par Gina Oum | Croire
Je suis tellement excitée à l’idée de vous témoigner cette histoire que j’en tremble presque en l’écrivant ! C’est tellement encourageant, une démonstration simple et magistralement efficace de l’Amour de Dieu une fois de plus dans ma vie. Je prie de tout mon coeur pour que ce témoignage vous édifie comme de l’avoir vécu m’a édifiée…
Depuis notre arrivée au Québec, la vie n’a pas toujours été évidente. Un seul salaire, une famille de six et de nombreuses charges, cela exige des sacrifices que nous avons fait volontiers, car nous avions l’immense privilège d’être venus servir le Seigneur. Néanmoins, de nombreux imprévus et besoins se sont accumulés au cours des mois et notamment des besoins de santé. Nous espérions une somme d’argent assez conséquente qui était censée nous être versée. Cela était certain, aussi certain que peut l’être un engagement administratif…
Pendant deux ans, nous avons donc fait comme nous pouvions, remettant à plus tard les soins et autres urgences. Nous avons fait avec beaucoup de patience toute la paperasse administrative à l’issue de laquelle cette somme devait nous être versée. Et je dois avouer que j’ai beaucoup compté dessus… Beaucoup trop.
Le jour J arrive enfin. Tout est en règle et je me réjouis et rends grâce par avance pour cette manne providentielle. Et là, le couperet tombe : nous n’aurons finalement droit qu’à 1/3 de la somme attendue, à cause d’une règle administrative qui change tout.
Après deux ans d’attente, la nouvelle m’assomme littéralement! Il me faudra deux bonnes heures pour encaisser le choc. Les soins dentaires, les nouvelles lunettes, un meilleur matelas pour nos dos, les vêtements d’hiver des enfants et tous les autres petits projets ne se feraient pas. J’étais profondément triste et déçue… Au point où, je l’avoue, je n’ai même pas pensé sur le coup à remercier le Seigneur pour la somme qui nous était tout de même versée… Je l’ai amèrement regretté par la suite.
Quelques jours après avoir reçu l’argent, je me rends à une réunion à l’église. En sortant, je décide d’aller faire quelques courses au Wal-Mart. Un des petits achats que je voulais impérativement faire était une étagère pour ranger les chaussures de toute la famille qui encombrent régulièrement notre petite entrée. Je me rends donc devant le rayon correspondant. D’un côté, une étagère solide avec des supports en bois, de l’autre des étagères pas chères mais en plastique. Près de moi, une dame qui semble elle aussi chercher quelque chose dans le rayon. Je décide de prendre l’étagère solide. Mais comme elle est un peu plus chère, je n’en prends qu’une pour ne pas dépasser le budget que j’avais alloué à cet achat. Elle n’est pas assez grande, alors je décide d’en prendre une seconde, mais en plastique. Elle ne me semble pas très solide, mais je me dis que j’y mettrais les chaussures de ma fille, moins lourdes.
Au moment où je me saisis de l’étagère en plastique, la dame me dit : “Non, ne prenez pas celle-là! J’ai déjà essayé et elle est vraiment de mauvaise qualité !”
Son intervention me surprend par sa radicalité. Je ris et lui répond : “Oh, vous savez, j’ai quatre enfants à la maison, alors le solide reste relatif. C’est juste pour compléter la première qui n’est pas assez grande pour le nombre de chaussures pour six !”
Elle me répond, toujours avec le même sérieux : “Oui mais n’empêche, prenez plutôt un second exemplaire de celle aux supports en bois.”
Toujours en riant, je lui réponds : “Oui, je sais qu’elle est plus solide, mais c’est un peu en dehors de mon budget. Mais vous avez raison, autant ne rien prendre que d’en prendre une qui cassera dès la première utilisation! Merci pour le conseil madame.”
Je reprends mon chariot et je m’apprête à repartir quand je la vois fouiller frénétiquement dans sa sacoche. Au moment où j’allais la dépasser, elle me saisit la main et y met un billet de vingt dollars ! Surprise et sous le choc, je lui demande pourquoi. Elle me répond : “Prenez une seconde étagère pour vos enfants, madame. C’est moi qui vous l’offre !”
Je me mets à bafouiller, j’essaye de lui rendre l’argent, de lui expliquer que ce n’est pas que je n’ai pas les moyens d’en prendre une seconde, mais que c’est juste par choix. Mais elle ne me laisse pas parler, me prend par l’épaule et me dit : “vous savez, j’ai un magasin de luminaires qui marche très bien depuis quelques années. Prenez cet argent, j’ai vraiment envie de vous le donner.”
Je suis émue aux larmes… Les mots me manquent, j’essaye de bafouiller quelque chose… Un profond “Merci…” Et puis je reprends mon chariot et poursuis ma route profondément bouleversée…
Mais l’histoire ne s’arrête pas là…
Alors que je suis encore dans tous mes états, cachée dans un autre rayon, j’essuie les larmes qui me coulent des yeux et je repense à ce que je viens de vivre. Je m’apprête à appeler mon mari pour lui raconter cette surprenante histoire. Et surtout, je n’oublierai jamais l’expression déterminée de cette femme. Mais je n’étais pas au bout de mes surprises…
Environ quinze minutes plus tard, je suis toujours seule dans le rayon quand je la vois soudain débarquer à toute vitesse. “Madame, madame !“, me crie-t-elle. Elle s’avance, m’ouvre la même main et y place à nouveau un billet de vingt dollars ! Puis elle fait demi-tour et part à toute vitesse. Je n’ai même pas le temps de réagir, pas un mot n’a le temps de franchir le seuil de mes lèvres qu’elle disparaît déjà au bout du rayon. Finalement, dans un dernier sursaut, je crie: “Madame !” Elle se retourne. Je crie dans un souffle : “Soyez bénie!” Elle ne répond pas, puis disparaît pour de bon.
Il me faudra plus de trois quarts d’heure pour me remettre de cette histoire, épongeant mes larmes abondantes devant le rayon des poubelles. J’appelle mon mari en larmes et lui non plus n’en revient pas. De cette dame, je ne sais rien. Elle a été tellement furtive que je serais incapable de la reconnaître dans la rue. La cinquantaine, petite comme moi, déterminée et rapide…
Mais mes larmes ont redoublé lorsque j’ai reçu le message que m’envoyait le Seigneur à travers cet incident. Un incroyable message d’amour, de fidélité, mais surtout de miséricorde. En plein magasin et ne me souciant de personne, j’ai pleuré, amèrement, de honte et de reconnaissance.
La leçon de l’amour parfait
> J’avais mis plus d’espoir que je n’aurais dû dans cette somme d’argent pour régler nos problèmes. Sans m’en rendre compte, cet argent espéré est devenu une idole parce que j’y ai mis ma confiance davantage que je ne l’ai mise en Dieu.
> Nous n’avons pas eu la somme espérée, mais nous n’avons pas rien eu pour autant. Dans mon trouble, j’ai oublié de rendre grâce pour ce que j’avais reçu.
> En me rendant dans ce magasin, j’avais de l’argent pour deux étagères. Ce n’était absolument pas comme les fois où je me retrouve à la caisse en train de devoir renvoyer des produits alimentaires en rayon parce que le total dépasse ce que j’ai dans le porte-monnaie. Ces fois là, personne ne vient à mon secours comme ce jour là au Wal-Mart…
Et pourtant, malgré mon idolâtrie, malgré mon ingratitude, Dieu a choisi de me bénir par l’intermédiaire de cette femme. Par son geste, Il m’a démontré son incommensurable Amour et sa miséricorde sans failles. Ce n’est pas de la somme que je parle ici, mais bien du geste. Au travers de cet incident, voici le message que Dieu avait pour moi, clairement entendu dans mon coeur depuis ce fameux jour :
Ma fille bien-aimée, Je connais tes besoins, Je connais tes déceptions. Mais Je veux juste que tu apprennes à compter davantage sur Moi que sur des choses extérieures. Par cet incident, Je veux que tu comprennes que Je suis là, près de toi, en tout temps, fidèle, aimant, conscient de tes besoins… Et que Je peux utiliser n’importe qui, n’importe quand, n’importe où pour te bénir. Je ne suis pas limité par une administration, Je ne suis même pas limité par ton ingratitude et Je peux même te bénir, que tu en ais besoin ou pas, que tu le veuilles ou non. Place ta confiance en Moi et en Moi seul. Je t’aime plus que jamais tu ne pourras le concevoir.
Et comme pour rajouter la cerise sur le gâteau, voici le verset que je reçois ce même jour :
De loin, l’Eternel s’est montré à moi : «Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté.»
– Jérémie 31:3
Et voici le texte de ma dévotion matinale de ce jour là :
[…] C’est ici le chemin – le chemin d’un avenir qui paraît incertain et des pas facilement hésitants. C’est mon chemin…
Dans ce chemin, bannissez toute espèce d’appréhension de l’avenir. Sachez que vous serez conduits. Sachez que tout vous sera montré en son temps. Je vous en ai fait la promesse. Dieu appelle – Ed.Baconnière.
Et les étagères? Je les ai délicatement montées et elles portent désormais toutes les chaussures de la famille. Les enfants connaissent leur histoire, ainsi que toutes les personnes à qui j’ai eu l’occasion de la témoigner. Je tenais beaucoup à l’écrire pour ne jamais l’oublier.
Dieu n’est pas un homme. Un homme, face à mon ingratitude m’aurait dit: “ok, puisque tu n’es pas reconnaissante pour ce que je t’ai donné, que tu juges que ce n’est pas assez bon pour toi, je vais donc te le retirer !”
Non.
Mon Père ne m’a pas jugée, mon Père ne m’a pas condamnée, Il savait qu’une leçon comme celle-là aurait plus d’impact que n’importe quelle punition.
Notre Père céleste est bon. Oui, Il corrige, oui Il discipline, oui Il permet des épreuves souvent douloureuses et Il nous laisse assumer les conséquences des choix que nous faisons. Mais Amour Il est, Amour Il demeure, et sa bonté surabondera toujours sur l’étendue de nos iniquités.
Et cet argent? Les soins de santé n’ont pas pu tous être financés, mais nous avons comblé infiniment plus de besoins que je ne croyais la somme capable de combler.
Bien-aimées, Dieu vous aime, infiniment plus que vous ne le réaliserez jamais, que vous soyez à votre meilleur ou à votre pire.
Bénédictions!
par Gina Oum | Croire
Un récent partage sur Facebook m’a plongée quelques jours dans une réévaluation de la qualité de ma foi. La soeur partageait un témoignage entendu à une conférence, celui d’un missionnaire qui revenait de pays où la persécution contre les chrétiens est réelle et quotidienne, et qui constatait à quel point la foi de ces frères et soeurs était simple et active.
Simple et active…
Cette lecture a fait resurgir une question que je me pose depuis des mois : avons-nous trop compliqué la foi aujourd’hui?
Je me suis prise à essayer d’imaginer le quotidien de ces chrétiens persécutés. Et soyons honnêtes, je ne peux effectivement que l’imaginer… Un contexte où la vie est littéralement en jeu à chaque instant; où on se fait décapiter, brûler vif et torturer pour sa foi; où on perd les biens de toute une vie en une fraction de seconde, le temps d’une explosion; où le boire et le manger deviennent du jour au lendemain de simples concepts, de vagues souvenirs… Voilà leur réalité. Et pourtant, ils persévèrent, suppliant Dieu, priant sans cesse, s’entraidant les uns les autres, partageant le peu qu’ils ont, donnant leur vie les uns pour les autres, acceptant les pires tortures sans jamais renier le Dieu en qui ils ont cru. Dans leur réalité, la foi n’est plus en option. La confiance en Dieu n’est plus une option. La foi est étirée, à son paroxysme. La foi est simple, active, vitale. Dieu est réellement leur Tout et ils remettent littéralement chaque seconde de leur vie entre Ses mains.
Qu’en est-il pour nous ? Dans nos pays encore grandement épargnés par la persécution, nous nous plaisons pourtant à en parler depuis le confort de nos maisons chauffées et de nos frigos chargés. Les jolis discours et résolutions, c’est si beau tant qu’on n’est pas confrontés à la situation ! Tout reste au stade du concept. Réalisons-nous vraiment à quel point nous sommes épargnés? Réalisons-nous vraiment à quel point nous nous sommes installés dans une forme de bourgeoisie spirituelle qui nous fait davantage vivre notre foi par le biais de discours et faux débats théologiques que dans les actions concrètes du quotidien ?
Aujourd’hui, on va passer des heures sur Facebook à débattre sur les appellations à donner à Jésus !
Aujourd’hui, on va se pourfendre en explications diverses dans des joutes entre pro-bâtiments et pro-églises maisons.
Aujourd’hui on va préférer soutenir des ministères qui nous maintiendront dans notre précieux confort plutôt que d’oeuvrer ou de soutenir ceux qui oeuvrent sur le terrain.
Aujourd’hui on va prier pour avoir la même voiture que le pasteur ou les mêmes tenues que la femme du pasteur !
Aujourd’hui on va se déchirer sans pudeur entre Chrétiens pour une histoire de candidat à la présidentielle !
Et d’aucuns viendront comparer avec l’église primitive, alors qu’ils en renient chaque jour ce qui en faisait la force ?!
Ne vous y trompez pas ! Ces remarques me concernent tout autant. Cela fait bien longtemps que j’ai réalisé la différence entre ma foi quand je suis dans l’épreuve et ma foi quand tout va bien. Pourquoi faut-il que ça aille mal pour que nous devenions plus pro-actifs dans notre foi? Ces chrétiens persécutés y arrivent-ils mieux simplement du fait de leurs circonstances difficiles? On comprend mieux pourquoi Dieu permet les épreuves dans notre vie: la lame révèle son tranchant sous les coups du forgeron.
Alors certes, nous n’avons pas choisi de naître dans les parties du monde encore épargnées. Mais je voulais vraiment vous inviter, bien-aimées, à réévaluer régulièrement le moteur de votre foi. Il ne s’agit pas de se placer volontairement dans des difficultés pour y arriver, mais plutôt de s’assurer que notre quête de Dieu reste stable, beau temps mauvais temps, et que nous mettons nos priorités au bon endroit.
Fuyons l’obésité spirituelle qui consiste à nous abreuver matins et soirs d’enseignements dont on ne fait rien sur le terrain !
Fuyons le magasinage d’église qui nous fait aller ici et là jusqu’à ce que nous trouvions celle qui nous conforte le mieux dans nos appétits !
Fuyons les disputes de mots inutiles sur les réseaux sociaux !
Cessons les prières sans profondeur qui tentent de gagner Dieu à nos causes charnelles !
Cessons de vivre un concept de foi et commençons enfin à vivre la réalité de la foi.
La bible nous a averti des persécutions à venir. Et elles ne se limiteront pas à ta voisine qui te traite de “témoin de Jehovah” à chaque fois qu’elle te voit, ni à la soeur qui te sermonnera parce que tu dis “Jésus” au lieu de “Yeshoua” !
Quand les vraies réalités arriveront, la foi “concept” ne nous suffira plus. Ni quand Christ fera son retour.
Bien-aimées, quittons la bourgeoisie spirituelle. Retournons aux essentiels et agissons comme si nous croyons pour de vrai que nous servons un Dieu vivant !
2 Corinthiens 8:8
Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver la sincérité de votre amour par l’exemple du zèle des autres.
Bénédictions !
par Gina Oum | Croire
Il est un fait : on aura toujours plus facilement tendance à user de la prière comme un ultime recours, plutôt que comme notre première nécessité. Et pourtant, ce formidable et puissant outil mis à notre disposition par Dieu produit de nombreux bénéfices dans notre vie de tous les jours, en nous et autour de nous.
En voici 4.
La prière nous transforme
Dieu ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Ses lois sont invariables et ses méthodes souvent insondables. Alors, d’aucunes pourraient se demander à quoi sert la prière, si Dieu a déjà tout figé dans le béton?
Au travers de la prière,
– notre foi s’accroît
– notre humilité se développe (dépendance à Dieu)
– notre perspective change
– nos désirs se transforment
La prière est le moyen ordonné par Dieu pour activer son action dans nos vies. Dieu agit par le biais de la prière, et cette dernière doit avoir pour composant principal la foi.
Hébreux 11:6
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
La prière nous aide à bâtir des relations
C’est le principal moyen par lequel nous expérimentons la réalité de notre Dieu, qu’on apprend à découvrir le Dieu vivant et non un Dieu fictif, une idole. Par la prière, nous établissons notre relation avec Lui rendue possible par la Croix, nous venons à sa rencontre et nous rétablissons le contact après la séparation par le péché. La prière est le moyen ultime à notre disposition pour vivre pleinement notre relation avec Dieu, pour la nourrir et pour la faire grandir. Prions pour être toujours plus proches de Dieu et Lui de nous.
La prière nous prépare
Dieu fera certaines choses, permettra certaines choses et nous accordera certaines choses qu’Il n’aurait pas considérées si nous ne les lui avions pas expressément demandé par la prière. La prière est le moyen qu’Il emploie pour nous préparer à recevoir ce qu’Il nous donne ou ce qu’Il fait. Si Dieu te comble d’une grâce et d’une miséricorde particulières, la prière te préparera à les recevoir sans orgueil ni prétention. Si Dieu t’expose aux challenges et difficultés, la prière te prépare à les traverser sans colère ni désespoir. Si Dieu te comble de nombreuses richesses, la prière te permettra de les gérer avec sagesse plutôt que de les gaspiller.
La prière invite Dieu à préparer le terrain de notre coeur afin qu’il soit glorifié en toutes circonstances par nos attitudes, actions et réactions. C’est un pas d’humilité dans lequel nous reconnaissons notre faiblesse et invitons la force de Dieu à prendre le relais.
La prière invite les résultats
Par elle, nous cultivons notre amitié avec Dieu et dans une relation saine, Il est plus prompt à répondre à nos prières. La prière, ça marche ! Bien que Dieu ne puisse être forcé par personne, Il choisit néanmoins d’agir au moyen de la prière et à cause de la prière, pas en dehors d’elle. Cela signifie que la prière produit un résultat. Elle fait la différence (toutes les fois où les prophètes et Abraham sont intervenus en faveur du peuple juif pour faire changer les plans de destruction de Dieu). Voir aussi Matthieu 7:7-11 et Jacques 4:2
La prière pour la chrétienne est aussi importante que sa respiration. S’il est une chose à cultiver, à entretenir et à préserver pour une santé spirituelle sans failles, c’est bien notre vie de prière. Alors, quoi que tu traverses comme défis, bien-aimée, si ta vie de prière a été négligée, la première chose à faire et de t’appliquer à la restaurer.
Jérémie 29:13
Vous me chercherez et vous me trouverez, parce que vous me chercherez de tout votre coeur.
par Gina Oum | Croire, Être
Le mois s’est terminé, ce qui veut dire que c’est le moment de faire un flashback ! Si vous êtes nouvelle ici, sachez que c’est une pratique régulière que j’essaye de m’imposer de sorte à pouvoir prendre le temps de la réflexion sur les enseignements du passé avant de poursuivre ma marche de vie. C’est aussi l’occasion de célébrer le fascinant, le ridicule, le sacré et les petites choses. Je vous invite à contribuer à cette réflexion en postant dans l’espace commentaires ce que vous avez vous aussi appris au courant du mois. Nous sommes toutes à différents stades de nos vies et c’est une occasion légère d’avancer toutes ensemble !
Ce que j’ai appris en juillet : demander et accepter le brisement de Dieu est le meilleur cadeau de vie chrétienne qu’on puisse s’offrir.
Jacques 4:6
Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grace aux humbles
Les dernières semaines ont été riches en révélations et en transformations intérieures. Est-ce que ça a été facile? Absolument pas. Est-ce que c’était nécessaire? Définitivement ! Est-ce que c’est salutaire? Infiniment.
J’étais rendue à un point de ma vie où je savais devoir aller au delà de ce que j’étais jusque là, un carrefour où il me fallait choisir une fois pour toutes la voie sur laquelle j’allais désormais demeurer jusqu’à la fin de mes jours. Liberté ou esclavage? Joie ou tristesse? Simplicité ou complications? Foi véritable ou hésitations? Décisions fermes ou compromis? Repos de l’âme ou agitation constante? J’étais fatiguée de vivre une foi en dents de scie, et je voulais vivre la réalité de certains concepts bibliques qui pour moi n’étaient encore que cela : des concepts.
Alors, j’ai cherché, j’ai creusé, j’ai fouillé, depuis un an, sans relâche. Dieu m’a fait comprendre par quoi j’allais devoir passer pour trouver les réponses que je cherchais: le brisement, la crucifixion. Car sans crucifixion, point de mort. Et sans la mort, point de résurrection. J’ai choisi la vie. La vie en abondance que Christ est venue m’offrir, celle qu’on ne peut découvrir qu’après une mort à soi.
Tu veux en connaître le chemin? Le voici, le même que celui de Qui nous disons vouloir être les disciples.
- Cette vie commence par le jardin de Guetsémané, là où on accepte de boire la coupe, de se soumettre au brisement divin : “Père, pas ma volonté, mais la Tienne.”
- S’en suit la crucifixion. Un clou à la fois.
Certains seront enfoncés par des frères et soeurs en Christ, par ceux qui disaient vous aimer. Certains clous seront mérités, d’autres seront purement injustifiés. Vous serez tentée de haïr ceux qui vous les assènent, alors qu’ils ne seront en fait que des instruments de Dieu pour la mort que vous devrez subir. Haïr ou subir en silence? Christ a subi dans le silence… Le silence sera souvent votre arme la plus redoutable pour remporter la victoire, le chemin pour entrer dans la véritable vie.
- Puis viendra la mort.
Le vide, le froid, l’incertitude, l’absence… “Que se passe-t-il? Père, m’as-tu oubliée?” Un temps de transition douloureux mais nécessaire. Vous ne verrez rien s’accomplir sous vos yeux. Résistez, bien-aimées ! Résistez à l’envie de vouloir remplir par vous-mêmes ce vide. Dans cette traversée de la vallée de l’ombre de la mort, souvenez-vous qu’Il demeure près de vous, et qu’après la mort vient la résurrection. C’est votre certitude, c’est votre promesse.
- Et aussi fidèlement qu’Il fait surgir les saisons, décennies après décennies, le miracle de la résurrection survient !
Rien n’est plus pareil : votre regard sur la vie, sur les autres, sur les choses que vous jugiez capitales, sur les raisonnements sur lesquels vous vous fondiez, sur votre appel, sur Dieu Lui-même… Tout est plus vivant, plus précieux, plus beau, plus coloré, plus frais, plus vrai.
Et puis vous savez. Vous savez qui vous n’êtes plus, vous savez qui vous êtes en Lui. Tout ce à quoi vous vous accrochiez pour tenter de vous définir disparaît pour laisser s’ancrer Sa vérité libératrice. Vous savez que vous pouvez tout par Christ qui vous fortifie. Ce n’est plus un concept, c’est une réalité. Vous entendez battre son coeur; vous vous languissez de réjouir ce dernier. C’est devenu l’unique but de votre vie. Tout le reste, tous les autres n’ont plus d’importance. Tout est à sa juste place. Vous êtes dans son abondance, vous êtes dans sa vie, son Zoé.
Je suis désormais délivrée de chaînes dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Libre d’être qui je suis, de faire ce que j’ai à faire et de vivre ma course sans rien avoir à prouver, ni rien devoir à personne. Libre de choisir une vie à contre-courant, libre de dire non aux voleurs de paix, libre d’aimer sans rien espérer d’autre que de voir l’amour de Dieu se manifester pour les autres à travers l’instrument que je me dispose à être. Libre des compromis. Libre de croire aux promesses de Dieu en dépit des avis pessimistes. Libre des modèles, libre des attentes des autres, libre des modes, libre de la peur, libre d’être libre.
Je ne suis pas très “clés”, mais en voici une pour votre vie : vous ne savez jamais à quel point vous êtes en prison tant que vous n’avez pas réellement osé regarder à vos chaînes. Demandez à Dieu de vous briser et vivez la renaissance dans une vie qui est à mille lieux de celle dont vous vous contentez en ce moment !
J’arrive bientôt au bout du premier quarante jours de jeûne et prière de ma vie. Et je peux le dire: oui, jeûner et prier FAIT la différence. Je croyais savoir, connaître, comprendre… mais j’étais très loin de réaliser tout ce que Dieu tient en réserve pour nos vies ici-bas et qui reste enfermé dans un coffre parce que nous sommes trop aveuglées, trop apeurées, trop auto-centrées, trop formatées pour y avoir accès. Oh, bien-aimées, si seulement vous saviez ce que Dieu peut et veut vous donner dans cette vie !!! Et je ne parle pas de richesses matérielles, mais de tellement plus, tellement tellement plus! Nous vivons en nous limitant et en limitant Dieu, parfois inconsciemment, mais souvent par immaturité. On le limite à des choses matérielles, palpables, insignifiantes… parce que c’est un standard de prospérité que nous vendent des humains qui n’ont qu’une bien piètre conscience de la véritable richesse divine. Quand on permet à Dieu de fixer les standards et de nous façonner de sorte à les atteindre, la véritable Lumière jaillit en nous et tout le reste pâlit en Sa présence !
En juillet, j’ai vu la Face de Dieu. Je suis entrée dans une nouvelle dimension de Sa présence et plus rien ne sera plus jamais pareil. Des changements surviendront prochainement. Ils ont commencé. Et je m’en réjouis.
Et je sais que dans cette vie, on peut courir après tout ce qu’on veut, mais il n’y aura jamais plus grande richesse que celle d’un coeur libre et pleinement reposé en Dieu.
Jean 10:10
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.
Blessings !
par Gina Oum | Croire
Dieu nous appelle à être comme des petits enfants, mais pas à faire des enfantillages.
1 Corinthiens 13:11
Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant.
Quelle est la différence ?
Les enfants sont par nature égoïstes et veulent que le monde tourne autour d’eux. Ils s’attendent à ce que tous leurs désirs soient comblés et ces derniers oscillent aussi vite que leur humeur à la moindre contrariété. Ils se laissent guider par leurs envies et leurs émotions. Cet aspect de leur nature est ce qu’on appelle des “enfantillages”. Ce sont, en somme, tous les aspects agaçants du caractère des enfants.
Et pourtant, Jésus nous appelle à être comme eux pour entrer dans le royaume de Dieu…
Les “enfantillages” sont le reflet de la nature pécheresse dont nous héritons tous du premier homme dès notre naissance. Mais tous les enfants sont créés à l’image de Dieu, et en eux Il a mis des éléments de son caractère :
Les enfants aiment inconditionnellement
Par exemple, aucun enfant jusqu’à un certain âge ou jusqu’à ce que les adultes le lui enseignent, ne fait la différence entre les races (couleurs de peau).
On raconte l’histoire de cette maman qui avait un fils qui lui parlait sans cesse de son meilleur ami. Matin, midi et soir. Il n’avait que le nom de cet ami à la bouche, lui offrait ses plus beaux jouets et anticipait avec joie tous les moments qu’ils passeraient ensemble. Puis un jour, cette maman, intriguée, finit par demander à son fils d’inviter cet ami à venir jouer à la maison. Quand l’ami arriva, en ouvrant la porte, la maman s’écria : “Oh, mais, il est noir!” Et son fils de lui répondre : “Ah oui? Je n’avais pas remarqué, maman! C’est lui mon meilleur ami dont je t’ai parlé!” À méditer…
Matthieu 5:46
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous? Les collecteurs d’impôts n’agissent-ils pas de même?
Les enfants pardonnent facilement et spontanément
Je suis mère de quatre enfants et je peux vous assurer que je reste toujours ébahie de la facilité avec laquelle les enfants pardonnent. Et je ne parle pas ici de “je te pardonne, mais je me souviens“, mais du vrai pardon. Celui qui choisit d’oublier l’offense et qui continue d’aimer comme si de rien n’était. C’est une leçon que j’apprends d’eux chaque jour. À l’âge adulte, face aux blessures qu’on nous inflige, le pardon n’est plus évident, il n’est plus spontané. Il s’effectue désormais au travers d’un processus, d’un chemin de croix… Si vous êtes de celles qui arrivent encore à pardonner aussi spontanément que les enfants quoi qu’on vous fasse, rendez gloire à Dieu et faites tout pour préserver cela.
Matthieu 6:15
mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes.
Les enfants font une confiance aveugle
Ce n’est certes pas toujours recommandé dans un monde où l’adulte ne respecte plus l’innocence de l’enfant, mais cette capacité à faire confiance et à s’abandonner est celle à laquelle nous appelle le Seigneur dans notre relation avec Lui.
C’était quand, la dernière fois que tu as fais totalement confiance à Dieu sans envisager “secrètement” un plan B, “au cas où” ?
Psaumes 112:7
Il ne redoute pas les mauvaises nouvelles, son coeur est ferme, plein de confiance dans l’Eternel.
Les enfants manifestent leur amour
Je le vis tous les jours et à toutes les fêtes des mères depuis 15 ans. Ils mettent tout leur coeur et tous leurs efforts dans des oeuvres, des écrits, des actes d’amour, aussi bien spontanément que soigneusement planifiés.
Dieu nous appelle à l’aimer de la sorte, d’un coeur entier, spontané et libre. Mais le faisons-nous vraiment? Combien de fois as-tu réprimé ton envie de crier ton amour à Dieu en pleine louange à l’église par crainte du regard de ton voisin? Combien de choses as-tu renoncé à faire par crainte que ce ne soit pas “parfait” selon tes standards ou ceux des autres, en oubliant qu’aux yeux de Dieu, ça l’aurait été, simplement pour l’amour que tu y aurais mis?
Dieu nous demande d’avoir un coeur d’enfant, mais à devenir des adultes spirituellement, c-à-d à cesser les “enfantillages” pour manifester maîtrise de soi, renoncement à soi et discipline.
La maturité spirituelle s’observe :
– À travers ce qu’on croit au sujet de Dieu
Nous attendons-nous à ce qu’Il soit notre serviteur ou cherchons-nous de tout coeur à devenir ses servantes? (Rom.12:1; Col. 3:23)
– À travers qui on honore
Est-ce que tu honores les gens pour leur foi manifeste ou pour les attributs charnels qu’ils exposent ou tes propres convoitises (richesses, styles, mode de vie, popularité, ce qu’ils peuvent t’apporter…) ? (Jacques 2:1-9; 1 Corinthiens 15:33)
– À travers ce à quoi on donne de la valeur
Poursuis-tu la volonté de Dieu pour ta vie ou les plans que tu t’es toi-même forgés pour atteindre ta propre définition de la réussite? (2 Timothée 2:22)
– À travers ce que nous croyons à propos de nous-mêmes
As-tu une trop haute estime de toi-même ou veilles-tu à garder un coeur humble et “enseignable” ? (Romains 12:3; Prov. 15:31)
Que Dieu nous aide à identifier, puis à renoncer à nos enfantillages, afin de croître davantage à la ressemblance de Christ pour devenir des chrétiennes matures au coeur d’enfant.
Luc 18:16
Jésus appela les enfants et dit: «Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent.
Bénédictions !
par Gina Oum | Croire
C.S Lewis a dit un jour qu’il y a en chacun de nous un vide en forme de Dieu que Lui seul peut remplir.
Ce vide, nous l’avons toutes ressenti à un moment donné de notre vie et nous avons essayé pour la plupart de le combler par toutes sortes de choses avant de réaliser que Dieu était la pièce manquante. La douleur causée par le vide a peu à peu été remplacée par son amour et par la présence grandissante de son Saint-Esprit.
Oui mais voilà. Si cette douleur “générale” a fini par trouver son traitement, il n’en demeure pas moins que nous sommes chaque jour confrontées à toutes sortes de douleurs inattendues, le genre qui survient alors que rien ne les avait annoncé, nous prennent par surprise et nous hachent le coeur et l’âme en mille morceaux. Ce peut être la trahison d’une amie, les injustices qui s’abattent soudainement sur nous, l’amertume de la confiance brisée, les dommages d’un abus émotionnel… Quelle qu’en soit la cause, la douleur est très vive et rien ne semble pouvoir l’apaiser.
L’être humain n’est pas naturellement porté à apprécier la douleur. Notre réaction naturelle est de reculer, de tenter la fuite et de nous engager à faire le nécessaire pour prévenir autant que possible la cause de notre douleur. Dans notre désespoir, lorsque nous sommes blessées, nous nous laissons assaillir, disqualifier et nous nous plaçons bien souvent nous-mêmes sur le banc de touche. Nous laissons l’amertume et le ressentiment nous gagner et nous bâtissons des forteresses autour de notre coeur pour ne plus jamais nous laisser atteindre.
Mais est-ce la volonté de Dieu? Non.
Alors, comment se libérer de la crainte de souffrir une fois pour toutes?
De la même manière qu’on soigne le vide en forme de Dieu : en le remplissant.
La vérité qui te libère de la peur de souffrir est celle-ci:
Le Dieu de toute grâce vous a appelés en [Jésus-]Christ à sa gloire éternelle. Après que vous aurez souffert un peu de temps, il vous rétablira lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. – 1 Pierre 5:10
Ce passage n’est-il pas une belle et ferme promesse de remplissage de la part du Seigneur ?
Quand les vides causés par la souffrance surviennent, laisse la grâce et la puissance de guérison divines les remplir. Tu pourras par la suite courageusement affronter les choses qui jusque là te brisaient, avec la confiance qu’elles n’auront plus les mêmes effets. Tu seras rendue capable d’expérimenter la puissance de Dieu manifestée dans ta faiblesse, selon 2 Corinthiens 12:9. Tu peux être délivrée de la peur de souffrir, simplement parce que sa grâce est suffisante, simplement parce qu’Il est suffisant.
Bien-aimée, permet à Dieu de guérir ta souffrance et de remplir les vides de ton coeur, afin que tu sois entière et que tu vives pleinement la vie qu’Il est venu t’offrir.
En Lui.