LIBRE… des attentes des autres

LIBRE… des attentes des autres

Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. – Jean 8:32

Dans la vie, il y a des gens qui sont là pour une raison, d’autres pour une saison et d’autres pour la vie. Dieu a fait de nous des êtres relationnels dans le principal but de manifester l’oeuvre de la Croix, l’amour, mais aussi pour nous inspirer et nous édifier les uns les autres.

Oui mais voilà : vivre au contact d’humains imparfaits n’est pas sans risques. On est susceptible de se faire blesser, ou pire, de se rendre prisonnières des autres et donc de lier nos choix et valeurs de vie à leurs attentes. Christ étant venu nous apporter la liberté, il n’y a rien de plus triste pour une chrétienne que de se remettre sous le joug d’un esclavage. Souvenons-nous que chacun rend des comptes pour lui-même, et que vous ne pourrez pas prendre devant Dieu les autres comme prétexte pour justifier le choix d’un autre maître que Christ dans votre vie.

Trop souvent, nous laissons leurs insatisfactions diriger notre vie. Nous nous attelons à répondre à leurs exigences, besoins et caprices, dans le but de leur plaire ou de conserver une amitié bien souvent à sens unique. Nous vivons alors au gré des retours qu’ils nous font sur nos performances. Mais comme disait le sage : “Si tu vis de l’acceptation des autres, tu mourras de leur rejet.”

Vous ne pourrez jamais satisfaire tout le monde. Et c’est quelqu’un qui a longtemps essayé d’atteindre cette chimère qui vous le dit ! Quelque soit la personne que vous essayez de rendre heureuse, il y en aura toujours une qui ne le sera pas de vous. Votre style vestimentaire, votre attitude, la tonalité de votre voix, la façon dont vous vivez votre vie, le choix de votre église, la déco de votre maison, votre personnalité, votre caractère, vos dons… Il y aura TOUJOURS des mécontents.

Vous rappelez-vous de l’immense foule qui acclamait Jésus à son entrée à dos d’âne à Jérusalem? N’est-ce pas la même foule qui a réclamé sa crucifixion quelques jours plus tard ?

Ne vous faites aucune illusion : les gens qui sont pour vous aujourd’hui seront contre vous demain à la seconde où vous ne les satisferez plus. C’est le propre de l’être humain. Accepter cette réalité, c’est se libérer. Car si vous permettez à un tel cycle de prendre cours dans votre vie, vous vous engagez dans une voie de profonde tristesse et de dévalorisation personnelle.

Si Christ ne s’est pas fait aimer de tous, croire et essayer d’y arriver, vous, est non seulement présomptueux, mais tout bonnement illusoire !

La vérité qui vous libère des attentes des autres ?

Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. – Galates 1:10

Réaliser que plaire à Dieu est la SEULE attente que vous ayez à combler de votre vie vous permettra de ne rechercher que l’approbation de Dieu seul, plutôt que celle des autres. Si tu t’alignes aux standards de Dieu, peu importe que tu satisfasses aux attentes de quelqu’un d’autre ou non.

Fais de Christ ton seul maître et tu seras réellement libre, car tu trouveras toujours grâce à ses yeux.

En Lui.

 

 

Quand Dieu choisit de ne pas “bénir”

Quand Dieu choisit de ne pas “bénir”

Voici une réalité : dans la souffrance, surtout quand celle-ci ne semble pas vouloir prendre de vacances, on a tendance à penser que Dieu nous a abandonnées.

Tu obtiens enfin l’emploi dont tu rêvais… Alleluia ! Je suis bénie !
Tes enfants rapportent de bonnes notes de l’école… Alleluia, je suis bénie !
Tu trouves le futur mari de tes rêves… Alleluia, je suis bénie !
Tu t’achètes ton premier sac Louis Vuitton… Alleluia, je suis bénie !
Ton église connaît une croissance en membres et en finances de 30 %… Alleluia, nous sommes bénis !
Ton ministère connaît un succès inattendu et on t’invite à prendre le micro… Alleluia, je suis bénie !

Mais qu’en est-il de la soeur en Christ de 36 ans qui reçoit un diagnostic de maladie incurable ?
Qu’en est-il de la famille chrétienne qui est décimée dans l’incendie de sa maison?
Qu’en est-il du père de famille de sept enfants, seul à travailler et qui se retrouve paralysé après un accident ?
Qu’en est-il de la mère chrétienne dont deux des trois enfants naissent avec un handicap physique ou mental ?

Sont-ils tous moins “bénis” que les autres ? Auraient-ils échappé à tout cela en donnant les bons montants d’offrandes ou en déclarant les bonnes paroles de prospérité, ou en côtoyant les hommes et femmes les plus “oints” de la planète ? Dieu les a-t-il moins aimé que les Chrétiens qui échappent aux malheurs et aux souffrances ?

Et toi, ma soeur, à quel baromètre mesures-tu la bonté de Dieu dans ta vie ?

Nous chantons le dimanche à l’église que Dieu est bon. Mais le croyons-nous effectivement en toutes circonstances ou juste quand Il nous accorde ce qu’on espère? Le croyons-nous aussi quand Il reprend ce à quoi on s’était attaché?

Car oui, Dieu donne, mais Il reprend aussi !
On aime tous recevoir, mais personne n’aime perdre. Car perdre fait mal. Dans la perte, nous avons du mal à voir la bénédiction. Mais si un jour nous avons sincèrement cru à l’amour éternel de Dieu à notre égard, la non bénédiction selon nos critères de mesure serait-elle une marque de désamour? Dieu nous tromperait-Il donc sur sa marchandise ?

Tout est question de foi et de perspective…

Tandis que nous voyons et vivons la souffrance, Dieu voit le fruit éternel que cette dernière produit en nous.
Tandis que nous voyons et vivons le désastre et la désillusion, Dieu voit des occasions d’approfondir notre communion avec Lui.
Tandis que nous vivons la trahison et la solitude, Dieu voit l’opportunité de vivre sa fidélité et sa justice.
Tandis que nous vivons les douleurs de la perte, Dieu entrevoit déjà la plénitude dans laquelle son réconfort nous fera entrer, dans cette vie et dans la prochaine.

Est-ce que ça rend la chose plus facile à accepter? Absolument pas !

Mais Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et si vous avez cru un jour en sa bonté, si vous l’avez vécue, rappelez-vous que tout comme Lui, elle ne varie pas.

Bien-aimée, tu n’es pas moins bénie parce que tu ne peux pas te payer les mêmes tenues que la femme du pasteur.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu luttes contre la maladie et les difficultés financières.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu n’as pas de mari ou que ce dernier t’a quitté.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu ne peux enfanter.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu n’as pas un “grand” ministère.

Tu es bénie et infiniment bénie parce que que tu es fille de l’Éternel, princesse du Très-Haut, co-héritière du Prince de la Paix, choisie, aimée et chérie par le Tout-Puissant. Un homme a choisi de mourir pour toi, parce que tu en valais la peine à ses yeux, mariée ou célibataire, grosse ou mince, malade ou en bonne santé, riche selon le monde ou pauvre selon ce même monde, féconde ou non. Il t’a jugée digne de porter Son Saint-Esprit et tu as une place ferme réservée à ses côtés.

Oui, ma soeur, tu es BÉNIE, pas seulement pour cette vie où tu as la grâce d’avoir une relation privilégiée avec le Dieu de l’Univers, mais aussi pour la prochaine et pour l’éternité.

Ne mesure donc plus tes bénédictions à ce que te prêchent les autres !
La bonté de Dieu ne se mesure pas aux seuls critères du monde, malheureusement trop adoptés par les Chrétiennes d’aujourd’hui. La bonté de Dieu se mesure au sacrifice de son fils, à sa fidélité dans ta vie, à son réconfort dans tes épreuves, à son désir de passer l’éternité avec toi à ses côtés… Et oui, aussi à tous les biens qu’Il te donne, mais qu’Il peut aussi limiter s’Il le juge nécessaire pour le parcours qu’Il te destine.

La vraie bénédiction, celle que nul ne peut t’enlever, c’est celle de ton statut de fille de Dieu. Adopte Sa perspective et vis dans la foi et la certitude que le Dieu que tu sers jamais ne te délaissera, jamais ne t’abandonnera (Josué 1:5). Il se réjouit à grands cris à ton sujet (Sophonie 3:17), et Il t’aime d’un amour éternel (Jérémie 31:3) dont rien ne pourra jamais te séparer (Romains 8:39).

Réjouis-toi de ces vérités immuables !

En Lui.

L’effet pervers des témoignages (le contentement spirituel)

L’effet pervers des témoignages (le contentement spirituel)

Je m’émerveille toujours de la facilité avec laquelle nous avons accès à l’information de nos jours. Et nous les Chrétiens ne sommes pas en reste ! En un seul clic, nous avons accès à des milliers de ressources, et surtout aux témoignages. Nous vivons une ère d’orgie spirituelle qui, comme toute orgie, peut finir par donner nausées et vomissements.

Le Seigneur m’a récemment éclairée sur une réalité en me faisant voir le passage de Philippiens 4:11-12 sous un nouvel angle.

Ce n’est pas à cause de mes besoins que je dis cela, car j’ai appris à être satisfait de ma situation. Je sais vivre dans la pauvreté et je sais vivre dans l’abondance. Partout et en toutes circonstances j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans le besoin.

C’est le passage phare qu’on utilise généralement pour éclairer bibliquement la notion du contentement matériel. Mais saviez-vous que Dieu nous appelle également au contentement spirituel ? Et avant que nous ne criiez à l’hérésie parce qu’on vous a dit qu’il ne fallait jamais se satisfaire de son état spirituel, poursuivez la lecture !

L’une des informations qui édifient le plus les Chrétiens, mais qui fait aussi le plus de dommages, c’est le témoignage. Partout, nous lisons ou écoutons des témoignages de Chrétiennes qui ont vécu des manifestations extraordinaires de Dieu. Certaines ont eu des visions, d’autres ont été “enlevées” pour une visite au paradis, d’autres ont reçu la visite d’anges. D’autres encore ont entendu la Voix de Dieu de façon audible; certaines ont combattu des démons en esprit; certaines témoignent entrer en transe ou être transportés dans une autre dimension quand elles prient en langue; d’autres racontent avoir reçu telle ou telle révélation, tel ou tel appel au ministère, tel ou tel équipement spirituel, tel ou tel don après 9, 21 ou 40 jours de jeûne et prière. D’autres ont reçu A en jeûnant à l’eau, puis B en jeûnant aux fruits… Et bien souvent, ces témoignages sont accompagnés d’une prescription à appliquer la méthode pour vivre les mêmes effets ou connaître le même succès.

Vous vous abreuvez de ces témoignages, puis vous voilà sombrant peu à peu dans le légalisme en appliquant rigoureusement ladite “prescription” telle une formule magique. Vient ensuite l’insatisfaction, accusant le Seigneur de faire preuve de favoritisme, remettant en question l’intérêt qu’Il vous accorde ou accorde à vos requêtes de prière, questionnant la réalité de ce que vous avez reçu sous prétexte que cela ne vous avait pas été révélé de la même manière que pour la soeur X; puis vous mettant peu à peu en quête du sensationnel spirituel plutôt que de poursuivre dans la communion simple et humble que vous entretenez avec votre souverain Seigneur.

Inévitablement, ne vivant “rien d’extraordinaire”, vous finissez par vous enfermer dans une religion faite de rituels sans profondeur, en pensant avec amertume que les vrais appels et révélations ne sont que pour une catégorie de “super chrétiennes”…

Il est là, le danger de l’orgie informationnelle d’ordre spirituel ! Il est là le danger des témoignages qu’on découvre en boucle pour nous encourager. Ils peuvent édifier, Dieu merci, mais ils ouvrent aussi la porte à la comparaison, à la frustration et finalement au découragement. On ne peut savoir par avance quel témoignage nous encouragera et lequel provoquera en nous de l’insatisfaction, et c’est la raison pour laquelle il peut être également utile de considérer Philippiens 4:11-12 sous une perspective de contentement spirituel.

Paul dit avoir appris à être satisfait de sa situation et en toutes circonstances.

Appris veut dire que le contentement ne se fait pas naturellement. Il est le fruit d’une quête constante, un résultat obtenu à l’issue d’un combat contre la tendance naturelle de la chair à envier, jalouser, convoiter et désirer toujours plus.

Désirer toujours plus de Dieu est une excellente chose ! La bible nous dit de rechercher Dieu de tout notre coeur (Jérémie 29:13 ), de rechercher premièrement le Royaume de Dieu (Matthieu 6:33), de faire de L’Éternel nos délices (Psaume 37:4).
Désirer vivre de telles expériences de Dieu n’est donc pas mauvais en soi. Résumer la réalité de la présence de Dieu dans notre vie ou mesurer notre efficacité spirituelle à la seule lumière de ces expériences et manifestations, là est le véritable danger.

Nous devons savoir que Dieu est souverain et qu’Il agit comme Il veut et avec qui Il veut. La manière dont Il aura choisi de se manifester à la soeur Y ne sera pas forcément celle qu’Il appliquera pour vous. Le processus par lequel Il vous fera passer ne sera pas le même pour les autres. En chacune de nous il y a des choses que le Seigneur façonne et ses méthodes sont personnalisées, rarement universelles. Il est donc très dangereux d’évaluer son parcours spirituel en fonction de ce que vivent les autres, de leurs dons et révélations, de l’intimité qu’ils disent avoir avec Dieu ou des expériences spirituelles qu’ils font. C’est capital de se souvenir de cela !

Rappelons-nous également que la véritable foi se base sur la connaissance de Dieu et non sur les émotions et sensations qu’on vit ou non dans notre marche avec Lui. Vous devez accepter sans douter, la façon personnalisée dont Il a choisi d’interagir avec vous.

Paul dit aussi avoir appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans le besoin.

Ce passage nous invite à vivre pleinement chacune de nos saisons spirituelles. Nous connaîtrons toutes des temps d’abondance et des temps de disette. Des temps où tout semble couler, où nous allons de révélations en révélations, où nous “sentons” toutes nos prières percer le Ciel, où nous remportons de nombreux combats, où nous avons la certitude, parce que nous le voyons au résultat, que Dieu est avec nous et agit en notre faveur.

Mais nous vivrons aussi des temps de pauvreté et de famine spirituelle, des temps de désert où Dieu nous semble loin, indisponible, insensible à notre état, trop exigeant, se faisant désirer. Des temps où malgré tous nos efforts, lectures et prières, nous ne voyons pas où Il veut en venir. Des temps d’incompréhension, de frustration et même de désamour. Ces temps sont nécessaires pour cultiver notre humilité et notre besoin de Dieu.

Dans l’un comme l’autre de ces temps de pauvreté ou d’abondance, nous devons nous rappeler que Dieu reste présent, fidèle et infiniment bon. Nous devons les parcourir avec la conscience que chacune de ces circonstances présente pour nous une formidable opportunité de croissance spirituelle.

Le contentement spirituel, ce n’est donc pas de se complaire et se limiter à ce que nous savons de Dieu aujourd’hui en avançant dans la vie comme sur un rail bien huilé ou comme vivant dans une salle en attente du prochain vol en partance pour le Ciel. Le contentement spirituel, c’est d’accepter et de saisir ce que Dieu a choisi de nous donner aujourd’hui de Lui-même et de réaliser qu’Il est aussi présent et actif dans notre vie qu’Il l’est pour la soeur W qui voit des anges tous les matins dans sa salle de bain.

Jésus-Christ nous appelle à une relation avec Lui. Et dans toute relation, il y a des temps de silence, des temps de parole, des temps d’expérience, des temps de révélations, des temps plus intenses affectivement, des temps d’action et de formation pour bâtir.

Pour ma part, Dieu a choisi dès le début de se manifester principalement par Sa main. Je disais récemment à mon époux que j’ai l’impression que ma relation avec Christ a toujours ressemblé à celle d’un officier avec son lieutenant. J’en ai été longtemps frustrée, surtout dans les temps où j’avais davantage besoin du Papa pour combler des manques affectifs. Mais comme Paul, j’ai appris à me satisfaire de cette situation, de cette relation pour cette saison de ma vie où Il a choisi de me former intensivement pour l’appel qu’Il m’a destiné. Et ce n’est que depuis que j’ai embrassé ce contentement que j’en goûte pleinement les fruits pour moi-même et pour les autres.

Bien-aimée, satisfais-toi de ce que Dieu te donne de Lui aujourd’hui. Limite dans ta vie les témoignages de “supers expériences spirituelles” si tu te sais mentalement attaquable sur ce point. N’abandonne pas ta vie de prière sous prétexte que Dieu ne se manifeste pas à toi comme pour la soeur Z. Ne doute jamais de Sa présence et de sa prévenance à ton égard. Continue de venir à Lui humblement et appuis-toi sur ce que te dit Sa Parole, pas sur les expériences qu’en font les autres. Ne te laisse jamais rabaisser par qui que ce soit qui te fera croire, par exemple, que tu n’as pas le Saint-Esprit parce que tu ne pries pas en langues (une aberration de certains milieux chrétiens qui a eu des conséquences graves dans la vie spirituelle de nombreux jeunes convertis !). Le temps viendra où Il se révèlera à toi sous une autre facette, pas pour faire le show, pas pour que tu rejoignes un mouvement, une doctrine ou pour prouver ton haut degré de spiritualité, mais toujours avec un objectif  bien précis pour TA vie.

Bénédictions !

Prières enseignées par Jésus : Prier l’ami

Prières enseignées par Jésus : Prier l’ami

Tout au long de son ministère, Jésus nous enseigne par l’exemple la priorité que nous nous devons d’accorder à Dieu dans nos vies, la dépendance que nous devons avoir vis à vis de Lui et le secours que nous pouvons trouver en Lui en toutes circonstances. Mais Jésus prend le soin de nous enseigner trois approches de la prière. La plupart d’entre nous employons régulièrement les deux premières et réservons la troisième au jugement dernier. Voici une série de 3 articles pour les passer en revue (lire la partie 1 ici).

Luc chapitre 11 versets 5 à 10 nous relate une parabole de Jésus.

Il leur dit encore: «Supposons que l’un de vous ait un ami et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire: ‘Mon ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi et je n’ai rien à lui offrir.’ Supposons que, de l’intérieur de sa maison, cet ami lui réponde: ‘Ne m’ennuie pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi sommes au lit, je ne peux pas me lever pour te donner des pains.’ Je vous le dis, même s’il ne se lève pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèvera à cause de son insistance et lui donnera tout ce dont il a besoin. Et moi, je vous dis: Demandez et l’on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l’on vous ouvrira. En effet, tous ceux qui demandent reçoivent, celui qui cherche trouve et l’on ouvrira à celui qui frappe.

Jésus nous enseigne que prier, c’est aussi venir auprès de Dieu comme un ami intime, c-à-d avec la confiance qu’on trouvera en tout temps une réponse favorable à notre requête. Bien-sûr, dans la parabole, l’ami “humain” cité rechigne dans un premier temps à quitter son confort pour répondre à son ami. Mais à force d’insistance, il finit par le faire.

Jésus ne nous dit pas dans cette parabole qu’il est le type d’ami qu’il faut harceler afin de pouvoir obtenir quoi que ce soit de Lui. Il souligne simplement le fait que si notre ami humain nous accorde une demande, à plus forte raison notre Dieu lorsque nous l’approchons tel un ami intime et auprès de qui nous insistons prioritairement pour cultiver ce type d’amitié.

Jean 15 : 15
Je ne vous appelle plus serviteurs parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son seigneur, mais je vous ai appelés amis parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père.

Nous sommes les co-héritières du Royaume de Dieu avec Christ. Cela nous donne la même autorité et les mêmes privilèges que Lui. Il est clair que dans la vie de tous les jours, nous ne vivons pas vraiment cette réalité d’appartenance, d’autorité et de privilège. Mais alors, la question que nous devrions nous poser est celle-ci: vivons-nous réellement une amitié avec Dieu ?

Examinons-nous:

– Se peut-il que dans nos rapports avec Lui, nous traitions Jésus comme un “ami” Facebook qu’on va liker lorsqu’Il nous accorde ce qu’on désire et déliker quand ses publications nous confrontent ?

– Se peut-il que nous Le traitions comme un “ami” selon le monde, du genre à qui on fait appel seulement quand on a quelque chose à lui demander pour nos propres intérêts, mais qu’on trouve trop envahissant quand à son tour il s’attend à la réciproque ?

– Se peut-il que nous Le traitions comme un “BFF” pour l’expression “Best friends forever”(meilleurs amis pour toujours), ce qui veut dire que, comme les adolescentes entre elles, nous l’affichions telle une tendance partout où nous allons, lui jurons fidélité et amour éternel mais qu’au final notre relation fragile faite essentiellement de superficialités s’effondre à la moindre contrariété ?

Quand nous approchons notre relation à Dieu de l’une ou l’autre de ces manières, est-il alors étonnant que nous n’en expérimentions jamais les fruits ?

C’est quoi alors, la véritable amitié selon Dieu ?

Abraham a été appelé ami de Dieu. (Jacques 2:23)

L’ami a une confiance inébranlable en l’autre.
Abraham a tout quitté sur une seule parole de Dieu pour aller vers l’inconnu totale.

Les amis se connaissent intimement (Jean 15:15)
Abraham connaissait son Dieu dans toute sa perfection, mais aussi dans toutes ses exigences, et Dieu connaissait Abraham dans toutes ses qualités et imperfections. Ils s’aimaient, s’acceptaient et se respectaient l’un l’autre.

Les amis se confient avec transparence l’un à l’autre.
Dans Genèse 18:17, Dieu se refuse à cacher à Abraham son projet de détruire Sodome. S’engage alors une négociation qui nous révèle le coeur d’un Dieu qui accepte, comme un ami, de se laisser convaincre.
Approcher Dieu avec des motifs cachés, c’est courir le risque de développer une relation superficielle dans laquelle vous serez le seul dindon de la farce, le Seigneur n’ignorant rien de vos réelles motivations.

Les amis respectent les promesses et engagements qu’ils ont pris l’un envers l’autre.
Abraham avait engagé sa foi en Dieu et la force de cet engagement s’est observée lorsqu’il est allé jusqu’à accepter de sacrifier son fils sur l’autel. Quant à Dieu, Il a respecté toutes les promesses faites à Abraham.

La véritable amitié avec Dieu va bien au delà des sensations et expériences que nous sommes trop nombreuses à rechercher pour “ressentir” sa présence. Le véritable ami sait. Il n’a pas besoin de courir sans cesse après des preuves d’amour ou d’existence réelle de son ami intime.

La véritable amitié produit l’intimité. Le type d’intimité qui fait que nos pensées et désirs s’accordent au point de ne faire qu’un. C’est le type d’intimité que nous sommes appelées à poursuivre avec le Seigneur, de sorte que sa volonté devienne nôtre et que chacune de nos décisions et pensées soit l’évidence même de Sa divine volonté. Une telle intimité nous libère : on est libre de suivre le chemin que Dieu nous destine en sachant que chacune de nos décisions est inspirée de Christ, notre ami intime. Et s’il arrivait que ce ne soit pas Lui qui les inspire, son Esprit en nous nous en avertirait par le biais d’un frein intérieur auquel nous devrons obéir sans hésiter.

Ainsi donc, l’insistance à laquelle Dieu nous appelle en premier dans la prière, c’est celle qui nous fait poursuivre et demander sans relâche à accroître cette intimité avec Lui, pour toujours mieux Le connaître, puis à faire nôtres sa volonté et ses désirs. Par la suite, tout ce qu’on demandera nous sera donné, tout ce qu’on cherchera sera trouvé, et l’on nous ouvrira à chaque fois qu’on frappera (Luc 11:9-10). C’est la loi de l’intimité et la récompense de Dieu à tous ses amis intimes.

Bien-aimées, approchons donc Dieu prioritairement avec ce désir de toujours mieux Le connaître et cultivons d’un coeur sincère et persévérant une véritable amitié, de celle qui produit l’intimité, la liberté et l’exaucement de toutes nos requêtes.

Bénédictions !

Quand l’ennemi attaque par les pensées

Quand l’ennemi attaque par les pensées

La marche chrétienne est faite de temps d’euphorie et de temps de combats, de saisons ensoleillées et de saisons pluvieuses, de prairies et de déserts… Une constante demeure pourtant: Dieu est avec nous dans chacune de ces étapes si indispensables à notre croissance spirituelle. Il permet ces montagnes russes pour nous apprendre à dépendre de Lui et à l’expérimenter sous ses nombreuses facettes.

Mais les saisons pluvieuses de notre vie sont aussi des temps où l’ennemi déploie tout son arsenal pour tenter de nous vaincre. Et son champ préféré, c’est celui de nos pensées !

Le scénario ci-dessous se répète souvent dans la vie spirituelle : de nombreuses pensées vous poursuivent et se bousculent en permanence dans votre tête, des pensées qui ne viennent pas de Dieu. Vous êtes alors totalement incapable de les stopper, au point où vous en arrivez à devoir vous éloigner des personnes et des choses en lien avec ces pensées, dans l’espoir de les voir disparaître enfin. Elles vous obsèdent, jours et nuits. Et le pire, c’est que parfois, elles n’ont aucun lien direct avec vous ! Elles volent votre paix et vous font vivre dans une frustration permanente au sujet d’événements et de choix que vous n’êtes pas en mesure de changer et que vous n’êtes même pas appelée à changer ! Ces pensées vous paralysent littéralement dans votre vie spirituelle et dans les projets auxquels vous vous savez appelée. Vos prières se font creuses, répétitives et sont sans cesse interrompues, parce que votre esprit vagabonde ailleurs. C’est une vraie torture mentale qui vous conduit à être en colère contre vous-même, car vous savez avoir laissé une porte ouverte à l’ennemi qui s’y est engouffré avec joie.

Est-ce que ce scénario vous parle ?

Ceci, bien-aimée, est la description typique d’une attaque spirituelle. L’attaque coïncide souvent avec les phases où l’on retrouve un nouvel élan dans sa foi. Le Malin frappe en utilisant des aspects de votre personnalité encore en rénovation, dans le seul et unique but de vous éloigner de votre appel et de vous décourager à poursuivre votre engagement envers le Seigneur. Vous vous sentez motivée à faire votre part pour devenir la femme que Dieu vous appelle à être, pour entrer enfin dans votre destinée, pour aller au niveau supérieur de votre relation avec Dieu, pour oser les pas de foi qu’Il vous demande… Et forcément, vous vous faites attaquer pour être stoppée dans votre démarche.

Bien-aimées, ne tendez pas l’autre joue !

Voici ma stratégie de combat pour repousser les attaques de l’Ennemi dans mes pensées :

1. Prier et se repentir

Il s’agit de demander au Saint-Esprit de nous révéler nos manquements, et surtout les failles par lesquelles notre Ennemi s’est engouffré. Remettre ces failles à Dieu et Lui demander de nous équiper de sa sagesse, de son discernement et de sa force pour combattre efficacement.

2. Se confier

Parfois, se confier en transparence à quelqu’un de confiance peut aider à prendre la mesure du problème par le biais d’un regard extérieur. Cela peut nous aider à identifier clairement les angles d’attaque de Satan, mais aussi les raisons de ces violentes attaques.

3. Se saturer de Dieu

Le diable n’aura aucune latitude d’action dans nos pensées s’il n’y trouve aucune place. Lire la Parole, prier de courtes prières régulièrement dans la journée, chanter et écouter des cantiques en boucle, écouter des enseignements, écrire dans son journal de gratitude, déclarer les promesses de Dieu sur sa vie… sont autant de façons de se saturer de Dieu de sorte à ne laisser aucune place à quoi que ce soit d’autre.

4. Agir

Lorsque de telles attaques surviennent, c’est que Dieu vous appelle à faire quelque chose qui aura un impact pour l’établissement du Royaume. Identifiez votre mission, surmontez la peur et la paralysie créées par l’Ennemi et répondez à l’appel de Dieu, un pas à la fois. Résistez au diable par votre obéissance à Dieu et il fuira loin de vous !

Le combat dans les pensées est un combat spirituel qui restera récurrent, car l’Ennemi sait que s’il gagne sur ce terrain, il a de grandes chances de remporter le combat. Ne lui faisons pas ce plaisir !

Philippiens 4:8
Enfin, frères et soeurs, portez vos pensées sur tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est digne d’être aimé, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est synonyme de qualité morale et ce qui est digne de louange.
GUESTPOST : Prière de l’épouse qui bâtit

GUESTPOST : Prière de l’épouse qui bâtit

Honorer son mari chaque instant et sans tenir compte de ses faiblesses est un miracle que seul Dieu peut nous aider à vivre dans nos couples et familles.

Apprend-moi, Seigneur, à honorer la position d’époux de mon Mari. Il n’est pas toujours parfait, il passe parfois à côté dans son apprentissage, mais donne-moi de le respecter, de l’honorer et de l’estimer parce qu’il a une position d’époux.

Apprends-moi à faire des remarques dans le plus grand des respects, car ma chair tente parfois de prendre le contrôle de mes pensées, de mes paroles ou de mes actes.

Donne-moi de regarder mon mari avec foi, c’est à dire comme un époux déjà parfait qui grandit dans la perfection.

Apprends-moi à agir et à ne jamais réagir à cause de la chair.

Je suis bénie d’être une femme, je n’ai en aucune envie d’être un homme, je n’envie pas sa position ni sa fonction je n’ai pas besoin d’être le chef de mon foyer pour m’épanouir et m’accomplir.
Papa, j’ai juste besoin d’être une femme ou une épouse selon ton cœur. Ma force se manifeste quand j’accepte la place que tu m’as donnée quand tu m’as créée. Et quand je joue mon rôle simplement et humblement, c’est là que tu te lèves et que tu agis au travers de moi.

Je n’ai pas besoin de contrôler, de manipuler mon époux quand je constate qu’il se trompe sur une décision. Même si mes avis d’épouse ne passent pas toujours comme je le souhaite, donne-moi de rechercher la paix dans mon foyer car je sais que si mon mari est le chef de mon couple, celui qui est le Roi suprême de notre famille, c’est Toi. Et quelques soient les mauvais choix de mon mari, Tu es capable par ton Esprit de les faire concourir au bien de notre maison. Pour cela, il me suffit d’utiliser mon autorité dans la prière, le jeûne, la foi et la patience.

Qu’importe comment le passé familial, culturel ou émotionnel de mon mari a influencé son caractère ou certaines de ses réactions, apprend-moi, divin Potier, à contribuer à la transformation de mon époux.
En tout lieu, en tout temps, en toute circonstance, qu’il soit physiquement présent ou pas , je veux t’honorer Seigneur, en honorant mon époux.
Accorde-moi de discerner en privé ou en public de ma part toute attitude dévalorisante envers lui et donne-moi de m’en débarrasser. Je veux honorer mon époux non pas seulement pour l’encourager, je veux le faire afin de te glorifier et faire sourire de joie ton cœur de Père.

Père céleste c’est parfois difficile, mais fais de moi une femme remplie de douceur et de paix, une épouse réservée.
Je veux que mon époux découvre la bénédiction et la beauté que tu as renfermées dans le fait d’être une femme et une épouse. Donne-moi de l’emmener à se mettre à genoux et à te louer pour les mystères que tu as renfermé dans le rôle et la fonction d’une épouse.

Donne-moi de mourir à tout ce qui obscurcit ma nature d’épouse, la chair ou le péché.
Je veux être une couronne sur sa tête. Papa, je désire un jour que tu me prennes dans ta main et que tu me dises : “Tu m’as glorifié en servant ton foyer et ton époux comme je l’ai désiré, tu as fais la joie de mon cœur. Tu as été fidèle dans ton rôle, tu as laissé mon Esprit penser, parler et agir à travers toi.

Je prie pour toutes les épouses qui me lisent, que tu fasses d’elles des bénédictions pour leur couple au nom de Jésus.

 Son mari est considéré aux portes, lorsqu’il siège avec les anciens du pays. – Proverbes 31:23

Que Dieu aide toutes les épouses !