par Gina Oum | Croire
La quête de perfection est l’un des grands maux de ce siècle, et celui qui éteint la flamme dans le coeur de nombreuses chrétiennes découragées. Quand on aborde la vie et tout ce que l’on fait en se mettant la pression d’un objectif particulier à atteindre, on se dispose inévitablement à l’échec, à la déception et au découragement. Idem lorsqu’on établit pour soi-même, ou pire suivant les autres, des critères d’un idéal à atteindre en oubliant que chacune de nous est unique et a une destinée unique. Demandez-moi comment je le sais…
J’étais de celles qui se fixaient des objectifs hallucinants! Par exemple, enceinte de mon premier enfant, j’avais décidé d’être une mère parfaite. J’avais lu une bibliothèque entière de manuels et parcouru de nombreux sites “d’experts” avant même qu’il ne vienne au monde. J’avais juste oublié un détail capital: chacun de mes enfants serait unique et le manuel me serait délivré par leur Créateur au fur et à mesure que je progresserais moi aussi dans ce rôle si important aux yeux du Seigneur. Et ce progrès allait me demander un coeur humblement disposé à apprendre en continue, mais surtout une capacité accrue à comprendre et à accepter la grâce…
Et il en va de même dans de nombreux domaines de la vie et de notre marche avec Dieu.
Nous sommes nombreuses à croire à tort que Dieu exige de nous une certaine perfection. Peut-être qu’une mauvaise compréhension de Matthieu 5:48 en est la raison: soyez parfait comme votre Père céleste est parfait. J’ai même eu le témoignage de jeunes convertis qui avaient longtemps hésité à sauter le pas, parce qu’ils avaient cru qu’il était nécessaire qu’ils atteignent une certaine “perfection” avant d’être acceptés par Dieu. Un mensonge que l’Ennemi se plaît plus souvent qu’on le croit à cultiver dans l’esprit des non-croyants pourtant “ouverts”, mais qui hésitent encore à s’engager avec Dieu. Ils se sentent disqualifiés en pensent devoir rassembler des critères d’une fausse “perfection” que malheureusement de nombreux croyants leur donnent comme modèle.
Et c’est cette réalité à laquelle font aussi face de nombreuses chrétiennes déçues d’elles-mêmes et de leur marche spirituelle. Beaucoup ont l’impression de faire « un pas en avant et quinze en arrière », que leur vie ne progresse pas et que Dieu ne se manifeste pas dans leur parcours. Ce qui n’est quasiment jamais le cas.
La réalité, c’est que un Seul est parfait: Jésus-Christ. Et la perfection à laquelle Matthieu 5:48 nous appelle, c’est d’abord celle d’une foi parfaitement placée en Celui qui est parfait. La seule perfection que nous soyons jamais capable d’atteindre dans cette vie est celle qui passera à travers Jésus-Christ. Tout le reste est vain et source d’une déception continue qui n’aura d’autre effet que de nous éloigner de la foi que nous finirons par trouver trop contraignante.
Alors que nous étions encore pécheurs…
Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous: alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. – Romains 5:8
Alors que nous étions encore pécheurs… Six petits mots qui constituent la Vérité qui libère celles atteintes du syndrome du perfectionnisme aigu.
Christ n’a ni exigé, ni attendu notre « perfection » pour nous aimer ou pour décider de mourir pour nous. Alors d’où vient cette idée qu’une fois sauvées, nous devrions poursuivre une « perfection » faite de mains d’hommes et renoncer par ce fait à cette grâce manifestée dès le commencement? D’où vient ce désir de retirer des mains de Christ le droit qu’Il a acquis de nous transformer selon son processus et son propre timing? Son rôle dans nos vies s’arrêterait-il à notre Salut?
Ce mensonge courant dans lequel nous tombons vient des influences et discours démesurés auxquels nous sommes exposées. Aujourd’hui, il est tellement question de performance et d’efficacité pour le Royaume qu’on a perdu de vue Celui qui nous donne l’inspiration, la force, fixe les objectifs à atteindre et évalue le résultat selon des critères qui sont tellement différents des nôtres!
C’est Dieu seul qui transforme par la puissance de son Saint-Esprit et qui nous fait atteindre les objectifs propres à la destinée qu’Il nous a réservée. Et le seul chemin qu’Il nous trace est celui de la grâce dans laquelle nous pouvons cheminer avec une paisible confiance en son Amour et en sa Puissance active dans nos vies, en gardant le coeur ouvert, disponible et disposé pour tout ce qu’Il souhaitera y faire, en l’aimant avec la simplicité de l’enfant et en Lui obéissant avec la spontanéité du serviteur confiant. Il est la perfection et Lui seul nous y amène. Rappelons-nous ces vérités quand nous serons tentées de nous décourager face à une apparente absence de progrès dans nos vies.
Une histoire de perspective
Les témoignages de guérison, de restauration et de transformation que nous avons coutume d’écouter nous laissent parfois cette fausse pensée que tout se produit toujours soudainement. Certes, Dieu guérit encore miraculeusement aujourd’hui, mais dans la majeure partie des cas, tout se déroule dans un processus. Et le grand miracle devenu évident pour tous n’est finalement que l’aboutissement de nombreux petits miracles auxquels l’on n’a pas forcément prêté attention.
Tout est donc question de perspective. Dieu ne nous transforme pas toujours du jour au lendemain. Dans la vie chrétienne, il est souvent question de processus et d’apprentissage, et la leçon n’est bien souvent acquise qu’au bout de nombreux allers-retours. Comprendre cela nous aidera à porter un regard de grâce sur nos propres vies et à embrasser la grâce que Dieu Lui-même nous offre continuellement.
Porter une attention particulière à nos petits progrès quotidiens nous fera voir dans chaque journée les « petits » miracles que Dieu opère, nous aidera à nous appuyer sur sa Fidélité et nous motivera à persévérer. Dieu agit chaque jour dans nos vies quand on Lui laisse la place nécessaire. Et chaque jour, nous faisons des progrès. Il s’agit d’apprendre à les voir.
Ainsi, bien-aimée, si ton coeur est sincère devant Dieu et que tu as réellement fait de Lui le Seigneur de ta vie, rejette le mensonge selon lequel tu ne fais aucun progrès dans ta vie. Ce n’est pas parce que tu ne les vois pas qu’ils n’existent pas. Mets de côté tes critères d’évaluation. Mets de côté ta propension à la comparaison. Apprends à discerner les mouvements de Dieu dans ta propre vie et à consigner les moindres petites avancées, même si elles te semblent dérisoires. Souviens-toi aussi constamment de la Fidélité de Dieu dans ton passé. Ernest Renan disait « Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un profond respect du passé. ». Ton Dieu est le même aujourd’hui qu’hier, et éternellement. Tu n’es plus celle que tu étais lorsqu’Il t’a sauvée. S’Il t’a transformée jusqu’ici, pourquoi s’arrêtait-Il de le faire aujourd’hui? Accorde-Lui du temps et accorde-toi la grâce. Mais en attendant, persévère dans ses voies, poursuis l’excellence avec ce qu’Il t’a déjà donné, n’accepte aucun compromis, et comme le dit si crûment Proverbes 26:11, ne permet à rien ni personne de faire de toi le chien qui retourne à son vomis (je sais, cette image est dégueulasse mais tellement puissante!).
Dans le Royaume de Dieu, celles qui progressent sont celles qui auront humblement laissé le Saint-Esprit oeuvrer en elles pour permettre à la gloire de Dieu de se révéler librement, selon l’approche et le temps déterminés par Lui seul.
Poursuis le progrès et non la perfection, et repose dans la paix du Seigneur. Il s’occupe de toi pour le meilleur, selon son temps et ses méthodes!
Découvre et procure-toi l’outil qui me permet chaque jour de garder une trace de mes progrès, même lorsqu’ils ne sont pas visibles au premier abord. Je l’ai conçu dans un temps de profond découragement face à mon apparent statu quo spirituel. Je prie qu’il te bénisse comme il me bénit.
par Gina Oum | Croire
Lorsque le Seigneur m’a appelée à écrire pour les femmes chrétiennes, j’étais enthousiaste et surexcitée à l’idée de partager sur toutes les révélations qu’Il allait me faire! Je dévorais sa Parole jours et nuits. J’étais convaincue que cette faim et cette soif de ses vérités dureraient toujours…
Hélas, comme plusieurs j’imagine, j’ai plus d’une fois traversé ces saisons où l’on réalise avec tristesse que notre sainte Bible a pris la poussière sur l’étagère. J’ai éprouvé de la honte en réalisant que je ne l’avais plus ouverte depuis des mois, et j’ai entendu cette petite voix dans ma tête qui m’interpelait sur mes choix lorsque je prenais la télécommande de ma tv ou mon smartphone, plutôt que la Parole de Dieu posée juste à côté. La vérité, c’est que plus d’une fois dans ma vie chrétienne, j’ai trouvé la Bible ennuyeuse et non attractive pour les circonstances ou l’état d’esprit dans lesquels je me trouvais. J’avais besoin d’un “quick fix”, de solutions rapides et concrètes, visibles et tangibles. Dans ces saisons où j’avais généralement besoin de réponses, la dernière chose que je voulais, c’était d’avoir à “creuser” dans les mystères de la Parole et fouiller dans ce qui semblait alors n’être que de l’abstrait, des énigmes sans fin. Oui, plus d’une fois, la Bible m’a frustrée au point où j’ai consciemment et à répétition choisi Netflix, Facebook ou Instagram, tout ce qui me permettrait de “lobotomiser” mon cerveau plutôt que de méditer la Parole de Dieu. Je sais que ce ne sont pas des vérités que les “bonnes chrétiennes” se permettent d’avouer de nos jours, mais j’ai la conviction que nous passons toutes par de telles saisons dans nos cheminements. Alors si cet article peut vous encourager et vous libérer, gloire à Dieu !
Après une profonde réflexion sous l’éclairage du Saint-Esprit, j’ai pu réaliser que ces saisons de désert n’étaient pas du fait de la Bible en elle-même, mais bien le fait de nombreuses portes que nous ouvrons nous-mêmes dans nos vies spirituelles et qui deviennent des pierres d’achoppement dans notre rapport à la Parole de Dieu.
Si vous n’éprouvez plus aucun attrait ni intérêt pour la méditation biblique, voici quelques raisons pour pourraient l’expliquer, ainsi que des pistes pour régler le problème.
Orgies, crainte, prétextes et paresse spirituelles
Les témoignages de femmes qui courent de conférences, aux retraites, ateliers, formations et autres, mais qui n’ouvrent jamais leur Bible chez elles sont légion. C’est une réalité bien triste qui touche de nombreuses chrétiennes, souvent devenues des “groupies” de certains prédicateurs et prédicatrices. Elles choisissent volontairement d’aller écouter ce que d’autres ont tiré de leur méditation personnelle, plutôt que de donner l’occasion au Saint-Esprit de Dieu de leur parler de manière toute personnelle. Tous ces événements sont bons en soi, mais seulement en tant que compléments de l’intimité qu’on cultive nous-même avec le Seigneur dans la chambre secrète. Parfois, ce choix est justifié par une difficulté à comprendre la Parole à cause de limitations intellectuelles. D’autres l’expliquent par une préférence pour l’oral plutôt que pour l’écrit. Pour d’autres encore, il s’agit simplement de ne pas savoir comment s’y prendre. Et enfin pour d’autres, ces événements et la lecture personnelle se valent, il n’est donc pas question d’en faire tout un plat.
Mais la vérité, c’est que notre société “fast-food” nous a habituées à fuir tout ce qui nous demande un peu trop d’efforts. Nous adoptons donc une certaine forme de paresse spirituelle : pourquoi étudier la Parole quand il suffit d’un simple clic sur Google pour trouver mille et un enseignements que d’autres ont fait sur le sujet qui nous intéresse?
Pourquoi étudier quand même la Parole? Tout simplement parce que nous servons un Dieu qui aspire avant tout à une relation personnelle avec nous! Sa Parole est accessible même aux plus jeunes enfants. Les premiers disciples étaient pour la plupart des hommes et femmes simples et sans éducation comme on l’entend aujourd’hui, et pourtant ils connaissaient, vivaient, enseignaient et propageaient la Parole de Dieu. Les chrétiens des premières églises examinaient chaque jour les Écritures (Actes 17:11). Le Saint-Esprit nous a été donné pour nous aider à comprendre la Parole. Notre compréhension se trouve donc d’abord à l’autre bout d’une simple prière au Saint-Esprit, avant d’être un effort intellectuel.
Ainsi donc, la majorité de ces excuses que nous avons toutes eues à un moment ou à un autre ne tiennent tout simplement pas la route. Se priver du temps dans la Présence de Dieu à méditer sur ce qu’Il nous dit n’aide pas à entretenir une relation intime avec Lui et ouvre la porte à un désert spirituel que nous tentons ensuite de combler de toutes sortes de manières. On perd peu à peu la conscience du pouvoir de la Parole, le feu s’éteint et la Bible prend la poussière sur l’étagère…
La distraction, arme favorite de Satan au 21ème siècle!
Facebook et ses millions de groupes “chrétiens” où les membres se tapent dessus à longueur de journée pour des questions de doctrine en est un exemple déplorable. À chaque fois que je tombe sur des débats inutiles comme : la femme peut-elle prêcher? Porter un pantalon? Porter des mèches ou du maquillage? Le chrétien peut-il boire de l’alcool? Soutenir le mariage gay? Accepter la transfusion sanguine? Se faire incinérer? Danser un autre jour que le dimanche…etc, ce verset dans 2 Timothée 2:23-24 me revient :
Repousse les spéculations folles et stupides, sachant qu’elles font naître des conflits. Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des conflits. Il doit au contraire être plein de bienveillance envers tous, capable d’enseigner et de supporter l’opposition.
Pourquoi donc embarquer dans de vaines discussions et y passer des heures pour faire accepter un point de vue qui au final n’aura aucune réelle valeur ajoutée dans la vie de personne? Je suis toujours attristée de voir autant de chrétiens donner un aussi piètre témoignage de notre Seigneur, tout comme je suis attristée de voir avec quelle facilité l’Ennemi arrive à nous distraire quand, dans ces derniers jours, nous devons plutôt veiller et nous concentrer sur les priorités de Dieu (Salut des âmes, méditation de la Parole, manifestation de l’amour, combat de la foi dans nos réalités souvent difficiles, exercice de nos dons et appel…etc). Le temps passé en ligne dans de vains débats, c’est autant de temps que nous ne passons pas à cultiver notre passion pour la Parole de Dieu!
Les autres distractions peuvent aussi être des choses qui n’en n’ont pas l’apparence et qu’on arrive à légitimer : le travail à outrance (cette nouvelle voiture ne va quand même pas s’acheter toute seule!), les relations (Dieu nous veut sociaux, non?), les loisirs (je vais à la gym 7 jours sur 7 parce que Dieu veut que j’aie des cuisses bien fermes!), etc, etc. Rappelez-vous que tout ce qui prend la première place dans votre vie, cette place qui revient à Dieu seul, est une idole.
De manière générale, toutes les distractions ont l’effet de la junk food sur nous : quand on en mange, on perd en qualité nutritionnelle dans notre alimentation, on devient accro à l’effet qu’elle procure, et comme cet effet n’est que temporaire, on en redemande toujours plus et toujours plus vite. Et peu à peu, on perd le désir pour la nourriture qui contient les bons éléments nutritionnels. Qui voudrait manger des brocolis après avoir mangé un seau de KFC? (les femmes noires me comprendront ! 😉 Qui voudrait étudier la Parole après cinq heures de télévision devant Game of Thrones, ou à scroller frénétiquement sur Instagram pour observer la vie “parfaite” et parfaitement filtrée des autres?
Beaucoup d’entre nous sommes mal nourris spirituellement. Nous ne sommes pas équipés pour les bonnes oeuvres auxquelles Dieu nous appelle, ni pour combattre un Ennemi bien réel qui gagne du terrain dans le monde et dans nos vies face à notre passivité. Nous sommes trop occupées à nous divertir. Nous aimerions trouver la Parole aussi excitante qu’elle semble l’être pour d’autres, mais nous négligeons de faire ce qu’il faut en nous trouvant toutes sortes d’excuses.
Comment régler le problème?
Souviens-toi de ton créateur durant ta jeunesse, avant l’arrivée des jours mauvais, avant d’atteindre les années où tu diras: «Je n’y prends aucun plaisir.» – Ecclésiaste 12:1
1. Tout d’abord, il faut le reconnaître. Parfois on choisit de demeurer dans le déni, car cela nous permet de procrastiner l’effort que nous savons devoir faire. Reconnaître et confesser notre manquement devant Dieu et demander son aide pour ranimer le goût pour sa Parole est la première étape.
2. Bien évidemment, Dieu nous laisse libre de nos choix. Ce sera donc à nous de prendre la ferme décision de faire le ménage dans nos vies pour laisser davantage de place à Dieu et de temps pour étudier sa Parole. Faites une jeûne strict de divertissements, il n’y a pas d’autre option! Coupez la télévision, les réseaux sociaux et toutes les activités sans réelle valeur ajoutée pour votre vie spirituelle. Renoncez aux trois cent enseignements que vous écoutez en boucle sur Internet et qui n’ont pour d’autre effet réel que de rendre confus dans votre tête, d’importants éléments de doctrine.
3. Osez plonger dans la Parole et refaites confiance au Saint-Esprit. Si vous avez cru en Dieu et en la réalité active de son Esprit en vous, alors vous pouvez et devez croire qu’Il n’hésitera pas une seconde à répondre favorablement à votre demande sincère d’être aidée dans la compréhension de sa Parole, dans le renouvellement de votre passion pour cette dernière et dans le choix des enseignements qui vous feront réellement avancer.
4. Le moment “propice”, c’est maintenant ! Demain il sera peut-être trop tard. N’attendez pas un pseudo déclic, ne dites pas que vous allez “prier là dessus” pour savoir si c’est la volonté de Dieu (excuse typique de nombreux chrétiens!) car oui, Dieu veut que vous méditiez sa Parole, ce n’est pas un mystère mais une évidence ! Faites ce que vous avez à faire, car il y va de votre santé spirituelle et de votre relation avec le Seigneur. N’attendez pas que les années et les jours mauvais n’éteignent définitivement les braises qui persistent. Il n’y aura jamais rien de plus important pour le salut de votre âme.
Pour ma part, en 2017, le Seigneur m’a mis à coeur de créer des outils d’aide à l’étude personnelle de Sa Parole pour les chrétiennes de la francophonie, sous forme de journaux d’étude. Le but est de vous encourager à faire confiance au Saint-Esprit, notre Enseignant le plus fiable, mais aussi de vous fournir des méthodes simples qui vous aideront à (re)mettre le pied à l’étrier. Sur mon campusessenciel.com, j’ai volontairement choisi de partager ce que j’appelle des “pistes de méditation”, qui ne sont que le fruit de ce que Dieu me montre personnellement à travers mes études. Elles viennent en complément (et non en substitution) de votre propre étude pour vous apporter d’autres angles de compréhension. Le choix des femmes de la Bible m’a aussi été inspiré, car il est parfois plus facile de ranimer la passion pour la Parole à partir de personnages et de situations auxquelles l’on peut s’identifier. N’hésitez pas à consulter ma boutique sur Amazon.
Ma prière est que vous (re)découvriez la beauté et la puissance de la Parole de Dieu et que Psaumes 119:104 devienne votre réalité quotidienne:
Que tes paroles sont douces pour mon palais! Elles sont plus douces que le miel à ma bouche.
En Lui.
par Gina Oum | LeadHer
J’ai pu mesurer récemment à quel point certains concepts du christianisme post-moderne peuvent nous limiter au lieu de nous aider à devenir ce que Dieu veut faire de nous. Bien-aimées, si vous êtes de celles qui saturent face à ce constant appel à l’éclat et qui ont besoin de savoir que leur vie ordinaire et monotone trouve grâce aux yeux du Seigneur, soyez encouragées par cet article!
Prenons le mot “appel”, par exemple: il est devenu une prison pour la plupart des chrétiennes. On a développé tout un concept autour de ce mot qui est désormais vendu avec force par des “activateurs” de destinées et autres “motivateurs” personnels chrétiens. Une certaine confusion s’installe, un sentiment de culpabilité et d’infériorité pour celles dont les désirs intérieurs et la réalité de vie ne rentrent pas dans le package. Culpabilité et inadéquation, les inévitables conséquences de toute forme de légalisme. Pire, ce mot et tout le concept qu’il renferme nous conduit à mal juger et à mettre dans une boîte notre cheminement de vie : du moment où on s’est fait une idée de notre “appel”, nous rejetons toutes les expériences qui, à nos yeux ne cadrent pas avec cette idée et passons ainsi à côté de précieux équipements que Dieu veut nous donner.
Si on regarde au parcours des personnages bibliques, rares sont ceux que Dieu a gardé dans “un appel” leur vie entière. Il s’agissait la plupart du temps de personnes comme vous et moi que Dieu mandatait pour une mission particulière à un moment précis et pour un temps donné. Le reste du temps, ces personnes vivaient leur vie ordinaire de tous les jours. Leur seule responsabilité : rester disponible et obéir avec promptitude quand Dieu voulait les utiliser. Leur vie ordinaire était remplie de faits ordinaires, d’événements et de situations qui ont contribué à les préparer pour les missions occasionnelles que Dieu allait leur confier, sans qu’ils n’en aient clairement connaissance à l’avance (à part Jésus).
C’est pourquoi, ne méprisez pas votre réalité de vie aujourd’hui. Ne commettez pas l’erreur de juger votre vie à l’échelle des critères du “chrétien d’impact” tel que vendu de nos jours. Bien que le désir de Dieu est que tout chrétien reflète sa Gloire, n’oublions pas que le chemin tracé par Jésus est d’abord celui de la grâce, y compris lorsqu’il s’agit de Le servir. Notre seul et unique appel en tant que chrétiennes, c’est de glorifier Dieu et de marcher dans la sainteté. Et ce ne sont ni les conférences, livres, Lives Facebook, programmes, catalyseurs d’onction et autres éléments d’activation qui feront de vous des servantes selon le coeur de Dieu. C’est votre capacité à Lui rendre un culte agréable, votre disponibilité et votre disposition de coeur qui feront de vous un instrument de choix entre Ses Mains (Romains 12:1).
En effet, servir Dieu est d’abord une question de consécration, de disponibilité et de promptitude à obéir là où nous sommes aujourd’hui, dans la simplicité de notre vie ordinaire. Cet “appel” se traduira pour certaines par des ministères visibles et populaires. Mais pour la plupart, ce service pour Dieu se fera là où les gens vous verront le moins, dans la discrétion et l’anonymat total, dans la monotonie des couches, lessives et biberons ou dans la répétition des gestes devant votre machine à l’usine. “Briller” et “impacter” se fait d’abord auprès des personnes que vous côtoyez tous les jours. Ce sont elles que vous touchez et c’est à votre persévérance à les servir dans les actions répétitives et monotones du quotidien que Dieu regarde et donne de la valeur. Oui, vous avez certainement des désirs, rêves, projets et ambitions qui brûlent dans votre coeur et c’est humain. Mais en vous affranchissant de ce qu’on vous prône en matière de productivité pour le Royaume, vous permettrez à Dieu de transformer votre perspective sur ce qu’Il vous appelle d’abord à être et à faire aujourd’hui. Il vous fera fleurir dans l’obscurité, vous découvrirez le contentement, la liberté et la joie d’une vie de service devant Dieu comme seul témoin, vous acquerrez un équipement indispensable et vous serez jugée digne de confiance pour des choses plus grandes (Matthieu 25:23).
Bien-aimées, ne mettez plus Dieu dans une boîte et apprenez à Le voir dans votre quotidien ordinaire. Vous avez le droit de vous sentir lasse de la vie que vous menez et d’aspirer à autre chose. Mais de grâce, ne méprisez pas ce que vous enseigne la vie que vous menez aujourd’hui, aussi rébarbative puisse-t-elle vous paraître. Ne comparez pas votre chapitre de vie avec celui de quelqu’un d’autre et demandez à Dieu de transformer votre perspective et de vous aider à Le glorifier dans ce que vous faites présentement. Vous êtes là parce que c’est sa Volonté, mais c’est à vous de décider par votre attitude, quel type de fruit vous allez porter. Noé, Abraham, Joseph, David et même Jésus ont tous mené une vie tout à faire ordinaire avant d’être appelés par Dieu pour une oeuvre extraordinaire (plusieurs, pour certains). Votre ordinaire c’est votre terrain de formation, comme l’ont été les pâturages pour Moïse et David, la prison et la maison de pharaon pour Joseph, le quotidien de pêcheurs pour les apôtres et même celui de charpentier pour Jésus.
Ainsi, prenez courage, mamans de jeunes enfants qui ne voient pas le bout des couches et nuits blanches!
Prenez courage, femmes qui oeuvrez dans des métiers peu considérés, mais ô combien importants en église comme dans le monde!
Prenez courage, étudiantes qui hésitez à abandonner devant la difficulté et les incertitudes de votre choix de filière!
Prenez courage, femmes qui consacrez votre vie à bénir et accompagner des êtres qui mépriseront parfois vos sacrifices!
Prenez courage, servantes de Dieu! Sachez que vous contribuez de manière significative à son Royaume, même si vous ne “brillez” pas devant les multitudes. Votre humilité, votre fidélité et votre persévérance sont d’un grand prix devant le Seigneur. Croyez qu’Il n’oublie pas les désirs qu’Il a placés dans votre coeur et qu’Il les réalisera en temps et lieu. Ne vous laissez pas envahir par la pression d’atteindre des objectifs de productivité qui accompagnent souvent les débuts d’année et qui peuplent les discours des “motivateurs”. Persévérez et croyez que ce que vous êtes, faites et vivez n’est pas en vain.
Votre “appel” c’est de permettre à Dieu de faire de vous, en vous et à travers vous, tout ce qu’Il désire, pas de décider du chemin et de l’audience. C’est ainsi que vous “brillez”: dans l’humilité, la grâce et les bénédictions d’une vie abandonnée.
Bénédictions!
par Gina Oum | Être
Mon histoire avec les mots-phares a commencé il y a plusieurs années, alors que ma famille et moi prenions un nouveau départ dans notre vie, notamment en tant qu’enfants de Dieu.
Nous marchions depuis plusieurs mois dans cette nouveauté de vie lorsque je fus surprise de réaliser que jours après jours, un seul et même mot me revenait sans cesse à l’esprit: SIMPLIFIER. Dans mes temps de prières, mes lectures, mes conversations téléphoniques, les panneaux publicitaires… tout, absolument tout me ramenait à ce mot. Quand je m’asseyais pour élaborer le menu de la semaine en fonction de notre budget: simplifier. Quand je faisais le ménage dans l’appartement : simplifier. Et même quand je me posais pour commencer une étude biblique: simplifier. J’étais toute excitée face à ce défi. C’est effectivement une aspiration que je caressais doucement dans mon coeur depuis plusieurs mois. Quand je priais au sujet des défis de vie que nous traversions, le besoin de simplifier dans tous les domaines restait très présent, mais je n’avais aucune idée sur la façon de m’y prendre. Alors, j’ai choisi d’adopter ce mot pour cette année-là et d’observer attentivement comment Dieu allait m’enseigner sur le sujet toute l’année durant.
Et Il l’a fait, dans tous les domaines y compris ceux où je n’avais mesuré ni l’encombrement ni l’impact de cet encombrement dans ma vie et dans ma relation avec Lui. Je détaillerai dans de prochains articles les précieux enseignements que j’ai pu tirer de certains de mes mots-phares depuis le temps, mais en ce début 2019, je voulais particulièrement vous encourager à en choisir un, si ce n’est déjà fait, et de mettre Dieu à l’épreuve. Et à partir de ce mot, définissez des résolutions gagnantes qui vous permettront une avancée concrète dans votre cheminement de vie chrétienne.
Comment s’y prendre pour le mot-phare?
- Écoutez votre vie
Si vous prenez le temps d’examiner votre année 2018, vous verrez qu’Il y a certainement un thème récurrent qui a constamment refait surface dans votre quotidien, une aspiration particulière ou un besoin particulier qui s’est fait très présent dans votre coeur (paix, silence, foi, grâce, amour, force, stabilité, patience, identité, présence, restauration, relation, courage, solitude, audace, etc etc). Cette aspiration profonde qui s’est répétée sans cesse, c’est très probablement le Saint-Esprit qui vous l’inspire, alors considérez-la! Notez le mot ainsi que quelques versets clés qui s’y rapportent et que vous pourrez méditer et mémoriser tout au long de l’année.
2. Remettez à Dieu dans la prière
Que vous ayez ou non déjà un mot à l’esprit, prenez le temps de prier pour demander à Dieu de confirmer ce mot ou de vous en inspirer un, si vous n’en n’avez pas. Dans les jours qui suivent, soyez très attentive aux signes qu’Il vous enverra. Vous pouvez aussi tout simplement choisir votre propre mot, relatif à un aspect de votre vie que vous désirez travailler particulièrement avec Dieu en 2019. Si c’est l’option que vous retenez, remettez ce mot à Dieu dans la prière et demandez-Lui de vous enseigner tout au long de l’année sur le sujet.
Mise en garde
Je me dois de vous mettre en garde. Si cette histoire de mot-phare semble être devenue une mode, n’allez pour autant pas croire qu’il s’agit de quelque chose de superficiel! Je ne sais pas comment ça se passe concrètement pour ceux qui l’ont adopté, car je n’ai pas lu beaucoup de témoignages à ce sujet. Mais en ce qui me concerne, Dieu a TOUJOURS pris très au sérieux le mot qu’Il m’inspirait. Avec une troublante régularité et pour chaque mot, j’ai eu à traverser des épreuves qui m’ont permis de vivre intensément la signification biblique du mot en question. À. Chaque. Fois!
Je peux donc vous dire par expérience que si c’est une démarche que vous désirez entreprendre sérieusement, sachez que vous serez mise à l’épreuve. Par exemple, si votre mot c’est “Courage”, vous vous retrouverez régulièrement dans des situations qui vous demanderont précisément de faire preuve de courage et de foi. J’en connais qui se refusent désormais à prier pour la patience, par exemple, car elles savent ce que ça implique. Idem pour des mots comme “brisement”, “persévérance” ou “amour”. Vous aurez inévitablement des tests à passer. Ce n’est pas évident, mais c’est le seul moyen d’apprendre et d’avancer.
Romains 8:28 sera un verset clé à mémoriser pour vous aider à tenir le cap:
Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.
Ainsi, l’action même de choisir un mot-phare sera un acte de courage, exprimera votre sincère désir de croissance et la confiance que vous avez en Dieu. Et cette démarche de votre part touchera particulièrement son coeur.
Comment s’y prendre pour les résolutions/objectifs?
- Listez des objectifs précis et par domaine
Dieu nous appelle à poursuivre constamment un objectif de croissance et de maturité.
Voici ma méthode personnelle pour les définir:
- J’utilise Luc 2:52: “Et Jésus croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.”
- De ce verset, je dégage 4 domaines de croissance: mental (sagesse), physique (stature), spirituel (devant Dieu), relationnel (devant les Hommes).
- Pour chaque domaine, je me pose la question “Que vais-je entreprendre pour grandir dans ce domaine cette année? “. Je définis une liste d’objectifs précis et réalistes (trois maximum par domaine), ainsi que les moyens que je compte mettre en oeuvre pour initier un changement concret, dans le délai choisi (trimestre ou saison).
Exemple
Domaine de croissance : spirituel
Objectif #1: ranimer ma passion pour l’étude de la Parole
Moyen #1: réaliser une étude “Femmes de la bible” chaque mois sur campusessenciel.com 🙂
2. Limitez les objectifs dans le temps
J’ai pu observer une réalité : les résolutions sont une bonne chose, mais les faire à l’année c’est le meilleur moyen de ne pas les tenir. C’est pourquoi je vous suggère fortement d’en faire au trimestre ou par saison. Cela vous permettra notamment d’avoir des temps d’évaluation et d’ajustement réguliers, en fonction aussi des imprévus de la vie.
L’élément crucial
La Grâce est l’élément crucial qui doit absolument accompagner ma démarche d’objectifs, résolutions et mots-phares. Sans elle, tous ne seront que des lois et règles supplémentaires qui finiront par me peser. Je me rappelle que mon rôle est de me disposer et de faire ce qui est à ma portée. Le rôle de Dieu c’est de me transformer et de m’enseigner, ce qu’Il fait à Sa façon et en Son timing. Je Le laisse me précéder en toutes choses et je me dispose continuellement à laisser Christ vivre en moi et à travers moi selon Galates 2:20.
J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; […].
Mon mot-phare 2019
Pour ma part, Dieu m’a amenée à explorer l’ESSENTIEL (2017), puis l’ESSENCIEL (2018). Il aura fallu deux ans pour m’amener à la délivrance et à la restauration dont j’avais besoin. Je devais entre autres me défaire de faux raisonnements, guérir de blessures du passé qui influençaient ma perspective du présent, quitter le voile idéaliste qui me gardait dans une dangereuse naïveté et réaliser l’impact réel qu’avait la Croix sur ma propre vie. Il y avait comme une continuité à la simplification à laquelle Il m’avait appelée dès le début de notre aventure avec les mots-phares, mais dans une dimension infiniment plus profonde…
En 2017, j’ai donc fait le ménage avec Lui et j’ai pu me recentrer sur l’Essentiel. Mais ce n’était pas fini. Le recentrage s’est poursuivi en 2018 qui a aussi été l’année du rétablissement dans bien des domaines. C’est l’année où Dieu m’a privée de toutes mes références et supports pour me faire réaliser l’importance et l’urgence de puiser mon ESSENCE dans le CIEL (Colossiens 3:2), en Lui et en choisissant toujours la bonne part, celle qui ne me sera point ôtée. Luc 10:42 est ainsi devenu le verset qui anime ma vie et qui me rappelle constamment ce que je dois poursuivre et à quoi je dois m’ancrer. C’est aussi devenu le verset moteur de mon ministère et ma prière est que nous soyons toujours plus nombreuses à faire de cet EssenCiel la quête constante de notre vie.
En 2019, Dieu m’appelle désormais à prendre POSITION sur les Vérités qu’Il m’a faites voir et explorer en 2018. J’ai hâte de découvrir tout ce qu’Il me réserve autour de ce mot cette année, hâte aussi de vivre la percée qui résulte d’un positionnement radical sur Sa Parole, sur mon identité en Lui, sur Sa Personne, sur mon appel et sur le “Tout est accompli” de la Croix. Par sa Grâce, rendez-vous en 2020 pour un bilan de position. 😉
Je vous souhaite un 2019 rempli de grâce et de révélations sur Jésus-Christ comme jamais encore vous n’en avez eues.
Je vous souhaite une collaboration sans pareille avec le Saint- Esprit et une expérience toujours plus profonde et intense de l’amour de notre Père.
Je vous souhaite de réussir à embrasser parfaitement qui vous êtes, avec vos qualités et vos défauts. Aimez-vous dans toute votre personnalité et laissez à Dieu la transformation ou la canalisation de votre caractère. Vous n’êtes peut-être pas là où vous auriez aimé être aujourd’hui, mais Dieu sait pourquoi Il prend le temps et les chemins qu’Il prend avec vous. Laissez-Lui la place et faites-Lui confiance. Entre-temps, glorifiez-Le en vous aimant telle que vous êtes et en osant embrasser son appel sur votre vie. Accordez-vous quotidiennement la même grâce qu’Il vous accorde et rappelez-vous que vous êtes parfaite en Jésus-Christ! Que vous le croyez réellement ou non, c’est une vérité et un fait immuables qui n’attendent plus que vous les saisissiez!
Bonne année!
par Gina Oum | Aimer
J’ai toujours voulu avoir 4 enfants. Deux filles et deux garçons de préférence. Dieu ne m’a pas accordé cette répartition, mais Il m’a sans aucun doute accordé le désir de mon cœur… et celui de mon mari qui, en tant que fils unique, rêvait d’une belle fratrie dans notre foyer.
J’avais deux enfants lorsque j’ai accepté le Seigneur dans ma vie. La venue du troisième a été notre pas de foi grandement récompensé par le Seigneur. Mais pour ce qui est du quatrième, les choses se sont passées un peu différemment. Nous nous apprêtions à partir pour le Canada et malgré de nombreux essais, Dieu semblait avoir décidé de nous limiter à trois enfants. Nous étions déjà conscients de notre grande bénédiction et même, je rendais grâce à Dieu d’intervenir de cette manière parce que je n’étais pas certaine que c’était judicieux pour ma santé de risquer une quatrième césarienne. Je lui avais remis les rennes de cette décision. Mais quelques mois à peine après notre arrivée au Canada : surprise !
Je dois avouer que je n’ai pas bien pris la nouvelle et je m’en suis grandement repentie depuis. Le contexte relationnel de notre nouvelle vie nous avait fait plonger dans une grande désillusion…
Les enfants sont une bénédiction. C’est ce que la Parole de Dieu nous dit (Psaumes.127:3). Et les récits où Il bénit par une descendance nombre de ses serviteurs sont récurrents dans la bible. Sans avoir ce background biblique dans ma jeunesse, j’ai néanmoins grandi avec cette conviction et le Seigneur a mis très tôt dans mon cœur cet amour pour la famille. Et même si celle d’où je viens est aujourd’hui bancale, cet amour ne m’a jamais quitté.
Mais comme je l’ai souvent exprimé, j’ai trop longtemps laissé le regard des autres m’emprisonner dans mes choix. Dieu merci, c’est une chose désormais révolue. J’ai choisi de placer ma confiance en Dieu et malgré une grossesse délicate et un accouchement en urgence, j’ai été bénie au delà de toute espérance. Car oui, je n’espérais plus cette petite fille pour laquelle j’avais tant et tant prié. Dieu est bon et même si ce n’est pas facile tous les jours, je ne regrette pas une seule seconde d’avoir eu mes 4 enfants. Et la certitude qu’il s’agit réellement d’une bénédiction de Dieu est définitivement gravée dans mon cœur, surtout lorsqu’autour de moi, je vois tant de jeunes femmes pleurer pour une grâce qui m’a été accordée…
En tant que Chrétiennes, nous faisons souvent l’erreur de tomber dans les mêmes considérations que le monde.
J’étais immature et j’ai porté la culpabilité de cette grossesse pendant les six premiers mois à cause des attitudes et considérations des autres. Mais la pluie de grâces est tombée sur nous par la manière dont Dieu s’est manifesté dans ma vie à travers cette grossesse, cet accouchement difficile et cette magnifique petite fille.
Alors oui, je crois fermement au fait que la famille nombreuse et les enfants sont une bénédiction de l’Éternel, même si la tendance chrétienne “moderne” défend le contraire. C’est même devenu un fléau auquel beaucoup adhèrent par le biais de faux évangiles qui encouragent à faire le choix de la stérilisation sans raison médicale et par pur égocentrisme. C’en est au point où des ministères sont désormais créés au Etats-unis pour sensibiliser les Chrétiens à la dangerosité de ce genre d’enseignements. Et de nombreux miracles se produisent suite à la repentance de couples qui par la grâce arrivent à rendre la stérilisation réversible et à enfanter de nombreuses fois par la suite. Alors certes, la bible ne mentionne clairement aucun interdit sur ce plan là, mais un minimum de sagesse pourrait nous faire douter du fait que Dieu puisse encourager l’Homme à interrompre par lui-même les bénédictions dont Il veut le combler, surtout après qu’Il a spécifié de peupler la terre (même si je conçois que ce n’est pas à une seule famille de le faire !).
Ainsi ma sœur, tu entendras souvent dire qu’il est irresponsable de peupler davantage une planète surchargée ; on te dira que ça te coûtera une fortune de les élever ; on t’accusera de vouloir vivre au crochet de la société ; d’autres te plaindront du fait que tu auras selon eux perdu ta liberté ; on t’abreuvera aussi par des propos décourageants quant à la masse de travail que les enfants représentent ; on enfoncera le clou en te listant tout ce que tu manques à ne jamais pouvoir sortir de chez moi ; d’autres cesseront de t’inviter chez eux ou exigeront que tu fasses garder tes trop nombreux enfants pour jouir de leur compagnie… Ne te laisse pas déprimer par tout cela !
La descendance de ses [servantes] en fera son héritage, et [celles]qui aiment son nom y habiteront. – Psaumes 69:37
– Continue de croire que les bénédictions de Dieu méritent d’être accueillies à bras ouverts.
– Continue de croire que Dieu pourvoit aux besoins essentiels de toutes les familles qui espèrent en Lui, qu’elles aient 1 ou 20 enfants.
– Continue de placer une confiance radicale en sa provision.
– Continue de croire qu’Il te fait un honneur immense en plaçant des âmes sous ta responsabilité et que c’est une grande marque d’amour et de confiance en ton potentiel maternel.
– Continue de croire qu’il n’y a jamais trop de soldats pour l’armée de Dieu et que ta contribution à cette finalité ne peut être qu’épaulée par Lui.
– Continue de marcher avec l’assurance qu’Il t’équipera au fur et à mesure et que tous tes combats de mère connaîtront une fin heureuse si tu demeures ferme dans ta foi et dans ton choix de vie intentionnelle.
– Continue de croire qu’en tant que Chrétienne, il n’y aura jamais plus grand sacrifice que celui que tu feras au service des autres et notamment de ta famille.
– Continue de te lever pour tes convictions bibliques et refuse d’adhérer aux conceptions “progressistes” qui veut te faire croire qu’une vie riche passe par se conformer au monde avec les mêmes arguments à l’appui.
Je ne te mentirai pas. Oui, ça coûte cher. Oui, la maternité exigera tout de toi. Oui, tu pleureras de désespoir plus d’une fois ; oui tu auras souvent envie de jeter l’éponge face aux challenges ; oui, tu auras parfois le sentiment de ne plus exister en tant que personne. Mais oui, comme Jésus, tu auras néanmoins fait le sacrifice de ta vie pour une noble cause et pour un objectif éternel qu’aucune « liberté » du monde ne saurait jamais égaler.
Quel[le] est [la femme]qui craint l’Éternel? L’Éternel lui montre la voie qu'[elle] doit choisir. Son âme reposera dans le bonheur, et sa descendance héritera le pays. – Psaumes 25:12-13
Tu as à coeur une famille nombreuse ? Remets ton désir au Seigneur, attends ton miracle, ne limite pas volontairement la bénédiction qu’Il veut t’accorder et place radicalement ta confiance en sa divine provision. Et lorsqu’ils te seront accordés, choisis de mener une vie intentionnelle et rappelle-toi toujours que la seule mission qui compte vraiment en tant que parents, c’est de faire notre part pour les élever dans les Voies de Dieu.
L’héritage que l’Éternel donne, ce sont des fils; les enfants sont une récompense. – Psaumes 127:3
Bénédictions !