Quand la Bible prend la poussière

Quand la Bible prend la poussière

Lorsque le Seigneur m’a appelée à écrire pour les femmes chrétiennes, j’étais enthousiaste et surexcitée à l’idée de partager sur toutes les révélations qu’Il allait me faire! Je dévorais sa Parole jours et nuits. J’étais convaincue que cette faim et cette soif de ses vérités dureraient toujours…

Hélas, comme plusieurs j’imagine, j’ai plus d’une fois traversé ces saisons où l’on réalise avec tristesse que notre sainte Bible a pris la poussière sur l’étagère. J’ai éprouvé de la honte en réalisant que je ne l’avais plus ouverte depuis des mois, et j’ai entendu cette petite voix dans ma tête qui m’interpelait sur mes choix lorsque je prenais la télécommande de ma tv ou mon smartphone, plutôt que la Parole de Dieu posée juste à côté. La vérité, c’est que plus d’une fois dans ma vie chrétienne, j’ai trouvé la Bible ennuyeuse et non attractive pour les circonstances ou l’état d’esprit dans lesquels je me trouvais. J’avais besoin d’un “quick fix”, de solutions rapides et concrètes, visibles et tangibles. Dans ces saisons où j’avais généralement besoin de réponses, la dernière chose que je voulais, c’était d’avoir à “creuser” dans les mystères de la Parole et fouiller dans ce qui semblait alors n’être que de l’abstrait, des énigmes sans fin. Oui, plus d’une fois, la Bible m’a frustrée au point où j’ai consciemment et à répétition choisi Netflix, Facebook ou Instagram, tout ce qui me permettrait de “lobotomiser” mon cerveau plutôt que de méditer la Parole de Dieu. Je sais que ce ne sont pas des vérités que les “bonnes chrétiennes” se permettent d’avouer de nos jours, mais j’ai la conviction que nous passons toutes par de telles saisons dans nos cheminements. Alors si cet article peut vous encourager et vous libérer, gloire à Dieu !

Après une profonde réflexion sous l’éclairage du Saint-Esprit, j’ai pu réaliser que ces saisons de désert n’étaient pas du fait de la Bible en elle-même, mais bien le fait de nombreuses portes que nous ouvrons nous-mêmes dans nos vies spirituelles et qui deviennent des pierres d’achoppement dans notre rapport à la Parole de Dieu.

Si vous n’éprouvez plus aucun attrait ni intérêt pour la méditation biblique, voici quelques raisons pour pourraient l’expliquer, ainsi que des pistes pour régler le problème.

Orgies, crainte, prétextes et paresse spirituelles

Les témoignages de femmes qui courent de conférences, aux retraites, ateliers, formations et autres, mais qui n’ouvrent jamais leur Bible chez elles sont légion. C’est une réalité bien triste qui touche de nombreuses chrétiennes, souvent devenues des “groupies” de certains prédicateurs et prédicatrices. Elles choisissent volontairement d’aller écouter ce que d’autres ont tiré de leur méditation personnelle, plutôt que de donner l’occasion au Saint-Esprit de Dieu de leur parler de manière toute personnelle. Tous ces événements sont bons en soi, mais seulement en tant que compléments de l’intimité qu’on cultive nous-même avec le Seigneur dans la chambre secrète. Parfois, ce choix est justifié par une difficulté à comprendre la Parole à cause de limitations intellectuelles. D’autres l’expliquent par une préférence pour l’oral plutôt que pour l’écrit. Pour d’autres encore, il s’agit simplement de ne pas savoir comment s’y prendre. Et enfin pour d’autres, ces événements et la lecture personnelle se valent, il n’est donc pas question d’en faire tout un plat.

Mais la vérité, c’est que notre société “fast-food” nous a habituées à fuir tout ce qui nous demande un peu trop d’efforts. Nous adoptons donc une certaine forme de paresse spirituelle :  pourquoi étudier la Parole quand il suffit d’un simple clic sur Google pour trouver mille et un enseignements que d’autres ont fait sur le sujet qui nous intéresse?
 
Pourquoi étudier quand même la Parole? Tout simplement parce que nous servons un Dieu qui aspire avant tout à une relation personnelle avec nous! Sa Parole est accessible même aux plus jeunes enfants. Les premiers disciples étaient pour la plupart des hommes et femmes simples et sans éducation comme on l’entend aujourd’hui, et pourtant ils connaissaient, vivaient, enseignaient et propageaient la Parole de Dieu. Les chrétiens des premières églises examinaient chaque jour les Écritures (Actes 17:11). Le Saint-Esprit nous a été donné pour nous aider à comprendre la Parole. Notre compréhension se trouve donc d’abord à l’autre bout d’une simple prière au Saint-Esprit, avant d’être un effort intellectuel.

Ainsi donc, la majorité de ces excuses que nous avons toutes eues à un moment ou à un autre ne tiennent tout simplement pas la route. Se priver du temps dans la Présence de Dieu à méditer sur ce qu’Il nous dit n’aide pas à entretenir une relation intime avec Lui et ouvre la porte à un désert spirituel que nous tentons ensuite de combler de toutes sortes de manières. On perd peu à peu la conscience du pouvoir de la Parole, le feu s’éteint et la Bible prend la poussière sur l’étagère…

La distraction, arme favorite de Satan au 21ème siècle!

Facebook et ses millions de groupes “chrétiens” où les membres se tapent dessus à longueur de journée pour des questions de doctrine en est un exemple déplorable. À chaque fois que je tombe sur des débats inutiles comme : la femme peut-elle prêcher? Porter un pantalon? Porter des mèches ou du maquillage? Le chrétien peut-il boire de l’alcool? Soutenir le mariage gay? Accepter la transfusion sanguine? Se faire incinérer? Danser un autre jour que le dimanche…etc, ce verset dans 2 Timothée 2:23-24 me revient :

Repousse les spéculations folles et stupides, sachant qu’elles font naître des conflits. Or, il ne faut pas qu’un serviteur du Seigneur ait des conflits. Il doit au contraire être plein de bienveillance envers tous, capable d’enseigner et de supporter l’opposition.

Pourquoi donc embarquer dans de vaines discussions et y passer des heures pour faire accepter un point de vue qui au final n’aura aucune réelle valeur ajoutée dans la vie de personne? Je suis toujours attristée de voir autant de chrétiens donner un aussi piètre témoignage de notre Seigneur, tout comme je suis attristée de voir avec quelle facilité l’Ennemi arrive à nous distraire quand, dans ces derniers jours, nous devons plutôt veiller et nous concentrer sur les priorités de Dieu (Salut des âmes, méditation de la Parole, manifestation de l’amour, combat de la foi dans nos réalités souvent difficiles, exercice de nos dons et appel…etc). Le temps passé en ligne dans de vains débats, c’est autant de temps que nous ne passons pas à cultiver notre passion pour la Parole de Dieu!

Les autres distractions peuvent aussi être des choses qui n’en n’ont pas l’apparence et qu’on arrive à légitimer : le travail à outrance (cette nouvelle voiture ne va quand même pas s’acheter toute seule!), les relations (Dieu nous veut sociaux, non?), les loisirs (je vais à la gym 7 jours sur 7 parce que Dieu veut que j’aie des cuisses bien fermes!), etc, etc. Rappelez-vous que tout ce qui prend la première place dans votre vie, cette place qui revient à Dieu seul, est une idole.

De manière générale, toutes les distractions ont l’effet de la junk food sur nous : quand on en mange, on perd en qualité nutritionnelle dans notre alimentation, on devient accro à l’effet qu’elle procure, et comme cet effet n’est que temporaire, on en redemande toujours plus et toujours plus vite. Et peu à peu, on perd le désir pour la nourriture qui contient les bons éléments nutritionnels. Qui voudrait manger des brocolis après avoir mangé un seau de KFC? (les femmes noires me comprendront ! 😉 Qui voudrait étudier la Parole après cinq heures de télévision devant Game of Thrones, ou à scroller frénétiquement sur Instagram pour observer la vie “parfaite” et parfaitement filtrée des autres?

Beaucoup d’entre nous sommes mal nourris spirituellement. Nous ne sommes pas équipés pour les bonnes oeuvres auxquelles Dieu nous appelle, ni pour combattre un Ennemi bien réel qui gagne du terrain dans le monde et dans nos vies face à notre passivité. Nous sommes trop occupées à nous divertir. Nous aimerions trouver la Parole aussi excitante qu’elle semble l’être pour d’autres, mais nous négligeons de faire ce qu’il faut en nous trouvant toutes sortes d’excuses.

Comment régler le problème?

Souviens-toi de ton créateur durant ta jeunesse, avant l’arrivée des jours mauvais, avant d’atteindre les années où tu diras: «Je n’y prends aucun plaisir.» – Ecclésiaste 12:1

1. Tout d’abord, il faut le reconnaître. Parfois on choisit de demeurer dans le déni, car cela nous permet de procrastiner l’effort que nous savons devoir faire. Reconnaître et confesser notre manquement devant Dieu et demander son aide pour ranimer le goût pour sa Parole est la première étape.

2. Bien évidemment, Dieu nous laisse libre de nos choix. Ce sera donc à nous de prendre la ferme décision de faire le ménage dans nos vies pour laisser davantage de place à Dieu et de temps pour étudier sa Parole. Faites une jeûne strict de divertissements, il n’y a pas d’autre option! Coupez la télévision, les réseaux sociaux et toutes les activités sans réelle valeur ajoutée pour votre vie spirituelle. Renoncez aux trois cent enseignements que vous écoutez en boucle sur Internet et qui n’ont pour d’autre effet réel que de rendre confus dans votre tête, d’importants éléments de doctrine.

3. Osez plonger dans la Parole et refaites confiance au Saint-Esprit. Si vous avez cru en Dieu et en la réalité active de son Esprit en vous, alors vous pouvez et devez croire qu’Il n’hésitera pas une seconde à répondre favorablement à votre demande sincère d’être aidée dans la compréhension de sa Parole, dans le renouvellement de votre passion pour cette dernière et dans le choix des enseignements qui vous feront réellement avancer.

4. Le moment “propice”, c’est maintenant !  Demain il sera peut-être trop tard. N’attendez pas un pseudo déclic, ne dites pas que vous allez “prier là dessus” pour savoir si c’est la volonté de Dieu (excuse typique de nombreux chrétiens!) car oui, Dieu veut que vous méditiez sa Parole, ce n’est pas un mystère mais une évidence ! Faites ce que vous avez à faire, car il y va de votre santé spirituelle et de votre relation avec le Seigneur. N’attendez pas que les années et les jours mauvais n’éteignent définitivement les braises qui persistent. Il n’y aura jamais rien de plus important pour le salut de votre âme.

Pour ma part, en 2017, le Seigneur m’a mis à coeur de créer des outils d’aide à l’étude personnelle de Sa Parole pour les chrétiennes de la francophonie, sous forme de journaux d’étude. Le but est de vous encourager à faire confiance au Saint-Esprit, notre Enseignant le plus fiable, mais aussi de vous fournir des méthodes simples qui vous aideront à (re)mettre le pied à l’étrier. Sur mon campusessenciel.com, j’ai volontairement choisi de partager ce que j’appelle des “pistes de méditation”, qui ne sont que le fruit de ce que Dieu me montre personnellement à travers mes études. Elles viennent en complément (et non en substitution) de votre propre étude pour vous apporter d’autres angles de compréhension. Le choix des femmes de la Bible m’a aussi été inspiré, car il est parfois plus facile de ranimer la passion pour la Parole à partir de personnages et de situations auxquelles l’on peut s’identifier. N’hésitez pas à consulter ma boutique sur Amazon.

Ma prière est que vous (re)découvriez la beauté et la puissance de la Parole de Dieu et que Psaumes 119:104 devienne votre réalité quotidienne:

Que tes paroles sont douces pour mon palais! Elles sont plus douces que le miel à ma bouche.

En Lui.

 

 

De qui es-tu prisonnière ?

De qui es-tu prisonnière ?

Il y a tout d’abord des emprises sournoises, du genre qui se tissent au fil des années et auxquelles on se laisse prendre progressivement. Lorsqu’on prend conscience de la réalité de l’emprise, un dur combat pour la délivrance s’engage et cela peut prendre des années pour s’en libérer. C’est le cas lorsque des enfants sont abusés par des parents à qui ils faisaient aveuglément confiance et qui dès l’enfance ont été conditionnés pour satisfaire aux exigences égoïstes de ces derniers ; ce peut être aussi le cas pour ces enfants ou adultes séquestrés pendant de longues années ou vivant en reclus sous l’emprise d’un maître à penser.

Et puis, il y a des emprises sous lesquelles on se retrouve plus ou moins malgré soi, de celles où ce sont les circonstances de la vie qui peuvent nous rendre tributaires de personnes peu scrupuleuses qui n’hésiteront pas à user de leur pouvoir pour faire du chantage ou pour vous détruire. On se retrouve alors à devoir vivre dans une prison mentale qui fait naître beaucoup de frustration et de ressentiment… C’est le cas dans les mariages où l’un des conjoints est abusif ; ou avec des employeurs qui savent avoir le pouvoir sur la situation financière de votre famille ; ou de personnes dont vous êtes contraints de dépendre pour diverses raisons…

Mais les plus incompréhensibles, ce sont les emprises choisies, du genre qu’on se décide volontairement à subir, par paresse, par crédulité, par peur de quitter une certaine zone de confort ou par matérialisme et gourmandise, à l’image des Israélites qui étaient prêts à retourner en esclavage pour satisfaire des envies temporelles… L’emprise où on choisit délibérément de se faire esclave des Hommes.

Quelques exemples :

Il y a plusieurs mois, j’écoutais une prédication très inspirée qui parlait des Chrétiens crédules qui, à force d’idolâtrer une personne finissent par considérer tout ce qu’elle dit comme parole d’évangile au point de perdre les bases élémentaires du bon sens. Il suffira que cette “célébrité-pasteur ” prône une nouvelle loi, tous s’y appliqueront sans même se demander si cette dernière figure ou non dans la bible. J’ai personnellement connu des gens qui se disaient spirituellement supérieurs, mais qui pourtant idolâtraient des prédicateurs controversés et s’interdisaient (en public) de consommer certains aliments parce que l’un d’eux avait décidé de les déclarer impurs…

Une autre fois, j’ai visionné deux vidéos qui m’ont laissée particulièrement perplexe : l’une montrait des chrétiens en train de se ruer aux portes, au péril de leur vie, pour aller brouter du gazon aux alentours de l’église sur l’ordre du « pasteur » qui avait déclaré cette herbe comme étant un cadeau divin spécialement envoyé pour eux. Femmes, enfants, vieillards, femmes enceintes… la scène, particulièrement pathétique, était digne d’un jour de lancement de soldes ! Idem dans la seconde vidéo où l’on voyait des femmes enceintes et des vieillards malades se faire piétiner et frapper du pied par le  “pasteur” qui disait ainsi les guérir du mal qui les habitaient. Tous avec le même dévouement et la même adoration pour un simple mortel…

Et à chaque fois, la même question dans mon esprit : comment peut-on en arriver à se laisser manipuler de la sorte ? La misère explique-t-elle vraiment tout ? Comment peut-on volontairement se mettre ainsi sous le joug d’un homme et ne pas se révolter devant de telles dérives qui n’ont rien à voir avec l’Évangile ? Comment peut-on ainsi laisser insulter le sacrifice de Jésus, mépriser l’impact de la Croix en choisissant de recourir aux « miracles » d’hommes sans scrupules ? Dieu n’a pourtant pas lésiné sur le sacrifice pour mettre à portée de tous sa Parole, accessible à tous et à l’échelle de laquelle nous pouvons juger de l’adéquation des enseignements qu’on reçoit. Et pourtant, nombreux sont ceux qui choisissent de s’abandonner à l’interprétation d’un homme qui, s’il est mal inspiré, n’hésitera pas à détourner la Parole de Dieu à son avantage, faisant de nombreux dégâts dans les vies au passage. Les faux prophètes dont parle la bible sont de plus en plus nombreux, et leurs victimes consentantes le sont malheureusement tout autant…

Beaucoup justifient cet asservissement volontaire du fait de la misère, du désespoir ou de l’ignorance. Moi, je n’arrive tout simplement pas à m’expliquer que tous disposent du même livre, mais que beaucoup choisissent de s’en laisser dicter une autre version et y adhèrent sans en contrôler la pertinence. Et où est le bon sens lorsque tous les jours, des hommes vous encouragent à semer (dans leurs poches), vous promettent monts et merveilles en retour, soi-disant selon la Parole de Dieu (qui a promis l’enrichissement, mais pas forcément matériel), qu’ils jouissent de vos dons, souvent de manière ostentatoire tandis que vous persévérez à vous appauvrir davantage pour leur permettre de poursuivre leur luxueux train de vie ? D’autres vous vendent à coups de discours culpabilisants, des projets farfelus pour lesquelles beaucoup se ruineront des mois durant…

Pour des raisons propres au parcours de chacun, nous pouvons tous un jour ou l’autre nous retrouver sous l’emprise d’une personne ou d’une entité. Pour ma part, il m’aura fallu dix longues années et l’œuvre assidue du Seigneur pour me libérer d’une prison psychologique qui m’a causé de nombreux dégâts dans ma vie. Lorsque j’en témoigne aujourd’hui, beaucoup s’interrogent encore sur les raisons qui m’ont poussée à tolérer cette influence toxique pendant toutes ces années. Je ne me l’explique pas, mais j’en connais les fondements. Je sais néanmoins une chose, c’est que lorsque j’ai connu le Seigneur et goûté à la liberté qu’Il m’a acquise par la Croix, j’ai su que je ne pourrais plus jamais volontairement me placer sous le joug d’un Homme. Et les tentatives de manipulation spirituelle sont les rares occasions au cours desquelles aujourd’hui encore je suis capable de faire ressortir ce qu’il y a de plus sombre en moi.

Pour celles qui pourraient donc en avoir besoin, voici quatre versets pour vous encourager à quitter le joug humain une bonne fois pour toutes. Ils ont eu un impact décisif dans ma vie.

Si l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. – Jacques 1 : 5

S’il est une prière à laquelle Il réponde systématiquement, c’est bien celle-là. Si vous voulez comprendre la Parole, demandez à Dieu la sagesse. Le verset précise qu’Il la donne à TOUS. Vos pasteurs, aussi brillants soient-ils, ne sont donc pas les seuls à y avoir accès. Il y a différents dons, mais la sagesse est donnée à tous! Ainsi, vous ne pourrez plus justifier votre asservissement volontaire par un manque de connaissances. Vous avez la bible, vous avez Dieu qui vous donne de quoi la comprendre si vous lui demandez, vous n’avez donc plus aucune excuse !

Bien-aimés, ne vous fiez pas à tout esprit mais mettez les esprits à l’épreuve pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs prétendus prophètes sont venus dans le monde. – 1 Jean 4:1

La sagesse donnée par Dieu vous permettra de comprendre sa Parole. Peut-être pas immédiatement dans sa totalité, mais vous aurez le discernement nécessaire qui vous permettra de confondre les faux prophètes.
Alors que je lui partageais mes premiers pas dans ma nouvelle église, mon interlocutrice me dit : «accroche-toi de toutes tes forces au Pasteur, ne le lâche pas! Accroche-toi au pasteur pour t’en sortir!» Un bien étrange conseil… Ne sommes-nous pas censés nous accrocher à Jésus? Trop de chrétiens continuent d’adhérer à tout et n’importe quoi sans se poser la moindre question ni vérifier la pertinence des enseignements qu’ils reçoivent. Ils font confiance à l’homme qui prêche, oubliant qu’il n’est effectivement qu’un homme et donc par définition un pécheur qui continue d’être soumis aux mêmes tentations que nous tous, notamment à la tentation de prêcher pour sa propre paroisse!
Les vrais pasteurs seront ceux qui vous pointeront toujours vers Jésus, jamais vers eux-mêmes. Les vrais pasteurs seront ceux qui feront de la vraie religion une priorité et qui ne conserveront donc pas pour eux des fortunes indécentes alors que tant de pauvres meurent aux coins de leurs rues (Jacques 1:27 )! Demandez-vous toujours : Jésus aurait-il agi de la sorte? Quand on connaît un tant soit peu le Seigneur, pas besoin d’être un génie pour réaliser que rares sont ceux qui cherchent à l’imiter vraiment dans leur façon de vivre et dans leur manière de prêcher et d’appliquer la Parole. Vous ne pourrez vraiment grandir spirituellement qu’au contact des Chrétiens qui, sans être parfaits, auront néanmoins fait de l’imitation de Jésus-Christ leur priorité. Aucun vrai serviteur de Dieu ne peut servir deux maîtres (Luc 16:13 ).

Vous avez été rachetés à un grand prix: ne devenez pas esclaves des hommes. – 1 Corinthiens 7:23

Se placer sous le joug des hommes, c’est mépriser l’œuvre de la Croix en accordant plus d’importance à ce que prétend pouvoir faire un homme pour vous qu’à la Parole vivante de Christ lorsqu’il a déclaré que tout était accompli. Soit vous croyez en Dieu et Jésus est votre sauveur et Seigneur, soit vous idolâtrez les Hommes. Vous ne pouvez servir deux maîtres et il n’y a pas d’entre deux !

Ainsi donc, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. – Romains 14:12

Les esclaves volontaires ont tendance à penser que la responsabilité reviendra au pasteur qui les guide et que lui seul sera jugé s’il s’y prenait mal avec eux. Rien n’est plus faux ! S’il est vrai que les enseignants de la Parole seront jugés plus sévèrement (Jacques 3:1 ), le verset ci-dessus nous dit aussi que nous devrons rendre des comptes pour nous-mêmes. Ainsi, si vous avez fait le choix de demeurer dans une église où l’on vous prêche de faux enseignements, où le blasphème est légion et où le pasteur se positionne en célébrité à idolâtrer, vous devrez rendre compte de ce choix devant Dieu et vous expliquer sur les raisons qui vous ont poussée à choisir la parole d’un homme plutôt que celle de Dieu qui était librement à votre disposition.

Dieu se donne tellement pour qu’on le connaisse et qu’on lui confie nos vies qu’une fois qu’on l’a fait, la moindre des choses serait de s’assurer régulièrement de l’authenticité de notre engagement. Ce ne sera pas premièrement par les œuvres, mais simplement par la place que nous lui octroierons dans nos cœurs. Gardons toujours à l’esprit les souffrances de Christ et les raisons de cette souffrance : pour nous ouvrir les portes du Ciel, nous libérer du péché et nous libérer de tout esclavage. Sachons faire la différence entre la soumission à laquelle il nous appelle, le service et le respect que nous devons à notre prochain, et l’asservissement à des valeurs ou à des Hommes qui nous détournent de son Évangile. Il nous a trop aimé et Il nous est trop fidèle malgré nos manquements pour que nous retournions à un esclavage dont son innommable calvaire nous a libérées.

C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme dans cette liberté et ne vous placez pas de nouveau sous la contrainte d’un esclavage. – Galates 5:1

Bien-aimées, ne nous laissons donc plus emprisonner dans les promesses, discours, styles de vie, popularité, charismes et actions de simples Hommes, mais choisissons comme l’apôtre Paul de nous faire prisonnières de Jésus-Christ, le seul dont l’amour à notre égard restera à jamais pur et désintéressé.

Bénédictions !

Telle que tu es

Telle que tu es

Le trouble identitaire est la stratégie privilégiée de l’Ennemi pour nous empêcher d’embrasser notre véritable identité en Jésus-Christ. Comment s’étonner alors en voyant à quel point cet aspect de la nature humaine est attaqué de nos jours avec la théorie du genre et la dépersonnalisation de l’espèce humaine en général?

Notre société se montre particulièrement cruelle envers les femmes et les standards qui leur sont imposés, et qu’elles se laissent imposer sous la pression féministes et dans l’illusoire objectif d’acquérir un pouvoir, une visibilité.

 Si la mode est aux maigres et que tu es grosse, on te juge faible et dépourvue de volonté.

 Si la mode est à la femme carriériste qui sacrifie tout à l’autel de sa future promotion et que ton seul désir à toi est de rester au foyer et investir dans ta famille, on te juge dépendante et aliénée.

Si la mode est au dernier Iphone à 800€ mais que tu n’as que le Nokia à 49€ avec abonnement, on te juge pauvre et démodée.

Si la mode est au féminisme et à l’égalité entre hommes et femmes mais que ton cœur t’appelle à la modestie et à la soumission, on te plains et on te juge arriérée dans tes valeurs.

Si la mode est au « tout technologique » mais que tu privilégies la vie dans le réel, on te considère comme une extra-terrestre.

Si la mode est aux supers mamans qui semblent (en apparence) toujours tout avoir sous contrôle, mais que tu choisis de lever le pied pour laisser plus de place à la simplicité et à la spontanéité d’une vraie vie, on te juge médiocre et incapable.

Et je pourrais citer une centaine d’autres exemples…

Et malheureusement, tant qu’elles n’ont pas découvert et adopté leur identité en Christ, beaucoup de femmes vivent sous la coupe de ces diktats qui bien souvent s’avèrent destructeurs pour l’image qu’elles ont d’elles-mêmes. Le fait aussi que les femmes aient une tendance naturelle à s’arrêter à leurs défauts et manques plutôt qu’à leurs qualités et dons n’aide pas ! Nous sommes souvent nos propres obstacles, nous clouant régulièrement à la croix des perfections que nous nous efforçons d’atteindre. Nous avançons ainsi dans la vie, avec un sentiment d’inadéquation permanent, croyant à tort que nous ne serons jamais assez bien dans un domaine ou dans un autre. Et cette conception altère gravement notre estime de nous et notre capacité à comprendre et à embrasser le concept de la grâce divine.

Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. – Marc 2 : 17

La perte d’estime de soi, quelqu’en soient les causes, peut avoir des effets nuisibles sur nos vies et sur notre conception de la religion. Nous arrivons dans la foi, souvent en ruines, dévastées par le poids de nos péchés et avec le sentiment d’être « sales ». Et nous sommes nombreuses à hésiter à approcher Dieu tant que nous n’aurons pas fait un ménage suffisant dans nos vies et dans nos cœurs. Une approche parfois inconsciente, mais toujours dramatique.

La bonne nouvelle du Salut par la grâce, c’est que nous n’avons pas besoin d’être « assez bien » pour en bénéficier. Dieu nous accepte telles que nous sommes et Il est précisément venu pour nous, dans l’état dans lequel nous sommes lorsque nous l’approchons. Quel serait l’intérêt de la Croix si nous avions toutes été parfaites ?

Ainsi, à toi qui a tout donné en vain à la société et qui t’interroge peut-être sur ce qui te sera exigé à nouveau pour jouir de cette nouvelle naissance qu’on essaye de te “vendre” à tout prix, saches que je comprends que dans un monde où on te juge constamment suivant le mérite, il n’est pas toujours évident de croire au principe de la grâce divine…

À toi qui es peut-être malheureusement tombée sur des “évangiles bonbons” lorsque tu as commencé à chercher des réponses et qui t’es braquée dès que ton intelligence t’a permis de comprendre l’incohérence de leurs discours, saches que je comprends tes réticences à t’ouvrir à nouveau…

Et à toi qui, malgré tous tes efforts continue de percevoir la Parole de Dieu et la vie chrétienne en général telle une nébuleuse réservée aux érudits de ce monde, saches que je comprends qu’on puisse se sentir complexée et se laisser décourager par une tâche qui semble exiger une intelligence que nous pensons ne pas avoir…

Mais ce que je souhaite par dessus tout que tu réalises ma sœur, c’est que l’amour de Dieu t’est accessible telle que tu es aujourd’hui. Ne laisse pas ton sentiment d’inadéquation te fermer les portes d’une renaissance miraculeuse! Et ne laisse pas quelques fruits pourris contaminer la récolte abondante que Dieu veut t’offrir dans ta vie.

¤ La grâce de Dieu est entièrement gratuite. C’est l’essence même du mot grâce. Ce qui veut dire que tu n’as besoin de RIEN faire et tu n’as pas besoin non plus d’attendre d’être quelqu’un d’autre, d’avoir de meilleures circonstances ou d’avoir tout sous contrôle pour en bénéficier (Romains 11:6). La grâce de Dieu c’est un peu comme le Mcdo: tu viens comme tu es ! Tout ce que tu feras ou seras par la suite, ce sera la résultante de l’action du Saint-Esprit en toi et de ton amour grandissant pour le Seigneur. Ce sera donc naturel, jamais forcé !

¤ La grâce de Dieu est inconditionnelle. Alors tous ceux qui insidieusement te culpabiliseront par leurs discours ou te conditionneront la bénédiction sur ta vie en fonction de ta capacité à semer financièrement et de préférence à leur bénéfice, considère-les comme les faux prophètes contre lesquels la bible nous met justement en garde.

¤ La grâce de Dieu, c’est l’expression essentielle de son amour. Et cet amour est exprimé dans sa Parole. Et cet amour s’est incarné dans la personne et le sacrifice de Christ. Et cet amour est tout ce qu’il y a de plus pur, simple et accessible. Alors ne te laisse pas freiner par tous ceux qui compliqueront volontairement le message et dont le but est souvent de paraître plus intelligent que les autres!

Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. – Romains 5 : 8

Alors oui, je sais que tu dois te dire que tout cela semble trop beau pour être vrai. Et c’est justement l’idée ! Dieu a voulu que ce soit facile, afin que tous puissent en bénéficier, afin que tous la vivent avec simplicité, comme les enfants qu’Il nous appelle à être pour Lui. Rappelle-toi toujours que la logique de Dieu n’est pas celle des Hommes (1 Corinthiens 3 : 19). Là où l’Homme te compliquera la vie, Dieu te la simplifiera toujours, pour te faciliter au maximum une relation avec Lui.

Et si tu as encore besoin d’une image pour mieux te le représenter, regarde à l’amour que tu as ou auras pour tes enfants. Celui qui te fera sauter sous un train sans hésitation si ça cela peut leur sauver la vie et ce, sans qu’ils n’aient eu à faire quoi que ce soit en retour à part exister. C’est un amour encore plus grand que Christ te porte et qu’il t’a exprimé à la Croix : pur, simple, inconditionnel.

  • Cet amour qui submerge ton coeur quand tu regardes ton nouveau-né endormi près de toi… C’est le même et plus encore que Dieu te porte.
  • Le brûlant désir que tu as de ne lui donner que le meilleur lorsque tu prends conscience de la responsabilité qui t’incombe… C’est le même désir et plus encore que Dieu a quotidiennement de te combler.
  • Cette joie qui te fais sourire à pleines dents lorsque tu observes ton enfant déballer le cadeau de ses rêves…. C’est la même joie et plus encore que le Seigneur éprouve à te voir joyeuse et Il fera tout pour sourire à cette vue régulièrement si tu lui fais confiance.
  • Cette persévérance que tu mets à enseigner à ton enfant les bonnes valeurs et le corriger sans relâche malgré sa rébellion parce que tu sais que sa future qualité de vie en dépend… C’est le même objectif que Dieu poursuit lorsqu’Il te reprend et/ou ferme certaines portes dans ta vie. Il te réserve toujours mieux que ce à quoi tu peux t’attendre.
  • Cette capacité que tu as à pardonner les erreurs de ton enfant et à continuer de voir son potentiel, même lorsqu’il t’a déçue… C’est cette même capacité et plus encore que Dieu t’exprime en te pardonnant sans relâche les fautes que tu lui confesses et en te multipliant les opportunités de nouveau départ.

Être une enfant de Dieu, ce n’est ni plus ni moins qu’être l’enfant imparfait que nous avons à la maison et Lui, le parent parfait que nous aspirons à être pour notre enfant (Marc 10 : 15).

Alors, ma soeur, ne laisse pas le monde te dire que tu n’es pas assez bien; ne laisse pas ton passé te dire que tu n’es pas assez bien; ne laisse pas tes ennemis te dire que tu n’es pas assez bien; ne laisse pas Satan te dire que tu n’es pas assez bien…

Tu seras toujours assez bien pour Celui qui n’a pas attendu que tu l’aimes pour tout te donner.
Tu seras toujours assez bien pour Celui qui t’a tout sacrifié sans se laisser freiner par la possibilité que tu pourrais ne jamais l’aimer en retour.

Petite fille, tu as sans doute rêvé du prince charmant qui viendrait sur son cheval blanc te délivrer du danger pour t’emmener dans son royaume où vous vivriez un amour parfait et éternel… Ce n’est pas qu’un rêve de petite fille, c’est une aspiration que Dieu a placée dans ton coeur, car c’est ce qu’il a prévu de longue date pour toi. Ce prince existe. Tout ce qu’Il attend, c’est que tu sautes de la tour en feu pour te jeter avec confiance dans ses bras tendus. Le feras-tu ? Je te le souhaite en tout cas…

Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés ); il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. – Ephésiens 2:4-7

Bénédictions !

Apprendre à s’aimer : mon parcours

Apprendre à s’aimer : mon parcours

Cet article a été à l’origine posté au printemps 2017. Je le remets en ligne avec quelques mises à jour.

Un soir, il y a quatre ans, mon mari me relatait sa conversation avec le chauffeur de l’autobus qui conduisait alors nos enfants tous les matins à l’école. C’est le même qui nous livrait les pizzas. C’est encore le même qui servait à la cantine de l’école et qui aujourd’hui gère le club de soccer de la ville… Bref, un québécois dynamique et plein d’entrain qui semble réussir à se démultiplier tant il travaille !  Père de quatre enfants, il semblait sincèrement surpris d’apprendre que notre quatrième était née. Tout à son enthousiasme,  mon mari ne comprenait pas l’expression déconfite qui se dessinait peu à peu sur mon visage pendant son récit. Je finis par lui dire que je ne savais pas comment prendre  la “surprise” de ce monsieur…

Voyez-vous, à l’époque j’emmenais souvent mes petits à pieds à l’arrêt d’autobus. Et ce chauffeur me voyait à chaque fois. Le fait qu’il n’ait pas remarqué que j’avais accouché voulait-il dire que j’avais toujours l’air enceinte ? Quatre mois après mon accouchement,  j’étais donc toujours aussi grosse qu’en fin de grossesse… Mon “régime forcé” pain/pâtes/pommes de terre du moment ne devait pas y être étranger ! J’ai choisi de rire de la situation. Mais cela n’a pas toujours été le cas…

Pendant presque neuf ans, j’ai été prisonnière de mon image, esclave des régimes minceur, captive des standards de la société. J’avais brutalement pris du poids suite à une hypothyroïdie non diagnostiquée : 13 kilos en 4 semaines ! J’ai espéré en vain que les kilos s’envoleraient tout seuls. Neuf mois plus tard, à la naissance de bébé #1, j’avais rajouté dix kilos sur la balance. À peine remise de ma césarienne, je me suis lancée dans le sport extrême, enchaînant les séances de bootcamp de Billy Blanks pendant plusieurs heures chaque jour. L’armoire de notre petit appartement se remplissait à vue d’œil de livres de régimes. J’étais déterminée à gagner mon combat quand un accident survint lors d’une de mes séances de sport. Si je peux encore marcher aujourd’hui, c’est uniquement par la grâce de Dieu. Mon genou droit s’est violemment déboîté, écartant ma peau des deux côtés. La douleur ? Elle n’est plus descriptible à ce niveau là. J’eus le réflexe de frapper d’un coup avec mes deux mains pour le remettre en place. La suite, je ne m’en rappelle plus… C’est le type de douleur qui vous paralyse le cerveau. Je fus donc contrainte d’arrêter mon sport pendant plusieurs mois. Résultat : kilos sur kilos en plus et ce, malgré les multiples régimes…

Je sombrais chaque jour un peu plus. Je passais des heures, des jours, des nuits entières derrière mon écran à télécharger des galeries photos de stars minces pour me motiver. J’avais sur mon ordinateur plus de deux mille photos de stars afro-américaines. J’imprimais des rames entières de papier avec leurs régimes, astuces, méthodes… Je me ruinais en produits “miracles”. La moindre graine ou poudre ou algue qui apparaissait sur le marché, je remuais ciel et terre pour la dénicher, souvent à prix d’or et je la consommais quelque soit le goût ou les risques pour ma santé. Tout ce qui comptait c’était de maigrir, à tout prix ! Pensez à un régime, n’importe lequel, et dites-vous que je l’ai certainement fait ! Je déprimais à chaque nouvel échec, je sortais de moins en moins souvent, fuyais l’intimité dans mon couple. Dans mon miroir, tout ce que je voyais c’était mes amas graisseux. Mon mari était désespéré de me voir me détester ainsi. Aucune de ses paroles réconfortantes ne me suffisait. C’était devenu le pathétique combat de ma vie…

Ce n’est qu’au bout de six ans que j’ai accepté de faire un deuxième enfant, épuisée d’attendre de voir ma balance s’équilibrer un minimum. Comme pour la première grossesse, rebelote pour l’hyperémèse (vomissements ininterrompus) qui m’a fait perdre une dizaine de kilos les six premiers mois, pour les reprendre immédiatement après l’accouchement. Le cycle infernal a repris de plus belle : sport extrême, régimes extrêmes, désolation totale. Ce cycle a duré neuf ans en tout. Mais c’est la première prison dont le Seigneur m’a délivrée seulement deux ou trois semaines après ma conversion…

Dieu a le sens de l’humour !

Malgré les soucis que nous traversions, j’avais entrepris d’aller voir un chirurgien gastrique pour me faire faire un bypass. Pour celles qui ne connaissent pas, il s’agit d’une opération qui consiste à réduire drastiquement la taille de l’estomac et à le “reconnecter” directement à l’intestin de sorte que tout ce qui est mangé ressorte presqu’immédiatement. On est par la suite condamné à manger des portions pour moineaux, généralement sous forme liquide, et vu que tout est rejeté sans que le corps n’ait vraiment eu le temps d’absorber les nutriments, on est contraint à prendre des suppléments nutritionnels à vie. Ne riez pas: oui, j’étais bêtement désespérée à ce point là ! Mais c’est l’expérience que mon Dieu a choisi pour me révéler son formidable sens de l’humour !

La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine; La femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. – Proverbes 31:30

En France, les soins de santé sont bien remboursés, et cette opération l’était à 100% à condition de remplir les conditions de poids et de “déficiences” qu’il fallait pour permettre au médecin de cocher les bonnes cases du formulaire d’acceptation par l’assurance maladie. Je me rendis en toute confiance chez le chirurgien, convaincue que j’étais de dépasser largement le nombre de kilos requis. Première surprise : j’étais moins grosse que je ne le pensais. Comme quoi, tout commence dans la tête ! Il me “manquait” 6 petits kilos pour obtenir l’accord de prise en charge. Pour la première fois de ma vie, je me retrouvais frustrée de ne pas être assez grosse!!! À demis mots, le chirurgien me suggéra de prendre les kilos manquants et un second rendez-vous fut reprogrammé trois semaines plus tard. Je sortis donc confiante et convaincue que ce ne serait qu’un jeu d’enfant, tellement il me semblait que je n’avais qu’à respirer pour prendre du poids depuis toutes ces années ! Mais mon Papa céleste avait un autre programme pour moi…

Les jours suivants furent une ode au sucre et au gras tels que je n’en n’avais jamais mangé. Je me nourrissais quotidiennement comme un cochon au point d’en vomir plus d’une fois. Puis vint le moment de la première pesée. Résultat : 300g ! Et oui, c’est bien le signe “moins” que vous avez lu ! À ce “régime”, j’ai perdu du poids ! Furieuse, je décidais de redoubler d’efforts pour la semaine 2. Je vous épargne les détails sur mon alimentation, vous en seriez peinées pour moi… Pesée de fin de semaine 2 : 300g ! J’ai tellement cru à une mauvaise blague que j’ai même acheté une nouvelle balance, pour le même résultat ! J’étais perplexe et complètement déboussolée. La semaine 3 fût l’une des plus honteuses de ma vie. Je mangeais tellement de “cochonneries” que je finissais tous mes “repas” en larmes et en suppliant le Seigneur de me libérer de cet enfer. Pesée de fin de semaine 3 : + 300g ! C’est lorsque je me mis à sauter de joie devant cette prise de poids que je compris que quelque chose avait sérieusement flanché en moi.

Je compris alors que Dieu ne voulait pas que je me fasse opérer pour détruire ce qu’Il avait soigneusement conçu, et après plusieurs heures de prières et de repentance, c’est sereine que je me rendis au rendez-vous avec le chirurgien pour lui annoncer ma “renonciation forcée”. Ce jour fût celui de ma délivrance de l’enfer des régimes. Je promis au Seigneur de ne plus jamais maltraiter mon corps et Lui demandais de m’apprendre à m’aimer comme je suis, à faire les bons choix pour mon corps et à me voir dans mon miroir telle que Lui me voit. Je mis en place quelques ajustements pour retrouver un certain équilibre, mais je ne me culpabilisais plus si mon porte-monnaie ne me permettait pas pendant un temps de respecter la nouvelle alimentation. J’ai ainsi pu vivre plus sereinement mes deux grossesses suivantes sans me soucier de ce que je perdais à cause des vomissements ni de ce que je reprenais par la suite. J’ai commencé à faire la paix avec mon corps, grâce au secours divin.

Et aujourd’hui?

J’aimerais pouvoir dire que j’ai complètement embrassé mon apparence, mais ce ne serait pas tout à fait vrai. Comme la plupart des femmes, j’oscille encore trop souvent entre amour et haine envers mon corps. J’apprends à faire la paix avec lui, à l’écouter et à le respecter. Par exemple, je le sais très sensible aux sucres que je consomme dorénavant avec modération et en privilégiant les aliments “low carb” et une alimentation cétogène à 80% du temps (peu de sucres, protéines en quantité raisonnable et beaucoup de bons gras). J’ai pu identifier un certain nombre de carences que je sais désormais combler et j’ai aussi adopté le jeûne intermittent pour le forcer à puiser davantage dans ses réserves et à mes cellules de se renouveler plus rapidement. Mais plus important encore, grâce à Dieu, ma perspective et mon rapport à la nourriture a changé. Je ne la vois plus comme “le mal nécessaire” pour survivre, mais réellement comme une bénédiction que Dieu m’offre avec abondance au quotidien et que je me dois d’honorer avec sagesse. J’ai toujours aimé cuisiner et le Seigneur m’a donné un talent pour cela. La perspective d’une vie privée de l’exercice de ce don, surtout dans le cadre de l’hospitalité m’attristait beaucoup. Le combat pour le lâcher-prise se poursuit, mais je ne suis plus prisonnière comme je l’étais en France. Je commence à trouver une paix à ce sujet que je ne croyais plus possible. Ce n’est plus une question de chiffre sur la balance, mais de se sentir bien dans sa peau et de prendre soin de l’un de nos plus précieux cadeau quand on l’a : la santé.

Un anneau d’or au groin d’un porc, voilà ce qu’est une femme belle mais dépourvue de discernement. – Proverbes 11:22

Aujourd’hui, quand je vois toutes ces stars qui se torturent jours et nuits pour donner une image qu’elles maintiennent par la souffrance, je suis triste pour elles. Certaines sont minces naturellement, d’autres ont dû le devenir pour des raisons de santé. Mais pour d’autres, il s’agit tout simplement de vanité, une volonté de faire envie, de se placer au dessus des autres en culpabilisant celles qui n’y arrivent pas. Je veux notamment parler de toutes celles qui s’affament et révèlent une ligne squelettique à peine une semaine après l’accouchement, culpabilisant de nombreuses jeunes mères qui se retrouvent comme moi, prises au piège de standards illusoires et donc de l’enfer des régimes qui leur font perdre les jeunes années de leurs enfants. J’étais jeune convertie et je regretterai toujours de n’avoir pas plutôt consacré toute cette énergie à mon développement spirituel.  Ce furent neuf années de pur gâchis …

Ce témoignage est donc pour toutes celles qui demeurent encore dans cette prison. La prison de l’image et de la haine de soi (poids, complexe physique, intellectuel, spirituel, etc). Dieu peut vous en libérer et c’est son désir le plus cher.  En tant que chrétiennes, nous ne devons plus nous mesurer aux standards du monde. Les critères de beauté ne sont absolument plus les mêmes et lorsqu’on expérimente l’amour inconditionnel de Dieu, on gagne en assurance mais surtout en liberté. Depuis que j’ai acquis cette liberté, je me sens plus belle que jamais. Je me maquille très peu, en général un peu de fond de teint, du crayon khôl, du mascara et un rouge à lèvres. L’accessoire beauté avec lequel j’aime le plus jouer? Les perruques! Je les aime pour leur côté pratique et versatile. Perdre du poids ? Oui. Mais pour les bonnes raisons et sans plus jamais me mettre de pression. Mais surtout en travaillant avec Dieu dans ce projet, comme dans tous les projets de ma vie.

Dorénavant, je marche la tête haute dans la rue, que je sois habillée comme un trappeur pendant les rudes hivers canadiens ou avec mes tenues africaines en été ! Je marche fièrement parce que sais que je suis le top model de mon Dieu !

Bien-aimée,  le Seigneur ne regarde pas à tes cheveux en pagaille, ni à tes cernes, ni à ton acné, ni à tes kilos en trop. Il te voit tout simplement comme la personne qui valait sa souffrance et le sacrifice de sa vie, et Il s’attriste certainement de te voir ne pas poser le même regard que Lui pose sur toi. Et si tu penses que c’est pour gagner l’amour d’un homme que tu dois recourir à de nombreux artifices, dis-toi bien qu’un homme qui t’aime vraiment te préférera toujours au naturel. Rappelle-toi aussi que les gens admireront ton joli visage juste un temps, mais c’est ta sagesse, ton intelligence et l’amour que tu auras manifesté qui produiront les meilleurs effets à long-terme, dans ta vie, dans celle des autres et pour la gloire de Dieu. Les gens se souviendront de l’impact que tu as eu dans leur vie, pas de la taille de tes pantalons! Souviens-t-en.

Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. – Psaumes 139:14

Bénédictions

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Devenir intentionnelle en 7 étapes

Devenir intentionnelle en 7 étapes

Lorsque j’ai donné ma vie au Seigneur, j’ai ressenti un puissant besoin de vivre une vie qui fasse dorénavant du sens. C’est même devenu une obsession, notamment à partir du moment où nous avons tout perdu et expérimenté la manne du Ciel peu après notre conversion. Nous avons connu une retraite forcée dans un gîte rural qui au final nous a été salvatrice et nous a permis de définir une nouvelle vision de notre vie de couple et de famille en accord avec ce que nous vivions spirituellement.

Lorsque le Seigneur nous a restaurés, il était dorénavant hors de question pour moi de faire des choses ou même d’acquérir des choses qui n’auraient aucune utilité réelle. Je suis devenue une obsédée de la signification avec un désir sincère que ma vie, mes actes et mes paroles aient réellement une utilité le temps de ma présence ici-bas. J’ai décidé de devenir intentionnelle.

J’ai fait de multiples recherches pour savoir ce que cela signifiait vraiment que d’être intentionnelle et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce terme revêt dans le monde une signification différente pour chacune et est à l’origine d’un nouveau courant de modes diverses : minimalisme, frugalité, organique…etc. J’ai alors entrepris de comprendre ce que cela signifiait pour une femme chrétienne d’être intentionnelle et mes recherches ont toutes conduit à une seule conclusion:

Vivre intentionnellement, c’est mener consciemment et délibérément une vie qui produise du bon fruit pour la gloire de Dieu.

  • Il s’agit de développer consciemment et avec constante notre relation avec Dieu au moyen de disciplines spirituelles;
  • il s’agit de vivre sa vie suivant le plan que Dieu a réservé à chacune dans une parfaite liberté en Christ, c’est-à-dire même si nos choix paraissent non-conventionnels aux yeux des autres ;
  • il s’agit d’être authentique vis à vis de soi-même et de faire les choix conscients qui nous conviennent et conviennent à notre famille en nous basant sur nos principes et valeurs bibliques ;
  • il s’agit d’agir avec conviction, obéissance et persévérance et de faire les pas de foi qui nous conduisent à entrer dans notre destinée et à préparer celle des êtres placés sous notre responsabilité;
  • il s’agit de faire le choix d’une vie significative, d’une vie utile qui servira le Royaume de Dieu à absolument tous les niveaux, dans tous types de ministères;
  • il s’agit de faire le choix permanent de la simplicité, de goûter au bonheur de vivre plus avec moins et de s’imprégner en continue des réalités aux valeurs éternelles.

Vivre intentionnellement, c’est donc principalement une question de choix à faire et de disciplines à adopter, de ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à une vie, ainsi que le choix des moyens et la détermination qu’on met en œuvre pour atteindre ses objectifs de vie.

Et pour moi, vivre intentionnellement, c’est aussi vivre SIMPLEMENT !

Ces dernières années et après de nombreux passages à vide, je me suis astreinte à trouver les outils qui me permettraient de simplifier au maximum ma vie et de vivre aussi pleinement que possible cette dernière en demeurant dans Sa paix, et ce quelques soient les circonstances que je traverse. C’est une quête permanente qui exige discipline, intentionnalité et persévérance. C’est un combat difficile, mais c’est aussi une quête qui porte de nombreux fruits et bénéfices, notamment sur le plan spirituel. On apprend à faire le ménage dans nos valeurs et priorités pour donner plus de place à Dieu. On gagne ainsi en perspective, en assurance et en paix intérieure. Pourquoi ? Simplement parce qu’on acquiert une meilleure conscience du plan de Dieu pour notre vie, de notre potentiel et des moyens que Dieu met à notre disposition pour vivre une vie abondante.

Dieu nous appelle à faire un bon usage de notre temps, de nos biens et de notre vie et nombre de choses que nous poursuivons au quotidien nous éloignent précisément de cet appel. Alors, si vous aussi vous souhaitez devenir plus intentionnelle, voici quelques étapes qui vous aideront à faire votre virage à 180 degrés !

1. Sachez qui vous êtes et acceptez-vous telle que Dieu vous a faite.

Vous ne pourrez jamais vivre intentionnellement si vous n’avez pas pleinement adopté votre identité en Christ. Or nous avons toutes ce travers de nous arrêter à ce que les autres pensent de nous, ainsi que ce besoin naturel de nous sentir aimée et acceptée. Et nous sommes souvent prêtes à de nombreux compromis avec le monde pour nous assurer une place dans le groupe auquel nous souhaitons appartenir. Nous finissons inévitablement esclaves du regard des autres, esclaves des valeurs d’une société instable et le miroir nous renvoie inévitablement un jour l’image d’une femme que nous ne connaissons pas.

Être une enfant de Dieu c’est accepter de vivre à contre-courant de la société, c’est apprendre à nous voir à travers son seul regard et donc accepter de ne pas être aimée de tout le monde. C’est aussi choisir de vivre en accord avec ses croyances et pas en fonction de ce qui est populaire, et rester vraie en toutes circonstances. Vous aurez ainsi l’assurance que ceux qui vous approcheront vous aimeront pour qui vous êtes vraiment et vous encourageront toujours à évoluer dans le cadre de vos valeurs.

2. Faites le ménage !

Nous avons toutes un passé dont nous ne sommes pas forcément très fières. Nos vieilles outres sont pleines de vieux vin qui a tourné au vinaigre ! Or la Parole de Dieu est claire : on ne peut mettre de vin nouveau dans une vieille outre (Matthieu 9:17 ). Vous ne pourrez donc jamais vivre intentionnellement si vous conservez de vieilles habitudes et encombrez votre vie des choses négatives du passé. Faites un ménage drastique, aussi bien dans vos biens, dans vos références, dans vos relations que dans vos pensées. Sans remords, jetez, vendez ou donnez les biens dont vous n’avez pas un réel usage pour un cadre de vie plus simple et plus aéré ; mettez fin aux relations toxiques et/ou sans réelle valeur ajoutée, abandonnez toutes les références qui n’ont porté aucun fruit dans votre vie et adoptez des pensées positives et productives. Un esprit négatif n’a jamais construit une vie positive !

3. Définissez vos nouvelles valeurs, votre mission de vie familiale et votre philosophie de vie personnelle.

La vie en Christ n’est compliquée que pour celles qui ne sont pas prêtes à s’y engager pleinement. La complication vient d’une vie à cheval entre les valeurs du monde et les valeurs de Dieu. Or la Parole de Dieu est claire et tranchante sur ce qu’elle attend de nous, des valeurs suivant lesquelles nous devons vivre et des choix que nous devons faire au quotidien. Dieu a voulu son message simple et il demeure simple même si tant et tant de personnes persistent à le compliquer inutilement. Nos valeurs doivent être fondées sur Christ et sur le modèle qu’Il nous a apporté : amour inconditionnel de Dieu, amour et service à son prochain, sacrifice de soi. Si vous partez de ce simple fondement pour redéfinir votre vision de vie, vous aurez sans aucun doute tout bon !

4. Priez souvent et simplement et obéissez aux indications du Seigneur.

Vous ne rentrerez dans votre destinée que si vous faites suffisamment de place à Dieu dans votre cœur pour vous la révéler. Et cette révélation ne peut survenir que dans une intimité profonde et permanente, le plus souvent possible et à l’abri des bruits et distractions du monde. Mettre régulièrement de côté un temps avec Dieu, prier spontanément avec foi et avec le cœur, surmonter ses craintes et obéir avec zèle est l’unique moyen de découvrir et de vivre notre appel personnel. Résultat, on connaît le bonheur d’une vie accomplie, parce qu’on aura poursuivi des buts clairs et utiles en nous appuyant sur le bon support.

5. Vivez en accord avec vos nouvelles valeurs.

C’est une chose que de redéfinir qui nous sommes, que de mettre par écrit tous nos révélations, valeurs et ambitions nouvelles; c’en est une autre que de les vivre ! Entrez dans l’action et commencez immédiatement à entreprendre les changements nécessaires. Dieu ne fera pas tout à votre place et Il attend souvent de nous un pas de foi. Certes, certains changements s’avéreront plus difficiles à faire que d’autres, mais par la foi et avec une disposition de cœur qui laisse la place à la correction et à la restauration, nous pourrons toujours compter sur Dieu pour nous guider et nous donner le courage de faire ce qui doit être fait. Mais gardez toujours à l’esprit que le changement est progressif. Il se fait rarement du jour au lendemain ! Regardez à vos progrès et prenez un jour à la fois, un changement à la fois. Poursuivez la course et ne regardez jamais en arrière (Philippiens 3:13).

6. Adoptez des habitudes et traditions qui rythmeront votre vie et celle de votre famille.

L’année spirituelle des Israélites s’articulait autour de célébrations et traditions que Dieu leur avait imposées par l’intermédiaire de Moïse. L’un des moyens les plus efficaces de construire une vie intentionnelle et d’adopter de nouvelles habitudes c’est de mettre en place des routines, rituels et traditions pour vous-mêmes et pour toute la famille. Cela permet d’adopter un nouveau rythme et d’implémenter de nouveaux repères. Et c’est un excellent moyen de reconstruire une unité familiale : fêtes particulières, vacances et sorties en famille, recettes de famille, rituels de coucher, d’anniversaires, horaire quotidien, disciplines spirituelles telles que la prière, la méditation, le Sabbat, l’étude la la Parole…etc.

7. Construisez un environnement intentionnel qui véhicule vos valeurs et enseigne vos enfants de manière subliminale.

Faites de votre cadre de vie le reflet de vos croyances et valeurs. Tout chez vous doit avoir un sens et une utilité réelle. Vivre intentionnellement, c’est aussi donner une usage à chacune de vos possessions et ne pas accumuler des choses pour le simple plaisir de posséder. Mettez à contribution votre environnement pour transmettre vos valeurs à vos enfants et vivez-y en incarnant lesdites valeurs au quotidien. Par exemple, ne saturez pas votre foyer de technologies diverses si votre but est de limiter l’influence du monde; ne couvrez pas vos enfants de jouets et cadeaux divers si votre but est de leur apprendre la valeur des choses; ne faites pas l’impasse sur la discipline si votre but est d’en faire des êtres responsables; décorez vos murs de versets si votre but est de leur enseigner la Parole…etc. Faites les choix qui conviennent à votre famille du moment où, par soucis de cohérence, ces choix s’alignent sur les principes de vie auxquels vous dites adhérer.

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Vivre intentionnellement exigera de vous patience, courage, authenticité, persévérance et diligence. L’intentionnalité est un principe indissociable de la sagesse à laquelle Dieu nous appelle : être sage dans les choix que nous faisons chaque jour, être intentionnelle dans la manière dont nous appliquons ces choix dans tous les domaines de notre vie. Ce principe est encore plus important pour les mères de famille chrétiennes dans la mesure où nous sommes un important facteur d’influence dans la vie de nos enfants. Adopter une démarche intentionnelle dans nos foyers c’est donc s’engager délibérément à incarner et à refléter Christ à chaque instant, en toutes circonstances et en toutes occasions; c’est saisir toute opportunité de faire briller sa lumière pour semer les bonnes graines dans les coeurs de nos enfants. Et c’est la démarche de ma vie, celle que j’ai à coeur de vous inspirer à travers mes écrits.

Si vous ne transmettez pas vos valeurs à vos enfants, un autre leur transmettra les siennes. – Frank Sonnenberg

Bénédictions !

Que me “vend” Dieu au 21ème siècle?

Que me “vend” Dieu au 21ème siècle?

J’ai souvent entendu dire que celles qui se réfugient dans la religion sont des êtres faibles et lâches qui ont besoin d’une béquille dans la vie. Nous serions des personnes victimes d’un lavage de cerveau et incapables de prendre nos vies en main et de faire les efforts nécessaires pour réaliser notre destinée. Yes!

Cette idée reçue, largement partagée par les athées leur donne un sentiment de supériorité et la fausse conviction d’avoir, eux, le plein contrôle sur leur vie. Jusqu’à ce que la réalité les rattrape. Car elle nous rattrape tous tôt ou tard, que ce soit lorsque nous nous retrouvons impuissantes devant les épreuves terrassantes de la vie ou sur notre lit de mort. Oh, Dieu veille souvent à bien nous faire réaliser, même seulement en un laps de temps, à quel point nous avons pu nous fourvoyer… Et c’est alors qu’on réalise qu’on n’est que bien peu de chose, et que tout ce à quoi on s’était identifié, tout ce à quoi on s’accrochait pour nous définir ou nous maintenir dans un sentiment de puissance ne vaut rien, absolument rien. Et c’est une grâce de le réaliser de son vivant. C’est une grâce que j’ai eu et je suis bien heureuse de savoir à quel point je ne suis rien et je ne peux rien sans mon Dieu.

Pour ma part, rien ne demande plus de force, de courage, de détermination et d’abnégation que d’oser la voie chrétienne. Ce choix exige de se lever pour ses convictions, d’accepter d’aller à contre-courant du système populaire, d’accepter le rejet et la stigmatisation, la moquerie et le jugement. Choisir d’être Chrétienne demande chaque jour de mourir à soi, de renoncer à son schéma de pensées, à ses ambitions propres, de croire en l’invisible, d’oser attendre et espérer, d’entreprendre par la foi… Dites-moi, dans un monde où on peut et on exige de tout avoir tout de suite; où on uniformise les cerveaux pour se faciliter la vie en faisant comme tout le monde, tels des clones ; où on peut si aisément s’épargner le rejet en adoptant les mêmes valeurs que tous ; où on peut se rassurer en ne croyant qu’en ce qu’on peut voir ; où on peut s’épargner le danger, la persécution et la mise à mort en acceptant les lois des autres (ref. persécutions de l’État islamique)… Dites-moi, qu’est ce qui est plus facile ? Faire comme tout le monde ou oser une différence qui exige tout de soi ? Vouloir se fondre dans une masse dans laquelle tu finis par n’être qu’un numéro ou oser embrasser une identité pour une récompense non palpable ? La Chrétienne s’appuie par la foi sur une « béquille » invisible, tandis que l’incroyante s’appuie sur la béquille d’une société instable qui la prive de son identité. Qu’est ce qui demande le plus de force, le plus de courage ?

Mais c’est le propre de l’être humain que de projeter ses insécurités sur les autres et de vouloir demeurer dans un vain sentiment de contrôle ; de piétiner l’autre pour ne pas avoir à faire face à ses propres contradictions ; de choisir une fuite temporaire en soi-même tout en sachant qu’on sera rattrapé tôt ou tard par ses propres limites. Pire, c’est le aussi le propre de l’être humain de se laisser dominer par la peur et de procrastiner sans cesse les pas qu’il sait intérieurement devoir faire. Certaines s’obstinent dans cette conception jusqu’à la fin de leur vie, d’autres vivent un réveil bienvenu.

Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. – 1 Pierre 3:15

Les raisons de mon espérance sont nombreuses. Devenir Chrétienne m’a permis de voir un monde dont je ne soupçonnais pas l’existence, mais aussi de vivre les épreuves et les tempêtes dans un état d’esprit que je ne pensais pas possible de connaître en de telles circonstances, et ce malgré ma condition humaine. Et ce monde est à la portée de toutes. Cette espérance est à la portée de toutes. Et pas seulement pour un futur lointain dans des Cieux lointains, mais ici et maintenant. Oui, nous pouvons vivre l’espérance du Ciel alors même que nous sommes dans notre chair, pas dans la perfection, mais dans un avant-goût salvateur en temps difficiles.

Donc oui, j’ai choisi de croire en Dieu. Et principalement pour 6 bonnes raisons.

1. Sa Parole me propose un modèle stable que la société a échoué à m’apporter.

Pendant des années, j’ai essayé de suivre le courant de la société, mais tout change tout le temps et pas dans le bon sens. J’avais besoin de valeurs solides, fiables et stables pour élever mes enfants et Dieu me propose justement celles qu’Il avait déjà gravées dans mon cœur. Et avez-vous remarqué que c’est suivant ces mêmes valeurs qu’ont été éduqués les grands hommes et femmes qui ont fait l’histoire et posé les fondements de cette société avant que les nouvelles mœurs ne viennent la dégrader ? Ces mêmes hommes qui savaient ce que c’était que le travail, le respect, la fidélité, la sobriété, la discipline, le courage de ses convictions, les valeurs bibliques, le respect de Dieu, du mariage entre homme et femme, de la création humaine exclusivement mâle ou femelle, la sagesse, le service, l’intégrité, la générosité… Ces mêmes hommes et femmes qu’on ne trouve presque plus que dans les livres d’histoire. On les présente désormais avec nostalgie à nos enfants. On reconnaît leur apport dans l’histoire du monde, mais aujourd’hui on contribue à détruire ce même monde en adhérant à tout et n’importe quoi.

2. Sa Parole me donne de l’espoir dans un monde en pleine perdition.

Comme il doit être triste de pleurer sur l’état du monde et de n’avoir rien à quoi se raccrocher ! Dieu m’offre un avenir magnifique et ne me demande que de croire en son fils pour y accéder. Qu’ai-je à perdre ? Il me coûte bien moins d’aimer Dieu et de croire en ce qu’Il me propose que d’aimer le monde, d’essayer de le suivre et de vivre sans espérance de quoi que ce soit à l’issue de ma vie sur terre.

3. Dieu m’aime telle que je suis.

Pour moi, il n’y a pas plus grand bonheur aujourd’hui que celui de me savoir aimée sans avoir à faire le moindre effort ! Pour avoir passé plus d’une décennie à essayer de me faire aimer des Hommes, je ne peux que m’enthousiasmer de cette réalité libératrice ! Oui, je peux être grosse et Il m’aimera ! Oui, je peux être mère au foyer dans un monde féministe et Il m’aimera ! Oui, je peux être absolument qui je suis, sans masque, sans faux-semblants et Il ne m’en aimera que davantage ! Dans ce monde où tout est question de prouver sans cesse sa valeur et sa capacité à se conformer au clonage ambiant, c’est absolument jouissif d’être aimée telle quelle et de n’avoir plus jamais à se soucier du regard des autres.

4. Dieu me donne la raison de mon existence.

Tant de personnes meurent chaque jour sans avoir pu trouver de sens à leur existence! C’est même l’un des plus grands drames de notre société. Beaucoup errent comme des âmes en peine, en essayant tout et n’importe quoi pour combler un vide intérieur et justifier leur raison d’être. J’ai expérimenté le désespoir qu’on connaît lorsqu’on réalise que toutes nos références étaient illusoires, et lorsqu’on fait face aux tristes limites de notre pseudo force et de notre pseudo capacité à tout contrôler face aux inévitables épreuves de la vie. Mais Dieu me dit que je suis ce que je suis et que je n’ai qu’une seule mission sur terre : l’aimer et le glorifier en aimant mon prochain. Il n’y a pas plus compliqué que ça ! Alors je fonce dans ma vie, l’âme en paix et je n’ai à me soucier de rien d’autre.

5. Dieu me soutient, me réconforte et agit miraculeusement dans mes épreuves.

Je l’ai vécu tellement de fois que nul ne peut aujourd’hui me soutenir l’inexistence de Dieu. J’ai vu des portes s’ouvrir alors que tout contribuait à les maintenir fermées ; j’ai vu et vécu le miracle de la guérison physique, intérieure, de la délivrance instantanée après des années de combat, de la renaissance après la déchéance, de l’amour après la haine féroce… J’ai vu le mal plier le genou devant Dieu; j’ai senti les bras rassurants de mon Père m’envelopper de tendresse et de réconfort… J’ai vu et vécu des choses qu’aucun être humain, aussi aimant soit-il, n’a été capable de me procurer. Dieu est réel, vivant, agissant et PUISSANT. Et quand je réalise qu’Il ne demande que notre foi et notre amour pour déployer toutes ses forces à notre service, je me dis qu’il faut vraiment être dans une disposition particulière pour se refuser volontairement un tel cadeau !

6. Avec Dieu, j’ai toujours la possibilité d’un nouveau départ.

En France, je regardais régulièrement les émissions de télé-crochet avec leur masse de candidats qui avaient misé toute leur vie sur une audition. Que devenaient-ils une fois refoulés ? Que deviennent ces stars jadis adulées et qui ont fini par tomber dans l’oubli ? Le monde te place sur un piédestal aujourd’hui pour mieux t’en faire tomber demain. Et pour beaucoup, la chute est telle qu’ils n’arrivent jamais à s’en relever.

Dieu me donne une infinie de nouveaux départs et Il ne me jette jamais sous prétexte que je suis passée de mode ou que je ne colle plus à ses standards. Non seulement Il me reprend après mes chutes, mais Il met à ma disposition tout ce dont j’ai besoin pour me maintenir sur les hauteurs. Je ne suis jamais « has been » avec Lui et j’ai l’assurance d’être relevée, aimée, réconfortée et restaurée quelque soit le nombre d’auditions manquées !

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Alors oui, je crois en Dieu. Et c’est la chose la plus merveilleuse qui aurait jamais pu m’arriver. Vivre en Lui n’est pas facile, car tel un muscle, la foi se développe avec la pratique souvent douloureuse, comme dans la vie finalement. Mais la vie avec Dieu me rappelle la valeur de la souffrance, et surtout la récompense éternelle qui m’attend au bout. Je pleure souvent en pensant à tous ceux qui meurent avec leurs convictions d’athées et qui se retrouvent de l’autre côté, réalisant la dimension de leur erreur, mais surtout l’impossibilité de faire marche-arrière… Réalisons qu’un jour viendra – il est bientôt là-, où le choix ne sera plus possible, où tous les prétextes pour rejeter la Main tendue de Dieu ne tiendront plus.

Mon amie, si la vie te semble douce et sous contrôle en ce moment sans Dieu, dis-toi bien qu’il n’en sera pas de même pour toi de l’autre côté. Dieu n’est pas une religion, Dieu n’est pas le prêtre qui a fait du mal à ta famille ou à ta génération, Dieu n’est pas une dénomination, Dieu est une personne qui t’aime et qui te tend ses bras d’amour. Accepte-les pendant qu’il est encore temps et expérimente la profondeur de son Amour à ton égard, cet amour qui n’a jamais laissé indifférentes celles qui l’ont expérimenté. Plus tard, il sera certainement trop tard…

En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. – Jean 3:16

Bénédictions!