par Gina Oum | Croire
Lorsque j’ai donné ma vie au Seigneur, j’ai ressenti un puissant besoin de vivre une vie qui fasse dorénavant du sens. C’est même devenu une obsession, notamment à partir du moment où nous avons tout perdu et expérimenté la manne du Ciel peu après notre conversion. Nous avons connu une retraite forcée dans un gîte rural qui au final nous a été salvatrice et nous a permis de définir une nouvelle vision de notre vie de couple et de famille en accord avec ce que nous vivions spirituellement.
Lorsque le Seigneur nous a restaurés, il était dorénavant hors de question pour moi de faire des choses ou même d’acquérir des choses qui n’auraient aucune utilité réelle. Je suis devenue une obsédée de la signification avec un désir sincère que ma vie, mes actes et mes paroles aient réellement une utilité le temps de ma présence ici-bas. J’ai décidé de devenir intentionnelle.
J’ai fait de multiples recherches pour savoir ce que cela signifiait vraiment que d’être intentionnelle et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce terme revêt dans le monde une signification différente pour chacune et est à l’origine d’un nouveau courant de modes diverses : minimalisme, frugalité, organique…etc. J’ai alors entrepris de comprendre ce que cela signifiait pour une femme chrétienne d’être intentionnelle et mes recherches ont toutes conduit à une seule conclusion:
Vivre intentionnellement, c’est mener consciemment et délibérément une vie qui produise du bon fruit pour la gloire de Dieu.
- Il s’agit de développer consciemment et avec constante notre relation avec Dieu au moyen de disciplines spirituelles;
- il s’agit de vivre sa vie suivant le plan que Dieu a réservé à chacune dans une parfaite liberté en Christ, c’est-à-dire même si nos choix paraissent non-conventionnels aux yeux des autres ;
- il s’agit d’être authentique vis à vis de soi-même et de faire les choix conscients qui nous conviennent et conviennent à notre famille en nous basant sur nos principes et valeurs bibliques ;
- il s’agit d’agir avec conviction, obéissance et persévérance et de faire les pas de foi qui nous conduisent à entrer dans notre destinée et à préparer celle des êtres placés sous notre responsabilité;
- il s’agit de faire le choix d’une vie significative, d’une vie utile qui servira le Royaume de Dieu à absolument tous les niveaux, dans tous types de ministères;
- il s’agit de faire le choix permanent de la simplicité, de goûter au bonheur de vivre plus avec moins et de s’imprégner en continue des réalités aux valeurs éternelles.
Vivre intentionnellement, c’est donc principalement une question de choix à faire et de disciplines à adopter, de ceux qui apportent une réelle valeur ajoutée à une vie, ainsi que le choix des moyens et la détermination qu’on met en œuvre pour atteindre ses objectifs de vie.
Et pour moi, vivre intentionnellement, c’est aussi vivre SIMPLEMENT !
Ces dernières années et après de nombreux passages à vide, je me suis astreinte à trouver les outils qui me permettraient de simplifier au maximum ma vie et de vivre aussi pleinement que possible cette dernière en demeurant dans Sa paix, et ce quelques soient les circonstances que je traverse. C’est une quête permanente qui exige discipline, intentionnalité et persévérance. C’est un combat difficile, mais c’est aussi une quête qui porte de nombreux fruits et bénéfices, notamment sur le plan spirituel. On apprend à faire le ménage dans nos valeurs et priorités pour donner plus de place à Dieu. On gagne ainsi en perspective, en assurance et en paix intérieure. Pourquoi ? Simplement parce qu’on acquiert une meilleure conscience du plan de Dieu pour notre vie, de notre potentiel et des moyens que Dieu met à notre disposition pour vivre une vie abondante.
Dieu nous appelle à faire un bon usage de notre temps, de nos biens et de notre vie et nombre de choses que nous poursuivons au quotidien nous éloignent précisément de cet appel. Alors, si vous aussi vous souhaitez devenir plus intentionnelle, voici quelques étapes qui vous aideront à faire votre virage à 180 degrés !
1. Sachez qui vous êtes et acceptez-vous telle que Dieu vous a faite.
Vous ne pourrez jamais vivre intentionnellement si vous n’avez pas pleinement adopté votre identité en Christ. Or nous avons toutes ce travers de nous arrêter à ce que les autres pensent de nous, ainsi que ce besoin naturel de nous sentir aimée et acceptée. Et nous sommes souvent prêtes à de nombreux compromis avec le monde pour nous assurer une place dans le groupe auquel nous souhaitons appartenir. Nous finissons inévitablement esclaves du regard des autres, esclaves des valeurs d’une société instable et le miroir nous renvoie inévitablement un jour l’image d’une femme que nous ne connaissons pas.
Être une enfant de Dieu c’est accepter de vivre à contre-courant de la société, c’est apprendre à nous voir à travers son seul regard et donc accepter de ne pas être aimée de tout le monde. C’est aussi choisir de vivre en accord avec ses croyances et pas en fonction de ce qui est populaire, et rester vraie en toutes circonstances. Vous aurez ainsi l’assurance que ceux qui vous approcheront vous aimeront pour qui vous êtes vraiment et vous encourageront toujours à évoluer dans le cadre de vos valeurs.
2. Faites le ménage !
Nous avons toutes un passé dont nous ne sommes pas forcément très fières. Nos vieilles outres sont pleines de vieux vin qui a tourné au vinaigre ! Or la Parole de Dieu est claire : on ne peut mettre de vin nouveau dans une vieille outre (Matthieu 9:17 ). Vous ne pourrez donc jamais vivre intentionnellement si vous conservez de vieilles habitudes et encombrez votre vie des choses négatives du passé. Faites un ménage drastique, aussi bien dans vos biens, dans vos références, dans vos relations que dans vos pensées. Sans remords, jetez, vendez ou donnez les biens dont vous n’avez pas un réel usage pour un cadre de vie plus simple et plus aéré ; mettez fin aux relations toxiques et/ou sans réelle valeur ajoutée, abandonnez toutes les références qui n’ont porté aucun fruit dans votre vie et adoptez des pensées positives et productives. Un esprit négatif n’a jamais construit une vie positive !
3. Définissez vos nouvelles valeurs, votre mission de vie familiale et votre philosophie de vie personnelle.
La vie en Christ n’est compliquée que pour celles qui ne sont pas prêtes à s’y engager pleinement. La complication vient d’une vie à cheval entre les valeurs du monde et les valeurs de Dieu. Or la Parole de Dieu est claire et tranchante sur ce qu’elle attend de nous, des valeurs suivant lesquelles nous devons vivre et des choix que nous devons faire au quotidien. Dieu a voulu son message simple et il demeure simple même si tant et tant de personnes persistent à le compliquer inutilement. Nos valeurs doivent être fondées sur Christ et sur le modèle qu’Il nous a apporté : amour inconditionnel de Dieu, amour et service à son prochain, sacrifice de soi. Si vous partez de ce simple fondement pour redéfinir votre vision de vie, vous aurez sans aucun doute tout bon !
4. Priez souvent et simplement et obéissez aux indications du Seigneur.
Vous ne rentrerez dans votre destinée que si vous faites suffisamment de place à Dieu dans votre cœur pour vous la révéler. Et cette révélation ne peut survenir que dans une intimité profonde et permanente, le plus souvent possible et à l’abri des bruits et distractions du monde. Mettre régulièrement de côté un temps avec Dieu, prier spontanément avec foi et avec le cœur, surmonter ses craintes et obéir avec zèle est l’unique moyen de découvrir et de vivre notre appel personnel. Résultat, on connaît le bonheur d’une vie accomplie, parce qu’on aura poursuivi des buts clairs et utiles en nous appuyant sur le bon support.
5. Vivez en accord avec vos nouvelles valeurs.
C’est une chose que de redéfinir qui nous sommes, que de mettre par écrit tous nos révélations, valeurs et ambitions nouvelles; c’en est une autre que de les vivre ! Entrez dans l’action et commencez immédiatement à entreprendre les changements nécessaires. Dieu ne fera pas tout à votre place et Il attend souvent de nous un pas de foi. Certes, certains changements s’avéreront plus difficiles à faire que d’autres, mais par la foi et avec une disposition de cœur qui laisse la place à la correction et à la restauration, nous pourrons toujours compter sur Dieu pour nous guider et nous donner le courage de faire ce qui doit être fait. Mais gardez toujours à l’esprit que le changement est progressif. Il se fait rarement du jour au lendemain ! Regardez à vos progrès et prenez un jour à la fois, un changement à la fois. Poursuivez la course et ne regardez jamais en arrière (Philippiens 3:13).
6. Adoptez des habitudes et traditions qui rythmeront votre vie et celle de votre famille.
L’année spirituelle des Israélites s’articulait autour de célébrations et traditions que Dieu leur avait imposées par l’intermédiaire de Moïse. L’un des moyens les plus efficaces de construire une vie intentionnelle et d’adopter de nouvelles habitudes c’est de mettre en place des routines, rituels et traditions pour vous-mêmes et pour toute la famille. Cela permet d’adopter un nouveau rythme et d’implémenter de nouveaux repères. Et c’est un excellent moyen de reconstruire une unité familiale : fêtes particulières, vacances et sorties en famille, recettes de famille, rituels de coucher, d’anniversaires, horaire quotidien, disciplines spirituelles telles que la prière, la méditation, le Sabbat, l’étude la la Parole…etc.
7. Construisez un environnement intentionnel qui véhicule vos valeurs et enseigne vos enfants de manière subliminale.
Faites de votre cadre de vie le reflet de vos croyances et valeurs. Tout chez vous doit avoir un sens et une utilité réelle. Vivre intentionnellement, c’est aussi donner une usage à chacune de vos possessions et ne pas accumuler des choses pour le simple plaisir de posséder. Mettez à contribution votre environnement pour transmettre vos valeurs à vos enfants et vivez-y en incarnant lesdites valeurs au quotidien. Par exemple, ne saturez pas votre foyer de technologies diverses si votre but est de limiter l’influence du monde; ne couvrez pas vos enfants de jouets et cadeaux divers si votre but est de leur apprendre la valeur des choses; ne faites pas l’impasse sur la discipline si votre but est d’en faire des êtres responsables; décorez vos murs de versets si votre but est de leur enseigner la Parole…etc. Faites les choix qui conviennent à votre famille du moment où, par soucis de cohérence, ces choix s’alignent sur les principes de vie auxquels vous dites adhérer.
******
Vivre intentionnellement exigera de vous patience, courage, authenticité, persévérance et diligence. L’intentionnalité est un principe indissociable de la sagesse à laquelle Dieu nous appelle : être sage dans les choix que nous faisons chaque jour, être intentionnelle dans la manière dont nous appliquons ces choix dans tous les domaines de notre vie. Ce principe est encore plus important pour les mères de famille chrétiennes dans la mesure où nous sommes un important facteur d’influence dans la vie de nos enfants. Adopter une démarche intentionnelle dans nos foyers c’est donc s’engager délibérément à incarner et à refléter Christ à chaque instant, en toutes circonstances et en toutes occasions; c’est saisir toute opportunité de faire briller sa lumière pour semer les bonnes graines dans les coeurs de nos enfants. Et c’est la démarche de ma vie, celle que j’ai à coeur de vous inspirer à travers mes écrits.
Si vous ne transmettez pas vos valeurs à vos enfants, un autre leur transmettra les siennes. – Frank Sonnenberg
Bénédictions !
par Gina Oum | Croire
J’ai souvent entendu dire que celles qui se réfugient dans la religion sont des êtres faibles et lâches qui ont besoin d’une béquille dans la vie. Nous serions des personnes victimes d’un lavage de cerveau et incapables de prendre nos vies en main et de faire les efforts nécessaires pour réaliser notre destinée. Yes!
Cette idée reçue, largement partagée par les athées leur donne un sentiment de supériorité et la fausse conviction d’avoir, eux, le plein contrôle sur leur vie. Jusqu’à ce que la réalité les rattrape. Car elle nous rattrape tous tôt ou tard, que ce soit lorsque nous nous retrouvons impuissantes devant les épreuves terrassantes de la vie ou sur notre lit de mort. Oh, Dieu veille souvent à bien nous faire réaliser, même seulement en un laps de temps, à quel point nous avons pu nous fourvoyer… Et c’est alors qu’on réalise qu’on n’est que bien peu de chose, et que tout ce à quoi on s’était identifié, tout ce à quoi on s’accrochait pour nous définir ou nous maintenir dans un sentiment de puissance ne vaut rien, absolument rien. Et c’est une grâce de le réaliser de son vivant. C’est une grâce que j’ai eu et je suis bien heureuse de savoir à quel point je ne suis rien et je ne peux rien sans mon Dieu.
Pour ma part, rien ne demande plus de force, de courage, de détermination et d’abnégation que d’oser la voie chrétienne. Ce choix exige de se lever pour ses convictions, d’accepter d’aller à contre-courant du système populaire, d’accepter le rejet et la stigmatisation, la moquerie et le jugement. Choisir d’être Chrétienne demande chaque jour de mourir à soi, de renoncer à son schéma de pensées, à ses ambitions propres, de croire en l’invisible, d’oser attendre et espérer, d’entreprendre par la foi… Dites-moi, dans un monde où on peut et on exige de tout avoir tout de suite; où on uniformise les cerveaux pour se faciliter la vie en faisant comme tout le monde, tels des clones ; où on peut si aisément s’épargner le rejet en adoptant les mêmes valeurs que tous ; où on peut se rassurer en ne croyant qu’en ce qu’on peut voir ; où on peut s’épargner le danger, la persécution et la mise à mort en acceptant les lois des autres (ref. persécutions de l’État islamique)… Dites-moi, qu’est ce qui est plus facile ? Faire comme tout le monde ou oser une différence qui exige tout de soi ? Vouloir se fondre dans une masse dans laquelle tu finis par n’être qu’un numéro ou oser embrasser une identité pour une récompense non palpable ? La Chrétienne s’appuie par la foi sur une « béquille » invisible, tandis que l’incroyante s’appuie sur la béquille d’une société instable qui la prive de son identité. Qu’est ce qui demande le plus de force, le plus de courage ?
Mais c’est le propre de l’être humain que de projeter ses insécurités sur les autres et de vouloir demeurer dans un vain sentiment de contrôle ; de piétiner l’autre pour ne pas avoir à faire face à ses propres contradictions ; de choisir une fuite temporaire en soi-même tout en sachant qu’on sera rattrapé tôt ou tard par ses propres limites. Pire, c’est le aussi le propre de l’être humain de se laisser dominer par la peur et de procrastiner sans cesse les pas qu’il sait intérieurement devoir faire. Certaines s’obstinent dans cette conception jusqu’à la fin de leur vie, d’autres vivent un réveil bienvenu.
Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous. – 1 Pierre 3:15
Les raisons de mon espérance sont nombreuses. Devenir Chrétienne m’a permis de voir un monde dont je ne soupçonnais pas l’existence, mais aussi de vivre les épreuves et les tempêtes dans un état d’esprit que je ne pensais pas possible de connaître en de telles circonstances, et ce malgré ma condition humaine. Et ce monde est à la portée de toutes. Cette espérance est à la portée de toutes. Et pas seulement pour un futur lointain dans des Cieux lointains, mais ici et maintenant. Oui, nous pouvons vivre l’espérance du Ciel alors même que nous sommes dans notre chair, pas dans la perfection, mais dans un avant-goût salvateur en temps difficiles.
Donc oui, j’ai choisi de croire en Dieu. Et principalement pour 6 bonnes raisons.
1. Sa Parole me propose un modèle stable que la société a échoué à m’apporter.
Pendant des années, j’ai essayé de suivre le courant de la société, mais tout change tout le temps et pas dans le bon sens. J’avais besoin de valeurs solides, fiables et stables pour élever mes enfants et Dieu me propose justement celles qu’Il avait déjà gravées dans mon cœur. Et avez-vous remarqué que c’est suivant ces mêmes valeurs qu’ont été éduqués les grands hommes et femmes qui ont fait l’histoire et posé les fondements de cette société avant que les nouvelles mœurs ne viennent la dégrader ? Ces mêmes hommes qui savaient ce que c’était que le travail, le respect, la fidélité, la sobriété, la discipline, le courage de ses convictions, les valeurs bibliques, le respect de Dieu, du mariage entre homme et femme, de la création humaine exclusivement mâle ou femelle, la sagesse, le service, l’intégrité, la générosité… Ces mêmes hommes et femmes qu’on ne trouve presque plus que dans les livres d’histoire. On les présente désormais avec nostalgie à nos enfants. On reconnaît leur apport dans l’histoire du monde, mais aujourd’hui on contribue à détruire ce même monde en adhérant à tout et n’importe quoi.
2. Sa Parole me donne de l’espoir dans un monde en pleine perdition.
Comme il doit être triste de pleurer sur l’état du monde et de n’avoir rien à quoi se raccrocher ! Dieu m’offre un avenir magnifique et ne me demande que de croire en son fils pour y accéder. Qu’ai-je à perdre ? Il me coûte bien moins d’aimer Dieu et de croire en ce qu’Il me propose que d’aimer le monde, d’essayer de le suivre et de vivre sans espérance de quoi que ce soit à l’issue de ma vie sur terre.
3. Dieu m’aime telle que je suis.
Pour moi, il n’y a pas plus grand bonheur aujourd’hui que celui de me savoir aimée sans avoir à faire le moindre effort ! Pour avoir passé plus d’une décennie à essayer de me faire aimer des Hommes, je ne peux que m’enthousiasmer de cette réalité libératrice ! Oui, je peux être grosse et Il m’aimera ! Oui, je peux être mère au foyer dans un monde féministe et Il m’aimera ! Oui, je peux être absolument qui je suis, sans masque, sans faux-semblants et Il ne m’en aimera que davantage ! Dans ce monde où tout est question de prouver sans cesse sa valeur et sa capacité à se conformer au clonage ambiant, c’est absolument jouissif d’être aimée telle quelle et de n’avoir plus jamais à se soucier du regard des autres.
4. Dieu me donne la raison de mon existence.
Tant de personnes meurent chaque jour sans avoir pu trouver de sens à leur existence! C’est même l’un des plus grands drames de notre société. Beaucoup errent comme des âmes en peine, en essayant tout et n’importe quoi pour combler un vide intérieur et justifier leur raison d’être. J’ai expérimenté le désespoir qu’on connaît lorsqu’on réalise que toutes nos références étaient illusoires, et lorsqu’on fait face aux tristes limites de notre pseudo force et de notre pseudo capacité à tout contrôler face aux inévitables épreuves de la vie. Mais Dieu me dit que je suis ce que je suis et que je n’ai qu’une seule mission sur terre : l’aimer et le glorifier en aimant mon prochain. Il n’y a pas plus compliqué que ça ! Alors je fonce dans ma vie, l’âme en paix et je n’ai à me soucier de rien d’autre.
5. Dieu me soutient, me réconforte et agit miraculeusement dans mes épreuves.
Je l’ai vécu tellement de fois que nul ne peut aujourd’hui me soutenir l’inexistence de Dieu. J’ai vu des portes s’ouvrir alors que tout contribuait à les maintenir fermées ; j’ai vu et vécu le miracle de la guérison physique, intérieure, de la délivrance instantanée après des années de combat, de la renaissance après la déchéance, de l’amour après la haine féroce… J’ai vu le mal plier le genou devant Dieu; j’ai senti les bras rassurants de mon Père m’envelopper de tendresse et de réconfort… J’ai vu et vécu des choses qu’aucun être humain, aussi aimant soit-il, n’a été capable de me procurer. Dieu est réel, vivant, agissant et PUISSANT. Et quand je réalise qu’Il ne demande que notre foi et notre amour pour déployer toutes ses forces à notre service, je me dis qu’il faut vraiment être dans une disposition particulière pour se refuser volontairement un tel cadeau !
6. Avec Dieu, j’ai toujours la possibilité d’un nouveau départ.
En France, je regardais régulièrement les émissions de télé-crochet avec leur masse de candidats qui avaient misé toute leur vie sur une audition. Que devenaient-ils une fois refoulés ? Que deviennent ces stars jadis adulées et qui ont fini par tomber dans l’oubli ? Le monde te place sur un piédestal aujourd’hui pour mieux t’en faire tomber demain. Et pour beaucoup, la chute est telle qu’ils n’arrivent jamais à s’en relever.
Dieu me donne une infinie de nouveaux départs et Il ne me jette jamais sous prétexte que je suis passée de mode ou que je ne colle plus à ses standards. Non seulement Il me reprend après mes chutes, mais Il met à ma disposition tout ce dont j’ai besoin pour me maintenir sur les hauteurs. Je ne suis jamais « has been » avec Lui et j’ai l’assurance d’être relevée, aimée, réconfortée et restaurée quelque soit le nombre d’auditions manquées !
******
Alors oui, je crois en Dieu. Et c’est la chose la plus merveilleuse qui aurait jamais pu m’arriver. Vivre en Lui n’est pas facile, car tel un muscle, la foi se développe avec la pratique souvent douloureuse, comme dans la vie finalement. Mais la vie avec Dieu me rappelle la valeur de la souffrance, et surtout la récompense éternelle qui m’attend au bout. Je pleure souvent en pensant à tous ceux qui meurent avec leurs convictions d’athées et qui se retrouvent de l’autre côté, réalisant la dimension de leur erreur, mais surtout l’impossibilité de faire marche-arrière… Réalisons qu’un jour viendra – il est bientôt là-, où le choix ne sera plus possible, où tous les prétextes pour rejeter la Main tendue de Dieu ne tiendront plus.
Mon amie, si la vie te semble douce et sous contrôle en ce moment sans Dieu, dis-toi bien qu’il n’en sera pas de même pour toi de l’autre côté. Dieu n’est pas une religion, Dieu n’est pas le prêtre qui a fait du mal à ta famille ou à ta génération, Dieu n’est pas une dénomination, Dieu est une personne qui t’aime et qui te tend ses bras d’amour. Accepte-les pendant qu’il est encore temps et expérimente la profondeur de son Amour à ton égard, cet amour qui n’a jamais laissé indifférentes celles qui l’ont expérimenté. Plus tard, il sera certainement trop tard…
En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. – Jean 3:16
Bénédictions!
par Gina Oum | Aimer
Beaucoup de femmes se lèvent tous les matins avec un sentiment d’inadéquation dans un domaine ou dans un autre de leur vie. Nos cœurs se languissent de vivre un plein épanouissement mais surtout, notre moral a besoin de savoir que nous ne faisons pas qu’exister, mais que nous avons réellement un impact positif sur notre monde.
La société liste d’innombrables attentes pour les femmes aujourd’hui. Sa seule position au foyer ne suffit plus à la valoriser, alors que pendant des décennies, c’est du foyer et du labeur sacrificiel de nombreuses mamans que sont issus les grands hommes et femmes qui ont posé les fondements de nos sociétés, et même si ces fondements sont désormais jetés aux orties au profit de valeurs qui précipitent chaque jour un peu plus le monde dans le gouffre.
Désormais, la femme court partout… sans aller nulle part! Mais surtout, le sentiment de vide et d’inutilité l’habite en permanence, car même si elles accomplissent en apparence beaucoup de choses, rares sont celles qui éprouvent réellement le sentiment de créer une valeur, un impact durable et éternel.
C’est pourquoi il est important pour nous les femmes chrétiennes de nous souvenir que nous ne devons pas nous mesurer à l’échelle des valeurs du monde. Si notre influence commence dans nos familles, son rayonnement lui s’étend tout autour de nous. Nous ne serons peut-être pas toutes des prix Nobel de la paix ou présidentes de la République; nous ne serons certainement pas toutes récompensées devant les caméras pour nos bonnes œuvres à travers le monde… mais notre rôle reste capital, aujourd’hui plus que jamais. Et il ne réside pas dans notre productivité quotidienne, mais bien dans notre désir et notre capacité à influencer positivement les êtres qui ont été placés sous notre responsabilité (époux et enfants), mais aussi ceux qu’Il place quotidiennement sur notre parcours de vie.
Il y a influence et influence…
Dans le mariage par exemple, beaucoup d’épouses chrétiennes comprennent mal le concept de la soumission et s’interdisent d’émettre le moindre avis ou de donner le moindre conseil sous prétexte que c’est l’homme le chef de famille et qu’il doit décider de tout. Dieu a cependant créé la femme pour être une «aide» pour l’homme (Genèse 2:18 ). Homme et femme sont inspirés du même Esprit et l’épouse peut sans aucun doute positivement influencer son mari, du moment où elle le fait avec sagesse et pour le bien-être général du couple et de la famille, et non pour ses intérêts propres. Il en va de même avec nos enfants si en tant que mères nous nous évertuons à donner le bon exemple et à transmettre de bonnes valeurs. Et il en va aussi de même dans toutes nos relations, que ce soit dans le monde ou dans l’église.
Car en effet, l’influence peut prendre différents visages…
Elle peut être destructrice si nous n’avons pas la bonne motivation de cœur. Les femmes sont réputées pour être manipulatrices. Dans la bible, les exemples de telles femmes qui ont conduit à la perdition des hommes qui leur faisaient une confiance aveuglée par l’amour sont nombreux : celui de Salomon qui malgré sa grande sagesse s’est laissé négativement influencer par ses épouses païennes; l’histoire de Dalila et Samson avec sa fin tragique en est également un des plus parlants (Juges 16).
Côté enfants, nous avons l’exemple d’Hérodiade qui manipula sa fille pour obtenir la tête de Jean-Baptiste (Marc 6:21-28); ou celui d’Athalie qui régna à la manière cruelle et idolâtre que lui avait enseignée sa mère Jézabel (2 Rois 11)…
Dans l’église, nous avons l’exemple de Saphira qui s’est comprise par désir de bien paraître aux yeux des autres (Actes 5: 7-10).
Les mises en garde contre de telles femmes dans la Parole de Dieu sont nombreuses. Et tout autour de nous, nous connaissons toutes au moins une femme qui, sous l’emprise de mauvais désirs (désir de reconnaissance et de louange de la part des autres, désir d’appartenance à un cercle particulier, cupidité financière, désir d’un statut particulier…) a accepté de nombreux compromis aux conséquences spirituelles dévastatrices.
Aspire à inspirer avant d’expirer.
En revanche, l’influence peut s’avérer fortement positive et salvatrice si les motivations sont pures et si le Seigneur demeure au centre et non pas notre propre gloriole personnelle. Là aussi dans la bible, les bons exemples sont nombreux : Esther qui a positivement influencé le roi pour son peuple (voir livre Esther) ; la mère du Roi Lemuel, l’auteur du célèbre Proverbes 31 sur la femme de valeur; et l’un des plus marquants, Eunice et Loïs, la mère et la grand-mère de Timothée qui sans avoir recherché de grade ou de statut particulier dans la société ou à l’église se sont faites pour mission de lui enseigner la Parole. Grâce à leur influence positive, Timothée est devenu un des leaders évangéliques qui a a eu le plus d’impact sur sa génération pour la gloire de Christ (2 Tim.1:5 ; 3:14-17).
Ainsi donc chères soeurs, vous avez peut-être le sentiment aujourd’hui de ne pas être en position d’avoir un impact valable, mais sachez que vous êtes à la parfaite position pour influencer quelqu’un! Vous n’avez qu’une seule chose à faire : disposer votre coeur à vous laisser librement et spontanément utiliser par le Saint-Esprit, par obéissance et avec courage et audace!
Par le témoignage de votre vie, le service simple et constant, l’hospitalité, les paroles de vie, une présence bienfaisante, l’amour de Christ manifesté en toutes circonstances, vous pouvez influencer n’importe qui, mais surtout vos enfants de sorte à ce qu’ils deviennent des guerriers de foi et des serviteurs zélés pour le Seigneur. Vous élevez peut-être le futur « Timothée » ou la future “Esther” de sa génération ! Votre rôle de femme et de mère chrétienne est important. L’impact que vous aurez ne se fera peut-être pas de votre vivant, mais il vaut la peine que vous y consacriez toute votre énergie en gardant toujours à l’esprit une vision d’éternité. Les exemples d’Eunice et de Loïs, d’Esther, de Tabitha, de la femme du Proverbes 31, de la sunamite pour ne citer que ceux là, nous démontrent que si on persévère par la foi et les actes simples d’amour et d’obéissance, nous pouvons faire une réelle différence quelque soit notre contexte de vie aujourd’hui.
Matthieu 5: 14-15
Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut pas être cachée, et on n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous un seau, mais on la met sur son support et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.
Bénédictions!
par Gina Oum | Être
Quand on parle de sentiment ou de complexe d’infériorité, c’est qu’il y a une dimension de comparaison qui rentre forcément en ligne de compte.
Et nous les femmes sommes les championnes en ce domaine : on se compare à la voisine, à notre soeur de sang, à notre soeur en Christ, à la collègue de travail, aux stars d’Hollywood, etc. Et les réseaux sociaux n’ont rien arrangé. On compare notre vie aux Instagram et Facebook des autres, notre apparence, nos biens matériels, nos oeuvres, nos enfants, nos maris… La comparaison est partout et ses conséquences sur l’estime de soi font des ravages dans le coeur de nombreuses femmes, y compris dans l’église.
Le fait est que, nous connaîtrons toujours quelqu’un qui réussit mieux que nous. S’enfermer dans un processus de valorisation continue qu’on mesurera à l’échelle du regard des autres revient à mépriser l’oeuvre de Christ à la Croix: Il est mort pour toi, simplement parce qu’à ses yeux et telle que tu es aujourd’hui, tu valais le prix de sa vie!
Mais la réalité c’est que rares sont celles qui regardent à leur existence et y puisent entière satisfaction. Et c’est normal. Nous avons toutes des progrès à faire dans un domaine ou dans un autre, et la marche avec le Seigneur est un processus de transformation continue de notre caractère à la ressemblance de Jésus-Christ. Être insatisfaite de notre nature présente et désirer progresser spirituellement est donc une bonne chose, du moment où on le fait en rapport avec le baromètre divin et non l’échelle humaine. Mais il est aussi bon de se rappeler que la perfection à laquelle on aspire en tant qu’enfant de Dieu ne viendra pas de nos efforts et résolutions, elle viendra après cette vie et s’initie dès à présent par notre capacité à nous abandonner à la grâce et à l’oeuvre du Seigneur en nous.
Ainsi donc, si tu souffres dans ton coeur d’un sentiment d’infériorité, voici quelques conseils qui t’aideront à le surmonter.
1. Attache-toi à ta nouvelle identité en Christ en apprenant constamment à te voir telle qu’Il te voit et ne placer ta fierté qu’en Lui seul (2 Corinthiens 10:17). Rappelle-toi que Dieu a un plan propre à chacune et que nous vivons des appels différents et des saisons de vie différentes. Ne compare pas ton chapitre 3 au chapitre 20 de quelqu’un d’autre!
2. Concentre-toi sur ton propre appel. Occupe-toi suffisamment à répondre du mieux possible à la mission qui t’a été confiée pour ne pas avoir le temps de regarder à ce que font les autres, et ne mesure pas l’importance de ta mission à la “taille” de ton audience. Les ministères qui transforment les vies en profondeur se font généralement loin des caméras, micros et regards.
3. Rappelle-toi que Dieu ne t’aime ni plus ni moins que les autres et qu’il te récompensera non en comparaison avec ce que font les autres, mais en fonction de ce que tu lui auras fidèlement donné de toi-même, dans les petites comme dans les grandes choses.
4. Compte tes bénédictions, encore et encore. Regarde toujours à ce dont Dieu t’a déjà comblée.
5. Ne t’entoure que de personnes qui t’encouragent, t’édifient, partagent les mêmes valeurs, soulignent et challengent ton potentiel, et fuis les églises et les personnes dont la doctrine et les attentes te condamnent ou te mettent sous le joug.
6. Si les promesses de Dieu se sont réalisées pour d’autres, elles se réaliseront pour toi aussi. Car même si les apparences peuvent parfois en faire douter, Dieu, contrairement aux Hommes, ne fait pas de favoritisme (Romains 2:11). Ses dons et récompenses sont différents (1 Corinthiens 12:4); Il les attribue à des temps différents dans la vie et en fonction de l’appel de chacune. Poursuis donc toujours la quête des richesses spirituelles qui sont éternelles et laisse-toi surprendre par les bénédictions matérielles, physiques et relationnelles que Dieu peut et veut t’accorder!
7. Évite de te frustrer, de te plaindre de ta vie ou de murmurer dans ton coeur pour ne pas irriter Dieu. Garde une attitude de reconnaissance, car il y a toujours matière à rendre grâce à Dieu. La louange et la gratitude t’ouvriront les écluses du Ciel.
8. Bénis ceux qui te méprisent et te dévalorisent, remet-en pleinement à Dieu pour ce qui est de te justifier en temps et lieu devant les Hommes si tel est son souhait, et ne tombe jamais dans le piège de la compétition.
10. Attache-toi en priorité aux valeurs éternelles et à la poursuite de progrès spirituels intérieurs plutôt qu’aux réalisations extérieures. Dieu ne donnera jamais la priorité aux œuvres avant la transformation de ton coeur.
11. Affermis ta foi quant au chemin parfait de Dieu pour ta propre vie. Fais-Lui confiance malgré les détours, malgré les “retards” et malgré l’apparente absence de progrès. Dieu travaille au moins à 95% dans l’invisible et Il n’est jamais en retard!
12. Poursuis ta marche dans la fidélité et dans l’humilité en te rappelant que tout est en Lui, par Lui et pour Lui, et non pour le regard et les louanges des Hommes. Veille toujours sur ton coeur pour t’assurer que tu fais les choses pour les bonnes raisons et n’aie jamais une trop haute opinion de toi-même lorsqu’on Dieu t’élève. Dieu fait grâce aux humbles (Jacques 4:6) et Il maîtrise l’art de rabaisser les orgueilleux (Matthieu 23:12) !
Et en tout temps,
Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au moment voulu. – 1 Pierre 5:6
Bénédictions !
par Gina Oum | Croire
Avez-vous déjà essayé d’imaginer à quoi devait ressembler la vie de Noé et de sa famille pendant toute la construction de l’arche? Avez-vous essayé d’imaginer le quotidien de sa femme, qui pendant tout ce temps recevait les visites des autres femmes qui se moquaient du projet farfelu de son mari? Imaginez-vous le tempérament et la foi dont elle a fait preuve pour porter avec son époux une vision qu’elle n’avait pas reçue?
Il aura fallu 100 ans à Noé et à ses fils pour construire l’arche (Genèse 5:28 à Genèse 7:13)! 100 ans de solitude, 100 ans de moqueries, 100 ans d’insultes, 100 ans de mépris, 100 ans durant lesquels il aurait pu se décourager, mais jamais il ne le fit. Sa foi en Dieu a bravé tout ce que le monde pouvait penser de lui. Et je suis même certaine que si des membres de sa famille n’avaient pas suivi, même seul, il aurait continué son projet, par la foi et par obéissance vis à vis de Dieu.
En effet, le message de la croix est une folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes sauvés, il est la puissance de Dieu. – 1 Corinthiens 1:18
Parfois, les réactions de notre entourage lorsque nous décidons de suivre le Seigneur peuvent nous déstabiliser, voire même nous faire remettre en question notre choix de conversion. Le plus dur, c’est lorsque le mépris, les railleries et les tentatives de découragement proviennent des êtres auxquels vous tenez. Certaines ont la grâce de voir leur famille comprendre, accepter et même encourager leur choix. Je sais par expérience que ce n’est pas toujours le cas…
Mon choix de conversion n’a pas été bien accueilli par tous. Après mon choix de rester à la maison avec mes enfants et celui de quitter une situation nouvellement très confortable en France pour l’appel au ministère au Canada, c’était “l’aliénation” de trop, celle qui venait confirmer ma “faiblesse de caractère”, mon manque d’ambition, mon choix de vie “facile” et mon besoin permanent d’être assistée, qui plus est désormais par un Dieu imaginaire! Oh, cela n’a jamais été exprimé au mot près, mais de nombreux sous-entendus me l’ont révélé au fil des années. Mais je suis heureuse d’avoir poursuivi le combat et d’être aujourd’hui l’enfant de Dieu, de dépendre entièrement de mon Père céleste. Les moments d’incompréhension et de découragement n’ont pas manqué, mais j’ai la grâce d’être bien entourée désormais et d’avoir un époux et des enfants dont le coeur est en feu pour le Seigneur.
Bien-aimée, si toi aussi tu te fais ridiculiser chaque jour pour ta foi et tes choix de vie qui diffèrent de ceux de ton entourage, pense à Noé et à la suite de son histoire. À ton avis, combien aurait payé cher pour prendre place dans cette arche lorsque le déluge annoncé et auquel personne ne croyait à part Noé et sa famille est survenu? Je me dis toujours qu’il vaut mieux risquer de croire que de ne rien croire, surtout lorsque la foi ne te coûte rien. J’avoue que je suis encore perplexe devant les incroyants qui se donnent tellement de mal à essayer de prouver l’inexistence de Dieu plutôt que de prendre le risque de croire alors que cela ne leur coûte rien et qu’ils y gagnent tout…
Nous paraissons toujours folles aux yeux des autres lorsque nous décidons de poursuivre un rêve, une vision ou de répondre à l’appel de Dieu. Nos efforts, nos sacrifices sont toujours considérés comme une perte de temps, de talents et d’énergie. Une foi forte s’avère nécessaire dans ces cas là, ainsi que la nécessité de s’accrocher aux promesses de Dieu qui Lui ne manque aucun des efforts et engagements que nous prenons pour le servir. Oui, tu peux te sentir seule et incomprise… Oui cela peut te prendre des années à accepter le rejet dont tu as été victime pour ta foi. Mais le Seigneur nous assure que nous ne serons jamais seules et qu’Il comblera tous les vides laissés dans nos coeurs par un entourage absent. Ne perds pas ton temps avec les personnes négatives qui tentent par tous les moyens de te prouver le ridicule de ta démarche. Concentre-toi sur l’objectif, concentre-toi sur les promesses, concentre-toi sur ta destinée et concentre-toi sur l’héritage !
Et toute personne qui aura quitté à cause de moi ses maisons ou ses frères, ses soeurs, son père, sa mère, sa femme, ses enfants ou ses terres, recevra le centuple et héritera de la vie éternelle. – Matthieu 19:29
J’ai versé des larmes de sang et perdu de nombreuses années à chercher l’approbation des autres quant à mes choix spirituels. J’ai perdu beaucoup de temps et d’énergie à continuer de vouloir satisfaire à des valeurs qui n’étaient plus les miennes. J’ai perdu trop de temps avant de réaliser que seul mon engagement vis à vis de Dieu compte et que c’est Lui et Lui seul que je devais craindre avant tout (Matthieu 10:28). Puis un jour, j’ai eu le courage, par sa grâce, d’appliquer Matthieu 19:29. Je suis partie, simplement parce que je devais choisir une bonne fois pour toutes lequel des maîtres je voulais servir. Cela ne s’est pas fait sans douleurs, mais je suis plus ferme aujourd’hui dans ma foi et plus consciente de ce que je poursuis dans ma vie.
Même si mon père et ma mère viennent à m’abandonner, l’Eternel m’accueillera. – Psaumes 27:10
L’Éternel m’a accueillie et je peux enfin devenir la femme que je suis destinée à être, au delà des moqueries, des murmures, des railleries et du mépris.
Alors, quoi que tu vives comme rejet aujourd’hui ma soeur, demeure ferme et attends-toi à Dieu pour te justifier. Et si ce n’est pas sur cette terre, ce sera, comme pour Noé, quand la Parole s’accomplira aux yeux de tous.
car tu bénis le juste, Éternel, tu l’entoures de ta grâce comme d’un bouclier. – Psaumes 5:13
Bénédictions!