par Gina Oum | Croire
Dieu nous appelle à être comme des petits enfants, mais pas à faire des enfantillages.
1 Corinthiens 13:11
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant.
Quelle est la différence ?
Les enfants sont par nature égoïstes et veulent que le monde tourne autour d’eux. Ils s’attendent à ce que tous leurs désirs soient comblés et ces derniers oscillent aussi vite que leur humeur à la moindre contrariété. Ils se laissent guider par leurs envies et leurs émotions. Cet aspect de leur nature est ce qu’on appelle des “enfantillages”. Ce sont, en somme, tous les aspects agaçants du caractère des enfants.
Et pourtant, Jésus nous appelle à être comme eux pour entrer dans le royaume de Dieu…
Les “enfantillages” sont le reflet de la nature pécheresse dont nous héritons tous du premier homme dès notre naissance. Mais tous les enfants sont créés à l’image de Dieu, et en eux Il a mis des éléments de son caractère :
Les enfants aiment inconditionnellement
Par exemple, aucun enfant jusqu’à un certain âge ou jusqu’à ce que les adultes le lui enseignent, ne fait la différence entre les races (couleurs de peau).
On raconte l’histoire de cette maman qui avait un fils qui lui parlait sans cesse de son meilleur ami. Matin, midi et soir. Il n’avait que le nom de cet ami à la bouche, lui offrait ses plus beaux jouets et anticipait avec joie tous les moments qu’ils passeraient ensemble. Puis un jour, cette maman, intriguée, finit par demander à son fils d’inviter cet ami à venir jouer à la maison. Quand l’ami arriva, en ouvrant la porte, la maman s’écria : “Oh, mais, il est noir!” Et son fils de lui répondre : “Ah oui? Je n’avais pas remarqué, maman! C’est lui mon meilleur ami dont je t’ai parlé!” À méditer…
Matthieu 5:46
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les collecteurs d’impôts n’agissent-ils pas de même?
Les enfants pardonnent facilement et spontanément
Je suis mère de quatre enfants et je peux vous assurer que je reste toujours ébahie de la facilité avec laquelle les enfants pardonnent. Et je ne parle pas ici de “je te pardonne, mais je me souviens“, mais du vrai pardon. Celui qui choisit d’oublier l’offense et qui continue d’aimer comme si de rien n’était. C’est une leçon que j’apprends d’eux chaque jour. À l’âge adulte, face aux blessures qu’on nous inflige, le pardon n’est plus évident, il n’est plus spontané. Il s’effectue désormais au travers d’un processus, d’un chemin de croix… Si vous êtes de celles qui arrivent encore à pardonner aussi spontanément que les enfants quoi qu’on vous fasse, rendez gloire à Dieu et faites tout pour préserver cela.
Matthieu 6:15
mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.
Les enfants font une confiance aveugle
Ce n’est certes pas toujours recommandé dans un monde où l’adulte ne respecte plus l’innocence de l’enfant, mais cette capacité à faire confiance et à s’abandonner est celle à laquelle nous appelle le Seigneur dans notre relation avec Lui.
C’était quand, la dernière fois que tu as fais totalement confiance à Dieu sans envisager “secrètement” un plan B, “au cas où” ?
Psaumes 112:7
Il ne redoute pas les mauvaises nouvelles, son coeur est ferme, plein de confiance dans l’Eternel.
Les enfants manifestent leur amour
Je le vis tous les jours et à toutes les fêtes des mères depuis 15 ans. Ils mettent tout leur coeur et tous leurs efforts dans des oeuvres, des écrits, des actes d’amour, aussi bien spontanément que soigneusement planifiés.
Dieu nous appelle à l’aimer de la sorte, d’un coeur entier, spontané et libre. Mais le faisons-nous vraiment? Combien de fois as-tu réprimé ton envie de crier ton amour à Dieu en pleine louange à l’église par crainte du regard de ton voisin? Combien de choses as-tu renoncé à faire par crainte que ce ne soit pas “parfait” selon tes standards ou ceux des autres, en oubliant qu’aux yeux de Dieu, ça l’aurait été, simplement pour l’amour que tu y aurais mis?
Dieu nous demande d’avoir un coeur d’enfant, mais à devenir des adultes spirituellement, c-à-d à cesser les “enfantillages” pour manifester maîtrise de soi, renoncement à soi et discipline.
La maturité spirituelle s’observe :
– À travers ce qu’on croit au sujet de Dieu
Nous attendons-nous à ce qu’Il soit notre serviteur ou cherchons-nous de tout coeur à devenir ses servantes? (Rom.12:1; Col. 3:23)
– À travers qui on honore
Est-ce que tu honores les gens pour leur foi manifeste ou pour les attributs charnels qu’ils exposent ou tes propres convoitises (richesses, styles, mode de vie, popularité, ce qu’ils peuvent t’apporter…) ? (Jacques 2:1-9; 1 Corinthiens 15:33)
– À travers ce à quoi on donne de la valeur
Poursuis-tu la volonté de Dieu pour ta vie ou les plans que tu t’es toi-même forgés pour atteindre ta propre définition de la réussite? (2 Timothée 2:22)
– À travers ce que nous croyons à propos de nous-mêmes
As-tu une trop haute estime de toi-même ou veilles-tu à garder un coeur humble et “enseignable” ? (Romains 12:3; Prov. 15:31)
Que Dieu nous aide à identifier, puis à renoncer à nos enfantillages, afin de croître davantage à la ressemblance de Christ pour devenir des chrétiennes matures au coeur d’enfant.
Luc 18:16
Jésus appela les enfants et dit: «Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
Bénédictions !
par Gina Oum | Croire
C.S Lewis a dit un jour qu’il y a en chacun de nous un vide en forme de Dieu que Lui seul peut remplir.
Ce vide, nous l’avons toutes ressenti à un moment donné de notre vie et nous avons essayé pour la plupart de le combler par toutes sortes de choses avant de réaliser que Dieu était la pièce manquante. La douleur causée par le vide a peu à peu été remplacée par son amour et par la présence grandissante de son Saint-Esprit.
Oui mais voilà. Si cette douleur “générale” a fini par trouver son traitement, il n’en demeure pas moins que nous sommes chaque jour confrontées à toutes sortes de douleurs inattendues, le genre qui survient alors que rien ne les avait annoncé, nous prennent par surprise et nous hachent le coeur et l’âme en mille morceaux. Ce peut être la trahison d’une amie, les injustices qui s’abattent soudainement sur nous, l’amertume de la confiance brisée, les dommages d’un abus émotionnel… Quelle qu’en soit la cause, la douleur est très vive et rien ne semble pouvoir l’apaiser.
L’être humain n’est pas naturellement porté à apprécier la douleur. Notre réaction naturelle est de reculer, de tenter la fuite et de nous engager à faire le nécessaire pour prévenir autant que possible la cause de notre douleur. Dans notre désespoir, lorsque nous sommes blessées, nous nous laissons assaillir, disqualifier et nous nous plaçons bien souvent nous-mêmes sur le banc de touche. Nous laissons l’amertume et le ressentiment nous gagner et nous bâtissons des forteresses autour de notre coeur pour ne plus jamais nous laisser atteindre.
Mais est-ce la volonté de Dieu? Non.
Alors, comment se libérer de la crainte de souffrir une fois pour toutes?
De la même manière qu’on soigne le vide en forme de Dieu : en le remplissant.
La vérité qui te libère de la peur de souffrir est celle-ci:
Le Dieu de toute grâce vous a appelés en [Jésus-]Christ à sa gloire éternelle. Après que vous aurez souffert un peu de temps, il vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. – 1 Pierre 5:10
Ce passage n’est-il pas une belle et ferme promesse de remplissage de la part du Seigneur ?
Quand les vides causés par la souffrance surviennent, laisse la grâce et la puissance de guérison divines les remplir. Tu pourras par la suite courageusement affronter les choses qui jusque là te brisaient, avec la confiance qu’elles n’auront plus les mêmes effets. Tu seras rendue capable d’expérimenter la puissance de Dieu manifestée dans ta faiblesse, selon 2 Corinthiens 12:9. Tu peux être délivrée de la peur de souffrir, simplement parce que sa grâce est suffisante, simplement parce qu’Il est suffisant.
Bien-aimée, permet à Dieu de guérir ta souffrance et de remplir les vides de ton coeur, afin que tu sois entière et que tu vives pleinement la vie qu’Il est venu t’offrir.
En Lui.
par Gina Oum | Croire
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. – Jean 8:32
Dans la vie, il y a des gens qui sont là pour une raison, d’autres pour une saison et d’autres pour la vie. Dieu a fait de nous des êtres relationnels dans le principal but de manifester l’oeuvre de la Croix, l’amour, mais aussi pour nous inspirer et nous édifier les uns les autres.
Oui mais voilà : vivre au contact d’humains imparfaits n’est pas sans risques. On est susceptible de se faire blesser, ou pire, de se rendre prisonnières des autres et donc de lier nos choix et valeurs de vie à leurs attentes. Christ étant venu nous apporter la liberté, il n’y a rien de plus triste pour une chrétienne que de se remettre sous le joug d’un esclavage. Souvenons-nous que chacun rend des comptes pour lui-même, et que vous ne pourrez pas prendre devant Dieu les autres comme prétexte pour justifier le choix d’un autre maître que Christ dans votre vie.
Trop souvent, nous laissons leurs insatisfactions diriger notre vie. Nous nous attelons à répondre à leurs exigences, besoins et caprices, dans le but de leur plaire ou de conserver une amitié bien souvent à sens unique. Nous vivons alors au gré des retours qu’ils nous font sur nos performances. Mais comme disait le sage : “Si tu vis de l’acceptation des autres, tu mourras de leur rejet.”
Vous ne pourrez jamais satisfaire tout le monde. Et c’est quelqu’un qui a longtemps essayé d’atteindre cette chimère qui vous le dit ! Quelque soit la personne que vous essayez de rendre heureuse, il y en aura toujours une qui ne le sera pas de vous. Votre style vestimentaire, votre attitude, la tonalité de votre voix, la façon dont vous vivez votre vie, le choix de votre église, la déco de votre maison, votre personnalité, votre caractère, vos dons… Il y aura TOUJOURS des mécontents.
Vous rappelez-vous de l’immense foule qui acclamait Jésus à son entrée à dos d’âne à Jérusalem? N’est-ce pas la même foule qui a réclamé sa crucifixion quelques jours plus tard ?
Ne vous faites aucune illusion : les gens qui sont pour vous aujourd’hui seront contre vous demain à la seconde où vous ne les satisferez plus. C’est le propre de l’être humain. Accepter cette réalité, c’est se libérer. Car si vous permettez à un tel cycle de prendre cours dans votre vie, vous vous engagez dans une voie de profonde tristesse et de dévalorisation personnelle.
Si Christ ne s’est pas fait aimer de tous, croire et essayer d’y arriver, vous, est non seulement présomptueux, mais tout bonnement illusoire !
La vérité qui vous libère des attentes des autres ?
Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. – Galates 1:10
Réaliser que plaire à Dieu est la SEULE attente que vous ayez à combler de votre vie vous permettra de ne rechercher que l’approbation de Dieu seul, plutôt que celle des autres. Si tu t’alignes aux standards de Dieu, peu importe que tu satisfasses aux attentes de quelqu’un d’autre ou non.
Fais de Christ ton seul maître et tu seras réellement libre, car tu trouveras toujours grâce à ses yeux.
En Lui.
par Gina Oum | LeadHer
Qui que tu sois, d’où que tu viennes et quel qu’ait été ton parcours, si tu as placé ta confiance en Dieu, sache qu’Il a un plan pour ta vie et des oeuvres qu’Il te destine spécifiquement à pratiquer !
Éphésiens 2:10 nous dit:
Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
Quels types d’oeuvres ?
L’oeuvre que nous sommes appelées à réaliser peut être de n’importe quelle nature et peut se développer aussi bien dans l’église que dans le monde, dépendamment de là où Dieu nous veut. Elle ne cadrera donc pas forcément avec l’idée qu’on se fait de l’appel au ministère et qui repose généralement sur ce que d’autres ont établi comme référence. L’oeuvre en question impliquera également l’utilisation de nos dons naturels et spirituels, et le processus de sa réalisation ressemblera à un vaste terrain d’apprentissage pour différents aspects de notre propre caractère.
C’est quoi une vision ?
La vision est une révélation suivie d’une conviction que Dieu donne au sujet d’une oeuvre à réaliser pour le glorifier et pour l’avancement de son royaume. Dieu nous la révèle de différentes manières : prophéties, impressions, songes, Rhéma, lectures… Elle est ensuite confirmée à plusieurs reprises soit par la Parole, des personnes, des situations de vie ou directement par une parole de connaissance qui nous est donnée. Il en résulte toujours une forte conviction qui nous poursuit et demeure inébranlable dans notre coeur, même si notre contexte change.
Vision vs. direction
La vision te permet de savoir où Dieu veut que tu ailles, même si elle ne t’en révèle pas forcément ni le processus ni les moyens. La vision reste ferme, mais la direction, elle, peut être flexible, car dépendante des besoins sur lesquels Dieu veut se concentrer.
Par exemple : dans une ministère de femmes, la vision peut être ” aider les femmes à croître en Christ “. En revanche, la direction pour l’année 1 serait ” accentuer sur la prière “; année 2 : ” accentuer l’unité et les liens fraternels “. Année 3 : ” accentuer sur le service “… ainsi de suite. Ces différentes directions concourent toutes à l’accomplissement de la vision.
Pourquoi la vision est importante
La Parole nous dit que quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein (Proverbes 29:18).
La vision permet donc d’identifier le couloir de la course que nous avons à mener, un peu comme les athlètes. En restant dans notre couloir, on reste sur notre destinée personnelle, on garde le bon focus et on évite les détours et accidents de parcours dus aux sorties de couloir.
En tant que chrétiennes, Dieu nous appelle toutes à des oeuvres dites ” génériques “. Mais Il nous en destine à nous en particulier, nous ayant spécifiquement équipées pour les réaliser. Raison pour laquelle il est primordial de découvrir cet appel propre et de consacrer notre vie à y répondre pour en réaliser le but, sinon nous passons une vie entière à errer ici et là, ne trouvant jamais de véritable sens à notre vie.
Sache aussi que Dieu a toujours un objectif. Il ne fait rien au hasard et ta vie n’est donc le résultat d’un accident ! Tu as donc une destinée propre!
Comment découvrir la vision pour mon ministère ?
1. Lis ta bible.
Dieu se révèle au travers de sa parole. Prend du temps pour l’étudier et tu verras que des versets, notions et concepts clés auront tendance à faire davantage écho dans ton coeur que d’autres.
2. Prie.
Demande et demande encore à Dieu de te révéler son appel sur ta vie. La chose CAPITALE à savoir ici, c’est que Dieu te la révèle à toi d’abord, puis elle peut ou non être clarifiée et confirmée par une tierce personne ! Fais donc très attention à ces ” prophéties ” qui te poussent à t’engager dans une voie désignée par un homme et non par Dieu et qui peuvent te faire perdre de précieuses années de ta vie.
Généralement, Dieu confirme l’appel à travers Sa Parole, un autre croyant ou une profonde paix intérieure.
3. Écoute et observe.
Dieu te confirmera ton appel de différentes manières. Il est très créatif, alors, sois attentive au moindre signe, à la moindre parole ou à la moindre circonstance qui te mettra ” en situation “. Prends des notes et demande constamment au Saint-Esprit de t’éclairer.
3 caractéristiques d’une vision qui vient de Dieu
1. Est conforme à la Parole
2. Rejoint ou complète la vision de ton église locale
3. Répond à un besoin, que tu sois capable de l’identifier avec précision ou non
Attention donc ! Ce n’est pas parce qu’une idée t’excite ou te semble originale qu’elle est forcément de Dieu ou que c’est toi qui es appelée à la réaliser. Pense à David : Il était excité à l’idée de réaliser un temple majestueux pour Dieu, mais Dieu avait destiné cette oeuvre à son fils Salomon.
Formuler et communiquer la vision
Une vision doit pouvoir être comprise et mémorisée facilement, pour toi-même, mais aussi pour les personnes concernées directement ou indirectement. Généralement, on recommande de la formuler en une phrase, maximum deux.
Par exemple, une vision pour un ministère d’étude biblique serait : ” notre vision est d’équiper les frères et soeurs pour les amener à une meilleure étude et compréhension de la Parole de Dieu “. Court, simple, facile à retenir et à communiquer !
Tu dois communiquer la vision :
– à ton pasteur (si tu veux opérer dans le cadre de ton église locale)
– à ton comité (si tu veux fonctionner avec une équipe)
– à ta cible (les personnes vers qui s’adresse ton ministère)
Plus la vision sera simple, mieux elle sera facile à communiquer, mieux les gens la comprendront. Pour autant, leur adhésion sera aussi dépendante de la manière dont tu la communiqueras. Si tu manques d’assurance, es confuse, n’as aucun objectif à court et moyen terme, n’as aucun début d’idée sur le ” comment ” au moment où tu partages la vision, il y a de grandes chances que personne ne suive. Quand c’est Dieu qui t’appelle, Il t’équipe Lui-même. Et c’est alors que tu fonces avec assurance et détermination, car tu sais que si Dieu est pour toi, nul n’est contre toi !
Découvrir la vision pour son ministère est donc premièrement fonction de l’intimité que tu as avec Dieu et du soin que tu mettras à la découvrir en la lui demandant par le biais de la prière et d’un coeur entièrement désireux de faire sa volonté, de suivre ses plans. Sonde donc ton coeur et fuis les motifs discutables comme la recherche d’une gloire personnelle, d’un statut, d’une reconnaissance, pour ” briller “…etc. Dieu sonde nos coeurs et parfois, Il nous laisse dans la confusion sur nos quêtes tant que nous n’avons pas ajusté nos motivations profondes. Si donc tu veux une vision pour faire comme la soeur X qui a un grand ministère, ou ” pour montrer ” à ceux qui doutaient de toi que Dieu t’a ” validée “, ou alors parce que tu espères secrètement que ce sera la roue de la fortune, tu n’as pas les bonnes motivations. Dieu ne partage sa gloire avec personne! Et si c’est ce que tu cherches avant tout, dis-toi bien que tu auras pour seule récompense les louanges des hommes dont tu te seras rendue esclave.
Bénédictions !
par Gina Oum | Croire
Voici une réalité : dans la souffrance, surtout quand celle-ci ne semble pas vouloir prendre de vacances, on a tendance à penser que Dieu nous a abandonnées.
Tu obtiens enfin l’emploi dont tu rêvais… Alleluia ! Je suis bénie !
Tes enfants rapportent de bonnes notes de l’école… Alleluia, je suis bénie !
Tu trouves le futur mari de tes rêves… Alleluia, je suis bénie !
Tu t’achètes ton premier sac Louis Vuitton… Alleluia, je suis bénie !
Ton église connaît une croissance en membres et en finances de 30 %… Alleluia, nous sommes bénis !
Ton ministère connaît un succès inattendu et on t’invite à prendre le micro… Alleluia, je suis bénie !
Mais qu’en est-il de la soeur en Christ de 36 ans qui reçoit un diagnostic de maladie incurable ?
Qu’en est-il de la famille chrétienne qui est décimée dans l’incendie de sa maison?
Qu’en est-il du père de famille de sept enfants, seul à travailler et qui se retrouve paralysé après un accident ?
Qu’en est-il de la mère chrétienne dont deux des trois enfants naissent avec un handicap physique ou mental ?
Sont-ils tous moins “bénis” que les autres ? Auraient-ils échappé à tout cela en donnant les bons montants d’offrandes ou en déclarant les bonnes paroles de prospérité, ou en côtoyant les hommes et femmes les plus “oints” de la planète ? Dieu les a-t-il moins aimé que les Chrétiens qui échappent aux malheurs et aux souffrances ?
Et toi, ma soeur, à quel baromètre mesures-tu la bonté de Dieu dans ta vie ?
Nous chantons le dimanche à l’église que Dieu est bon. Mais le croyons-nous effectivement en toutes circonstances ou juste quand Il nous accorde ce qu’on espère? Le croyons-nous aussi quand Il reprend ce à quoi on s’était attaché?
Car oui, Dieu donne, mais Il reprend aussi !
On aime tous recevoir, mais personne n’aime perdre. Car perdre fait mal. Dans la perte, nous avons du mal à voir la bénédiction. Mais si un jour nous avons sincèrement cru à l’amour éternel de Dieu à notre égard, la non bénédiction selon nos critères de mesure serait-elle une marque de désamour? Dieu nous tromperait-Il donc sur sa marchandise ?
Tout est question de foi et de perspective…
Tandis que nous voyons et vivons la souffrance, Dieu voit le fruit éternel que cette dernière produit en nous.
Tandis que nous voyons et vivons le désastre et la désillusion, Dieu voit des occasions d’approfondir notre communion avec Lui.
Tandis que nous vivons la trahison et la solitude, Dieu voit l’opportunité de vivre sa fidélité et sa justice.
Tandis que nous vivons les douleurs de la perte, Dieu entrevoit déjà la plénitude dans laquelle son réconfort nous fera entrer, dans cette vie et dans la prochaine.
Est-ce que ça rend la chose plus facile à accepter? Absolument pas !
Mais Dieu est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Et si vous avez cru un jour en sa bonté, si vous l’avez vécue, rappelez-vous que tout comme Lui, elle ne varie pas.
Bien-aimée, tu n’es pas moins bénie parce que tu ne peux pas te payer les mêmes tenues que la femme du pasteur.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu luttes contre la maladie et les difficultés financières.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu n’as pas de mari ou que ce dernier t’a quitté.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu ne peux enfanter.
Tu n’es pas moins bénie parce que tu n’as pas un “grand” ministère.
Tu es bénie et infiniment bénie parce que que tu es fille de l’Éternel, princesse du Très-Haut, co-héritière du Prince de la Paix, choisie, aimée et chérie par le Tout-Puissant. Un homme a choisi de mourir pour toi, parce que tu en valais la peine à ses yeux, mariée ou célibataire, grosse ou mince, malade ou en bonne santé, riche selon le monde ou pauvre selon ce même monde, féconde ou non. Il t’a jugée digne de porter Son Saint-Esprit et tu as une place ferme réservée à ses côtés.
Oui, ma soeur, tu es BÉNIE, pas seulement pour cette vie où tu as la grâce d’avoir une relation privilégiée avec le Dieu de l’Univers, mais aussi pour la prochaine et pour l’éternité.
Ne mesure donc plus tes bénédictions à ce que te prêchent les autres !
La bonté de Dieu ne se mesure pas aux seuls critères du monde, malheureusement trop adoptés par les Chrétiennes d’aujourd’hui. La bonté de Dieu se mesure au sacrifice de son fils, à sa fidélité dans ta vie, à son réconfort dans tes épreuves, à son désir de passer l’éternité avec toi à ses côtés… Et oui, aussi à tous les biens qu’Il te donne, mais qu’Il peut aussi limiter s’Il le juge nécessaire pour le parcours qu’Il te destine.
La vraie bénédiction, celle que nul ne peut t’enlever, c’est celle de ton statut de fille de Dieu. Adopte Sa perspective et vis dans la foi et la certitude que le Dieu que tu sers jamais ne te délaissera, jamais ne t’abandonnera (Josué 1:5). Il se réjouit à grands cris à ton sujet (Sophonie 3:17), et Il t’aime d’un amour éternel (Jérémie 31:3) dont rien ne pourra jamais te séparer (Romains 8:39).
Réjouis-toi de ces vérités immuables !
En Lui.