par Gina Oum | LeadHer
Les femmes ont besoin des femmes !
Laquelle d’entre nous ne s’est jamais retrouvée dans une situation où elle savait pertinemment que seule une femme pouvait la comprendre et la guider pour trouver les réponses dont elle avait besoin ? Que ce soit lorsque nous expérimentons les premiers changements hormonaux à l’adolescence, ou lorsque nous vivons nos premiers chagrins, ou encore lorsqu’on se marie ou vivons nos premiers défis maritaux; ou encore pendant la grossesse et l’éducation de nos enfants, ou enfin lorsque nous nous questionnons spirituellement sur des sujets spécifiques à la réalité féminine ?
Lorsque le Seigneur m’a appelée au ministère des femmes, je n’avais même pas encore d’église et donc très peu de contacts avec le monde chrétien. J’étais seule après quelques tentatives de socialisation qui me demandaient beaucoup trop de compromis dans mes valeurs à mon goût. J’ai néanmoins toujours aspiré à un idéal relationnel pour la future église que je fréquenterais, sans doute à cause de ma culture africaine et de mes souvenirs d’une enfance marquée par le véritable modèle du “sisterhood”. Les femmes qui entouraient ma mère (amies, tantes, cousines, nièces, collègues…) étaient tellement proches les unes des autres que pendant des années, j’étais incapable de dire laquelle faisait réellement partie de la famille ou non. Pour moi, c’étaient toutes des “tantines” qui répondaient présentes avec la même promptitude, aussi bien dans les moments heureux que dès que ma mère versait sa première larme. Ce sont elles qui prenaient le relais avec nous lorsque ma mère partait en voyage et moi, en tant que “fille”, je savais que je pouvais recourir aux conseils ou à l’aide de n’importe laquelle d’entre elles, à n’importe quel moment et pour n’importe quelle raison. Et quand j’ai donné ma vie au Seigneur, il était évident pour moi que je retrouverais ce modèle relationnel dans l’église de Dieu…
Malheureusement, la réalité post-moderne a poussé les femmes à se comporter en ennemies les unes envers les autres. Concurrence, médisances, déloyauté, trahisons, méchancetés diverses, indifférence… sont désormais les éléments qui caractérisent en majorité les relations entre femmes, et malheureusement aussi entre femmes chrétiennes. Nous avons pourtant été équipées d’un don de compassion et de facilités relationnelles que nous sommes de moins en moins disposées à employer. La division nous caractérise et instaure un climat de méfiance entre nous, plutôt que la confiance et la redevabilité qui feraient notre force dans le Seigneur !
De même, les femmes âgées doivent se comporter comme il convient à des servantes de Dieu. Elles ne doivent pas être médisantes ni esclaves de la boisson, mais enseigner ce qui est bien. Ainsi elles apprendront aux jeunes femmes à aimer leur mari et leurs enfants, à se montrer réfléchies et pures, à s’occuper de leur foyer, être pleines de bonté et se soumettre à leur mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée. Tite 2:3-5
Nos pasteurs font un travail remarquable en nous apportant chaque dimanche la Parole de Dieu, en priant pour et avec nous et en nous apportant leurs conseils spirituels. Mais le fait est que, nous les femmes nous sommes naturellement portées à aller vers d’autres femmes pour exprimer nos réalités, tout simplement parce que nous savons qu’elles seront les mieux à même de nous comprendre, de nous inspirer et de nous guider; qu’elles auront les justes mots, probablement parce qu’elles auront elles aussi vécu ce que nous vivons et que nous savons que leur soutien tiendra compte de tous les éléments et notamment de l’aspect émotionnel. Et depuis la nuit des temps, les femmes se sont toujours tournées vers d’autres femmes pour toutes ces raisons, tout comme Marie s’en est allée vers Élisabeth dans une période délicate de sa vie (Luc 1:56), ou encore Ruth et Naomi…
Les besoins naturels et spirituels de nos soeurs en Christ restent nombreux. On ne cesse pas d’être une femme ni un être de chair dans un monde corrompu simplement parce qu’on a donné notre vie à Christ ! Mais combien d’entre nous se retrouvent “contraintes” de recourir aux solutions du monde parce que nous ne trouvons pas dans nos églises des soeurs de confiance à qui demander conseil? Combien de nos jeunes filles choisissent leurs relations du monde une fois arrivées à l’âge adulte, simplement parce que nous aurons maintenu des tabous et donné l’image d’une religion “coincée” dans laquelle les femmes ne s’épaulent guère ?
Mon coeur est d’offrir à travers ce site, une “zone franche” qui encouragera et édifiera les soeurs dans leurs parcours naturels et spirituels, sans tabous et en tenant compte de nos réalités. Mais je suis consciente aussi du fait que malgré tous nos efforts pour créer une proximité, les choses resteront virtuelles si nous ne prenons pas à coeur de nous mettre au service les unes des autres dans le réel.
C’est pourquoi, pour celles qui n’ont pas un appel plus “généraliste”, je vous encourage à oeuvrer pour les soeurs de votre église et de votre entourage. Groupes de prière, cellules d’évangélisation, ministères de femmes, groupes d’intercession, cellules d’entraide…etc, les idées ne manquent pas et j’essaierai de vous en suggérer dans la rubrique leadership. Je sais par expérience que des non-chrétiennes seront plus réceptives à l’Évangile si présentée par une autre femme. Je sais aussi que les plus timides prieront et se confieront plus facilement dans un petit groupe exclusivement féminin. J’ai vu enfin que les messages bibliques sont parfois plus facilement compris et reçus lorsqu’ils sont apportés par des femmes, à des femmes et avec une perspective féminine.
Le Seigneur veut toucher le plus grand nombre à travers nous. Les femmes sont au coeur de la santé du foyer. C’est nous qui transmettons la foi, qui l’entretenons au quotidien dans les coeurs de nos enfants par le modèle que nous sommes pour eux, par nos paroles, par la Parole et par nos actions. C’est aussi nous qui, par nos prières et nos exhortations, relevons nos époux et nos familles quand les épreuves de la vie les terrassent. Si Christ est le coeur du foyer chrétien et le mari la tête, moi je crois fermement que la femme en est le poumon. Aidons-nous les unes les autres à “respirer” et inversons cette tendance malsaine à la division qui s’installe dans nos églises et qui nous éloigne du coeur de Dieu.
C’est pourquoi encouragez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà.
1 Thess. 5:11
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Prenez note que les conseils de cet article s’appliquent principalement pour les ministères de groupes et non pour les ministères individuels. Ils se basent sur mon approche personnelle lorsque j’ai démarré le ministère des femmes de mon église locale.
Ça y est ! Vous avez décidé de sauter le pas, mais malgré toute la motivation qui vous habite, vous n’avez aucune idée de comment vous allez vous y prendre ? Je vous liste ici les étapes par lesquelles je suis passée pour démarrer le ministère des femmes de mon église locale. Je ne dis pas que c’est la seule approche, ni même que c’est la meilleure. Les étapes peuvent varier en fonction du type de ministère, de la taille de votre église, du protocole, des projets et des moyens de votre église.
Une fois que vous avez la conviction de votre appel ou du moins le désir profond de servir…
1. Priez !
Quoi que vous décidiez d’entreprendre pour le Seigneur, la prière sera toujours la première étape. Si vous traversez un désert dans ce domaine, commencez d’abord par régler le problème avant de vous lancer. Vous aurez besoin de la direction de Dieu et de maintenir la connexion pour faire régulièrement le plein. Priez pour Lui demander de vous guider vers les besoins que vos dons et compétences peuvent combler et pour préciser ainsi le domaine dans lequel Il vous appelle à le servir.
Les choses ne se font cependant pas toujours du jour au lendemain. Pour ma part, malgré la certitude de mon appel, j’ai choisi de passer une année entière à servir dans différents ministères de l’église avec les dons que j’avais, avant de m’engager pleinement auprès des femmes l’année suivante.
2. Identifiez et listez les besoins
L’année que j’ai passée à servir ici et là m’a permis de me familiariser avec la culture, de découvrir les personnes et de me faire une bonne idée des manques et besoins des femmes de l’église. C’est une étape essentielle. Il n’est pas forcément nécessaire d’y passer une année entière, surtout si vous voulez juste lancer un petit groupe. Mais connaître les besoins vous permettra de mieux adapter vos services, activités et programmes. Vous pouvez aussi faire passer un petit questionnaire ou sondage rapide pour savoir si le ministère que vous vous apprêtez à lancer est une réelle valeur ajoutée pour les personnes que vous ciblez. Faites votre maximum pour vous intéresser aux gens et communiquer avec eux. Et ne tombez surtout pas dans le piège de décider de ce qu’ils “devraient” avoir et que vous êtes seule à juger “bon” pour eux !
3. Évaluez vos disponibilités
Dans quelle saison de vie êtes-vous ? Avez-vous de jeunes enfants? Venez-vous d’accoucher ? Avez-vous dans votre famille une personne dont vous devez vous occuper (parent âgé ou malade, par exemple)? Le type de ministère dans lequel vous voulez vous engager vous permettra-t-il de préserver les autres priorités que sont votre mari et vos enfants ? Travaillez-vous à temps plein? Êtes-vous aux études avec de régulières périodes de rush? Souffrez-vous d’une maladie qui nécessite des temps d’arrêt prolongés et réguliers?
Tous ces éléments doivent être pris en compte avant de vous engager. Débuter un ministère exigera beaucoup de vous, surtout au démarrage. Assurez-vous que vous avez les moyens physiques et humains de vous engager sinon, remettez à une autre saison de votre vie, personne ne vous en voudra !
Pour ma part, avec 4 enfants dont 1 bébé, si j’ai pu m’engager, je le dois surtout à mon époux qui m’a grandement soutenue et qui prend le relais à la maison lorsque je suis indisponible physiquement et mentalement. C’est une immense grâce sans laquelle j’aurais certainement attendu une saison moins délicate de ma vie de mère.
4. Décrivez votre projet
Il peut vous paraître surprenant que cette étape n’apparaisse qu’en 4ème position, mais la bonne raison à cela est que vous aurez besoin des informations précédentes pour passer de la simple idée au projet réellement viable. Avant de le présenter à qui de droit, vous devrez avoir identifié clairement votre cible, les besoins que vos dons vont combler et être objective vis à vis de vous-même pour ce que vous êtes prête à y consacrer en terme de temps et d’énergie. La description de votre projet se fera en 5 principales parties : la vision, la mission, les objectifs à court, moyen et long terme, les personnes que vous ciblez, les activités ou programmes que vous allez proposer avec leur fréquence. Recommandation importante : faites simple ! Optez pour une approche progressive et ne cherchez pas à réaliser toutes vos idées du premier coup ! Autre point capital: dites-vous que vous ne pourrez pas réussir à satisfaire tout le monde. Prenez en compte les disponibilités, mais tranchez en fonction des vôtres, si nécessaire ! Et fiez-vous à la direction du Saint-Esprit.
5. Approchez les bonnes personnes
L’étape 2 vous a permis d’en savoir un peu plus sur les personnes et même d’identifier certains dons et disponibilités de service. Le moment est donc venu de constituer votre comité, c-à-d la ou les personne(s) qui vous accompagneront dans la direction du ministère et dont les dons et compétences viendront compléter les vôtres. Approchez-les individuellement et testez les eaux en leur présentant les grandes lignes de votre projet. Dites-leur aussi dès le départ quelle fonction vous souhaitez qu’elle(s) occupe(-ent) au sein de votre comité, cela limitera les malentendus. Évitez cependant d’en parler à trop de monde, surtout si vous n’en n’avez pas encore informé le leadership de votre église.
6. Si possible et si nécessaire, établissez un budget prévisionnel
Il s’agit simplement d’évaluer la somme dont votre ministère aura besoin pour sa première année de fonctionnement. Si nécessaire, parce que beaucoup de ministères peuvent fonctionner sans budget, surtout lorsqu’il s’agit de petits groupes. Et si possible, car beaucoup de petites églises ne disposent pas de budget à allouer aux ministères. Si votre projet comporte des coûts, essayez au mieux de les prévoir et envisagez aussi les possibilités d’autofinancement.
7. Présentez le projet au leadership de l’église
Nos pasteurs sont généralement des hommes. Il est nécessaire de prendre ce “détail” en considération pour cette étape. Les hommes ont un cerveau cartésien. Des arguments vagues, émotionnels et évanescents joueront en votre défaveur. Si au contraire vous vous présentez avec le dossier de projet constitué des éléments des étapes 4 et 6, vous-même aurez plus de facilités à structurer vos idées et arguments, ce qui vous donnera une certaine assurance qui les mettra en confiance. Avec cela, il y a de grandes chances qu’ils vous écoutent jusqu’au bout et qu’ils valident votre projet.
8. Organisez le lancement de votre ministère
Organisez un événement de lancement. De préférence 1 ou 2 mois avant le début officiel de vos activités s’il s’agit d’un grand groupe; 2 semaines à 1 mois s’il s’agit d’un petit groupe. Communiquez largement auprès des personnes que vous souhaitez atteindre, mais sans donner trop de détails afin de les motiver à venir. Prévoyez de la nourriture ! Il n’y a rien de plus efficace pour déplacer du monde et créer une ambiance conviviale. Ouvrez par la prière et/ou un temps de louange, puis présentez votre ministère (vision, mission, principaux objectifs, activités et programmes, modalités de fonctionnement, lieu et fréquence des rencontres, calendrier, conditions diverses…etc). Prévoyez enfin un temps de fraternisation au cours duquel vous vous rendrez disponible pour répondre aux éventuelles questions. Bien évidemment, vous êtes libre d’incorporer ce que vous voulez à l’événement, mais évitez les distractions qui vous feront manquer l’objectif d’information.
9. Soufflez, puis démarrez
Prenez le temps de vous recentrer, organisez une rencontre de comité au cours de laquelle vous attribuerez à chacun(e) un rôle précis et vous mettrez d’accord sur le calendrier, puis démarrez le ministère avec vos premières rencontres en invitant régulièrement de nouvelles personnes à contribuer, même occasionnellement.
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Cette approche, sans être l’ultime, vous aidera à mieux mettre vos idées en perspective pour un lancement réussi. Mais n’oubliez pas que c’est Dieu qui dirige et que votre principal atout dans la marche de votre ministère sera de rester connectée en permanence à la Source de toute vie.
Bon courage et mille bénédictions !
Vous avez lancé un ministère en suivant ou non les méthodes suggérées dans cet article ? Partagez-nous votre expérience dans les commentaires !
par Gina Oum | LeadHer
Le dictionnaire Larousse définit le mot ambition comme étant le désir ardent de posséder quelque chose, de parvenir à (faire) quelque chose; ou encore le désir ardent de gloire, d’honneurs et de réussite sociale.
Or dans Jacques 1:14, il nous est dit
Mais chacun est tenté quand il est attiré et entraîné par ses propres désirs.
De prime abord, l’ambition, lorsqu’elle est mue par des motivations charnelles est donc contraire à la Parole de Dieu. Elle est l’expression de désirs personnels et révélatrice de la volonté du coeur. Or Jésus nous dit dans Matthieu 15:19
En effet, c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, l’immoralité sexuelle, les vols, les faux témoignages, les calomnies.
Et comme pour enfoncer le clou, Jérémie 17:9 nous rappelle que
Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ?
C’est pourquoi Jésus nous recommande dans Matthieu 26:41
Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible.
On ne peut donc se fier aux seuls désirs de notre coeur pour juger de la réalité d’un appel de Dieu sur notre vie.
Néanmoins, lorsque nous sommes nées de nouveau, nous avons reçu le Saint-Esprit de Dieu si bien que les désirs et la volonté du Seigneur ne sont plus censés nous être inconnus.
Tous les enfants de Dieu ont un appel général sur leur vie que nous révèle Sa Parole. Quand cette dernière nous commande quelque chose, c’est la volonté de Dieu, point final! De manière générale, les Chrétiennes n’ont donc pas à chercher de midi à quatorze heures ni ailleurs que dans la bible pour savoir ce que le Seigneur attend d’elles.
Il s’agit donc principalement :
– d’aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même (Marc 12:33)
– de pratiquer la religion pure et sans tâche (Jacques 1:27)
– d’aider les personnes dans le besoin (Matthieu 25:35-40)
– d’être reconnaissante (1 Thessaloniciens 5:18)
– de faire de bonnes oeuvres (Ephésiens 2:10)
– de combler les besoins des saints (1 Corinthiens 12:7)
– de prier avec persévérance (Ephésiens 6:18)
– d’être un en Christ (1 corinthiens 12: 12,13)
– de rechercher la paix (Romains 12:18)
– d’annoncer l’Évangile (Matthieu 28:19)
Mais le Seigneur peut en effet choisir de se montrer plus spécifique sur la manière dont telle ou telle personne devra employer ses dons pour contribuer à l’avancement du Royaume. Qui et pourquoi ? C’est son choix ! Avoir un appel particulier sur sa vie n’est donc pas forcément une généralité; et ceux qui en ont un portent une importante responsabilité devant Dieu. Lorsque nous regardons donc au succès des femmes de Dieu qu’on admire, n’oublions pas non plus de réaliser le poids de l’engagement qu’elles ont devant Lui.
Ainsi donc, la différence entre l’ambition et l’appel est que la première est motivée par des désirs charnels, tandis que le second s’accorde à la volonté de Dieu. Et oui, on peut avoir de l’ambition pour Dieu à condition de veiller constamment à demeurer dans sa volonté, dans son timing et résister à la tentation de suivre notre propre plan. Ce type d’ambition s’appelle le zèle et la Parole de Dieu nous y encourage, tant que nous avons les bonnes motivations:
Romains 12:11
Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez le Seigneur.
Alors, comment savoir si mon projet est un appel ?
Étape 1: assurez-vous d’être dans la bonne disposition, c-à-d:
– être née de nouveau (Matthieu 21:32)
– demeurer dans la Parole de Dieu (Psaumes 119:105; Josué.1:8)
– persévérer dans la prière (1 Thessaloniciens 5:17)
– faire renouveler son intelligence et donc sa capacité de discernement (Romains 12:2)
– être consacrée (1 Thessaloniciens 4:3; Psaumes 119:9)
– demander la sagesse (Jacques 1:5)
– être patiente (Psaumes 37:7)
Étape 2: évaluez votre idée ou projet
Voici quelques suggestions de questions à se poser pour préciser la réalité de votre appel.
– Est-ce que le projet s’accorde à la Parole de Dieu ?
– Le projet sert-il mon prochain? L’aide-t-il à grandir spirituellement ?
– Le projet contribue-t-il à faire avancer le Royaume de Dieu ?
– Le projet glorifie-t-il Dieu ou me sert-il à me mettre en avant ?
– Est-ce que tous mes dons et talents seront mis à contribution pour sa réalisation ?
– Le projet me fait-il marcher dans l’obéissance au Seigneur et croître dans ma relation avec Lui?
– Le projet me parait-il trop grand ou trop important pour pouvoir y arriver sans Dieu ?
– L’idée s’impose-t-elle de manière répétitive (par le biais de personnes, par des songes, des circonstances qui se répètent…etc)?
– Les expériences marquantes de ma vie peuvent-elles servir à la réalisation du projet ?
Si vous avez pu répondre “oui” à toutes ces questions, il y a de bonnes chances que le projet que vous portez soit un appel. Mais cela ne sera confirmé que par la prière, par votre témoignage intérieur et par la manière dont les choses se mettront en place pour vous permettre de construire pas à pas. Restez attentive aux directives de l’Esprit et restez connectée au Seigneur à chaque étape du processus.
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Qui que tu sois, d’où que tu viennes et quel qu’ait été ton parcours, si tu as placé ta confiance en Dieu, sache qu’Il a un plan pour ta vie et des oeuvres qu’Il te destine spécifiquement à pratiquer !
Éphésiens 2:10 nous dit:
Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
Quels types d’oeuvres ?
L’oeuvre que nous sommes appelées à réaliser peut être de n’importe quelle nature et peut se développer aussi bien dans l’église que dans le monde, dépendamment de là où Dieu nous veut. Elle ne cadrera donc pas forcément avec l’idée qu’on se fait de l’appel au ministère et qui repose généralement sur ce que d’autres ont établi comme référence. L’oeuvre en question impliquera également l’utilisation de nos dons naturels et spirituels, et le processus de sa réalisation ressemblera à un vaste terrain d’apprentissage pour différents aspects de notre propre caractère.
C’est quoi une vision ?
La vision est une révélation suivie d’une conviction que Dieu donne au sujet d’une oeuvre à réaliser pour le glorifier et pour l’avancement de son royaume. Dieu nous la révèle de différentes manières : prophéties, impressions, songes, Rhéma, lectures… Elle est ensuite confirmée à plusieurs reprises soit par la Parole, des personnes, des situations de vie ou directement par une parole de connaissance qui nous est donnée. Il en résulte toujours une forte conviction qui nous poursuit et demeure inébranlable dans notre coeur, même si notre contexte change.
Vision vs. direction
La vision te permet de savoir où Dieu veut que tu ailles, même si elle ne t’en révèle pas forcément ni le processus ni les moyens. La vision reste ferme, mais la direction, elle, peut être flexible, car dépendante des besoins sur lesquels Dieu veut se concentrer.
Par exemple : dans une ministère de femmes, la vision peut être ” aider les femmes à croître en Christ “. En revanche, la direction pour l’année 1 serait ” accentuer sur la prière “; année 2 : ” accentuer l’unité et les liens fraternels “. Année 3 : ” accentuer sur le service “… ainsi de suite. Ces différentes directions concourent toutes à l’accomplissement de la vision.
Pourquoi la vision est importante
La Parole nous dit que quand il n’y a pas de révélation, le peuple est sans frein (Proverbes 29:18).
La vision permet donc d’identifier le couloir de la course que nous avons à mener, un peu comme les athlètes. En restant dans notre couloir, on reste sur notre destinée personnelle, on garde le bon focus et on évite les détours et accidents de parcours dus aux sorties de couloir.
En tant que chrétiennes, Dieu nous appelle toutes à des oeuvres dites ” génériques “. Mais Il nous en destine à nous en particulier, nous ayant spécifiquement équipées pour les réaliser. Raison pour laquelle il est primordial de découvrir cet appel propre et de consacrer notre vie à y répondre pour en réaliser le but, sinon nous passons une vie entière à errer ici et là, ne trouvant jamais de véritable sens à notre vie.
Sache aussi que Dieu a toujours un objectif. Il ne fait rien au hasard et ta vie n’est donc le résultat d’un accident ! Tu as donc une destinée propre!
Comment découvrir la vision pour mon ministère ?
1. Lis ta bible.
Dieu se révèle au travers de sa parole. Prend du temps pour l’étudier et tu verras que des versets, notions et concepts clés auront tendance à faire davantage écho dans ton coeur que d’autres.
2. Prie.
Demande et demande encore à Dieu de te révéler son appel sur ta vie. La chose CAPITALE à savoir ici, c’est que Dieu te la révèle à toi d’abord, puis elle peut ou non être clarifiée et confirmée par une tierce personne ! Fais donc très attention à ces ” prophéties ” qui te poussent à t’engager dans une voie désignée par un homme et non par Dieu et qui peuvent te faire perdre de précieuses années de ta vie.
Généralement, Dieu confirme l’appel à travers Sa Parole, un autre croyant ou une profonde paix intérieure.
3. Écoute et observe.
Dieu te confirmera ton appel de différentes manières. Il est très créatif, alors, sois attentive au moindre signe, à la moindre parole ou à la moindre circonstance qui te mettra ” en situation “. Prends des notes et demande constamment au Saint-Esprit de t’éclairer.
3 caractéristiques d’une vision qui vient de Dieu
1. Est conforme à la Parole
2. Rejoint ou complète la vision de ton église locale
3. Répond à un besoin, que tu sois capable de l’identifier avec précision ou non
Attention donc ! Ce n’est pas parce qu’une idée t’excite ou te semble originale qu’elle est forcément de Dieu ou que c’est toi qui es appelée à la réaliser. Pense à David : Il était excité à l’idée de réaliser un temple majestueux pour Dieu, mais Dieu avait destiné cette oeuvre à son fils Salomon.
Formuler et communiquer la vision
Une vision doit pouvoir être comprise et mémorisée facilement, pour toi-même, mais aussi pour les personnes concernées directement ou indirectement. Généralement, on recommande de la formuler en une phrase, maximum deux.
Par exemple, une vision pour un ministère d’étude biblique serait : ” notre vision est d’équiper les frères et soeurs pour les amener à une meilleure étude et compréhension de la Parole de Dieu “. Court, simple, facile à retenir et à communiquer !
Tu dois communiquer la vision :
– à ton pasteur (si tu veux opérer dans le cadre de ton église locale)
– à ton comité (si tu veux fonctionner avec une équipe)
– à ta cible (les personnes vers qui s’adresse ton ministère)
Plus la vision sera simple, mieux elle sera facile à communiquer, mieux les gens la comprendront. Pour autant, leur adhésion sera aussi dépendante de la manière dont tu la communiqueras. Si tu manques d’assurance, es confuse, n’as aucun objectif à court et moyen terme, n’as aucun début d’idée sur le ” comment ” au moment où tu partages la vision, il y a de grandes chances que personne ne suive. Quand c’est Dieu qui t’appelle, Il t’équipe Lui-même. Et c’est alors que tu fonces avec assurance et détermination, car tu sais que si Dieu est pour toi, nul n’est contre toi !
Découvrir la vision pour son ministère est donc premièrement fonction de l’intimité que tu as avec Dieu et du soin que tu mettras à la découvrir en la lui demandant par le biais de la prière et d’un coeur entièrement désireux de faire sa volonté, de suivre ses plans. Sonde donc ton coeur et fuis les motifs discutables comme la recherche d’une gloire personnelle, d’un statut, d’une reconnaissance, pour ” briller “…etc. Dieu sonde nos coeurs et parfois, Il nous laisse dans la confusion sur nos quêtes tant que nous n’avons pas ajusté nos motivations profondes. Si donc tu veux une vision pour faire comme la soeur X qui a un grand ministère, ou ” pour montrer ” à ceux qui doutaient de toi que Dieu t’a ” validée “, ou alors parce que tu espères secrètement que ce sera la roue de la fortune, tu n’as pas les bonnes motivations. Dieu ne partage sa gloire avec personne! Et si c’est ce que tu cherches avant tout, dis-toi bien que tu auras pour seule récompense les louanges des hommes dont tu te seras rendue esclave.
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Peu après ma conversion, le Seigneur m’a mis à coeur d’oeuvrer pour les femmes et par ricochet pour la famille. C’en est devenu une obsession. Plus j’avançais dans ma vie et dans mes douleurs et plus cet appel se précisait dans mon coeur. Et Il est bien placé pour savoir à quel point j’en ai ris jaune, car la famille était bien l’un des domaines dans lequel je me sentais en échec total dans ma vie. Mais Il le dit Lui-même:
Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel. Esaïe 55:8
S’il y a bien une douleur qui demeure profonde dans ma vie, c’est celle de n’avoir pas eu la famille que j’espérais autour de moi. Tout ce dont j’ai pu rêver, tout ce que j’ai jadis pu imaginer de ce que serait ma vie d’adulte avec mes frères et soeurs une fois que chacun de nous aurait fondé sa propre famille ne s’est jamais réalisé. Au contraire, les fossés se sont creusés, pour diverses raisons mais notamment pour incompatibilités de valeurs. Sans compter les multiples autres douleurs de femmes que j’ai pu rencontrer ces 19 dernières années…
Alors, imaginer que j’allais devoir oeuvrer à l’encouragement et à l’édification de qui que ce soit dans ce sens me paraissait clairement risible. Et pourtant, c’est au coeur de mes plus profondes douleurs sur le sujet que j’ai été le mieux en mesure d’apporter mon aide et mon soutien à des personnes qui en avaient besoin, et ce bien plus d’une fois.
L’une d’elles m’a servi de manière très inattendue: la perte de ce bébé que j’avais conçu après 6 longues années de confusion…
Je parlais récemment avec une amie de France que j’avais perdu de vue depuis mon départ pour le Canada. J’étais partie peu de temps après la perte tragique de son bébé. C’est une amie bien entourée d’une famille aimante, d’une mère adorable et de soeurs solidaires. Mais par un malheureux concours de circonstances, le jour où elle perdait son bébé, elle était seule sur son lit d’hôpital, écoutant la vie quitter peu à peu le corps de ce précieux être qu’elle portait… Et j’étais avec elle au téléphone pendant ce tragique moment. À l’autre bout du fil, mon amie me rappelait désormais cet instant de sa vie qu’elle n’oublierait jamais, tant pour ce qu’elle vivait que, selon ses dires, pour ce que je vivais avec elle. J’étais là quand son union battait de l’aile, j’étais là quand elle vivait la pire douleur d’une mère. Je ne me rappelle plus vraiment ce que je lui disais, ni comment je le disais. Je me rappelle mes larmes, je me rappelle la douleur comme si cet enfant avait été le mien, je me rappelle l’intensité et l’authenticité du moment. Elle aussi se rappelle. Elle se rappelle que j’ai été là pour elle et qu’ “elle n’aurait jamais cru qu’une personne puisse porter sa souffrance comme je l’ai portée ce jour là avec elle.” Elle reste profondément marquée par ma “présence” en ce triste jour, tandis que jusqu’à ce qu’elle me le dise, je n’avais pas mesuré l’impact de mon implication à cet instant précis de son existence. Ce jour là, j’ai porté son fardeau, j’ai pleuré avec elle après avoir ri avec elle quelques mois auparavant à son mariage (Romains 12:15).
Souvent, un retour extérieur nous est nécessaire pour réaliser à quel point Dieu nous utilise, mais aussi pour avoir ce moment “Wow !” où l’on réalise que nos souffrances n’ont pas été vaines. Dieu se sert de nos meurtrissures pour en guérir d’autres, tout comme les meurtrissures de Christ nous ont guéries (Ésaïe 53:5).
Et c’est à travers de nombreux retours de femmes que j’ai aidées par mes paroles, par mes témoignages, par mon soutien, par mon écoute dans les temps difficiles et alors que tout le monde les abandonnait, que j’ai appris que de nos plus profondes douleurs peuvent naître nos plus importants ministères.
Le domaine qui vous cause le plus de chagrin depuis toujours est celui-là même au coeur duquel le Seigneur vous équipe pour encourager et édifier celles qui passeront par les mêmes épreuves que vous.
Bien-aimées, quelque soit ce que tu traverses en ce moment, changer ta perspective sur tes circonstances pourra faire toute la différence. Dans ton épreuve, en te positionnant telle une combattante qui rassemble les armes pour combattre plus tard aux côtés de celles qui vivront les mêmes défis, tu déjoues les plans de l’Ennemi et tu te disposes à vivre Romains 8:28 qui te dit:
Du reste, nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan.
Quand Dieu permet une chose dans ta vie, c’est généralement pour pouvoir s’en servir pour en sauver plusieurs. Cela fait partie de ton appel dans son plan ! De ton parcours peut naître ton ministère. Tu n’es un témoignage édifiant que dans tes victoires en Christ face aux épreuves. Or sans épreuves, point de victoires ! C’est pourquoi, je t’encourage à ne jamais écouter les faux évangiles qui te font croire que la vie chrétienne est une vie pavée de merveilles, que Dieu est ton distributeur automatique personnel de bénédictions à la demande et que les épreuves et autres difficultés ne touchent que les rebelles à sa Parole ! Il n’est point de témoignages sans victoire et point de victoire sans combat ! Les Chrétiens qui ne rencontrent aucune épreuve sont ceux que l’Ennemi laisse tranquille. Or s’il les laisse tranquilles, c’est qu’Il sait pouvoir encore les gagner facilement. Si ton coeur est réellement soumis au Seigneur, le Malin reviendra sans cesse à la charge pour essayer de te déstabiliser. Si Dieu avait voulu nous donner une image idyllique de la marche chrétienne, il n’aurait certainement pas choisi la Croix du Calvaire pour son propre fils. Il ne nous aurait pas averties de manière récurrente sur le fait que nous aurions inévitablement des tribulations dans ce monde (Jean 16:33) et Il n’aurait pas systématiquement fait référence à la foi comme étant un “combat” qui exigerait courage et persévérance tout au long de notre vie sur terre (Actes 14 : 22).
[Car] Oui, vous avez besoin de persévérance pour accomplir la volonté de Dieu et obtenir ainsi ce qui vous est promis. Hébreux 10:36
Ainsi, toutes les fois où tu te sens inutile, où ton coeur se languit de pouvoir servir le Seigneur, commence par cesser de comparer ta position à celle de la soeur qui semble avoir un appel clair et épanouissant. Regarde à ton vécu, regarde à tes blessures. Non pas pour t’apitoyer dessus, mais pour relever les clés spirituelles qui ont conduit à ta victoire de sorte à pouvoir les transmettre à d’autres ! Les femmes qui ont besoin d’écoute, d’encouragement, de soutien et de témoignages de victoires authentiques ne manqueront jamais. Elles auront besoin de pouvoir s’identifier à toi pour croire en la réalité de l’action du Seigneur dans la vie de femmes ordinaires. Et pour cela, tu devras rester authentique, vraie et transparente sur la réalité des douleurs et difficultés qui ont jonché ton parcours dans l’attente de l’intervention visible de Dieu, et ne jamais prétendre être la “super chrétienne” joyeuse et victorieuse 365 jours par an ! Personne n’est dupe et l’efficacité de ton ministère dépendra aussi de ta capacité à faire tomber le masque de la pseudo-perfection que nous les femmes chrétiennes arborons si facilement de nos jours !
Prie le Seigneur afin qu’Il te montre comment utiliser tes souffrances pour sa Gloire et je peux te promettre, avec la certitude que me donne son Esprit, qu’Il multipliera les opportunités de ministère sur ton chemin. Un ministère discret ou plus “visible”, de personne à personne ou pour une multitude, mais toujours et uniquement pour sa gloire !
Alors souris, car dans tes circonstances aujourd’hui, tu détiens les clés d’un ministère qui te permettra d’impacter pour le Royaume ! Offre tes souffrances et regarde Dieu agir à travers elles !
Mes frères et soeurs, considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. Mais il faut que la persévérance accomplisse parfaitement sa tâche afin que vous soyez parfaitement qualifiés, sans défaut, et qu’il ne vous manque rien. Jacques 1: 2-4
Bénédictions !
par Gina Oum | LeadHer
Vous aimez votre église, les messages vous édifient et vous challengent dans votre foi et vous avez pour passion d’encourager les autres à approfondir la Parole par eux-mêmes et à la mettre en pratique dans les différentes saisons de leur vie ? Devenez animatrice de groupe de croissance !
De quoi ai-je besoin ?
– De volonté
– D’amour pour le Seigneur et pour les autres
– De disponibilité et de rigueur
– D’un minimum d’organisation
– Du sens de l’hospitalité
– De messages à partir desquels organiser vos partages
– De votre bible (avec si possible des commentaires bibliques)
Comment s’y prendre ?
1 – Remettez à Dieu votre projet et ne doutez pas un seul instant qu’Il soit pour, sachant qu’Il nous appelle à approfondir Sa Parole.
2 – Si vous fréquentez une église, faites part de votre projet au leadership avant de vous lancer.
3 – Constituez un groupe de personnes (unisexe ou mixte), de 6 à 12 personnes maximum.
4 – Définissez un calendrier de vos rencontres, ainsi que le lieu, la fréquence et les modalités.
5 – Choisissez-vous un(e) partenaire co-animatrice (teur), en cas d’indisponibilité de votre part ou si le besoin se présente de multiplier le groupe.
6 – Définissez une approche type pour les partages qui vous permettra de les préparer plus facilement et plus rapidement.
7 – Sélectionnez les messages que vous voulez explorer : ce peut être la prédication du dimanche de votre pasteur ou tout autre enseignement pertinent que vous trouverez en audio ou en vidéo, autour d’un thème précis ou non.
8- Invitez les membres et lancez-vous ! Prévoyez boissons et grignotines (snacks) lors de vos rencontres, ça aide à la convivialité !
Quelles sont mes responsabilités ?
– Entretenir la vie dans le groupe entre les rencontres. Ce peut être en envoyant par diverses moyens technologiques des encouragements sous forme de versets aux différents membres de votre groupe, par exemple. Vous pouvez aussi encourager les autres membres à faire pareil.
– Se reposer sur Dieu par la prière régulière pour votre groupe, afin que Dieu encourage personnellement chaque membre à approfondir Sa Parole
– Être suffisamment transparente et encourageante pour inviter les membres du groupe à oser partager sans masques dans un cadre sécurisant.
– Travailler à maintenir la confidentialité des échanges
– Animer avec patience, amour, humilité et compassion
– Rester stable, fiable et constante : pas de rencontres au gré de votre humeur ou de vos hobbies !
Bon à savoir
Prévoyez une durée maximale de 2 heures pour vos temps de rencontre, dont au moins 10 minutes pour détendre l’atmosphère avant de rentrer dans le vif du sujet. Les coeurs seront mieux disposés au partage. Tenez compte du temps imparti au partage quand vous élaborez les questions, surtout si vous commencez par écouter un enseignement audio ou vidéo.
Vous pouvez télécharger ici une FICHE MODÈLE dont vous pourrez vous inspirer pour vos animations. Ce modèle est bâti à partir d’un passage biblique. Si vous utilisez la prédication de votre pasteur, élaborez des questions d’approfondissement à partir de cette dernière.
Bénédictions !
Vous animez un groupe de croissance? Partagez votre expérience dans les commentaires pour encourager les autres !