L’hospitalité : le commandement “oublié”

L’hospitalité : le commandement “oublié”

Le dictionnaire Larousse définit l’hospitalité comme étant l’action de recevoir et d’héberger chez soi gracieusement quelqu’un, par charité, libéralité et amitié.

Nous retrouvons l’hospitalité comme commandement divin dans l’Ancien Testament, Lévitique 19:33-34

Si un étranger vient séjourner avec vous dans votre pays, vous ne l’opprimerez point. Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous; vous l’aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d’Egypte. Je suis l’Eternel, votre Dieu.

Et c’était un commandement tellement important à respecter que d’aucuns en venaient à supplier les étrangers pour qu’ils acceptent leur hospitalité: Abraham dans Genèse 18:1-8; et Lot dans Genèse 19:1-3 .

Hébreux 13:2 nous le rappelle:

N’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant certains ont sans le savoir logé des anges.

Abraham et Lot avaient effectivement logé les anges de Dieu et ils ont pu jouir des bienfaits de leur hospitalité.

Dans le nouveau Testament, le mot grec pour “hospitalité” signifie littéralement “Amour pour les étrangers”. Et c’est une valeur particulièrement chère au Seigneur et qui à elle seule suffit à résumer le coeur du ministère de Christ, Lui qui acceptait toutes les invitations sans préjuger de qui que ce soit (Matt.9:10; Luc 7:36,Luc 10:38, Luc 14:1; Luc 19:7; Luc 24:29; Jean 2:2), Lui qui est l’emblème de l’hospitalité de coeur manifestée par son amour pour les pécheurs que nous sommes.

 Pourvoyez aux besoins des saints et exercez l’hospitalité avec empressement. Romains 12:13

Pourtant, nous sommes nombreuses à choisir d’ignorer ce commandement et à nous contenter de rencontrer les gens au gré des circonstances et occasions, y compris nos soeurs en Christ que nous nous contenterons souvent de rencontrer le dimanche à l’église ! Nous sommes néanmoins nombreuses à reconnaître le plaisir procuré par l’invitation chaleureuse d’une âme généreuse qui nous ouvrira les portes de son coeur et de sa maison pour partager un repas simple dans une ambiance conviviale !

Alors pourquoi sommes-nous si peu nombreuses à pratiquer l’hospitalité aujourd’hui?

Je vois à cela trois raisons possibles :

> Parce que l’individualisme ambiant qui nous fait toujours donner la priorité à nos besoins personnels nous aveugle sur ceux des autres;

> parce que la complexité des relations que nous avons souvent entre nous les femmes nous rend méfiantes les unes envers les autres;

> parce que notre manque d’humilité ou nos diverses insécurités nous poussent à jouer davantage les Marthe que les Marie (Luc 10:38-4), ce qui nous épuise et nous décourage à recevoir quand on sait quelle quantité d’énergie nous y laissons, inutilement.

Résultat des courses, nous choisissons, consciemment ou non, de ne donner que ce qui nous arrange, de ne donner que dans un contexte que nous contrôlons et de ne donner qu’à ceux que nous connaissons. C’est ainsi que même dans l’église, nous voyons des clans se former par affinités, tandis que les nouvelles venues demeurent isolées.

Et pourtant, partout dans la bible, on peut observer que l’hospitalité était une pratique régulière et évidente dans l’église primitive. Jésus lui-même et ses disciples dépendaient de l’hospitalité des autres lorsqu’ils voyageaient de villes en villes (Matt.10:9-10). L’église elle-même qui se réunissait alors en maison dépendait de l’hospitalité des uns et des autres. Jésus envoyait ses disciples en leur précisant bien de ne rien emporter avec eux et de compter sur l’hospitalité des gens (Matt. 10:19-12).

[Jésus] dit aussi à celui qui l’avait invité : Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. Et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. Luc 14: 12-13

L’hospitalité biblique va donc bien au delà de notre groupe d’amies que nous recevons le 3ème samedi du mois ! Elle va bien au delà de nos rencontres traditionnelles entre soeurs en Christ, bien au delà de nos tontines mensuelles !  L’hospitalité biblique nous demande de sortir de notre zone de confort et d’ouvrir avec empressement nos bras, nos coeurs et nos maisons à de parfaites inconnues, tout comme Christ l’a fait pour nous. L’hospitalité biblique nous demande d’oser aimer, d’oser nous montrer vulnérables, d’oser la simplicité de coeur et l’amour spontané qui ne se laissera pas limiter par la taille de notre logement ou par nos compétences (ou incompétences) culinaires ! L’hospitalité biblique nous demande d’incarner Christ à celles qui ont besoin de le voir à travers nous, à celles qui ont besoin de réaliser qu’elles comptent et qu’elles ont une place dans la famille de Dieu, à celles qui dans leur saison de vie ont besoin d’une oreille compatissante pour se livrer en vécu et en vérité. L’hospitalité biblique nous demande de ne pas nous limiter à l’apparence ni aux préjugés, et de commencer à nous intéresser aux autres comme Christ s’est intéressé à nous.

Exercez l’hospitalité les uns envers les autres sans murmurer. 1 Pierre 4:9

Et mieux encore, nous devons le faire avec joie, c-à-d sans ruminer quand le mari invite des amis sans avoir prévenu 6 mois à l’avance; sans fulminer en pensant à la quantité de vaisselle et de nettoyage que nous aurons à faire après le départ de nos invités; sans grommeler sur le temps que nous allons passer en cuisine ou sur la facture des courses; sans geindre au téléphone avec notre mère, notre soeur ou notre amie sur les sacrifices que nous avons fait pour pouvoir offrir “l’hospitalité” !

Mesdames, ceci n’est pas l’hospitalité sacrificielle selon Christ, et encore moins de l’hospitalité sans murmures !

Autre point capital: l’hospitalité biblique ne se fait pas pour recevoir les louanges des Hommes. Nous ne la pratiquons pas parce que nous en espérons quelque chose en retour, ni parce qu’elle donne une bonne image de nous, ni pour recevoir l’oscar de la meilleure hôtesse ! Nous pratiquons l’hospitalité pour incarner Christ et pour révéler sa Gloire autour de nous.

Bien-aimées, quand vous pratiquez l’hospitalité, vous bénissez quelqu’un d’autre, que cette personne soit une étrangère, un membre de la famille ou juste une amie. Tout comme il n’est pas nécessaire d’avoir un don particulier pour aimer, il n’est pas non plus nécessaire d’avoir un don particulier pour pratiquer l’hospitalité. Nous sommes toutes appelées à nous exercer à l’amour les unes envers les autres et à manifester cet amour par des actes de générosité qui incarneront concrètement Jésus (És. 25:6-9; Lc. 14:16-24; Ap. 19:9). Mettez simplement vos genoux par terre et demandez au Seigneur de vous délivrer de toutes les chaînes qui vous empêchent d’observer ce commandement (peur du jugement, complexes, crainte de la nouveauté, préjugés sur les étrangers, peurs diverses…). Et demandez-Lui de placer sur votre chemin, les âmes qui auront besoin de voir la grâce du Tout-Puissant à travers vous !

Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. Matthieu 25:40

Bénédictions

Leader chrétienne: es-tu compétente ?

Leader chrétienne: es-tu compétente ?

Un leader chrétien est un serviteur, qui possède la crédibilité et les compétences pour influencer des personnes dans un contexte précis, afin qu’elles suivent la direction que Dieu donne. – Aubrey Malphurs

J’observe avec une certaine fascination la prolifération des coachs spirituels sur Facebook. Il semblerait y en avoir un ou une nouvelle à chacune de mes connexions !
Si comme dans tout, il y a du bon et du moins bon, une constante demeure sur laquelle on s’accorde tous : aussi spirituelle sois-tu, tu ne pourras pas faire l’impasse sur les compétences pour mener à bien l’oeuvre que le Seigneur te confie !

D’après Aubrey Malphurs, la compétence se décline en savoirs (connaissances), en savoir-faire (pratiques) et en savoir-être (comportements relationnels), ainsi qu’en des aptitudes physiques. Elle est acquise, mise en œuvre ou non sur le poste pour remplir les tâches qui sont attendues. Elle se distingue en cela du potentiel qui serait une “compétence en devenir”.

En d’autres termes, bien-aimée, la bouteille d’huile de Jérusalem que ton pasteur déversera sur ta tête ne suffira donc pas à t’équiper pour le ministère, quel qu’il soit. Rappelle-toi que Dieu a voulu que notre relation avec Lui se bâtisse et fonctionne en partenariat. Il t’équipera de la base, mais tu auras la responsabilité de l’enrichir en gardant un coeur enseignable et en travaillant sur différents aspects de ta personne qui démontreront ton sincère désir d’être un instrument utile aux Mains du Seigneur et ce, quelque soit ton appel. Et même si tu débutes le ministère sans les compétences, si tant est que tu es sincère dans ta démarche et que tu le fais pour Lui, attends-toi à ce que Dieu t’équipe par tous les moyens qu’Il jugera nécessaire pour que Sa gloire ne soit pas ternie!

Ainsi donc, de quoi se compose les compétences ?

1. Des dons spirituels et naturels

C’est notre équipement de base et nous l’avons toutes reçu. Si vous êtes une créature de Dieu, vous avez des dons naturels comme par exemple un don pour la musique, l’écriture, la couture, le jardinage, la peinture…etc. Si vous êtes une enfant de Dieu, vous avez reçu le don du Saint-Esprit lors de votre nouvelle naissance et vous avez été équipée de dons spirituels. C’est un fait. Si vous en doutez parce que vous trouvez “humble” de vous dévaloriser, c’est donc que vous doutez de votre propre Salut ! Vous pouvez ne pas encore avoir découvert vos dons spirituels, mais une chose est certaine, c’est que née de nouveau, vous en avez au moins un!
Les dons spirituels sont listés dans 1 Corinthiens 14.

1 Pierre 4.10
Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu; si quelqu’un remplit un ministère, qu’il le remplisse selon la force que Dieu communique, afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui appartiennent la gloire et la puissance, aux siècles des siècles. Amen!”

2. Des savoirs ou connaissances

Si vous êtes arrivée au Seigneur pour vivre dans une salle d’attente jusqu’à ce que le train du ciel passe, oubliez l’idée d’être une leader ! À l’école de Dieu, il n’y a ni vacances, ni année sabbatique, ni arrêt maladie, ni retraite ! On doit aimer apprendre et chercher à apprendre. Mais pas pour le plaisir d’emmagasiner des connaissances et devenir des obèses spirituelles, mais pour l’objectif de les mettre en pratique. Ne vous asseyez donc jamais sur vous acquis, gardez votre coeur “enseignable” et votre oreille spirituelle alerte pour toutes les occasions d’apprentissage que Dieu fera se présenter à vous.

3. Des savoirs-faire et expériences

C’est la dimension la plus souple. Vous acquérez ce qu’il faut sur le terrain. La seule chose que cela exigera de vous, c’est une grande capacité au pas de foi, pour oser donner vie aux projets que Dieu vous met à coeur, même si au départ vous n’avez absolument aucune idée du comment vous y parviendrez. La prière sera votre alliée et Dieu pourvoira en idées et en moyens, du moment où vous refusez de vous laisser limiter. Pour autant, pas de folie des grandeurs ! Vous faites pour Dieu et selon Dieu, pas pour épater la galerie.

4. Des savoirs-être ou caractère/comportements

C’est ce qui sera le plus décisif dans votre aptitude au leadership, et c’est ce que Dieu travaillera le plus en vous à travers le service que vous rendrez.

Pour cette raison, Il permettra toutes sortes de défis autour de vous, qu’ils soient relationnels, spirituels ou émotionnels pour vous façonner et pour vous équiper. Vous apprendrez l’humilité, le don de soi, la maîtrise de soi face à l’injustice, aux fausses accusations et aux trahisons par exemple, la gestion des conflits et plein d’autres aspects qu’Il jugera utile de vous faire apprendre pour la tâche à laquelle Il vous appelle. Vous serez attaquée de toutes parts, ferez face à une incessante opposition : c’est l’incontournable épreuve du feu qui révélera si oui ou non vous avez le profil de l’emploi.

Servir le Seigneur avec tout ce dont Il nous équipe est un privilège. Enrichir cet équipement par l’humilité d’un coeur qui ne s’assoit jamais sur ses acquis est une responsabilité. Dieu bénira et multipliera toujours les efforts que nous ferons de notre côté dans la poursuite de l’excellence qu’Il est en droit d’attendre de nous. Acquérons les compétences et faisons-le pour sa seule gloire.

Bénédictions !

3 principes de l’hospitalité véritable

3 principes de l’hospitalité véritable

Le Seigneur me met à coeur de recevoir chez moi, mais…

ma maison est trop petite
– ma vaisselle est dépareillée
– je n’ai pas assez de place
– j’ai des animaux de compagnie
– je ne suis pas forte en cuisine… etc.

J’ai entendu cette phrase à plusieurs reprises depuis le lancement de notre table dans le cadre du ministère des femmes de mon église. Cette petite phrase, complétée de toutes sortes de raisons, révèle les insécurités dont la plupart d’entre nous sommes prisonnières, souvent au point de nous paralyser, y compris dans les oeuvres que le Seigneur nous appelle à réaliser pour son Royaume.

Nous avons toutes à coeur l’hospitalité. Dieu nous a ainsi faites, que nous aimons naturellement nous ouvrir aux autres. Mais l’ennemi nous pousse à bâtir de nombreuses forteresses autour de nos coeurs et de nos vies, en multipliant toutes sortes de déceptions, trahisons, complexes et insécurités qui nous empêchent dorénavant de faire de nos maisons et de nos coeurs l’église aux portes ouvertes qui devrait propager l’amour avec simplicité, comme le faisait Jésus.

Pratiquer l’hospitalité radicale est un choix, un choix à la portée de toutes celles qui ont à coeur de vivre une foi intentionnelle.

Voici 3 principes essentiels de l’hospitalité véritable, à se rappeler pour réussir à dépasser nos craintes et oser vivre régulièrement et spontanément ce commandement si important !

1. Il ne s’agit pas de votre maison

Plus nous avançons dans notre foi, plus nous sommes en quête de relations authentiques que nous pouvons nourrir dans un environnement sécurisant, celui où on se sait écoutée et encouragée sans jugement. Les femmes n’ont pas besoin d’un salon de catalogue de déco, elles ont besoin de vous ! D’une femme suffisamment bien dans sa peau pour s’offrir aux autres, d’une femme qui n’a pas peur de se montrer vulnérable et qui n’hésite pas à mettre de côté sa liste de choses à faire pour partager face à face la réalité de leur vie.
Quand vous ouvrez votre foyer aux autres, c’est une partie de vous que vous offrez, une zone franche qui choisit les relations plutôt que la perfection, un espace où l’autre se sent aimée et valorisée. Les femmes oublieront facilement l’apparence de votre intérieur, mais elles n’oublieront jamais comment vous les avez faites se sentir lorsqu’elles étaient chez vous. Et ça, c’est la plus merveilleuse des semences !

La maison qui pratique l’hospitalité est d’abord celle de votre coeur imparfait, mais parfaitement prêt à aimer.

2. Il ne s’agit pas de vos talents culinaires

Croyez-en mon expérience, la nourriture est loin d’être le plus important ! Quand des femmes se retrouvent intentionnellement dans le but de partager sans masques leur réalité, la dernière chose qu’elles viendront noter, ce sera la qualité de votre cuisine ! Alors oui, c’est tout de même important de proposer quelque chose de bon à manger, mais cela ne doit pas être une source de stress ou un facteur limitant dans votre désir de pratiquer l’hospitalité. La nourriture apporte cette indispensable touche conviviale et contribue à disposer les coeurs au partage. C’est la raison pour laquelle une belle partie du ministère de Jésus se faisait autour des repas. Mais l’essentiel reste et restera toujours l’amour manifesté par l’écoute et par les encouragements qui permettront à l’une et l’autre de repartir meilleure qu’elle n’est arrivée. Alors, sentez-vous libre d’offrir quelques chips, une salade verte ou un poulet rôti acheté tout prêt, ça suffira amplement !

Depuis que nous faisons nos tables, bien que j’aie à chaque fois apprécié le repas servi, mes meilleurs souvenirs restent liés aux bénédictions qu’ont retiré les femmes des différents partages.

3. Il ne s’agit pas de vous

Voici la clé de la véritable liberté en Christ: réaliser qu’il ne s’agit et qu’il ne s’agira jamais de vous personnellement, mais de l’instrument que vous pouvez être entre les mains du Seigneur pour manifester aux autres son amour. C’est tellement libérateur d’aborder le service dans cette perspective ! Cela dispose nos coeurs et crucifie nos doutes, complexes et insécurités. Il ne s’agit pas de nous, il s’agit de Christ à travers nous !

Pratiquer l’hospitalité reste donc avant tout une question de choix: est-ce que je veux servir le Seigneur par tous les moyens qu’il met à ma disposition, oui ou non?

Jésus n’a pas attendu d’avoir le barbecue dernier cri pour cuisiner pour ses disciples sur la berge ! La femme sunamite, bien que riche, ne s’est pas équipée de la dernière vaisselle à la mode pour recevoir le prophète Élisée ! Marthe n’a pas pris de cours de cuisine ni cumulé les livres de grands chefs pour recevoir Jésus ! Et pourtant, quel invité elle recevait !

Bien-aimées, il est tellement important et urgent que nous revenions à la simplicité dans la pratique du coeur de Christ. Nous devons accepter de mourir à la trop haute opinion que nous avons ou voulons donner de nous-mêmes pour revenir à ce qui compte vraiment, à ce qui compte réellement: l’amour. Cet amour ne sera jamais dans le matériel, ni les apparences, ni la réputation. Il sera toujours dans l’expression du coeur, par la présence, par l’écoute, par l’attention, par l’encouragement, par le service humble.

Je suis bénie de voir de plus en plus de femmes oser la table dans mon ministère. Et encore plus bénie de voir comment le Seigneur utilise avec puissance cette modeste oeuvre dans le coeur des participantes! Je ne vous encouragerai jamais assez à faire ce pas à votre tour. Osez et voyez Dieu se manifester dans son église !

Bénédictions !

Quelle signature portes-tu ?

Quelle signature portes-tu ?

LIRE

2 Corinthiens 1: 22
Il nous a aussi marqués de son empreinte et a mis l’Esprit comme un gage dans notre coeur.

MÉDITER

En juillet 2017 s’est tenu, comme chaque année, un festival d’arts dans ma région. De nombreux peintres anonymes se sont rassemblés pour réaliser des chefs-d’oeuvre et faire découvrir à la population leurs différentes créations. Ils seront nombreux à en acheter pour décorer les murs de leur maison, certaines seront signées, d’autres pas…

Notre Dieu créateur est un artiste qui a pris le soin délicat de nous réaliser dans les moindres détails. Et lorsque nous devenons enfant de Dieu, Il appose son empreinte, sa marque de fabrique, sa signature. Nous sommes complètement à Lui et Il est totalement à nous. Il est désormais le seul à avoir tous les droits sur notre vie, sur notre coeur et sur notre destinée. Et nous savons sans l’ombre d’un doute qu’Il n’a que notre bien à coeur. Fidèle, aimant, stable, sûr… Tout ce que l’homme ne sera jamais de ce côté-ci de la vie.

Alors comment se fait-il que, bien que nous soyons une oeuvre d’art signée de la main du Maître, nous permettions encore à tout et n’importe qui et quoi de nous redessiner et de faire de nous une vulgaire contrefaçon?

Bien-aimée, à chaque fois que tu te places sous le joug d’un homme quel qu’il soit, tu lui permets de contrefaire l’oeuvre d’art de Dieu que tu es.
À chaque fois que tu laisses tes circonstances te définir et transformer ta personnalité dans le mauvais sens, tu permets à l’Ennemi de te contrefaire et d’apposer sa signature sur toi.
À chaque fois que tu suis les courants, pensées, valeurs et modes du monde, tu permets à ce dernier de te banaliser dans la masse, alors que tu es le chef-d’oeuvre du Dieu vivant.

Bien-aimée, tu es l’ouvrage de l’Éternel et tu portes la signature de Jésus-Christ.  Dans un monde où tout le monde essaye de s’approprier une part de nous, si ce n’est la totalité de notre être pour des motifs souvent discutables, il est capital que tu te rappelles que tu portes sur toi la signature d’un seul maître.

Tu n’es pas un paillasson sur lequel n’importe qui peut venir s’essuyer les pieds.
Tu n’es pas un récipient vide que n’importe qui viendra souiller de doctrines, valeurs et pensées anti-bibliques.
Tu mérites d’être traitée avec soin, délicatesse, amour et respect. Mais n’oublies pas que cela se fera aussi à la mesure de la considération que tu auras pour toi-même. Il ne s’agit pas de se pavaner avec orgueil et en se montrant hautaine. Non. Il s’agit de savoir qui tu es en Jésus-Christ  aujourd’hui, peu importent tes erreurs du passé, et que tu ne retournes plus à ton vomi telle une insensée (Proverbes 26:11).
Tu portes en toi l’Esprit de Dieu, alors sois une femme de discernement qui vérifie à la lumière de la Parole tout ce qui lui est enseigné. Sois une femme sage qui s’occupe de ses propres affaires, tient ferme pour ses valeurs, tient sa langue et son corps en bride, se comporte et agit avec modestie et se bouge pour contribuer au royaume de Dieu, parce qu’elle n’est sait qu’elle a beau être une oeuvre d’art, elle n’est pour autant pas de celles qu’on se contente d’accrocher à un mur !

Dans un monde de contrefaçon, – y compris dans le milieu chrétien du 21ième siècle – dire de ta bouche qui tu es ne suffit plus. Il est important que cette vérité s’enracine en toi, que cette vérité se lise sur ta vie, et que cette vérité te rende suffisamment forte pour ne plus permettre à rien ni à personne d’autre de signer le chef-d’oeuvre en Jésus-Christ que tu es.

PRIER

Père, je te demande pardon pour toutes ces choses ou personnes à qui j’ai permis de contrefaire l’oeuvre que je suis en Toi. Marque-moi de Ton sceau et de ta divine empreinte, afin que tous reconnaissent que je suis Ta fille, porteuse de Ta lumière. Affermis ma foi en Toi et assois mon assurance en l’identité que mon doux Seigneur Jésus m’a acquise à la Croix.

À TON TOUR

Quel ménage as-tu besoin de faire autour de toi et en toi, afin de redonner à Dieu la place et l’autorité que Lui seul a le droit d’avoir sur toi ?
Il n’y a que quand tu Lui donnes la place qui lui est due dans ton coeur et dans ta vie que tu pourras réellement expérimenter tous les fruits de Sa présence. Rappelle-toi, Dieu ne partage pas et n’accepte pas le compromis spirituel. Pour vraiment vivre en Lui et pour Lui, tu vas devoir renoncer à tout le reste. La question est : le veux-tu ?

Petit projet maison : mes chaises de comptoir

Petit projet maison : mes chaises de comptoir

Voici un petit projet que j’ai réalisé il y a quelques mois. Je suis une grande adepte des meubles seconde-main pour des raisons de prix, mais aussi parce je peux librement laisser cours à ma créativité sans dépenser une fortune. Nous venions d’emménager dans notre nouvelle maison qui dispose d’une comptoir de cuisine assez haut. Il est très pratique pour les déjeuners sur le pouce et pour converser avec les autres tout en cuisinant. Mais lorsque je me suis mise à la recherche des chaises pour l’équiper, j’ai rapidement été découragée par les tarifs! J’ai donc fouillé un peu et trouvé une offre en ligne d’une dame qui se débarrassait des siennes pour changer de style. Elles sont en métal, ce qui me convenait précisément pour des raisons de solidité avec 3 garçons grimpeurs à la maison ! J’ai donc bondi sur l’occasion et une petite semaine (mais il en faut moins !) a suffit pour leur donner un tout nouveau look !

2014-09-26

Avant

En excellent état, mais la couleur était beaucoup trop sombre pour mon salon au parquet marron foncé…

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Après

Une seule arme particulièrement efficace :

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Cette peinture en spray (en plusieurs coloris) fait des miracles ! La sous-couche (primer) est incluse. Pas besoin de peindre pendant des heures et des heures ! Elle accroche parfaitement sur la plupart des surfaces et l’avantage du spray c’est qu’on peut vraiment atteindre tous les recoins.

Comment s’y prendre ?

1. Débarrasser les chaises de leurs assises pour ne garder que la structure métallique.

2. Nettoyer soigneusement les chaises à l’aide d’un chiffon humide, puis sécher avec un chiffon sec. Veiller à bien enlever toutes les poussières.

3. Secouer vigoureusement les bouteilles de peinture (il m’en a fallu une par chaise). Pour des raisons pratiques, vous pouvez équiper vos bouteilles d’un pistolet.

4. Dehors ou dans une pièce bien aérée et sur une surface protégée d’une bâche (la peinture en spray est très volatile. Pensez à porter un masque de protection), commencez à peindre vos chaises en tenant votre spray à au moins 30 cms de la surface à peindre sinon la peinture formera des cloques qui devront être poncées pour un meilleur fini.

5. Laissez sécher 24h entre chaque couche. Normalement, si vous y vous prenez bien, vous n’aurez besoin que de deux couches. Moi j’ai fait des cloques sur ma première chaise et j’ai donc dû poncer et remettre plusieurs couches pour un bon résultat. Le tout m’a pris une semaine parce que je n’avais pas toujours le temps de faire les différentes couches.

6. Pour les assises, j’ai acheté un rideau de douche ! Oui oui, vous ne rêvez pas ! C’est l’astuce imparable pour les mamans qui ont des petits enfants qui salissent et tâchent régulièrement les tissus. Il existe de très beaux rideaux de douche aujourd’hui (attention, pas ceux en plastique !!!). On découpe, on les fixe à l’aide d’une agrafeuse à tapisserie et le tour est joué ! Ils se nettoient avec une simple éponge et du liquide vaisselle ! Même la sauce tomate disparaît ! C’est pas cher et l’avantage c’est que vous pouvez changer de décor à volonté sans vous ruiner ! J’ai acheté des chiffres en autocollants pour parfaire le décor à mon goût et vouala !

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C’est tellement facile à faire qu’on a envie de tout repeindre dans la maison ! J’ai encore de nombreux projets à l’esprit pour un avenir proche !

Bénédictions !