Dieu me donnait. Cinq ans plus tard, je m’épanouis toujours en enseignant et en accompagnant les femmes de mon église locale.

5. Faire des deuils nécessaires dans mes relations

C’est l’une si ce n’est LA plus importante leçon que j’ai apprise : si tu donnes du pouvoir aux gens sur toi, un pouvoir autre que celui de t’influencer positivement, tu mourras en te perdant toi-même. Certaines relations ne valent tout simplement pas que tu perdes ta santé, ta personnalité et ton temps. Il y aura toujours quelqu’un qui aura des attentes à ton sujet. Tu peux passer ta vie à vouloir satisfaire cette personne ou tu peux choisir de suivre le chemin propre que Dieu te trace, envers et contre tous. La rupture a été progressive et douloureuse pour moi, mais je suis libre désormais.

6. Me re-défriser les cheveux

Avant de quitter la France, j’ai succombé à l’avalanche de la tendance “Nappy”. Le discours semblait faire du sens : revendiquer l’authenticité afro et gardant nos cheveux naturels, et ce même si pour ma part je n’avais toujours vu que le côté pratique du défrisage et non un désir de ressembler aux Blanches. Huit ans, des milliers de dollars et d’heures perdues plus tard, j’ai choisi de me re-défriser les cheveux et c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prise. Je ne voue pas un culte à mes cheveux et désire y consacrer le moins de temps possible pour investir ce dernier dans ce qui compte le plus à mes yeux. Alors c’est l’option parfaite pour moi, avec les perruques.

7. Cesser de faire des plans et lâcher-prise

J’ai toujours aimé rêvé et faire des plans sur le long terme. Dieu a fait de moi une bâtisseuse et une visionnaire capable d’élaborer et de réaliser des concepts compliqués, simplement parce que j’arrive à en anticiper tous les détails longtemps à l’avance. Si ce don est une bénédiction dans l’oeuvre de Dieu, il s’avère être à double tranchant dans la vie spirituelle. J’ai dû apprendre à marcher par la foi et non par la vue dans bien des situations qui n’ont pas pris la tournure que j’avais envisagée. Et j’en ai appris beaucoup sur la Souveraineté et la Fidélité de Dieu.

8. Vivre en accord avec qui je suis vraiment

J’avais cette douteuse conception que la “bonne” chrétienne devait toujours faire passer les autres avant elle et devait s’assurer que tout le monde était content, quoi qu’il lui en coûtait. Jusqu’au jour où j’ai douloureusement réalisé que morte (c-à-d sans avoir mis mon propre masque à oxygène avant d’aider qui que ce soit), je ne serais d’aucune utilité à personne. Pour mieux prendre soin des autres, je devais d’abord mieux prendre soin de moi. Pour mieux aimer, je devais d’abord m’aimer moi-même. Et pour mieux m’aimer, je devais vivre sans compromis avec qui je suis vraiment et m’accorder de la grâce. Aujourd’hui, je me sens à la maison dans mon être, en paix avec moi-même, et cela me permet de mieux servir les autres.

9. Vivre MA vie selon mes termes et pas ceux de la société

J’ai vécu d’intenses moments de saturation face aux pressions culturelles, sociétales et surtout chrétiennes. Enthousiaste et motivée, je m’étais stupidement mise en tête d’être la parfaite petite fille de mon Papa céleste. Alors je me suis mise à écouter les voix et les mouvements chrétiens sur la productivité, l’efficacité dans le Royaume, la performance, les fruits, la destinée, le potentiel, la “brillance”, le faire faire faire ! Mais mon coeur ne rejoignait pas tous ces discours qui ont fini par m’épuiser. En janvier 2017, Dieu s’est manifesté puissamment à moi et j’ai décidé de répondre à son invitation dans Matthieu 11:28-29. Depuis, ma façon de vivre et d’oeuvrer me semble bien plus en accord avec celle de Jésus. Je suis dans sa Paix.

10. Limiter drastiquement ma consommation d’informations et mon temps sur les réseaux

L’une des meilleures décisions que j’ai prises après avoir réalisé l’impact spirituel et émotionnel dévastateur que me causaient les nouvelles et le temps ahurissant que je perdais sur les réseaux sociaux à consulter la vie des autres tout en négligeant de vivre la mienne. Je n’en suis désormais plus esclave. Les news? Je ne peux de toutes les façons rien changer aux tremblements de terre, inondations, meurtres, viols, trafics d’enfants, feux de forêt, tsunamis, guerres, etc. Laisser mon âme s’assombrir en les ingurgitant à longueur de journée m’empêche d’être efficace pour la portion que Dieu me confie à moi sur cette terre. Alors je choisis de garder le focus sur les projets qu’Il a formés pour moi et j’apprends à compter mes jours dans ma propre vie qui défile, plutôt que sur écran avec celle des autres.

11. Être plus intentionnelle dans les petits plaisirs de la vie

À force de courir et d’accepter une pression que Dieu ne m’avait jamais mise, j’avais peu à peu abandonné les petites choses qui apportaient vraiment un petit rayon de soleil dans mes journées. J’ose désormais investir dans ce qui est d’une réelle valeur ajoutée dans mon année, même si ça n’a pas de valeur spirituelle. La vie se déroule dans une multitude de ces petits instants.

12. Dire non

J’ai cessé de penser que je devais toujours tout accepter de faire et je choisis rigoureusement là où j’investis mon temps. Multiplier ma présence à toutes les activités de l’église en étant sans cesse sur les routes ou accepter toutes sortes d’activités extra-scolaires pour les enfants ne fait plus partie de mes priorités de vie. Je dis non et j’assume mon non. À vouloir être toujours partout on finit par ne jamais être nulle part !

13. Ne jamais placer sa confiance dans les Hommes davantage qu’en Dieu

Une leçon que j’ai apprise douloureusement. Il faut toujours se souvenir que même l’Homme le mieux disposé sur terre a le coeur tortueux et demeure imparfait. Partir du principe que les gens vous décevront et que vous les décevrez à un moment donné est très libérateur pour la manière d’appréhender les relations. Les déceptions et trahisons m’ont appris à compter davantage sur Dieu seul dans tous les aspects de ma vie et à adopter un regard lucide et un sain/saint détachement dans mes relations.

14. Les premiers à avoir besoin de l’Église, ce sont les chrétiens

On pense souvent à tort qu’une fois que quelqu’un a franchi les portes de notre église, tout va bien pour lui. Ce n’est absolument pas le cas. Beaucoup de chrétiens que nous croisons tous les dimanches dans nos églises souffrent des souffrances sans nom et n’ont personne avec qui les partager. Je me suis parfois sentie inadéquate du fait que je n’étais appelée que pour un ministère en Église, tandis que d’autres l’étaient pour les “grandes” missions d’évangélisation dans un monde en perdition. Mais cela a changé, parce que je vois chaque jour la réalité des besoins. Et des gens malades ne pourront jamais faire d’autres gens malades, des disciples de Jésus-Christ. Alors je poursuis sereinement ma mission et je bénis ceux qui en ont une autre.

**********

Je ne sais pas ce que m’apprendra cette nouvelle décennie que je commence en changeant moi aussi de décennie au niveau de mon âge, mais je m’attends à d’autres révélations de mon Dieu qui m’aideront à toujours mieux vivre la vie unique qu’Il m’a destinée, en étant la personne unique qu’Il a fait de moi et en évoluant dans un délicieux cocktail fait de paix, de simplicité, d’authenticité et de doux repos divin dans les oeuvres.

À une nouvelle décennie riche en croissance, en apprentissage, en transformation et en amour ! Santé !

Le coeur de l’hospitalité : parler et écouter

Le coeur de l’hospitalité : parler et écouter

Je faisais mes tous premiers pas vers une renaissance relationnelle après des années où toute ma vie n’avait tourné qu’autour de ma famille. J’avais tellement hâte de vivre cette rencontre, de prendre ce café et de parler enfin avec une femme de ma génération, à coeur ouvert, une femme qui semblait sincèrement vouloir découvrir qui j’étais. Mais j’espérais aussi trouver une amie, la première depuis de nombreuses années. Je ne voulais pas laisser passer ma chance, alors c’est le coeur plein d’entrain que je me suis présentée pour vivre un moment exceptionnel.

Mais après deux heures dans ce café, le soulagement sur son visage au moment de partir et la phrase très tranchante répétée à deux reprises par mon interlocutrice m’ont fait réaliser le fiasco d’une soirée que j’avais pour ma part jusque là bien vécue. J’étais sous le choc, incapable de prononcer un seul mot sur tout le trajet commun du retour. Je ne comprenais pas… Nul besoin de préciser que mes relations avec elle n’ont jamais décollé suite à ce premier échange, malgré quelques essais toujours restés infructueux. Mais je me suis repassée en boucle cette première soirée pour en tirer les leçons nécessaires. Qu’est ce qui n’avait pas marché?

Pour être honnête, le fait est que sur les deux heures que nous avons passées ensemble, j’ai probablement parlé durant 1 heure et 30 minutes à moi toute seule ! Pour ma défense, elle posait beaucoup de questions. J’y ai vu une sincère envie de me connaître, mais je n’avais pas réalisé qu’elle n’avait peut-être pas besoin d’avoir autant de détails pour chaque question ! Je suis une femme de contexte, une femme de détails. Et hélas, le dicton selon lequel “le diable est dans les détails” semble bien s’être vérifié à mon sujet ce soir là, du moins à ses yeux. Du coup, je lui ai effectivement laissé peu d’espace durant cette soirée, partant du principe que ce n’était que la première rencontre du longue série. Je me trompais. En parlant autant ce soir là, j’ai manqué d’hospitalité envers elle. Je ne lui ai pas offert de place dans mon coeur ni dans mon écoute pour accueillir son histoire. J’ai été égoïste en ne voyant que l’occasion que MOI j’avais enfin de pouvoir me faire connaître. Et de son côté, le tranchant et la rudesse de son commentaire final ont eu l’effet d’un poignard sur mon âme. J’aurais tout autant compris la leçon avec un peu plus de douceur…

Cet embarrassant épisode m’a énormément appris sur l’importance de l’hospitalité qui vient de l’écoute. Et pour la jeune leader de ministère que j’étais, c’était une leçon importante à apprendre. Savoir écouter, c’est tout un art, mais un art qui mérite d’être acquis pour le bien de nos relations : celle avec Dieu tout d’abord, et celle avec les autres. Quand on écoute, l’autre se sent accueillie. On donne de la place à son histoire, on lui offre une avenue qui la valorise. La qualité de notre écoute est une invitation pour la personne. On lui permet d’être elle-même. Et dans le monde toujours surbooké dans lequel nous évoluons aujourd’hui, prendre le temps d’écouter quelqu’un est l’un des plus précieux cadeaux que vous puissiez offrir.  La qualité d’une relation se définira dans un subtil équilibre entre parler et écouter.

Jacques 1:19 nous exhorte à être prompt à écouter et lent à parler. Pour savoir écouter, il faut vouloir sincèrement s’intéresser à l’autre. Cela demande d’avoir l’humilité de cesser de penser à soi et de cesser de parler de nous suffisamment longtemps afin de le/la laisser s’exprimer à son tour.

J’ai tiré la leçon et humblement mis devant le Seigneur mon besoin de mieux écouter. J’ai depuis été immensément bénie par les témoignages que je prenais le temps d’écouter et j’ai développé des relations authentiques avec de nombreuses femmes. Dans mon ministère, nous organisons des “Tables” qui permettent régulièrement à six nouvelles femmes de se découvrir pour la première fois, dans un contexte intime où l’histoire de chacune est partagée, entendue et accueillie. Et de là se tissent des liens qui contribuent à la communion dans l’église. C’est une des activités du ministère qui bénit le plus les femmes et qui s’avère nécessaire dans une église en croissance où elles peuvent facilement se retrouver isolées. Au début de la rencontre, chacune peut arriver avec des appréhensions ou même des aprioris. Mais au fur et à mesure que l’équilibre entre parler et écouter s’établit, les épaules se relâchent et les langues se délient. Deux heures plus tard, elles en ressortent enrichies et bénies, heureuses de ne pas avoir manqué l’opportunité de découvrir d’autres femmes fascinantes, aux témoignages de vie inspirants qu’elles auront tour à tour pris de temps d’exprimer et d’écouter.

Aujourd’hui, j’écoute définitivement deux fois plus que je ne parle et j’en suis la première bénie. J’ai vu que la personne écoutée se sentira toujours mieux accueillie que la personne à qui on offre le meilleur des festins, mais dans une abondance de paroles. Je veille à cultiver la discipline de m’intéresser sincèrement aux autres, pas par une curiosité malsaine, mais parce que leur histoire compte vraiment pour moi. Et ce type d’hospitalité cultive la générosité de coeur, celle qui est d’une grande valeur pour le Seigneur.

Ecclésiaste 1:8 Tout est en mouvement, plus qu’on ne peut le dire. L’oeil ne sera jamais rassasié de voir et l’oreille ne sera jamais remplie au point de ne plus pouvoir écouter.

Et si on simplifiait ?

Et si on simplifiait ?

Je ne sais pas pour vous, mais pour ma part, plus j’avance dans ma foi et plus j’ai du mal à vivre dans ce 21ème siècle. On se sent constamment pressé de toutes parts, incapable de différencier l’urgent de l’important, poussé à l’action alors que le coeur aspire au repos, oppressé dans la tête et incapable de faire le vide, confus dans la vie spirituelle alors que tout l’être aspire à la sérénité. On se sent constamment saturé :

  • saturée par l’abondance des informations,
  • saturée par l’abondance des “modèles”,
  • saturée par les vaines discussions et débats,
  • saturée par les pressions de la vie,
  • saturée par l’abondance des choix,
  • saturée par le brouhaha du monde,
  • saturée par la voix de vos propres échecs, complexes et insécurités,
  • saturée par les vains combats et préoccupations,
  • saturée par votre propre saturation.

Il y a plusieurs années, ma famille et moi avons vécu une situation qui nous a forcés à regarder la réalité en face. Submergés de toutes parts, je me suis prise à rêver d’avoir un bouton “off” pour mon cerveau ! Mieux encore, à rêver d’être sur une île déserte avec juste le nécessaire et la voix de Dieu pour me guider jour après jour, sans interférences d’aucune sorte, droit vers l’essentiel. J’aspirais au calme, à la paix, à la simplicité relationnelle, à l’évidence spirituelle telle une personne qui s’étouffe aspire à l’air. Cette réalité nous a forcés à voir les choses en face : nous avions besoin de trouver le chemin de la simplicité.

C’était d’autant plus important pour moi qui ai connu autre chose, une autre culture, celle où on savait encore prendre le temps, partager, prendre soin les uns des autres, vivre au contact de la nature, cultiver les vraies valeurs, aller à l’essentiel des choses, jouir de la vie dans ce qu’elle avait de plus simple et de plus beau à apporter… Ce fait d’une autre expérience de vie m’a fait me languir de la retrouver et de la cultiver dans ma réalité occidentale. Et ces dernières années, c’est l’une des quêtes que j’ai menées avec persévérance dans de nombreux domaines de notre vie.

Aidée du Saint-Esprit, j’ai entrepris ce difficile mais salutaire voyage retour vers la simplicité, pour revenir aux essentiels d’une foi authentique, intentionnelle et d’une vie utile. Je n’avais plus le choix, simplement parce qu’aussi bien remplie pouvait paraître ma vie, j’y suffoquais. Je savais que la vie chrétienne pouvait être plus simple. Simple ne veut pour autant pas dire facile ! Je savais qu’elle pouvait être plus évidente, plus abondante, plus épanouissante, plus libre. J’aspirais à la simplicité des Chrétiens des Actes…

En effet, nous nous noyons sous l’information, parcourant livres, conférences, écrits, vidéos de prédications, coachings divers, formations spirituelles, prophéties, groupes de ci et de ça, reportages, événements chrétiens, marches de ci, marches de ça… Nous perdons un temps précieux en discussions, comparaisons doctrinales, critiques, dénonciations, justifications… Et au final, même si nous obtenons les réponses à la question du moment, d’autres surviennent et le même parcours reprend. On finit saturé et confus au milieu des différentes opinions, enseignements et “vérités” de chacun, on devient des obèses spirituels remplis de calories vides.

Pourquoi courir tout cela alors que Dieu nous met à disposition Sa Parole, Son Saint-Esprit pour nous l’enseigner et Sa Sagesse à qui la Lui demande pour la comprendre? Pourquoi ceux qui semblent avoir le moins accès à toutes ces choses semblent-ils vivre une foi plus réelle et plus pro-active que la nôtre? Pourquoi les chrétiens des Actes, sans tous ces moyens et informations ont-ils réussi à vivre une foi moins confuse que la nôtre ? N’avez-vous jamais connu la frustration de vous retrouver face à de l’inutilement compliqué alors que vous espériez que ce soit simple?

J’ai fait un tri radical : peu de livres chrétiens et uniquement les plus pertinents, nettoyage radical de mes fils d’actualité sur les réseaux sociaux, zéro participation aux discussions en ligne, maximum une conférence par an, enseignements du dimanche et petits groupes dans mon église locale uniquement. Le reste du temps, je prie, je lis, étudie la Parole et effectue des recherches ciblées.

Idem pour ce qui est de la vie quotidienne. Nous courrons de droite à gauche, accumulons des biens censés nous faciliter la vie, souvent au prix d’un esclavage financier; nous poursuivons les dernières tendances, testons les derniers produits, adoptons les dernières méthodes, développons ambitions et projets … Et même si ces quêtes tentent de se cacher derrière le label “chrétien”, à bien y regarder, la réalité est que nous nous calquons sur le monde et nos motivations intérieures rejoignent bien souvent les siennes.

Vous êtes-vous déjà assise pour réellement vous questionner afin de savoir comment ce que vous poursuivez au quotidien influence négativement votre foi et votre relation avec Dieu? Avez-vous sincèrement aspiré à plus simple, à plus authentique? Vous êtes-vous déjà demandée si Dieu avait réellement voulu que les choses soient si compliquées? Inaccessibles? Avez-vous déjà poussé un long soupir d’épuisement en pensant “c’était quand même plus simple avant…” ?

Entendons-nous bien: je ne dis en aucun cas que toutes ces choses sont mauvaises. Elles le deviennent quand elles nous apportent plus de confusion que de lumière et nous empêchent de mener la vie chrétienne à laquelle on se sait appelé: dans une relation simple avec notre Dieu accessible.

Ainsi, à la lumière de la Parole et de mon propre cheminement vers la simplicité dans les domaines qui font l’essentiel de nos vies de femmes, j’espère vous inspirer et vous encourager à mener intentionnellement cette quête au quotidien.

Oui, c’est possible de vivre continuellement un coeur à coeur avec Dieu et une croissance spirituelle constante AVEC SIMPLICITÉ !
Oui, c’est possible de se cultiver, de s’équiper et de s’informer avec le juste nécessaire et AVEC SIMPLICITÉ !
Oui, c’est possible de prendre soin de son corps et de sa santé AVEC SIMPLICITÉ !
Oui, c’est possible d’élever ses enfants au 21ème siècle AVEC SIMPLICITÉ !
Oui, c’est possible d’oeuvrer et de s’épanouir dans notre destinée en Christ AVEC SIMPLICITÉ !
Oui, c’est possible de vivre AVEC SIMPLICITÉ dans le monde et sans le subir !

La simplicité vous permettra de vivre votre destinée et d’exprimer votre potentiel en Jésus-Christ. Elle vous aidera à garder le focus sur l’essentiel, à vous libérer du superflu de la vie et à mener le bon combat de la vie et de la foi. La simplicité vaut la peine d’être poursuivie, même à contre-courant.

Bénédictions !