4 merveilleux effets de la prière

4 merveilleux effets de la prière

Il est un fait : on aura toujours plus facilement tendance à user de la prière comme un ultime recours, plutôt que comme notre première nécessité. Et pourtant, ce formidable et puissant outil mis à notre disposition par Dieu produit de nombreux bénéfices dans notre vie de tous les jours, en nous et autour de nous.

En voici 4.

La prière nous transforme

Dieu ne change pas. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Ses lois sont invariables et ses méthodes souvent insondables. Alors, d’aucunes pourraient se demander à quoi sert la prière, si Dieu a déjà tout figé dans le béton?
Au travers de la prière,
– notre foi s’accroît
– notre humilité se développe (dépendance à Dieu)
– notre perspective change
– nos désirs se transforment

La prière est le moyen ordonné par Dieu pour activer son action dans nos vies. Dieu agit par le biais de la prière, et cette dernière doit avoir pour composant principal la foi.

Hébreux 11:6
Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.

La prière nous aide à bâtir des relations

C’est le principal moyen par lequel nous expérimentons la réalité de notre Dieu, qu’on apprend à découvrir le Dieu vivant et non un Dieu fictif, une idole. Par la prière, nous établissons notre relation avec Lui rendue possible par la Croix, nous venons à sa rencontre et nous rétablissons le contact après la séparation par le péché. La prière est le moyen ultime à notre disposition pour vivre pleinement notre relation avec Dieu, pour la nourrir et pour la faire grandir. Prions pour être toujours plus proches de Dieu et Lui de nous.

La prière nous prépare

Dieu fera certaines choses, permettra certaines choses et nous accordera certaines choses qu’Il n’aurait pas considérées si nous ne les lui avions pas expressément demandé par la prière. La prière est le moyen qu’Il emploie pour nous préparer à recevoir ce qu’Il nous donne ou ce qu’Il fait. Si Dieu te comble d’une grâce et d’une miséricorde particulières, la prière te préparera à les recevoir sans orgueil ni prétention. Si Dieu t’expose aux challenges et difficultés, la prière te prépare à les traverser sans colère ni désespoir. Si Dieu te comble de nombreuses richesses, la prière te permettra de les gérer avec sagesse plutôt que de les gaspiller.

La prière invite Dieu à préparer le terrain de notre coeur afin qu’il soit glorifié en toutes circonstances par nos attitudes, actions et réactions. C’est un pas d’humilité dans lequel nous reconnaissons notre faiblesse et invitons la force de Dieu à prendre le relais.

La prière invite les résultats

Par elle, nous cultivons notre amitié avec Dieu et dans une relation saine, Il est plus prompt à répondre à nos prières. La prière, ça marche ! Bien que Dieu ne puisse être forcé par personne, Il choisit néanmoins d’agir au moyen de la prière et à cause de la prière, pas en dehors d’elle.  Cela signifie que la prière produit un résultat. Elle fait la différence (toutes les fois où les prophètes et Abraham sont intervenus en faveur du peuple juif pour faire changer les plans de destruction de Dieu). Voir aussi Matthieu 7:7-11 et Jacques 4:2

La prière pour la chrétienne est aussi importante que sa respiration. S’il est une chose à cultiver, à entretenir et à préserver pour une santé spirituelle sans failles, c’est bien notre vie de prière. Alors, quoi que tu traverses comme défis, bien-aimée, si ta vie de prière a été négligée, la première chose à faire et de t’appliquer à la restaurer.

Jérémie 29:13
Vous me chercherez et vous me trouverez, parce que vous me chercherez de tout votre coeur.

9 étapes pour lancer votre ministère

9 étapes pour lancer votre ministère

Prenez note que les conseils de cet article s’appliquent principalement pour les ministères de groupes et non pour les ministères individuels. Ils se basent sur mon approche personnelle lorsque j’ai démarré le ministère des femmes de mon église locale.

Ça y est ! Vous avez décidé de sauter le pas, mais malgré toute la motivation qui vous habite, vous n’avez aucune idée de comment vous allez vous y prendre ? Je vous liste ici les étapes par lesquelles je suis passée pour démarrer le ministère des femmes de mon église locale. Je ne dis pas que c’est la seule approche, ni même que c’est la meilleure. Les étapes peuvent varier en fonction du type de ministère, de la taille de votre église, du protocole, des projets et des moyens de votre église.

Une fois que vous avez la conviction de votre appel ou du moins le désir profond de servir…

1. Priez !

Quoi que vous décidiez d’entreprendre pour le Seigneur, la prière sera toujours la première étape. Si vous traversez un désert dans ce domaine, commencez d’abord par régler le problème avant de vous lancer. Vous aurez besoin de la direction de Dieu et de maintenir la connexion pour faire régulièrement le plein. Priez pour Lui demander de vous guider vers les besoins que vos dons et compétences peuvent combler et pour préciser ainsi le domaine dans lequel Il vous appelle à le servir.
Les choses ne se font cependant pas toujours du jour au lendemain. Pour ma part, malgré la certitude de mon appel, j’ai choisi de passer une année entière à servir dans différents ministères de l’église avec les dons que j’avais, avant de m’engager pleinement auprès des femmes l’année suivante.

2. Identifiez et listez les besoins

L’année que j’ai passée à servir ici et là m’a permis de me familiariser avec la culture, de découvrir les personnes et de me faire une bonne idée des manques et besoins des femmes de l’église. C’est une étape essentielle. Il n’est pas forcément nécessaire d’y passer une année entière, surtout si vous voulez juste lancer un petit groupe. Mais connaître les besoins vous permettra de mieux adapter vos services, activités et programmes. Vous pouvez aussi faire passer un petit questionnaire ou sondage rapide pour savoir si le ministère que vous vous apprêtez à lancer est une réelle valeur ajoutée pour les personnes que vous ciblez. Faites votre maximum pour vous intéresser aux gens et communiquer avec eux. Et ne tombez surtout pas dans le piège de décider de ce qu’ils “devraient” avoir et que vous êtes seule à juger “bon” pour eux !

3. Évaluez vos disponibilités

Dans quelle saison de vie êtes-vous ? Avez-vous de jeunes enfants? Venez-vous d’accoucher ? Avez-vous dans votre famille une personne dont vous devez vous occuper (parent âgé ou malade, par exemple)? Le type de ministère dans lequel vous voulez vous engager vous permettra-t-il de préserver les autres priorités que sont votre mari et vos enfants ? Travaillez-vous à temps plein? Êtes-vous aux études avec de régulières périodes de rush? Souffrez-vous d’une maladie qui nécessite des temps d’arrêt prolongés et réguliers?
Tous ces éléments doivent être pris en compte avant de vous engager. Débuter un ministère exigera beaucoup de vous, surtout au démarrage. Assurez-vous que vous avez les moyens physiques et humains de vous engager sinon, remettez à une autre saison de votre vie, personne ne vous en voudra !
Pour ma part, avec 4 enfants dont 1 bébé, si j’ai pu m’engager, je le dois surtout à mon époux qui m’a grandement soutenue et qui prend le relais à la maison lorsque je suis indisponible physiquement et mentalement. C’est une immense grâce sans laquelle j’aurais certainement attendu une saison moins délicate de ma vie de mère.

4. Décrivez votre projet

Il peut vous paraître surprenant que cette étape n’apparaisse qu’en 4ème position, mais la bonne raison à cela est que vous aurez besoin des informations précédentes pour passer de la simple idée au projet réellement viable. Avant de le présenter à qui de droit, vous devrez avoir identifié clairement votre cible, les besoins que vos dons vont combler et être objective vis à vis de vous-même pour ce que vous êtes prête à y consacrer en terme de temps et d’énergie. La description de votre projet se fera en 5 principales parties : la vision, la mission, les objectifs à court, moyen et long terme, les personnes que vous ciblez, les activités ou programmes que vous allez proposer avec leur fréquence. Recommandation importante : faites simple ! Optez pour une approche progressive et ne cherchez pas à réaliser toutes vos idées du premier coup ! Autre point capital: dites-vous que vous ne pourrez pas réussir à satisfaire tout le monde. Prenez en compte les disponibilités, mais tranchez en fonction des vôtres, si nécessaire ! Et fiez-vous à la direction du Saint-Esprit.

5. Approchez les bonnes personnes

L’étape 2 vous a permis d’en savoir un peu plus sur les personnes et même d’identifier certains dons et disponibilités de service. Le moment est donc venu de constituer votre comité, c-à-d la ou les personne(s) qui vous accompagneront dans la direction du ministère et dont les dons et compétences viendront compléter les vôtres. Approchez-les individuellement et testez les eaux en leur présentant les grandes lignes de votre projet. Dites-leur aussi dès le départ quelle fonction vous souhaitez qu’elle(s) occupe(-ent) au sein de votre comité, cela limitera les malentendus. Évitez cependant d’en parler à trop de monde, surtout si vous n’en n’avez pas encore informé le leadership de votre église.

6. Si possible et si nécessaire, établissez un budget prévisionnel

Il s’agit simplement d’évaluer la somme dont votre ministère aura besoin pour sa première année de fonctionnement. Si nécessaire, parce que beaucoup de ministères peuvent fonctionner sans budget, surtout lorsqu’il s’agit de petits groupes. Et si possible, car beaucoup de petites églises ne disposent pas de budget à allouer aux ministères. Si votre projet comporte des coûts, essayez au mieux de les prévoir et envisagez aussi les possibilités d’autofinancement.

7. Présentez le projet au leadership de l’église

Nos pasteurs sont généralement des hommes. Il est nécessaire de prendre ce “détail” en considération pour cette étape. Les hommes ont un cerveau cartésien. Des arguments vagues, émotionnels et évanescents joueront en votre défaveur. Si au contraire vous vous présentez avec le dossier de projet constitué des éléments des étapes 4 et 6, vous-même aurez plus de facilités à structurer vos idées et arguments, ce qui vous donnera une certaine assurance qui les mettra en confiance. Avec cela, il y a de grandes chances qu’ils vous écoutent jusqu’au bout et qu’ils valident votre projet.

8. Organisez le lancement de votre ministère

Organisez un événement de lancement. De préférence 1 ou 2 mois avant le début officiel de vos activités s’il s’agit d’un grand groupe; 2 semaines à 1 mois s’il s’agit d’un petit groupe. Communiquez largement auprès des personnes que vous souhaitez atteindre, mais sans donner trop de détails afin de les motiver à venir. Prévoyez de la nourriture ! Il n’y a rien de plus efficace pour déplacer du monde et créer une ambiance conviviale. Ouvrez par la prière et/ou un temps de louange, puis présentez votre ministère (vision, mission, principaux objectifs, activités et programmes, modalités de fonctionnement, lieu et fréquence des rencontres, calendrier, conditions diverses…etc). Prévoyez enfin un temps de fraternisation au cours duquel vous vous rendrez disponible pour répondre aux éventuelles questions. Bien évidemment, vous êtes libre d’incorporer ce que vous voulez à l’événement, mais évitez les distractions qui vous feront manquer l’objectif d’information.

9. Soufflez, puis démarrez

Prenez le temps de vous recentrer, organisez une rencontre de comité au cours de laquelle vous attribuerez à chacun(e) un rôle précis et vous mettrez d’accord sur le calendrier, puis démarrez le ministère avec vos premières rencontres en invitant régulièrement de nouvelles personnes à contribuer, même occasionnellement.

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Cette approche, sans être l’ultime, vous aidera à mieux mettre vos idées en perspective pour un lancement réussi.  Mais n’oubliez pas que c’est Dieu qui dirige et que votre principal atout dans la marche de votre ministère sera de rester connectée en permanence à la Source de toute vie.

Bon courage et mille bénédictions !

Vous avez lancé un ministère en suivant ou non les méthodes suggérées dans cet article ? Partagez-nous votre expérience dans les commentaires ! 

La difficile hospitalité aux étrangers

La difficile hospitalité aux étrangers

Cet été, mon mari et moi avons entrepris de regarder via Youtube la saison 10 de Pékin express. Une émission que nous aimions beaucoup en France et qui nous manque depuis notre arrivée au Canada en 2013. Nous l’aimions pour les magnifiques paysages qu’elle nous faisait découvrir à travers le monde, pour l’adrénaline de la course, mais surtout pour les cultures qui nous ont profondément marqués par leur générosité et leur hospitalité envers les candidats. Tous en ressortaient bouleversés de réaliser qu’au delà de leur petite vie tout confort en France, il y avait tant de populations qui, non seulement vivaient avec moins d’1 euro par jour, mais étaient infiniment plus heureux qu’eux, que nous… Et cerise sur le gâteau, ce sont ces populations des plus pauvres qui les recevaient avec le plus de générosité, partageant absolument tout ce qu’elles possédaient avec eux.

Plus d’une fois, j’ai pleuré en regardant cette superbe émission…

Hébreux 13:2
N’oubliez pas l’hospitalité, car en l’exerçant certains ont sans le savoir logé des anges.

Pratiquer l’hospitalité va bien au delà de recevoir des gens à manger chez soi. À l’époque de la première église, l’hospitalité incluait presque toujours offrir toit et repas. On la pratiquait vis à vis des étrangers et c’était une pratique commune. On la retrouve encore, naturellement pratiquée dans de nombreuses cultures. Elle en révèle les valeurs profondes, valeurs qui se sont largement perdues dans le monde occidental.

Il est vrai qu’au delà de l’individualisme manifeste, il existe une réalité légitime: comment recevoir chez soi en étant sûre de ne pas faire courir de risques à notre famille et à nous-même?

À cela, je n’ai aucune réponse pour vous. Mais je peux vous dire ceci:
– Pratiquer l’hospitalité envers les étrangers est un commandement biblique.
– Ne pas craindre en est un aussi, et il apparaît 365 fois dans la bible, comme le nombre de jours d’une année.

La pratique de l’hospitalité aux étrangers, comme pour tout dans la marche avec Dieu, exigera de nous un pas de foi: oser placer notre confiance en Dieu pour nous protéger, tandis que nous disposons notre coeur à être un instrument de son amour pour quelqu’un d’autre. Si l’occasion se présente et que nous sommes tentée de refuser, pensons à Hébreux 13:2 et demandons-nous: et si c’était un ange ? Et si c’était le Seigneur Jésus? Et si c’était le prophète de l’Éternel?

Alors, certes, les personnes dans le besoin ne nous apparaîtront pas avec écriteau sur leur front ” je suis un ange “. En fait, elles auront la plupart du temps une apparence qui nous rebutera. Et c’est bien là l’idée. Quel mérite aurions-nous à n’aimer et à n’accepter que ceux qui nous semblent aimables et acceptables?

Souvenons-nous que l’hospitalité, c’est avant tout manifester l’amour de Christ à travers différents actes de service. On ne parle pas ici d’un amour qui n’ouvre ses bras qu’aux gens propres, riches et “parfaits”, comme le font certaines églises. Mais de l’amour de Christ qui ouvre ses bras au voleur, à la prostituée, à la femme adultère, aux enfants, au lépreux, au paralytique, à la veuve, à l’orphelin. C’est un amour difficile, et c’est bien pour cela que seul ce type d’amour est vrai. Il est exigeant et il se développe avec le temps, mais aussi avec la pratique, un petit pas à la fois.

Voici quelques alternatives en attendant de pouvoir offrir chez vous l’hospitalité à des étrangers:

– servez à la soupe populaire,
– offrez un repas à vos voisins qui viennent d’emménager, au poste de police ou de pompiers de votre quartier, à l’armée du salut…,
– invitez des personnes célibataires ou veuves à fêter le réveillon de Noël ou du nouvel an avec vous,
– pratiquez des actes aléatoires de gentillesse (random acts of kindness). Il s’agit par exemple d’avoir toujours avec soi un sac avec un petit nécessaire que vous offrez aux sans-abri que vous rencontrez dans la rue. Vous trouverez plein d’idées sur le web au sujet de ce mouvement.

Et rappelons-nous qu’il y a un temps pour chaque chose. Pratiquons l’hospitalité gratuitement, c-à-d sans agenda caché derrière la tête. Oui, c’est important de parler de Jésus à un monde qui souffre, mais plus important encore c’est de le manifester. Répondons aux besoins physiques avant de répondre aux besoins spirituels. Les gens ne seront que mieux disposés à nous écouter. Vous connaissez le dicton: ” ventre affamé n’a point d’oreilles “? Il demeure d’actualité. Jésus ne prêchait pas systématiquement avant de guérir les gens. En fait, Il ne le faisait même pas forcément, même après les avoir guéris. Il y a un temps pour toute chose.

Bien-aimée, pratiquons l’hospitalité envers les étrangers. La femme sunamite ne savait pas que l’homme à qui elle avait ouvert sa maison (le prophète Élisée) serait celui par qui elle aurait le fils qu’elle n’espérait plus. Les moyens que Dieu utilise pour nous bénir sont souvent imprévisibles. Mais une chose est certaine, quand vous ouvrirez votre porte à autrui, cet autrui l’oubliera peut-être, mais Dieu le verra et Il s’en souviendra.

Blessings !

Voici le chemin pour vivre la vie en abondance

Voici le chemin pour vivre la vie en abondance

Le mois s’est terminé, ce qui veut dire que c’est le moment de faire un flashback ! Si vous êtes nouvelle ici, sachez que c’est une pratique régulière que j’essaye de m’imposer de sorte à pouvoir prendre le temps de la réflexion sur les enseignements du passé avant de poursuivre ma marche de vie. C’est aussi l’occasion de célébrer le fascinant, le ridicule, le sacré et les petites choses. Je vous invite à contribuer à cette réflexion en postant dans l’espace commentaires ce que vous avez vous aussi appris au courant du mois. Nous sommes toutes à différents stades de nos vies et c’est une occasion légère d’avancer toutes ensemble !

Ce que j’ai appris en juillet : demander et accepter le brisement de Dieu est le meilleur cadeau de vie chrétienne qu’on puisse s’offrir.

Jacques 4:6
Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grace aux humbles

Les dernières semaines ont été riches en révélations et en transformations intérieures. Est-ce que ça a été facile? Absolument pas. Est-ce que c’était nécessaire? Définitivement ! Est-ce que c’est salutaire? Infiniment.
J’étais rendue à un point de ma vie où je savais devoir aller au delà de ce que j’étais jusque là, un carrefour où il me fallait choisir une fois pour toutes la voie sur laquelle j’allais désormais demeurer jusqu’à la fin de mes jours. Liberté ou esclavage? Joie ou tristesse? Simplicité ou complications? Foi véritable ou hésitations? Décisions fermes ou compromis? Repos de l’âme ou agitation constante? J’étais fatiguée de vivre une foi en dents de scie, et je voulais vivre la réalité de certains concepts bibliques qui pour moi n’étaient encore que cela : des concepts.

Alors, j’ai cherché, j’ai creusé, j’ai fouillé, depuis un an, sans relâche. Dieu m’a fait comprendre par quoi j’allais devoir passer pour trouver les réponses que je cherchais: le brisement, la crucifixion. Car sans crucifixion, point de mort. Et sans la mort, point de résurrection. J’ai choisi la vie. La vie en abondance que Christ est venue m’offrir, celle qu’on ne peut découvrir qu’après une mort à soi.

Tu veux en connaître le chemin? Le voici, le même que celui de Qui nous disons vouloir être les disciples.

  • Cette vie commence par le jardin de Guetsémané, là où on accepte de boire la coupe, de se soumettre au brisement divin : “Père, pas ma volonté, mais la Tienne.”
  • S’en suit la crucifixion. Un clou à la fois.
    Certains seront enfoncés par des frères et soeurs en Christ, par ceux qui disaient vous aimer. Certains clous seront mérités, d’autres seront purement injustifiés. Vous serez tentée de haïr ceux qui vous les assènent, alors qu’ils ne seront en fait que des instruments de Dieu pour la mort que vous devrez subir. Haïr ou subir en silence? Christ a subi dans le silence… Le silence sera souvent votre arme la plus redoutable pour remporter la victoire, le chemin pour entrer dans la véritable vie.
  • Puis viendra la mort.
    Le vide, le froid, l’incertitude, l’absence… “Que se passe-t-il? Père, m’as-tu oubliée?” Un temps de transition douloureux mais nécessaire. Vous ne verrez rien s’accomplir sous vos yeux. Résistez, bien-aimées ! Résistez à l’envie de vouloir remplir par vous-mêmes ce vide. Dans cette traversée de la vallée de l’ombre de la mort, souvenez-vous qu’Il demeure près de vous, et qu’après la mort vient la résurrection. C’est votre certitude, c’est votre promesse.
  • Et aussi fidèlement qu’Il fait surgir les saisons, décennies après décennies, le miracle de la résurrection survient !
    Rien n’est plus pareil : votre regard sur la vie, sur les autres, sur les choses que vous jugiez capitales, sur les raisonnements sur lesquels vous vous fondiez, sur votre appel, sur Dieu Lui-même… Tout est plus vivant, plus précieux, plus beau, plus coloré, plus frais, plus vrai.
    Et puis vous savez. Vous savez qui vous n’êtes plus, vous savez qui vous êtes en Lui. Tout ce à quoi vous vous accrochiez pour tenter de vous définir disparaît pour laisser s’ancrer Sa vérité libératrice. Vous savez que vous pouvez tout par Christ qui vous fortifie. Ce n’est plus un concept, c’est une réalité. Vous entendez battre son coeur; vous vous languissez de réjouir ce dernier. C’est devenu l’unique but de votre vie. Tout le reste, tous les autres n’ont plus d’importance. Tout est à sa juste place. Vous êtes dans son abondance, vous êtes dans sa vie, son Zoé.

Je suis désormais délivrée de chaînes dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Libre d’être qui je suis, de faire ce que j’ai à faire et de vivre ma course sans rien avoir à prouver, ni rien devoir à personne. Libre de choisir une vie à contre-courant, libre de dire non aux voleurs de paix, libre d’aimer sans rien espérer d’autre que de voir l’amour de Dieu se manifester pour les autres à travers l’instrument que je me dispose à être. Libre des compromis. Libre de croire aux promesses de Dieu en dépit des avis pessimistes. Libre des modèles, libre des attentes des autres, libre des modes, libre de la peur, libre d’être libre.

Je ne suis pas très “clés”, mais en voici une pour votre vie : vous ne savez jamais à quel point vous êtes en prison tant que vous n’avez pas réellement osé regarder à vos chaînes. Demandez à Dieu de vous briser et vivez la renaissance dans une vie qui est à mille lieux de celle dont vous vous contentez en ce moment !

J’arrive bientôt au bout du premier quarante jours de jeûne et prière de ma vie. Et je peux le dire: oui, jeûner et prier FAIT la différence. Je croyais savoir, connaître, comprendre… mais j’étais  très loin de réaliser tout ce que Dieu tient en réserve pour nos vies ici-bas et qui reste enfermé dans un coffre parce que nous sommes trop aveuglées, trop apeurées, trop auto-centrées, trop formatées pour y avoir accès. Oh, bien-aimées, si seulement vous saviez ce que Dieu peut et veut vous donner dans cette vie !!! Et je ne parle pas de richesses matérielles, mais de tellement plus, tellement tellement plus! Nous vivons en nous limitant et en limitant Dieu, parfois inconsciemment, mais souvent par immaturité. On le limite à des choses matérielles, palpables, insignifiantes… parce que c’est un standard de prospérité que nous vendent des humains qui n’ont qu’une bien piètre conscience de la véritable richesse divine. Quand on permet à Dieu de fixer les standards et de nous façonner de sorte à les atteindre, la véritable Lumière jaillit en nous et tout le reste pâlit en Sa présence !

En juillet, j’ai vu la Face de Dieu. Je suis entrée dans une nouvelle dimension de Sa présence et plus rien ne sera plus jamais pareil. Des changements surviendront prochainement. Ils ont commencé. Et je m’en réjouis.
Et je sais que dans cette vie, on peut courir après tout ce qu’on veut, mais il n’y aura jamais plus grande richesse que celle d’un coeur libre et pleinement reposé en Dieu.

Jean 10:10
Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu’elles l’aient en abondance.

Blessings !

Ambition personnelle ou réel appel ?

Ambition personnelle ou réel appel ?

Le dictionnaire Larousse définit le mot ambition comme étant le désir ardent de posséder quelque chose, de parvenir à (faire) quelque chose; ou encore le désir ardent de gloire, d’honneurs et de réussite sociale.

Or dans Jacques 1:14, il nous est dit

Mais chacun est tenté quand il est attiré et entraîné par ses propres désirs.

De prime abord, l’ambition, lorsqu’elle est mue par des motivations charnelles est donc contraire à la Parole de Dieu. Elle est l’expression de désirs personnels et révélatrice de la volonté du coeur. Or Jésus nous dit dans Matthieu 15:19

En effet, c’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, l’immoralité sexuelle, les vols, les faux témoignages, les calomnies.

Et comme pour enfoncer le clou, Jérémie 17:9 nous rappelle que

Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ?

C’est pourquoi Jésus nous recommande dans Matthieu 26:41

Restez vigilants et priez pour ne pas céder à la tentation. L’esprit est bien disposé, mais par nature l’homme est faible.

On ne peut donc se fier aux seuls désirs de notre coeur pour juger de la réalité d’un appel de Dieu sur notre vie.
Néanmoins, lorsque nous sommes nées de nouveau, nous avons reçu le Saint-Esprit de Dieu si bien que les désirs et la volonté du Seigneur ne sont plus censés nous être inconnus.

Tous les enfants de Dieu ont un appel général sur leur vie que nous révèle Sa Parole. Quand cette dernière nous commande quelque chose, c’est la volonté de Dieu, point final! De manière générale, les Chrétiennes n’ont donc pas à chercher de midi à quatorze heures ni ailleurs que dans la bible pour savoir ce que le Seigneur attend d’elles.

Il s’agit donc principalement :

– d’aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même (Marc 12:33)
– de pratiquer la religion pure et sans tâche (Jacques 1:27)
– d’aider les personnes dans le besoin (Matthieu 25:35-40)
– d’être reconnaissante (1 Thessaloniciens 5:18)
– de faire de bonnes oeuvres (Ephésiens 2:10)
– de combler les besoins des saints (1 Corinthiens 12:7)
– de prier avec persévérance (Ephésiens 6:18)
– d’être un en Christ (1 corinthiens 12: 12,13)
– de rechercher la paix (Romains 12:18)
– d’annoncer l’Évangile (Matthieu 28:19)

Mais le Seigneur peut en effet choisir de se montrer plus spécifique sur la manière dont telle ou telle personne devra employer ses dons pour contribuer à l’avancement du Royaume. Qui et pourquoi ? C’est son choix ! Avoir un appel particulier sur sa vie n’est donc pas forcément une généralité; et ceux qui en ont un portent une importante responsabilité devant Dieu. Lorsque nous regardons donc au succès des femmes de Dieu qu’on admire, n’oublions pas non plus de réaliser le poids de l’engagement qu’elles ont devant Lui.

Ainsi donc, la différence entre l’ambition et l’appel est que la première est motivée par des désirs charnels, tandis que le second s’accorde à la volonté de Dieu. Et oui, on peut avoir de l’ambition pour Dieu à condition de veiller constamment à demeurer dans sa volonté, dans son timing et résister à la tentation de suivre notre propre plan. Ce type d’ambition s’appelle le zèle et la Parole de Dieu nous y encourage, tant que nous avons les bonnes motivations:

Romains 12:11
Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit et servez le Seigneur.

Alors, comment savoir si mon projet est un appel ?

Étape 1: assurez-vous d’être dans la bonne disposition, c-à-d:

– être née de nouveau (Matthieu 21:32)
– demeurer dans la Parole de Dieu (Psaumes 119:105; Josué.1:8)
– persévérer dans la prière (1 Thessaloniciens 5:17)
– faire renouveler son intelligence et donc sa capacité de discernement (Romains 12:2)
– être consacrée (1 Thessaloniciens 4:3; Psaumes 119:9)
– demander la sagesse (Jacques 1:5)
– être patiente (Psaumes 37:7)

Étape 2: évaluez votre idée ou projet

Voici quelques suggestions de questions à se poser pour préciser la réalité de votre appel.

– Est-ce que le projet s’accorde à la Parole de Dieu ?
– Le projet sert-il mon prochain? L’aide-t-il à grandir spirituellement ?
– Le projet contribue-t-il à faire avancer le Royaume de Dieu ?
– Le projet glorifie-t-il Dieu ou me sert-il à me mettre en avant ?
– Est-ce que tous mes dons et talents seront mis à contribution pour sa réalisation ?
– Le projet me fait-il marcher dans l’obéissance au Seigneur et croître dans ma relation avec Lui?
– Le projet me parait-il trop grand ou trop important pour pouvoir y arriver sans Dieu ?
– L’idée s’impose-t-elle de manière répétitive (par le biais de personnes, par des songes, des circonstances qui se répètent…etc)?
– Les expériences marquantes de ma vie peuvent-elles servir à la réalisation du projet ?

Si vous avez pu répondre “oui” à toutes ces questions, il y a de bonnes chances que le projet que vous portez soit un appel. Mais cela ne sera confirmé que par la prière, par votre témoignage intérieur et par la manière dont les choses se mettront en place pour vous permettre de construire pas à pas. Restez attentive aux directives de l’Esprit et restez connectée au Seigneur à chaque étape du processus.

Bénédictions !