Voici le chemin pour vivre la vie en abondance

Voici le chemin pour vivre la vie en abondance

Le mois s’est terminé, ce qui veut dire que c’est le moment de faire un flashback ! Si vous êtes nouvelle ici, sachez que c’est une pratique régulière que j’essaye de m’imposer de sorte à pouvoir prendre le temps de la réflexion sur les enseignements du passé avant de poursuivre ma marche de vie. C’est aussi l’occasion de célébrer le fascinant, le ridicule, le sacré et les petites choses. Je vous invite à contribuer à cette réflexion en postant dans l’espace commentaires ce que vous avez vous aussi appris au courant du mois. Nous sommes toutes à différents stades de nos vies et c’est une occasion légère d’avancer toutes ensemble !

Ce que j’ai appris en juillet : demander et accepter le brisement de Dieu est le meilleur cadeau de vie chrétienne qu’on puisse s’offrir.

Jacques 4:6
Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grace aux humbles

Les dernières semaines ont été riches en révélations et en transformations intérieures. Est-ce que ça a été facile? Absolument pas. Est-ce que c’était nécessaire? Définitivement ! Est-ce que c’est salutaire? Infiniment.
J’étais rendue à un point de ma vie où je savais devoir aller au delà de ce que j’étais jusque là, un carrefour où il me fallait choisir une fois pour toutes la voie sur laquelle j’allais désormais demeurer jusqu’à la fin de mes jours. Liberté ou esclavage? Joie ou tristesse? Simplicité ou complications? Foi véritable ou hésitations? Décisions fermes ou compromis? Repos de l’âme ou agitation constante? J’étais fatiguée de vivre une foi en dents de scie, et je voulais vivre la réalité de certains concepts bibliques qui pour moi n’étaient encore que cela : des concepts.

Alors, j’ai cherché, j’ai creusé, j’ai fouillé, depuis un an, sans relâche. Dieu m’a fait comprendre par quoi j’allais devoir passer pour trouver les réponses que je cherchais: le brisement, la crucifixion. Car sans crucifixion, point de mort. Et sans la mort, point de résurrection. J’ai choisi la vie. La vie en abondance que Christ est venue m’offrir, celle qu’on ne peut découvrir qu’après une mort à soi.

Tu veux en connaître le chemin? Le voici, le même que celui de Qui nous disons vouloir être les disciples.

  • Cette vie commence par le jardin de Guetsémané, là où on accepte de boire la coupe, de se soumettre au brisement divin : “Père, pas ma volonté, mais la Tienne.”
  • S’en suit la crucifixion. Un clou à la fois.
    Certains seront enfoncés par des frères et soeurs en Christ, par ceux qui disaient vous aimer. Certains clous seront mérités, d’autres seront purement injustifiés. Vous serez tentée de haïr ceux qui vous les assènent, alors qu’ils ne seront en fait que des instruments de Dieu pour la mort que vous devrez subir. Haïr ou subir en silence? Christ a subi dans le silence… Le silence sera souvent votre arme la plus redoutable pour remporter la victoire, le chemin pour entrer dans la véritable vie.
  • Puis viendra la mort.
    Le vide, le froid, l’incertitude, l’absence… “Que se passe-t-il? Père, m’as-tu oubliée?” Un temps de transition douloureux mais nécessaire. Vous ne verrez rien s’accomplir sous vos yeux. Résistez, bien-aimées ! Résistez à l’envie de vouloir remplir par vous-mêmes ce vide. Dans cette traversée de la vallée de l’ombre de la mort, souvenez-vous qu’Il demeure près de vous, et qu’après la mort vient la résurrection. C’est votre certitude, c’est votre promesse.
  • Et aussi fidèlement qu’Il fait surgir les saisons, décennies après décennies, le miracle de la résurrection survient !
    Rien n’est plus pareil : votre regard sur la vie, sur les autres, sur les choses que vous jugiez capitales, sur les raisonnements sur lesquels vous vous fondiez, sur votre appel, sur Dieu Lui-même… Tout est plus vivant, plus précieux, plus beau, plus coloré, plus frais, plus vrai.
    Et puis vous savez. Vous savez qui vous n’êtes plus, vous savez qui vous êtes en Lui. Tout ce à quoi vous vous accrochiez pour tenter de vous définir disparaît pour laisser s’ancrer Sa vérité libératrice. Vous savez que vous pouvez tout par Christ qui vous fortifie. Ce n’est plus un concept, c’est une réalité. Vous entendez battre son coeur; vous vous languissez de réjouir ce dernier. C’est devenu l’unique but de votre vie. Tout le reste, tous les autres n’ont plus d’importance. Tout est à sa juste place. Vous êtes dans son abondance, vous êtes dans sa vie, son Zoé.

Je suis désormais délivrée de chaînes dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Libre d’être qui je suis, de faire ce que j’ai à faire et de vivre ma course sans rien avoir à prouver, ni rien devoir à personne. Libre de choisir une vie à contre-courant, libre de dire non aux voleurs de paix, libre d’aimer sans rien espérer d’autre que de voir l’amour de Dieu se manifester pour les autres à travers l’instrument que je me dispose à être. Libre des compromis. Libre de croire aux promesses de Dieu en dépit des avis pessimistes. Libre des modèles, libre des attentes des autres, libre des modes, libre de la peur, libre d’être libre.

Je ne suis pas très “clés”, mais en voici une pour votre vie : vous ne savez jamais à quel point vous êtes en prison tant que vous n’avez pas réellement osé regarder à vos chaînes. Demandez à Dieu de vous briser et vivez la renaissance dans une vie qui est à mille lieux de celle dont vous vous contentez en ce moment !

J’arrive bientôt au bout du premier quarante jours de jeûne et prière de ma vie. Et je peux le dire: oui, jeûner et prier FAIT la différence. Je croyais savoir, connaître, comprendre… mais j’étais  très loin de réaliser tout ce que Dieu tient en réserve pour nos vies ici-bas et qui reste enfermé dans un coffre parce que nous sommes trop aveuglées, trop apeurées, trop auto-centrées, trop formatées pour y avoir accès. Oh, bien-aimées, si seulement vous saviez ce que Dieu peut et veut vous donner dans cette vie !!! Et je ne parle pas de richesses matérielles, mais de tellement plus, tellement tellement plus! Nous vivons en nous limitant et en limitant Dieu, parfois inconsciemment, mais souvent par immaturité. On le limite à des choses matérielles, palpables, insignifiantes… parce que c’est un standard de prospérité que nous vendent des humains qui n’ont qu’une bien piètre conscience de la véritable richesse divine. Quand on permet à Dieu de fixer les standards et de nous façonner de sorte à les atteindre, la véritable Lumière jaillit en nous et tout le reste pâlit en Sa présence !

En juillet, j’ai vu la Face de Dieu. Je suis entrée dans une nouvelle dimension de Sa présence et plus rien ne sera plus jamais pareil. Des changements surviendront prochainement. Ils ont commencé. Et je m’en réjouis.
Et je sais que dans cette vie, on peut courir après tout ce qu’on veut, mais il n’y aura jamais plus grande richesse que celle d’un coeur libre et pleinement reposé en Dieu.

Jean 10:10
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.

Blessings !

Ma piqûre de rappel

Ma piqûre de rappel

La semaine dernière, le Seigneur m’a fait une piqûre de rappel à travers un merveilleux film que je recommande vivement à toutes: Queen of Katwe, avec Lupita Nyongo. C’est l’histoire d’une jeune fille de 14 ans qui devient une championne d’échecs en Ouganda, malgré de dramatiques conditions de vie. Ce film inspiré d’une histoire vraie est terriblement poignant. J’ai pleuré tout le long, face au courage de la mère (jouée par Lupita).

Veuve, essayant tant bien que mal d’élever ses enfants dans un contexte d’extrême précarité, le sort semble s’acharner sans cesse, les injustices aussi. Et pourtant, jamais elle ne baissera les bras, allant de sacrifices en sacrifices mais ne sacrifiant jamais ses valeurs chrétiennes quand bien même cela lui aurait permis de refaire sa vie et de sortir de sa situation. Les douleurs de cette mère, les rêves et aspirations de cette enfant prodige, leurs actions de grâce devant des repas que je ne donnerais même pas à un animal… Oui, la piqûre de rappel a été brutale. Je n’avais pas autant pleuré depuis longtemps devant un film !

J’ai côtoyé cette précarité pendant de longues années au Cameroun, mon pays natal. Née d’une famille très modeste, je dois cependant reconnaître que jamais nous n’avons touché le fond comme cette famille dans le film. La vie était pourtant très dure et cette réalité m’a permis de développer des valeurs et convictions que j’ai longtemps chéries.

Et pourtant, vivant depuis 18 ans dans le confort et l’abondance des pays industrialisés, je me surprends à considérer pour acquises, voire même à être insatisfaite, des grâces que d’autres n’osent même pas concevoir dans leurs rêves les plus fous. C’est si facile d’oublier de tout est grâce. C’est si facile d’ignorer que d’autres prient pour ce qu’on peut se permettre de négliger ou de mépriser. C’est si facile de ne plus voir la main de Dieu au travers des petites choses quand on ne l’attend que dans les grandes. Sa fidélité s’illustre pourtant au quotidien, mais nous devons éduquer nos esprits et nos sens à ne jamais les laisser passer inaperçues.

Cultiver la gratitude devient une discipline spirituelle à ne plus négliger dans notre relation avec le Seigneur. Et parfois, il suffit juste de quelques minutes par jour pour s’arrêter sur les choses qui nous sont offertes, ces “petites choses” qui nous font apprécier la vie, ces “petites choses” qui parfois trop simples, trop routinières finissent par être zappées….

J’ai décidé de m’arrêter aujourd’hui pour lister ces petites choses qui font en ce moment sourire mon coeur et qui me rappellent que les plus grandes marques d’amour de mon Père céleste se manifestent dans la simplicité. Je veux en être davantage consciente.

Et vous ?

25 “petites” grâces qui me font aimer ma vie en ce moment

1. La première tasse de café crema du matin, dans mon mug Jérémie 31:3
2. Le tendre vert du gazon sous la pluie;
3. Les rires aux éclats de ma fille unique, la grâce que je n’attendais plus;
4. Les matinées silencieuses, seulement animées du chant des oiseaux dans mon jardin que je peux entendre parce que mes oreilles fonctionnent;
5. Le bruissement des feuilles des arbres doucement balayées par le vent;
6. Les eaux calmes du lac que j’observe depuis ma fenêtre et les yeux qui me permettent de le voir;
7. Le basilic de ma plate-bande qui se fortifie et le nez qui me permet de le sentir;
8. Pouvoir écrire à nouveau plus régulièrement, à la lumière électrique dont je peux payer les factures ;
9. Les livres de Gary Thomas qui répondent à nombre de mes questions et que je peux lire parce que j’ai pu aller à l’école;
10. Sherlock, la série télévisée britannique avec Benedict Cumberbatch que je peux visionner parce que j’ai les moyens de me payer Netflix;
11. Mon petit garçon qui apprécie (enfin) la nourriture qui lui est proposée;
12. Mes frères et soeurs en Christ, qui m’entourent de leur amour et qui prient avec ferveur pour ma famille et moi;
13. Ma ceinture lombaire qui soulage mes vertèbres douloureuses;
14. Le bon verre de Château Puyfromage qui accompagne mon plat de général Tao;
15. Les couleurs du coucher de soleil quand je roule sur la A10 le vendredi soir vers Granby;
16. “Ralentis le pas” et “Ce que nous voulons c’est toi” d’Émilie Charette; “There’s a cloud” et “Yours (Glory and Praise)” d’Elevation Worship;
17. Les projets et idées que Dieu dépose sur mon coeur pour mes soeurs de l’église;
18. Les longues conversations nocturnes avec mon mari;
19. La courageuse biche qui s’aventure paisiblement de jardin en jardin à la recherche de nourriture;
20. Les pivoines (ma fleur préférée) qui éclosent enfin sur ma plate-bande;
21. La conviction d’une importante faveur divine imminente qui bouleversera toute notre vie;
22. Le frigo plein;
23. Les récentes révélations de l’amour, de l’attention et des projets de Dieu à mon égard;
24. Ma perte de poids, lente mais constante;
25. Pouvoir m’habiller plus légèrement après le long hiver canadien.

Une liste qui paraît bien banale, je vous le concède. Mais au regard de la réalité que vivent d’autres, oui, je me sais privilégiée pour ces “petites” choses. Je n’ai rien fait pour les avoir et je n’ai pas plus Dieu dans ma vie que ceux qui sont dans la misère matérielle. Je dirais même que c’est le contraire. Tout est grâce. Absolument TOUT est grâce.

Bien-aimées, je vous encourage à visionner ce film. Vous pouvez vous plaindre comme plusieurs de voir un énième film hollywoodien donner une image de pauvreté de l’Afrique, ou vous pouvez réaliser que même en montrant les richesses du continent, il n’en demeure pas moins que la majorité vit encore cette pauvreté. Vous pouvez discourir vainement ou vous pouvez en tirer les leçons de gratitude qui conviennent, ne serait-ce que pour la possibilité que vous avez de lire cet article sur votre ordinateur ou sur votre smartphone.

Cultivons le contentement, ouvrons nos yeux sur ce qui nous devenu banal et ne négligeons plus jamais de rendre grâce au Seigneur pour tout ce que nous avons.
Beaucoup prient pour ce que nous prenons pour acquis. Souvenons-nous-en !

Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. – Ephésiens 5:20

Voici la bande-annonce. Je ne l’ai pas trouvée en français, mais le film est disponible en français sur Netflix.

Bénédictions !

 

J’ai 37 ans et j’ai réussi

J’ai 37 ans et j’ai réussi

Dans quelques jours, je vais fêter mes 37 ans. Et comme chaque année à la même date, le même bilan s’impose : où en suis-je de ma vie ? Quels progrès ai-je effectués ? Quel regard est-ce que je pose sur la vie ? Mais plus important encore, à quoi dois-je mesurer mon “succès” ?

Depuis toute jeune, comme beaucoup j’imagine, j’ai caressé de nombreux rêves et adopté l’échelle de valeur de la société pour mesurer ma vie.

¤ Étudiante, je mesurais le succès à mes bonnes notes, mes diplômes et ma capacité à me débrouiller toute seule.

¤ Pendant les 6 années où j’ai travaillé comme rédactrice, je mesurais le succès au nombre de personnes que j’arrivais à toucher par le biais de mes articles.

¤ Lorsque j’ai rencontré mon mari, j’ai mesuré le succès à l’aboutissement de notre relation : le mariage.

¤ En tant que mère de jeunes enfants, j’ai mesuré le succès à ma capacité à leur faire faire leurs nuits :-).

¤ En tant que femme du 21ème siècle, j’ai mesuré le succès à ma capacité à me faire aimer des autres et à atteindre les standards auxquels sont soumises les femmes d’aujourd’hui.

À bien y regarder, j’ai donc longtemps mesuré ma “réussite” à des éléments extérieurs sur lesquels je n’avais au final qu’un contrôle relatif, et je suis certaine que cela explique le nombre incalculable de fois où j’ai eu le sentiment de n’être qu’une succession d’échecs, plongeant mon âme dans la morosité et le sentiment d’inadéquation.

Aujourd’hui, à mesure que je médite sur ma vie de cette dernière année, je réalise à quel point j’ai besoin de la stabilité des standards que m’offre le Seigneur. Je fais face à mes limites, à mes frustrations, à mes rêves avortés et à mes espoirs suspendus… Je regarde à tout ce à quoi mon cœur continue d’aspirer et je regarde aux efforts fournis, parfois en vain pour tenir des courses superficielles. Je me sens fatiguée de la vie, fatiguée de l’énergie qu’il me reste encore à dépenser alors qu’il me semble en avoir déjà épuisé jusqu’à la dernière goutte. Mais une certitude demeure : j’aspire plus que jamais à la sérénité et aux joies simples. Je suis à l’intersection parfaite – celles où mes limites et mes faiblesses rencontrent sa force – pour permettre au Seigneur d’écrire une nouvelle page dans ma vie.

Je veux donc continuer de lui faire confiance même si ses voies demeurent encore trop opaques à mon goût. Poursuivre le cheminement dans l’attente, les activités répétitives, les oeuvres qu’Il me confie, mais aussi les frustrations récurrentes et les épreuves douloureuses ; tourner des pages et accepter des changements difficiles ; s’épanouir malgré tout dans l’attente, dans le silence et l’oreille du cœur plus que jamais aux aguets.

Car je ne peux tout simplement plus vivre comme avant, ni mesurer le succès de ma vie comme avant…
Car même si je le voulais, je ne peux désormais plus ignorer ce à quoi mon âme aspire réellement…

Alors, même si les standards conventionnels ne sont pas forcément des ennemis et peuvent s’avérer utiles par moment, quand mon souffle s’obstrue et quand mon âme devient confuse, je dois me souvenir que ma vie est en Lui et Sa vie est en moi. Mon développement intérieur à son image, voilà quelle doit être mon échelle de mesure, aussi abstraite puisse-t-elle paraître. Et en tant que chrétienne, ma “réussite” ne se mesure plus aux éléments extérieurs, mais bien aux progrès intérieurs, à ceux qui me rapprochent chaque jour un peu plus de son cœur…

Ainsi, quand je fais le bilan de cette dernière année, même si elle ne présente de prime à bord aucun changement d’envergure, je dois me souvenir des expressions de son amour à travers les transformations qu’il a opérées en moi et non forcément autour de moi, même s’ils sont nombreux également.

– En quoi suis-je différente de l’année dernière dans ma relation avec Lui ? Est-ce que je le connais un peu plus qu’il y a un an ? Est-ce que je l’aime plus qu’avant ?

– Quels aspects de mon caractère ai-je vu se transformer pour lui ressembler davantage au fil des derniers mois ?

– Quels fardeaux ai-je enfin réussi à abandonner avec confiance et assurance au pied de sa Croix ?

– Quels nouveaux pas de foi ai-je été capable de faire et dans quels domaines ?

Pour moi aujourd’hui, ce sont ces mesures qui comptent désormais. Et pour l’instant, c’est à elles que je veux évaluer ma “réussite”.

Je suis désespérément amoureuse de Lui…

J’aspire désespérément à l’aimer et à le connaître toujours plus…

Je prie désespérément pour me rapprocher chaque jour davantage de Lui. Encore plus, toujours plus, toujours toujours plus…

Oui, j’ai 37 ans et j’ai réussi. Parce que je l’aime d’un amour passionné; parce qu’il prend chaque jour un peu plus vie en moi; parce que je goûte chaque jour un peu plus à la liberté qu’il m’a acquise à la Croix, et parce que plus que jamais, je suis incapable d’envisager ne serait-ce que le temps d’un battement de cils, mon quotidien sans Sa présence…

Merci mon Dieu pour cette nouvelle année de vie. Puisses-Tu plus que jamais y régner en Maître de tous les instants.

Éternellement reconnaissante, je te suis.

10 étapes clés vers la guérison intérieure

10 étapes clés vers la guérison intérieure

La plupart d’entre nous sommes venues au Seigneur dans le désespoir…

Pour ma part, des années à vivre sous le poids d’un jugement négatif constant ainsi que d’exigences destructrices m’avaient conduite à perdre totalement confiance en moi et en ma capacité à faire quoi que ce soit de bon et de satisfaisant dans la vie. Une prison psychologique qui m’a détruite de longues années et qui m’a empêchée d’être la femme, l’épouse et la mère que le Seigneur m’appelait à être. J’avais goûté à la liberté de Christ après ma conversion dans certains aspects de ma vie. Mais le plus lourd, celui qui me retenait prisonnière, allait demander une approche particulière et je n’en ai réellement pris conscience que des années plus tard. Des années à errer dans ma foi, à procrastiner mon appel par crainte d’inadéquation, à douter des choix que je faisais et qui me semblaient pourtant inspirés, à vivre dans la colère et le ressentiment vis à vis de moi-même, et même dans la honte d’une part de n’avoir pas satisfait aux exigences, et d’autre part de n’avoir pas réussi à quitter la prison par mes propres moyens.

Il aura fallu un ensemble de circonstances et les bonnes personnes placées par Dieu sur mon parcours pour vivre l’une des expériences spirituelles les plus puissantes de mon existence. Les racines étaient bien plus profondes que je ne l’avais imaginé et les ramifications s’étendaient bien plus loin encore. Mais je peux annoncer aujourd’hui que je suis délivrée, par la grâce de Dieu. Le processus de guérison se fait en plusieurs étapes, mais j’ai passé la plus difficile et j’en ressens déjà les fruits dans ma vie et dans ma relation avec Dieu et avec les autres.

Alors, pour celles qui comme moi voudraient sortir du cycle de l’échec et de la malédiction dans leur vie, pour celles qui voudraient entrer dans la vraie guérison intérieure qu’est venu nous apporter le Seigneur, voici 10 étapes que j’ai jugées essentielles dans le cadre de mon propre parcours personnel pour y parvenir.

1. Se faire aider par un groupe de confiance qui priera pour la délivrance de manière spécifique.

J’ai prié longtemps toute seule dans mon coin pour y parvenir, sans résultat. Les chaînes étaient toujours plus lourdes et même s’il me semblait qu’elles faisaient moins de dégâts en moi, il n’en demeure pas moins que les blessures restaient ouvertes et les attaques perpétuelles, bien que moins spectaculaires par leurs effets, étaient bien réelles et continuaient de m’empoisonner.

C’est mon mari qui un jour a fait une analogie intéressante sur le sujet. Il comparait ma situation aux pièges à souris. On emploie un raticide pour neutraliser ces dernières. Au début, elles en mangent et meurent presque immédiatement. Puis, au fur et à mesure, leur organisme finit par s’habituer au poison. Elles développent une certaine tolérance. Le poison ne les tue plus immédiatement, mais cela ne change en rien la nature de ce dernier. Il continue de les ronger et de les détruire de l’intérieur. Cela prendra plus de temps qu’au début, mais l’issue sera la même: le poison les tuera.

Ma guérison devait passer par un pas d’humilité de ma part, celui qui consiste à oser être vulnérable et à partager les tréfonds de mon cœur avec de parfaits inconnus et avec la foi que c’est Dieu lui-même qui les avait mandatés pour cette action. Cette étape exige un courage et une authenticité sans réserves. Devant un groupe d’anciens, chrétiens engagés et confirmés depuis au moins une trentaine d’années, reconnus pour leur foi et pour les fruits dans leurs ministères, j’ai vidé mon cœur. Ils ont prié avec foi et ferveur pour ma délivrance et Dieu est venu Lui-même à ma rencontre. J’en suis ressortie bouleversée, consciente d’être dorénavant entrée dans une nouvelle saison de ma vie chrétienne et enfin libre d’être la personne que je suis appelée à être.

2. Déposer ses fardeaux en continue au pied de la croix.

Une fois les chaînes brisées, le plus important c’est de continuer à vider son cœur devant Dieu. Ne commettez pas l’erreur d’accumuler encore les douleurs, blessures, frustrations qui vous feront murmurer et à nouveau porter des fardeaux qui vous empêcheront d’entrer dans votre destinée. Priez en continue et soyez authentique devant Dieu !

3. Attendre avec confiance pendant le temps de convalescence. Ne pas essayer de se définir soi- même une identité et encore moins à travers le regard de quelqu’un d’autre.

C’est l’étape que j’ai jugée la plus difficile, du fait de mon impatience chronique.
Sachez que vous ressentirez un vide extrêmement profond. Vous avez été libérée de ce qui vous faisait du mal, mais il faudra du temps pour combler le vide par quelque chose de bon. Ce temps de latence peut s’avérer déstabilisant. C’est un peu comme une droguée qui entame une cure de désintox. Elle est libérée de la drogue mais vit la douleur des effets de manque. C’est une période de transition qui laisse la porte ouverte à de nombreux pièges et tentations.

Pour ma part, j’ai très mal vécu cette période et c’est celle que l’Ennemi à choisi pour m’accabler de maux et maladies divers. J’avais soudain le sentiment d’être abandonnée par Dieu. Délivrée et puis quoi ? Qui suis-je ? Que dois-je faire maintenant ? Les questions étaient nombreuses et le plus dur c’était d’attendre sans chercher à se définir soi-même, sans se définir en fonction de ce qu’on croit devoir être, mais plutôt attendre que l’identité que Dieu nous a réservée fasse surface peu à peu. Cette étape exige un lâcher-prise total sur toutes les repères humains et matériels qu’on a pu avoir jusqu’ici.

4. Aspirer à être plutôt qu’à faire, car il s’agit de découvrir sa nouvelle identité en Christ

Nous vivons dans la culture du « je fais, donc je suis ». Et malheureusement, même dans nos églises, on est plus encouragé à Faire pour Dieu plutôt qu’à Être pour Dieu. Or, toute action, même faite pour Dieu, reste vaine si on est vide à l’intérieur et qu’on le fait pour les mauvaises raisons et avec les mauvaises motivations.

Connaître son identité en Christ et agir en rapport avec cette identité nous fera agir avec authenticité et donc en vérité devant Dieu.

5. Se refaire une santé physique

Notre corps est le temple de l’Esprit. Nous devons donc en prendre un grand soin. Après des années d’errance, de souffrance physique, mentale, émotionnelle, prendre le temps de se refaire une santé et une beauté est toujours salutaire. Prenez soin de vous, prenez des vacances, allez chez le coiffeur, à la manucure, osez un nouveau style… Faites-vous du bien au moral et au physique sans soucis du qu’en dira-t-on. Il n’y a aucune vertu dans la négligence!

6. Oser de nouvelles choses

Vous avez toujours voulu faire certaines choses, mais ne vous êtes jamais sentie suffisamment en confiance pour vous lancer ? C’est l’occasion ! Sortez de chez vous, visitez des lieux intéressants, lisez un nouveau livre, essayez-vous à l’écriture, au dessin, à la peinture, engagez-vous dans un nouveau ministère, cuisinez de nouvelles recettes… Osez répondre aux inspirations que vous recevez et vous multiplierez ainsi les occasions de découvrir les talents que vous a attribué le Seigneur et les moyens de les utiliser.

7. Venir en aide aux personnes dans le besoin

Lorsqu’on sert des personnes en souffrance, cela nous aide à relativiser un peu sur les nôtres et à être moins auto-centrées. Lorsqu’on le fait de tout notre cœur, on découvre réellement la joie du service et on fait un pas de plus vers Dieu par la pratique de la vraie religion (Jacques 1.27).

8. Tenir un journal de renaissance

C’est un formidable moyen de se souvenir des grâces et interventions de Dieu dans notre vie. On peut y avoir régulièrement recours lorsqu’on traverse ensuite des moments difficiles, pour se rappeler la fidélité de Dieu par le passé, pour mesurer ses progrès spirituels et pour s’édifier soi-même. Dieu a exigé des Israélites qu’ils se remémorent de leur sortie d’Egypte et que ce souvenir soit passé de générations en générations (Deutéronome 4:10, Deutéronome 7:19). Et aujourd’hui encore, nous gardons les récits de l’Ancien Testament pour tirer des leçons du passé, bien que nous vivions sous la nouvelle alliance en Christ. Votre journal de renaissance sera votre mémoire de la fidélité de Dieu. Consignez-y votre gratitude, les révélations spirituelles que vous recevez, les expériences et conseils édifiants, etc.

9. Prendre des décisions fermes

Nous pouvons parfois être nos propres obstacles. C’est pourquoi, lorsque Dieu ferme une porte, nous devons demeurer fermes, cesser de cogner à ladite porte et ne pas ouvrir au mal qui s’évertue à frapper. Les tentations seront nombreuses, mais nous avons notre part d’efforts à faire pour notre propre guérison. L’un d’eux consiste à tenir ferme pour ne plus replonger dans les vieilles habitudes et relations qui ont contribué à nous enchaîner. Parfois c’est juste pour un temps, parfois c’est pour la vie.

10. Oser la vraie liberté

Les hommes et femmes de Dieu qui m’inspirent le plus dans ma vie ne sont absolument pas ceux et celles qui s’efforcent hypocritement de paraître forts et inébranlables en public et dans leurs discours, alors qu’ils ne le sont en rien en privé. Ceux et celles qui m’inspirent n’ont pas peur d’être vulnérables et ils vivent en vérité, en public comme en privé, sans se soucier des regards extérieurs, parce qu’ils ont acquis l’assurance de leur identité en Christ et ne se définissent plus à travers le regard de personne. Là se situe la vraie liberté. Celle qui vous fait placer le regard de Dieu sur vous au dessus de tous les autres regards, y compris le vôtre. Demeurez en Christ, accrochez-vous au potentiel qu’Il définit en vous, acceptez vos limites, acceptez vos différences, ne comparez ni vos douleurs ni vos combats et efforcez-vous d’être ce qu’Il vous appelle à être en tant que femme, épouse et mère.

******

La guérison n’est jamais un processus facile et Dieu prendra toujours le temps de parfaire son œuvre en chacune de nous. Ne vous laissez pas décourager par l’étendue de la tâche. Parfois, on peut se sentir tellement dévastée qu’on peine à croire qu’on finira par se reconstruire ! Rien n’est impossible à Dieu (Luc 1:37 ). Et pour peu qu’on dispose nos cœurs à un nouveau départ, il n’est aucune ruine sur laquelle Il ne soit capable de reconstruire un magnifique château.

Oui, vous pouvez être cette femme belle de cœur, généreuse et douce que l’on voit en vous.
Oui, vous pouvez être cette mère patiente et engagée qui sacrifie volontairement et intentionnellement sa vie pour ses enfants ; Oui, vous pouvez être cette épouse aimante, respectueuse et soumise qui contribuera à reconstruire votre couple.

Vous pouvez être tout ce à quoi votre cœur aspire en tant que personne. Laissez Dieu faire, contentez-vous de vous disposer à sa chirurgie réparatrice et acceptez de vous soumettre à son scalpel, afin qu’Il retire les tumeurs cancéreuses de votre vie.

Les plus beaux arbres sont ceux dont on aura régulièrement élagué les branches malades.

L’Éternel sera constamment ton guide, il répondra à tes besoins dans les endroits arides et il redonnera des forces à tes membres. Tu seras pareil à un jardin bien arrosé, à une source dont l’eau n’arrête jamais de couler. Grâce à toi, on reconstruira sur d’anciennes ruines, tu relèveras des fondations vieilles de plusieurs générations. On t’appellera réparateur de brèches, restaurateur de sentiers fréquentés. – Es.58: 11-12

Bénédictions !

5 astuces pratiques pour des matins sans stress

5 astuces pratiques pour des matins sans stress

J’ai 4 enfants dans des tranches d’âge variées. Avoir une famille nombreuse demande une organisation quasi-militaire si je veux que chaque besoin soit comblé et pour commencer la journée sans trop de stress. Avec les années, j’ai appris à prendre les devants pour optimiser les matins. Pour celles que ça peut inspirer, voici mes astuces.

1. J’organise tout la veille au soir

Après le repas du soir et avant de monter me coucher, je prépare à l’avance les collations et lunches du lendemain. Je vérifie les cartables, je prépare les enveloppes de cantine, les éventuels mots aux enseignants, les retours de livres de bibliothèque et les vêtements de sport. Je prépare également la table pour le petit-déjeuner.

2. Je simplifie et prépare à l’avance les petit-déjeuners

Tartines, céréales, gaufres ou pancakes, achetés tout faits ou cuisinés maison. On accompagne le tout de chocolat à tartiner, de sirop d’érable, de fruits coupés ou de fromage. Et à boire: jus d’orange ou lait chocolaté. Cela me permet de varier un peu en semaine tout en ayant déjà tout sous la main.

3. Je limite les tâches au minimum

Les trois scolarisés doivent se préparer avant le petit-déjeuner. Le plus grand doit faire son lit avant de partir. Pour le cadet, c’est plus compliqué parce qu’il partage sa chambre avec le 3ème qui est parfois encore endormi lorsqu’il part pour l’école (il commence plus tard). Dans ce cas, c’est moi qui fait les lits dans la journée. Ils doivent aussi plier et ranger leur pyjama, débarrasser derrière eux après le petit-déjeuner et se brosser les dents. Ils n’ont plus qu’à ranger les collations et lunches préparés la veille dans les sacs et filer prendre l’autobus.

4. Pas de technologie !

Regarder la tv le matin avant l’école est quelque chose d’impensable pour moi depuis toujours !  Nous prenons le temps du petit-déjeuner des enfants pour discuter ensemble du programme de la journée et des inévitables “oops !” de dernière minute dont sont champions les adolescents ! À terme, j’aimerai qu’on puisse prier en famille avant le départ pour l’école. Pour l’instant, je le fais seule ou avec leur père au moment où ils grimpent dans l’autobus.

5. Essayer de se lever au moins 15 min avant tout le monde !

C’est une astuce très utile dont j’ai pu jouir des bénéfices pendant la période où j’y suis arrivée. Mais actuellement avec les nuits courtes et hachées… Si vous pouvez le faire, vraiment je vous le recommande. C’est toujours agréable de profiter du lever du soleil dans le calme matinal et cela permet de prendre le temps de bien disposer son esprit avant de commencer la journée. Quand j’y arrive, j’en profite généralement pour prendre un temps de prière ou de méditation de la Parole et je suis plus sereine lorsque les enfants descendent, moins dans le rush. J’en profite aussi pour lancer quelques tâches ménagères comme une lessive, une vaisselle ou un séchage. C’est toujours ça de fait !

Et vous, comment vous y prenez-vous le matin pour que tout le monde soit à l’heure?

Bénédictions !