Es-tu une poule ou une truie ?

Es-tu une poule ou une truie ?

Je vous le dis tout de suite : cette comparaison faite dans une prédication n’est pas de moi. Mais elle a été d’un tel impact dans ma conception de mon engagement vis à vis de Dieu que je me languissais depuis un moment de la partager à celles qui ne la connaissent pas et qui aimeraient bénéficier de ce simple mais puissant enseignement.

L’idée c’est de faire une analogie entre une assiette de petit-déjeuner constituée de deux œufs au plat et de deux tranches de bacon – un « must-eat » des déjeuners américains -, et le degré de notre engagement spirituel  ! Les deux aliments apportent des nutriments à notre organisme, mais le rôle des deux animaux (la poule pour les œufs et le porc pour le bacon) n’aura pas été le même…

La poule qui n’aura fait que pondre les œufs pour retourner immédiatement à sa vie comme si de rien n’était se sera juste impliquée dans la constitution de notre petit-déjeuner. Le porc qui lui aura donné sa vie pour que nous jouissions de sa chair se sera, lui, complètement engagé. Cela vous rappelle-t-il quelqu’un ? Et c’est là une différence fondamentale à laquelle nous pouvons mesurer notre conception de la vie chrétienne : sommes-nous oui ou non des truies pour Dieu ?

Jésus a été un porc pour Dieu!

Il est mort pour nous, par obéissance à son Père et afin que nous puissions jouir des nutriments que nous laissent son sacrifice. Et pas seulement au petit-déjeuner, mais à tous les repas et à tous les instants de notre vie. Et Il nous demande de le reconnaître et de faire pareil pour Dieu et pour notre prochain.

Il faut bien avouer une chose : l’engagement de nos jours n’est pas vraiment un concept populaire. Il nous fait peur de par ce qu’il exige de nous : notre vie. Nous savons pourtant devoir faire des choix, prendre des décisions, devoir faire des pas supplémentaires pour dépasser le stade de la simple implication, car c’est à cela que Dieu nous appelle. La tiédeur, la crainte, la fuite, les prétextes… ne sont à ses yeux que la manifestation de l’imperfection de notre amour (1 Jean 4 : 18 ).

Ce sont malheureusement aussi des manifestations de notre égoïsme et de notre refus de nous abandonner à sa direction :

  • nous nous impliquons lorsqu’il s’agit de faire les enfants, mais nous avons peur de nous engager lorsqu’il s’agit de les éduquer dans les voies du Seigneur et de lutter pour préserver nos valeurs dans leur coeur;
  • nous nous impliquons dans notre mariage, mais nous rechignons à nous engager lorsqu’il s’agit de l’entretenir ou de le sauver;
  • nous nous impliquons dans le ministère, mais nous nous désengageons lorsqu’il devient trop exigeant;
  • nous nous impliquons dans nos relations, mais nous les abandonnons quand elles ne nous apportent plus ce qu’on attendait;
  • nous nous impliquons pour servir à l’église, mais nous n’hésitons pas à manquer sans remords à notre parole quand des choses plus attrayantes se présentent dans nos agendas…

Le réflexe d’auto-protection, mais malheureusement aussi la profonde racine d’individualisme restent des principes naturels chez l’humain, mais constituent des obstacles non négligeables à notre relation avec Dieu et dans notre contribution attendue dans l’avancement du Royaume. Si Jésus-Christ n’avait fait que s’impliquer dans nos vies, aucun de nous ne serait présent aujourd’hui pour célébrer l’oeuvre de la Croix !

Alors, bien-aimée, je vous encourage à vous engager pour le Seigneur, en gardant à l’esprit 4 choses :

– faites-le pour Lui, pour sa Gloire et jamais pour les Hommes ou pour votre réputation (Colossiens 3:23 ).

– engagez-vous et appliquez-vous particulièrement dans les petites choses, car c’est à elles que Dieu mesure notre fidélité, notre persévérance et nous fait grandir en humilité (Romains 2:7 ).

– Il n’y a pas de plus grand amour que de donner votre vie pour vos amis (Jean 15:13 ). Et il n’ y aura jamais plus grand témoignage ni plus grand héritage pour vos enfants que les récits de l’amour engagé que vous aurez témoigné aux autres.

– Dieu jugera votre vie spirituelle à votre capacité à aimer (1 Corinthiens 13:13 ). Et cette dernière sera mesurée à votre capacité à vous engager!

Soyons des truies pour Dieu !

Bénédictions.

5 attitudes de la femme enracinée

5 attitudes de la femme enracinée

J’ai toujours aimé observer comment Dieu nous parle à travers la nature. Les arbres en particulier m’ont toujours fascinée depuis ma conversion.

Lorsque nous habitions en HLM, juste devant la fenêtre du salon, nous avions un immense arbre qui avait souvent l’air mal en point. En automne, il perdait toutes ses feuilles pour dévoiler des branches chétives et marquées. Durant l’hiver, il semblait réellement souffrir au point où le concierge envisageait à chaque fois de le faire abattre. Et puis au printemps, miracle ! En l’espace de 2 jours, il se couvrait à nouveau d’un feuillage persistant et abondant, un vert tendre et oh combien vivant ! Difficile de croire qu’il s’agissait du même arbre ! J’observais cette renaissance avec émerveillement et j’ai toujours gardé à cœur l’analogie avec les arbres et la nature en général pour analyser ma vie spirituelle…

Mais ce qu’il est important de noter, c’est que la renaissance de cet arbre ne se faisait pas de l’extérieur ! Elle provient du fait qu’il était solidement enraciné dans une terre de laquelle il tirait tous les nutriments essentiels à sa renaissance. Et même s’il paraissait périr en apparence, il continuait néanmoins d’être alimenté en continu, ce qui lui permettait de renaître toujours plus fort, toujours plus beau après chaque hiver. Sa force provenait de ses racines qui puisaient continuellement dans la source de leur vie.

De même, la femme chrétienne solide vit de ses racines si ces dernières sont solidement ancrées dans la Source de vie.

Je veux moi aussi un système d’irrigation spirituel qui nourrisse mon âme en continue lorsque les hivers de la vie la drainent. Je veux vivre la réalité du Psaumes 1:3

 [elle] ressemble à un arbre planté près d’un cours d’eau: [elle] donne son fruit en sa saison, et son feuillage ne se flétrit pas. Tout ce qu'[elle] fait lui réussit.

Voici 5 attitudes fondamentales à adopter pour s’assurer un bon système d’irrigation spirituel.

1. Je placerai radicalement ma confiance en Dieu seul.

C’est LE principe de base pour toute vie spirituelle. La foi en Dieu doit venir avec la confiance. Nous devons être capables de croire véritablement en sa capacité à subvenir à tous nos besoins. Nous devons croire réellement que l’oeuvre accomplie par Christ à la Croix nous assure l’assistance de Dieu dans toutes les étapes et circonstances de notre vie. Si l’on n’acquiert pas cette conviction, l’on recherchera vainement le confort et le réconfort auprès d’autres sources. Et Dieu nous l’assure, une promesse qu’en tant qu’enfant de Dieu, nous sommes en droit de réclamer :

Lui qui n’a pas épargné son propre Fils mais l’a donné pour nous tous, comment ne nous accorderait-il pas aussi tout avec lui? – Romains 8:32

Avoir recours à sa direction dans chaque circonstance en nous abreuvant continuellement à sa Source est le plus sûr moyen de construire cette confiance et de nous rendre dépendantes de Lui.

2. Je serai généreuse… même lorsque je pense ne pas pouvoir me le permettre.

La générosité est LE caractère de Dieu par définition. Elle est indissociable de l’amour. On ne peut aimer sans donner. C’est un principe qui s’applique au temps, à l’argent, à l’affection, au pardon, à l’énergie et à l’amour. Dieu récompense toujours abondamment ceux qui donnent parce qu’ils illustrent ainsi son caractère, son essence et qu’ils choisissent de marcher radicalement à son image dans des contextes de vie et vis à vis de personnes qui ne nous rendent pas toujours forcément la tâche facile. Le choix de la générosité est merveilleusement illustré dans la Parole dans 1 Rois 17 avec l’histoire de la veuve de Sarepta qui dans de dramatiques circonstances a néanmoins offert au prophète Elie ses dernières provisions d’huile et de farine. Dieu a récompensé son sacrifice en pourvoyant miraculeusement à ses besoins jusqu’à la fin de la famine dans le pays. Et la promesse est pour nous toutes :

Dieu peut vous combler de toutes ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue de quoi satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne. – 2 Corinthiens 9:8

Ce principe est illustré de nombreuses fois dans la bible. Lorsque nous nous disposons à donner (avec discernement !) même lorsque nous ne pouvons pas nous le permettre, nous permettons à Dieu de nous bénir au delà de toutes nos espérances.

3. Je garderai mon cœur en le protégeant de tous les « murmures » du monde.

« Garde ton cœur des murmures »… Tel est le dernier conseil de vie spirituelle que m’a donné mon amie mourante. Non seulement des murmures du monde qui nous distraient et souillent nos âmes (informations, partages divers dans les réseaux sociaux, films et musiques païens…), mais également de nos propres murmures (plaintes, médisances, ingratitudes, paroles et pensées défaitistes…) qui obstruent notre canal relationnel avec Dieu.

Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui jaillissent les sources de la vie. – Proverbes 4:23

Pour pouvoir produire de la vie, nous devons enraciner nos cœurs, nos paroles et nos pensées dans LA Source de vie ultime et par le produit de tout ce qui honore cette Source.

Enfin, frères et sœurs, portez vos pensées sur  tout  ce  qui  est vrai, tout ce qui est honorable,  tout ce qui est juste,  tout ce qui est pur, tout ce qui est digne d’être aimé,  tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est synonyme de qualité morale et ce qui est digne de louange. – Philippiens 4:8

4. Je prendrai le risque d’être vulnérable.

Nous les femmes sommes les championnes de l’auto-protection ! Des abus passés, des déceptions diverses ou la peur du jugement sont autant de raisons qui nous poussent régulièrement à construire des forteresses autour de nos cœurs par peur d’être blessées à nouveau. Mais avec le temps, cette attitude peut nous transformer en personnes cyniques, négatives, pessimistes et aigries de la vie, ce qui est contraire à l’illustration de l’amour qu’attend de nous le Seigneur. La béatitude dans Matthieu 5:4 nous dit :

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés !

Toutes les tristesses sont ici considérées, et notamment celles qui surviennent lorsqu’on s’est autorisé à être vulnérable face aux autres. Ce n’est guère facile, surtout lorsqu’on a un passé douloureux, mais Dieu attend de nous que nos cœurs demeurent ouverts et disposés à l’amour véritable. Oser aimer, oser être vulnérable c’est aussi adopter le fait que nous voyons en Dieu notre ultime consolateur et nous magnifions sa Puissance en le sachant capable de réellement nous consoler de toutes nos afflictions, y compris celles causées par les autres. Oser se montrer vulnérable, c’est donc faire le choix d’aimer sans barrières et faire un continuel pas de foi. Mais c’est aussi prouver qu’on connaît son identité en Christ car le regard des autres sur notre « fragilité » n’a plus aucune prise sur nous.

5. J’obéirai et servirai Dieu avec empressement et enthousiasme.

Tous les parents attendent de leur progéniture une obéissance totale et spontanée, ce qui démontre également le degré de confiance que placent en eux leurs enfants. Il en va de même pour Dieu. Si vous croyez qu’Il vous aime et ne veut que votre bien, vous obéirez à ce qu’Il vous demande avec enthousiasme et zèle. La confiance et l’obéissance vont inévitablement de pair !

Pour ce qui est du service, il est capital de veiller à le faire avec la bonne motivation de cœur. Malheureusement, nous sommes nombreuses à souffrir d’un besoin de reconnaissance et c’est un travers aussi vieux que le monde ! Les Chrétiens (et encore moins les Chrétiens modernes) ne sont pas épargnés non plus ! Souvenez-vous de la discussion qui opposa les disciples lors du dernier souper pour savoir qui aurait quelle place aux côtés de Jésus.

Chaque jour, le monde nous bombarde de messages nous indiquant comment gagner en considération, en égalité, comment prendre le pouvoir, comment devenir plus importante, supérieure, plus intelligente, plus belle, plus productive, etc. Mais dans ce contexte, il est capital de toujours garder à l’esprit la réponse du Seigneur à ses disciples :

Jésus les appela et leur dit: «Vous savez que ceux que l’on considère comme les chefs des nations dominent sur elles et que leurs grands les tiennent sous leur pouvoir. Ce n’est pas le cas au milieu de vous, mais si quelqu’un veut être grand parmi vous, il sera votre serviteur; et si quelqu’un veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. En effet, le Fils de l’homme est venu non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup.» – Marc 10 : 42-45

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La nature a beaucoup à nous apprendre sur la relation que nous devons avoir avec le Seigneur, car d’elle dépend notre capacité à renaître et à produire du bon fruit. Sans racines, l’arbre ne peut survivre. Et même avec des racines, si ces dernières ne demeurent pas ancrées en permanence, elles manquent la sève indispensable à leur survie !

Bien-aimées, adoptons les bonnes attitudes pour veiller à cet enracinement. Alimentons-nous à la Source de vie, afin d’être à notre tour porteuses de vie par des cœurs, des esprits, des pensées et des langues bien irriguées.

Béni[e] soit [la femme] qui fait confiance à l’Éternel et qui place son espérance en lui! [elle] ressemble à un arbre planté près de l’eau et qui étend ses racines vers le cours d’eau: il ne s’aperçoit pas de la venue de la chaleur et son feuillage reste vert. Lors d’une année de sécheresse, il ne redoute rien et il ne cesse pas de porter du fruit. – Jérémie 17:7- 8

Bénédictions !

Le second appel (la transition spirituelle)

Le second appel (la transition spirituelle)

C’est perturbant… devoir recommencer.

C’est ce qui m’est arrivé. J’étais parvenue à la croisée des chemins de ma vie et j’étais passée à l’étape de la post-guérison. Le vide intérieur que je ressentais était à l’image des blessures qui le comblaient jadis encore. Le second appel s’était fait récurrent, insistant, perturbant… Comme téléguidée, j’ai suivi le chemin qui me menait au pied de la Croix. Pas le chemin que je faisais habituellement en toute conscience, mais bien celui qu’on se retrouve forcée de faire lorsqu’on peine à quitter sa zone de confort, et même si cette zone n’était en fait que synonyme d’inconfort et de destruction. Un paravent avec lequel on avait néanmoins appris à « fonctionner »…

Mais la voix de Dieu s’était faite entendre : « je ne veux pas de compromis dans ta vie ! Je te veux telle que je t’ai souhaitée : libre, aimée et bénie ». Il a donc fallu passer par la nécessaire étape du miroir. Oser regarder au fond de soi et mettre des mots sur la douleur et sur ses causes ; laisser la plaie béante de sorte à ce que le Seigneur puisse y appliquer son baume cicatrisant. Et prendre le temps de guérir et de voir venir cette nouvelle identité, troublante et inconnue. Vivre cette phase de transition qui marque le passage de la mort à la résurrection. Et répondre au second appel

Bien-aimée, peut-être es-tu aussi à cette étape dans ta vie ?
Dieu te pousse à entamer un nouveau voyage. Et même si cela paraît plus rassurant de demeurer dans la zone de confort, celle où il nous semblait avoir un peu mieux le contrôle des choses, le temps est désormais venu de pousser la porte d’un nouveau départ et de faire le pas supplémentaire…

Mon cœur s’est peu à peu éveillé à la vérité de mon histoire, de mes blessures et de mes rêves. Je ne pouvais plus me cacher les réalités que j’avais découvertes à mon sujet, au sujet de Dieu, de la vie et des autres. Dieu m’appelait à vivre différemment, à mettre un nouveau manteau et à commencer une nouvelle histoire. L’histoire de la bien-aimée. Un appel à la fois excitant et submergeant… Ce n’est guère évident d’adopter l’identité d’une personne qu’on ne s’était jamais autorisée à être : une “bien-aimée”... De celle qui est aimée pour ce qu’elle est, inconditionnellement.

C’est ce qui arrive lorsqu’on décide de mettre à nu son cœur. On obtient une seconde chance de suivre Jésus, d’une manière totalement différente de la première, différente des circonstances qui firent notre histoire…

Le premier appel est celui que Jésus a adressé à ses disciples quand Il les vit pour la première fois en train de pêcher (Matthieu 4:18-22). C’est aussi celui qu’Il nous adresse à toutes, cette invitation à Le découvrir à travers Son message d’amour et de rédemption. Nous y répondons parfois par curiosité, souvent par désespoir…

Le second appel est plus difficile. C’est celui qu’Il lance après Sa résurrection, après que les disciples eurent goûté à l’amertume de la perte, du deuil, de la douleur, de la peur et de leurs propres échecs et limitations. C’est l’appel auquel nous répondons par la foi et par l’action du Saint-Esprit en nous. Et nous ne pouvons l’expérimenter que si nous avons choisi d’obéir à cette Voix qui n’a eu de cesse de murmurer dans nos cœurs, si nous avons osé faire le pas supplémentaire… C’est ce second appel qui nous conduit définitivement au delà de ce que nous pouvons voir, afin d’entrer dans une nouvelle identité, une identité imparfaite, mais parfaitement aimée de Dieu.

Et cette nouveauté peut faire peur…
Puis-je réellement décider d’abandonner mon ancien “Moi” pour choisir de devenir la bien-aimée de Dieu ?
Quelles seront les conséquences de ce choix ?
Quelles seront les bénédictions qui découleront de ce choix ?
Quelle sera ma nouvelle histoire ?

Je me retrouvais à être telle une trapéziste en plein saut, entre le moment où elle lâche son support et celui où elle attend de pouvoir rebondir sur son filet de sécurité. Elle sait que son filet est là. La chute lui paraît longue néanmoins. Les inévitables questions surgissent : mon filet est-il bien attaché ? Réussirai-je à rebondir suffisamment haut pour rattraper mon support ? Mes prochains sauts seront-ils mieux réussis que les précédents ?

Oh, je savais mon filet solidement attaché et plus que capable de me rattraper ! Et pourtant… La peur de ce pas supplémentaire qui mène vers une inconnue totale.

Je voulais néanmoins me donner le droit d’être aimée désormais, et même si cela signifiait de faire des choix effrayants. Je voulais laisser la peur derrière moi et oser devenir celle que j’ai vraiment été appelée à être. Mon âme aspirait à la renaissance et cette aspiration était bien plus forte que mes peurs parce que tout au fond de moi, la voix de Dieu me murmurait que le temps était venu d’entamer ma marche sur le chemin parfait qu’Il m’a destiné depuis toujours.

Alors j’ai fait le pas. Je me suis rappelée que ses voies ne me mèneraient jamais où ses pas ne m’auraient précédée. Mais mon effort était nécessaire, effrayant mais infiniment nécessaire. C’était celui qui exigerait dorénavant de moi des choix difficiles pour faire le voyage avec pour seul bagage le fardeau doux et léger qu’Il me proposait.

C’était désormais le temps de la difficile attente. Abandonner ses anciennes références, bonnes et mauvaises; se rendre disponible cœur, corps et âme et attendre que le Seigneur commence le livre de ma nouvelle histoire. Il a refermé la porte sur mes meurtrissures, Il a définitivement brisé toutes les chaînes qui me retenaient captive, non seulement moi mais aussi les amours de ma vie. Il m’a fait la grâce de se révéler dans toute son essence à mon cœur et je porte officiellement le nouveau nom qu’il m’a attribué. Je suis une page blanche, je suis SA page blanche. Et j’aspire à être plus qu’une introduction…

Si toi aussi tu es en convalescence de l’âme, silencieuse et anxieuse face à l’inconnu, face au nouveau chemin sur lequel te mène le Seigneur; si tu t’inquiètes du vide qui semble prendre ses quartiers dans ton coeur, souviens-toi…

– Souviens-toi que le Seigneur te trace un chemin parfait et te maintient sur les hauteurs (2 Samuel 22: 33-34) ;
– souviens-toi qu’il est fidèle, qu’il est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 : 8) ;
– souviens-toi qu’il t’a conçue pour être à son image, une créature merveilleuse, et qu’Il t’a déjà équipée pour une destinée glorieuse (Psaumes 139:14);
– souviens-toi que le meilleur reste à vivre, parce qu’il a conçu pour toi des projets de paix pour te donner un avenir et une espérance (Jérémie 29:11) ;
– souviens-toi que sa compassion se renouvelle éternellement chaque matin pour toi (Lamentations 3:23);
– et souviens toi que rien ne saurait jamais te séparer de son amour (Romains 8:39).

J’ai connu l’angoisse des nouveaux départs à répétition ; j’ai vu mon ciel maintes fois s’assombrir alors même qu’il me promettait une éclaircie désespérément attendue ; j’ai connu l’inconfort et la douleur de la solitude, de la trahison, du rejet et de l’injustice et j’ai passé un nombre incalculable d’heures à remettre mes choix en question et à baigner dans mes insécurités, m’interrogeant sans arrêt sur le but de mon existence. J’ai mené des combats sur le plan physique, émotionnel et spirituel dont je n’imaginais pas une seule seconde pouvoir sortir indemne et victorieuse. J’avais mis Dieu dans une boîte, je l’avais limité à ma vision limitée de la vie…

Mais nous avons un Dieu vivant et puissant, doux et humble de cœur qui se penche vers nous pour nous rejoindre dans nos limites spirituelles. Il accepte gracieusement notre graine de sénevé et n’attend pas de nous une improbable perfection avant de nous secourir, de nous entourer de son réconfort, de son amour et de commencer son œuvre de restauration en nous. Comme le jardinier, Il arrache les mauvaises herbes afin que nous produisions le meilleur rendement. C’est douloureux, mais toujours nécessaire. Et dans nos déserts les plus arides, je dirais même, surtout dans nos déserts les plus arides, jamais Il ne nous lâche la main.

Ton rôle à toi, bien-aimée, c’est de quitter ta zone de confort, de passer du stade de bébé à celui de l’adulte chrétien. Car vois-tu, une chrétienne à mi-temps ne vaincra jamais un Satan à temps plein ! Tout sera mis en œuvre pour t’éloigner de ta destinée. Mais tu devras regarder à Christ, toujours regarder à Christ, lui faire confiance et attendre Son secours avec patience, confiance et diligence. Les périodes de transition sont toujours difficiles, incertaines. La foi est testée plus que jamais. Mais lorsqu’on persévère, la grâce de Dieu nous ouvre les portes qu’aucun humain n’aurait jamais été capable de nous ouvrir. Et c’est avec émerveillement qu’on découvre ce que nous réserve la nouvelle saison de notre vie. Oh, pas une saison exempte de défis en tous genres, mais une saison où notre nouvelle vision de Dieu les amoindrira définitivement.

Et c’est alors…

[qu’] au lieu de la honte, vous aurez une double part. Au lieu de connaître l’humiliation, ils crieront de joie en voyant leur héritage. C’est ainsi qu’ils posséderont le double dans leur pays, et leur joie sera éternelle. – Esaïe 61:7

Te tiens-tu aujourd’hui dans une phase de transition où rien ne t’est demandé d’autre que d’attendre les directives de Dieu ? Es-tu effrayée du nouveau chemin que tu es appelée à prendre ? Dieu te demande-t-il de le suivre d’une nouvelle manière ?

Quant à vous, soyez forts et ne baissez pas les bras, car il y aura un salaire pour vos actes. – 2 Chroniques 15:7

Prends courage, bien-aimée. Garde la foi, persévère, ose sortir de ta zone de confort, ose faire le pas supplémentaire, ose répondre au second appel, ose sortir de la barque pour marcher sur l’eau malgré la tempête qui gronde ! Et n’oublie pas que tu n’arriveras à destination sans te noyer que si tu gardes les yeux rivés sur Lui. Entre dans ta nouvelle saison. Fais-Lui confiance et laisse-Le écrire le nouveau livre de ta vie. Dispose ton cœur et regarde-Le faire de ta vie le plus édifiant de tous les témoignages, pour sa gloire !

Bénédictions.

 

Rater sa vie chrétienne en 20 leçons (2ème partie)

Rater sa vie chrétienne en 20 leçons (2ème partie)

Ceci est la seconde partie d’un article qui porte sur les leçons que j’ai pu tirer des erreurs que j’ai faites ou observées au début de ma vie chrétienne. Ma prière est qu’elles puissent aider celles qui débutent leur démarche à faire des choix mieux éclairés qui leur permettront de mieux avancer dans leur cheminement. Vous pouvez retrouver la première partie ici.

Leçon N.11 : Désobéir et prendre des détours en donnant plus d’importance aux attentes des hommes plutôt qu’aux exigences de Dieu

Une leçon apprise durement, pour ma part. Parfois on pense bien faire en faisant plaisir aux Hommes par un souci de paix ou pour faciliter les échanges. On fait alors abstraction de la volonté divine et on s’écarte du plan en prenant des détours souvent douloureusement formateurs ! Dieu merci, Sa main n’est pas trop courte pour nous rattraper et nous remettre sur la bonne voie.

Leçon N.12: poser sans cesse de nouveaux fondements (Héb. 6.1) qui font demeurer au stade de bébé spirituel (Héb. 5.13)

Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis interrogée sur la réalité de mon Salut. J’ai perdu un temps considérable à me demander si j’étais bel et bien sauvée, notamment à mesure que le Seigneur me plaçait devant son miroir.
Quand on entre dans la vie nouvelle en Jésus-Christ, il faut bien réaliser que tous les changements ne se feront pas du jour au lendemain. Être une nouvelle créature c’est être une page blanche sur laquelle Christ peut désormais commencer à écrire parce que vous lui aurez donné le stylo ! Chercher constamment la confirmation de la confirmation, chercher indéfiniment à définir et redéfinir les concepts bibliques de base simplement parce que vous ne percevez pas humainement en vous-mêmes de changements immédiats que vous escomptiez ne fera que retarder votre croissance spirituelle.

Leçon N.13: compliquer la relation avec Dieu

Ce qui effraie de nombreuses incroyantes au sujet de la religion, c’est la perception qu’il s’agit d’un ensemble de règles à suivre, l’exigence d’une discipline sans laquelle le Salut ne sera jamais réel. Et nombreuses sont celles qui plongent dans la vie chrétienne avec cette conception, consciemment ou non. On se dit qu’on doit faire des efforts, mieux organiser sa vie, prier d’une façon particulière, faire ci, faire ça…
Par exemple, je m’étais mise une pression énorme pour me créer quotidiennement un temps à part, au calme, avec le Seigneur. Je n’avais pas pris en compte les nuits blanches avec un nouveau-né et les contraintes d’une vie de famille nombreuse. J’oscillais constamment entre joie et culpabilité jusqu’à ce que le Seigneur me fasse réaliser qu’il était temps que je Le considère comme partie intégrante de chaque instant de mes journées et non plus comme un élément supplémentaire de ma liste de choses à faire ! J’ai gagné en simplicité dans ma relation avec Lui. Aujourd’hui, je ne culpabilise plus quand je n’arrive pas à prendre ce temps à part, et j’apprends à le rencontrer en faisant mon ménage, ma lessive et ma cuisine. Et Il m’aime tout autant !

Leçon N.14 : faire des compromis avec les valeurs du monde

Le tranchant de la Parole de Dieu est une réalité encore difficile pour de nombreuses chrétiennes, moi compris ! Il n’y a pas de zone grise dans la vie chrétienne. Certes, nous vivons à cheval entre le siècle présent et celui à venir, mais pour autant nos pensées et les choix que nous faisons quotidiennement ne doivent pas rester flous. Nous avons un fondement, une seule référence: la Parole de Dieu.
Mais parfois, on connaît le commandement mais on se trouve des excuses, des compromis ou on se noie en vaines interprétations pour ne pas l’appliquer. En tant que Chrétienne, l’Esprit qui vit en nous nous convainc constamment du bien et du mal dans les petites et grandes situations. La vraie foi, la vraie vie chrétienne, c’est celle qu’on choisira de mener en accord avec la Parole de Dieu dans l’obéissance totale et sans compromis !

Leçon N.15: croire que Dieu me veut forte et infaillible et mettre toute mon énergie à donner cette image

En apparence, être “bouillante”, s’activer à l’excès, être de tous les ministères, de tous les événements, ne jamais pleurer, ne jamais déprimer, ne jamais se décourager, ne jamais montrer la moindre émotion négative…Voilà ce que prônent certaines églises aujourd’hui. La chrétienne victorieuse est reine, et celles qui ont le malheur d’être abattues par les difficultés de la vie, fatiguées par les épreuves ou le travail, celles qui vivent des remises en question, des découragements… sont méprisées et regardées de haut par les “super chrétiennes prospères” !

Pour répondre à cela, quelques passages puissants :

  • Heureux les affligés, car ils seront consolés ! Matthieu 5:4
  • et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. – 2 Corinthiens 12:9
  • S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai2 Corinthiens 11:30
  • C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort2 Corinthiens 12:10

Reconnaître ses faiblesses, c’est reconnaître la force de Dieu dans Sa capacité à nous les faire surmonter.

Leçon N.16 : marchander avec Dieu en lui faisant des promesses qu’on ne pourra de toutes les façons jamais tenir par soi-même

Ah, les vaines promesses que nous faisons parfois à Dieu comme s’il s’agissait d’un marchand de tapis ! Promettre à Dieu de ne plus pécher s’Il nous accorde la faveur qu’on lui demande, par exemple, c’est comme promettre de placer le Canada dans l’hémisphère Sud pour avoir du soleil toute l’année!

Leçon N.17: vouloir copier le mode de vie d’autres chrétiennes par crainte de ne pas savoir comment s’y prendre

La conversion est souvent suivie de l’inévitable: “Et maintenant “?  Dans notre désir de bien faire les choses et d’illustrer la réalité de notre Salut, on aura parfois tendance à copier sur les autres chrétiennes qui nous entourent plutôt que d’attendre patiemment que Dieu nous révèle notre nouvelle personnalité en Christ en fonction du plan particulier qu’Il a pour notre vie. Résultat, on se perd dans une vie qui n’est pas la nôtre, dans un appel qui n’est pas le nôtre et on finit soit par rétrograder, soit par se contenter d’une vie chrétienne teintée d’amertume, de résignation et de médiocrité.

Leçon N.18 : se croire spéciale

Nous sommes toutes spéciales aux yeux de Dieu et Il nous l’a démontré d’une manière unique: en sacrifiant Son fils pour nous à la Croix. Ceci nous place toutes sur le même pied d’égalité!
Aucune vraie chrétienne n’aura donc plus d’onction, plus de charisme, plus d’intimité qu’une autre vraie chrétienne. Dieu ne fait pas de favoritisme, mais Il dispense des dons, talents, compétences, appels et caractères différents. La différence se fera dans la volonté et le courage de les utiliser pour la gloire de Dieu.
N’ayez donc ni orgueil ni prétention d’aucune sorte ! Vous n’êtes pas spéciale, vous êtes différente !

Leçon N.19: croire que parce qu’on croit, tout notre entourage suivra ou comprendra

Pour des raisons qui Lui sont propres, Dieu a choisi d’en élire certains et d’en endurcir d’autres (Romains 9: 14-18) et ce, parfois même au sein de la même famille. Beaucoup se sont laissées ébranler dans leur foi parce que des membres de la famille n’ont pas suivi. Plus tôt vous saisirez cette réalité, mieux vous serez spirituellement armées contre ceux que vous aimez, mais qui feront tout leur possible pour vous détourner du Seigneur.

Leçon N.20 : continuer de se laisser définir par son passé et ses blessures

Le passé ne disparaît pas du jour au lendemain de votre vie. Mais par la foi, par la nouvelle naissance, c’est votre perspective sur ce passé qui change et qui, avec l’action du Saint-Esprit lui donnera un impact différent sur votre nouvelle vie. Au lieu de vous conditionner, il vous enseignera et vos douleurs d’hier deviendront les bénédictions de ceux qui entendront votre témoignage de renaissance aujourd’hui.
Vous n’êtes plus vos erreurs du passé, mais vous pouvez vous en servir pour glorifier Dieu au présent !

Lire la partie 1 

Et vous, quelles leçons tirez-vous de vos débuts spirituels?

Rater sa vie chrétienne en 20 leçons (2ème partie)

Rater sa vie chrétienne en 20 leçons (Partie I)

Le titre est ironique, mais c’est une histoire inspirée de faits réels, vécus et/ou observés.

Lorsque l’on débute dans la marche avec le Seigneur, on a tendance à vivre dans une certaine euphorie. Tout devient possible, on déborde d’enthousiasme, on veut hurler notre joie à la terre entière… Et tous ces symptômes sont normaux et salutaires ! Seulement, au bout de quelques temps, l’euphorie peut faire place à une certaine routine qui peut s’avérer dangereuse à mesure qu’on lui laisse gagner du terrain. Inévitablement, on commence à s’interroger sur la réalité de ce qu’on pense avoir vécu au moment de notre Salut, on se met à relativiser notre expérience de Christ. Pire, certaines se sont vues abandonner leur foi, au profit d’un retour à une vie jugée plus trépidante et mieux contrôlée. Bref, la marche chrétienne n’est pas une sinécure et nous multiplions les erreurs qui nous font faire des détours. Dieu, dans son incommensurable bonté, les permet pour nous enseigner. Et la bonne nouvelle c’est qu’Il demeure infiniment patient quant aux obstacles que nous nous évertuons à placer nous-mêmes sur notre chemin.

Comme beaucoup, j’ai fait les frais d’une approche beaucoup trop “charnelle” de la spiritualité à mes débuts. Voici les leçons qui m’ont fortement ralentie dans ma croissance spirituelle, mais qui aussi, par la grâce de Dieu, m’ont beaucoup enseignée.

[Car]Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. – Romains 8:28

Leçon N.1 : faire du chantage à Dieu ou le bouder

Seigneur, si tu n’agis pas dans ma circonstance, je ne te prierai plus jamais!
C’est ce qui arrive lorsqu’on manque encore à saisir pleinement les concepts d’élection, de grâce et de patience divines. On se comporte en enfant gâtée et on a tendance à penser que l’on a fait une faveur à Dieu en “décidant” de croire en Lui.

Leçon N.2 : associer la foi à un ressenti

Seigneur, je ne sens pas ta présence dans ma vie!” Quelqu’un a un jour décortiqué le mot “sentiment” en SENTI – MENT: votre ressenti vous ment ! Les émotions sont trompeuses et les manifestations physiques de Dieu dans la vie d’une croyante sont une grâce exceptionnelle qu’Il accorde selon son bon plaisir. La foi est une question de décision et de conviction. Ne vous fiez pas à vos sentiments, ils vous mentent !

Leçon N.3 : juger de la qualité de ma vie spirituelle par les richesses que je possède

C’est ce qui rend si tentante l’évangile de prospérité. On regarde au mode de vie de ceux qui nous le prêchent et on adopte des discours et une démarche chrétienne fondés non sur les progrès spirituels mais sur le succès matériel, réduisant Dieu à un vulgaire distributeur automatique ! Grandir à l’image de Christ est Son plan pour tout chrétien. Et Christ a rejeté les richesses du monde que lui offrait le diable (Matt.4: 8-10) pour donner la priorité aux richesses spirituelles qui elles sont éternelles !

Leçon N.4 : ne pas pleinement saisir le concept d’éternité

Dieu est davantage “mijoteuse” que “fast food” ! L’une des leçons les plus importantes, à mon sens dans la vie d’une chrétienne, c’est celle de la patience. Le temps de Dieu n’est pas le temps des Hommes. Il a l’éternité devant Lui et c’est ici et maintenant qu’Il veut que nous commencions à percevoir ce concept et à s’y préparer. S’impatienter ne le fera pas modifier son timing. Céder à la tentation de “prendre les choses en main” en adoptant les mauvaises priorités ne fera que nous éloigner de Son plan parfait.

Leçon N.5 : ne pas lire la bible et me fier à la seule interprétation qu’en fait mon pasteur

C’est fou le nombre de chrétiennes incapables de citer le moindre passage biblique et qui emploient le “mon pasteur a dit que…” telle une ponctuation dans toutes leurs discussions d’ordre spirituel ! La taille de la bible effraie et on préfère se fier à la seule interprétation de celui ou celle qui semble en avoir déjà percé quelques mystères, en faisant fi des marges d’erreur parce qu’on a oublié la tendance naturelle de l’humain à “prêcher pour sa propre paroisse”. On manque les révélations que Dieu veut nous faire personnellement par le biais de sa Parole et on s’expose à de possibles “tromperies sur marchandise!”

Leçon N.6 : mettre Dieu dans une boite en limitant mes prières à ce que moi je juge important

Au début de mon cheminement, je triais consciemment et inconsciemment mes sujets de prière par ordre d’importance et je m’appliquais à les prononcer avec éloquence, pensant que c’est ce qui en ferait la force. J’ai appris qu’il n’y a jamais de petite prière ni de demandes trop petites pour êtres exprimées. Et Dieu m’a surprise plus d’une fois en répondant à des prières que je n’avais jamais osé lui formuler !

L’expression de nos prières, grandes et petites, est le reflet de notre désir de dépendre de Dieu, de la confiance qu’on Lui accorde pour la résolution de nos problèmes, de la conscience que nous avons de l’amour qu’Il nous porte et donc de la souveraineté qu’on désire lui donner sur notre vie.

Leçon N.7 : remettre à demain ce que je sais devoir faire aujourd’hui

Dieu est un Père aimant et proche de Ses enfants. Mais Il est aussi un Père qui discipline et qui attend notre obéissance. Tout comme nous serons toujours plus enclines à satisfaire aux besoins et désirs de ceux de nos enfants qui se montrent le plus obéissants et le plus empressés dans l’obéissance, autant le Seigneur a des exigences vis à vis de nous qu’il vaut mieux éviter de “remettre à demain de peur de trouver malheur en chemin” ! Le pardon, la repentance, la prière, l’obéissance en sont quelques exemples.

Leçon N.8 : décider et juger moi-même du type d’œuvres que je veux faire pour Lui sans y avoir été appelée et en espérant qu’il approuve parce que c’est chrétiennement correct.

Mon mari raconte souvent à notre fils aîné l’histoire des deux voies: un jeune homme porte sur son dos un sac de nourriture. Il arrive à un embranchement et devant lui, deux routes. La route de gauche est jonchée d’hommes, de femmes et d’enfants à l’agonie. Ils crient et meurent de famine. La route de droite est déserte, pas un chat ! Le jeune homme a son sac de nourriture et sa logique l’incite à aller sur la route de gauche. Mais Dieu lui demande de prendre celle de droite, sans lui donner d’autre explication. Qu’est ce qui devra compter ici? La logique humaine ou l’appel de Dieu? Ce qui nous semble chrétiennement correct n’est pas forcément divinement approuvé !

Leçon N.9: hésiter à faire appel au Saint Esprit

Jean 14:16
Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous

On a tendance à oublier son existence et à se fier davantage à nos intuitions ou à ce que quelqu’un que nous admirons aurait fait, plutôt que de s’assurer d’avoir reçu la divine direction. Pourquoi marcher dans le noir et risquer de trébucher alors qu’il suffit d’allumer la lumière?

L’interrupteur ? Une simple prière !

Leçon N.10: se limiter volontairement en se jugeant sous qualifiée.

C’est le propre des personnes qui ont longtemps vécu sous le jugement, la critique et la dévalorisation. On finit par croire qu’on ne vaut rien, qu’on ne réussira rien, qu’on n’a aucun talent, aucun don. Et même lorsqu’on reçoit l’appel de Dieu pour une mission particulière, le premier réflexe c’est de fuir cet appel, de se trouver des prétextes en oubliant que Celui qui appelle, c’est aussi Celui qui qualifie !

Lire la partie 2

Et vous, quelles erreurs avez-vous faites au début de votre cheminement chrétien?